Beefcake et Balsac - GWAR par BIG HENRY - 2896 lectures



Pour commencer, comment se passe la tournée jusqu'à présent? Pas de problèmes particuliers, j'ai vu que vous aviez annulé une date au Portugal la semaine dernière...
Beefcake (basse): Oui, au Portugal, ça a été annulé...parcequ'ils ont eu peur! Ils ne savaient pas quoi penser de nous et ils ont préféré ne pas prendre de risque alors on a défoncé l'Espagne à la place. C'était sympa même s'il y avait personne parce que personne ne savait qu'on jouait.

Balsac (guitare): C'était probablement le plus petit concert que l'on ait jamais fait parceque personne ne savait qu'on jouait.

Beefcake: Il devait y avoir 20 personnes mais on s'est quand même éclaté. On a beaucoup bu, pas mal déconné et fait un bon show malgré tout. C'était fun. De toute manière, on fait le même show quel que soit le nombre de personnes présentes. Parfois tu joues devant seulement 20 personnes mais 20 personnes qui sont complètement à fond donc tu joues pour ces personnes comme si elles étaient 1000.


Vous avez fait trois concerts en France. Est-ce que les salles sont à chaque fois suffisamment grandes pour vous permettre de monter votre show complet ou est-ce que vous devez faire des choix?
Beefcake: Oui, on doit changer certaines choses en fonction de la place disponible. Parfois, la scène est presque assez grande pour qu'on puisse tout mettre mais soit l'entrée est trop petite, soit le plafond trop bas. Y a toujours une raison ou une autre qui fait que l'on ne peut pas faire certaines choses donc on s'adapte. On a toujours plusieurs options pour faire un bon show même si on ne peut pas toujours mettre le plus gros monstre.


Quelles sont les célébrités que l'on aura ce soir sur scène? Satan? Oussama? Britney Spears?
Balsac: [rires] Non, pas de Britney Spears. Elle n'était pas disponible. En fait, elle devait être là mais elle a pris peur et s'est rasée la tête.

Beefcake: Non, c'est une pute et elle n'est pas dans le show mais peut-être l'année prochaine ou à la fin de l'année...

Balsac: Non, elle sera finie l'an prochain...mais George Bush est là ce soir, ainsi que Satan...et Mahomet.


Cool!
Beefcake: Ouais Mahomet débarque et il fait un solo bizarre en rappel parceque personne ne sait qu'en fait c'est un pur shredder.

Balsac: Et c'est blasphématoire que si tu représentes Mahomet en image mais, nous, c'est pas vraiment blasphématoire parcequ'on a le vrai Mahomet sur scène.



Aux Etats-Unis vous avez joué récemment avec un groupe très sympa Municipal Waste. Comment c'était et pourquoi est-ce qu'ils ne vous ont pas suivi en Europe?
Beefcake: euh...parceque...en fait ils vont venir en Europe je crois mais ils voulaient venir par leurs propres moyens (note de Big Henry: ils font la première partie de The Haunted).

Balac: En fait c'était juste pour les Etats-Unis mais on a passé du bon temps ensemble. Ils viennent de la même ville que moi et l'autre guitariste Flattus Maximus a produit leur dernier album.


Hazardous Mutation...Vous êtes bien sûr au courant qu'il existe aujourd'hui en Europe une version gay de Gwar nommée Lordi...
Beefcake: Oui, on en a entendu parler.

Balsac: Par contre, on ne savait pas qu'ils étaient gays. Maintenant que je sais ça, j'ai vraiment envie de les rencontrer [rires]



Bon, c'est une opinion personnelle bien sûr...
Beefcake: [rires] Oui, ils ont des masques façon Halloween et une musique médiocre, plate datant de 1983 mais bon tant mieux pour eux si ça marche. Il y a de la place pour tout le monde. Ils sont soutenus pas le gouvernement finlandais ou je ne sais quoi. Ils ont plein de thunes et, nous, on fait ça par nous-même, sans fric. Ils vont devenir riches et célèbres et on ira les frapper et voler leur porte-feuille dans une allée. Mais c'est cool, on est pas vraiment amers.

Balsac: On aimerait jouer avec eux. On aurait sûrement des choses à apprendre d'eux et ils auraient sûrement beaucoup à apprendre de nous [rires]. Mais j'aimerais bien voir comment ils font...si leurs trucs puent autant que les nôtres [rires].

Beefcake: Mais c'est complètement différent. Ce que fait Gwar est complètement pornographique, tordu, dénué de morale alors qu'eux font un truc vraiment familial du genre Kiss rencontre les putain de Télétubbies. Je trouve ça vraiment stérile et ça marche à fond pour eux donc, bien sûr qu'on va se foutre de leurs gueules parcequ'on est Gwar mais je m'en fous un peu. C'est comme Slipknot. Il y a de la place pour tout le monde et peut-être qu'au final c'est même positif pour nous.

Balsac: On peut espérer qu'à un moment les gens vont voir d'où ça vient.

Beefcake: C'est un peu comme les Ramones. Il y a des jeunes qui écoutent Blink 182 et Greenday et qui ne savent pas qui sont les Ramones mais sans les Ramones il n'y aurait jamais eu ces groupes. Les Ramones voyageaient dans un van et ils ne risquaient pas de faire autant de fric que Greenday. C'est comme ça mais je pense que beaucoup ne sont pas dupes. C'est comme si tu bois de la bière sans alcool. Ca peut faire illusion au début mais après 3-4 bières, tu sais qu'il n'y a pas d'alcool dans cette putain de bière. C'est pareil pour Lordi, c'est définitivement différent de Gwar. Ils peuvent avoir de la pyrotechnie mais je pense que musicalement c'est assez médiocre.


Oui, c'est beaucoup plus mélodique et vraiment pas le même état d'esprit.
Beefcake: Oui. Gwar c'est du heavy-hardcore-rock-punk mélangé et Gwar peut jouer tous ces styles si on écoute bien tous les albums. Les autres n'ont pas la liberté dont on dispose parceque, nous, on sait qu'on ne sera jamais une grosse sensation médiatique à cause de la nature même de Gwar. On l'a accepté.


Oui, vous avez des influences très variés.
Beefcake: C'est ce qui est bien dans Gwar et pas seulement au niveau des musiciens mais aussi de tous ceux qui sont impliqués dans Gwar, les artistes, ceux qui jouent les esclaves et qui bossent d'ailleurs même souvent plus que les musiciens. Il n'y a pas deux personnes qui écoutent exactement les mêmes choses. Lorsque j'étais gosse, j'étais à fond sur Kiss à cause du look puis j'ai écouté beaucoup de Heavy Metal Anglais, Motörhead, Judas Priest, Iron Maiden et tout ça a changé ma vie et plus tard j'ai découvert le punk et tout ça s'est mélangé. Je pense qu'à bien des égards le metal et le punk sont très similaires même si l'un est plus majestueux alors que l'autre est plus crade.

Balsac: La façon dont je vois les choses c'est que Gwar a commencé comme un groupe de punk débordant sur le metal pour devenir un groupe de metal débordant sur un peu tout.


Ca fait un moment que vous n'étiez pas venus en France, vous étiez trop occupés avec le reste du monde?
Beefcake: C'est une longue marche [rires]


Oderus disait qu'il avait perdu la carte de l'Europe...
Beefcake: [rires] Oui, je l'ai mangé. Non, en fait on a fait un gros joint et on l'a fumé.


Mais est-ce que c'est plus difficile pour un groupe comme Gwar de planifier une tournée mondial à cause de tout le matériel et du nombre de personnes que vous devez transporter?
Balsac: Oh oui, c'est beaucoup plus dur pour un groupe comme Gwar. Pour un autre groupe tu peux acheter 4-5 billets d'avion, prendre les guitares et être là le lendemain. On doit prendre tout un paquet de trucs et l'envoyer un mois à l'avance.

Beefcake: Tout va dans une énorme boite qu'on doit envoyer à l'avance. C'est cher et difficile et il y a environ 10 à 15 personnes impliquées dans une tournée de Gwar. Et le fait que ce soit difficile et qu'on ne puisse pas venir aussi souvent souvent qu'on le souhaiterait fait qu'on a l'impression d'avoir du mal à fidéliser le public européen, vu qu'on ne vient pas tous les ans A partir du moment où tu ne viens pas pendant longtemps, c'est comme si tu repartais de zéro à chaque fois alors qu'aux Etats-Unis vu qu'on tourne en permanence, ça se passe mieux.


Et d'un autre côté, vos albums n'ont pas toujours été bien distribués en Europe.
Beefcake: C'est aussi un autre élément important de notre situation. C'est vrai qu'on a eu pas mal de problèmes à ce niveau là et on continue à travailler pour essayer d'y remédier et d'avoir un plus gros contrôle à ce niveau sans qu'un label nous dise toujours ce qu'on doit faire.


Et comment vous vous sentez avec DRT, le label sur lequel vous êtes maintenant? Je sais que ce sont eux qui vous ont poussé à faire cette reprise d'Alice Cooper “School's Out”...
Balsac: Hum...je ne sais pas...je crois que l'époque des labels arrive à sa fin. Avec Internet, je crois que les groupes vont vraiment se mettent à distribuer eux-mêmes leurs albums. Toute l'industrie du disque est finie. Il est temps de redistribuer les cartes et de réfléchir à comment les choses vont évoluer dans les 10 prochaines années.

Beefcake: C'est vrai. Aujourd'hui, n'importe qui peut faire un CD. Avec 1000 dollars tu peux presser un milier de Cds et les vendre. Les labels servent à t'avancer beaucoup d'argent que tu vas devoir leur rendre plus tard et à distribuer ton CD, et s'ils ne font pas l'une de ces deux choses, ils sont inutiles. Lorsque tu t'es donné à fond sur un album, que tu comptes sur eux, ils peuvent te bloquer pour plusieurs années s'ils ne respectent pas leurs engagements sans que tu puisses faire quoi que ce soit. Comme l'a dit Balsac, avec Internet, MySpace, tu peux accéder et acheter tout ce que tu veux sur Internet, à n'importe quel moment, et je pense que c'est vers ça qu'on va. Dans 10 ans, on aura même plus de Cds, on aura tous des trucs comme ton petit dictaphone numérique avec tout à l'intérieur mais le côté négatif de ça, c'est que tout sera tellement accessible facilement que tout le monde risque de devenir fainéant. Tu pourras aller en ligne télécharger un concert par exemple et ça aura peut-être même un impact sur certaines personnes qui n'auront plus forcément envie de sortir de chez eux, de traverser toute la ville pour aller assister à un vrai concert. Et j'espère que les gens ne vont pas perdre le goût de se retrouver avec d'autres personnes, de voir un groupe en live tout en buvant des bières avec leurs potes. Je pense que c'est quelque chose qui risque de se perdre et je m'en aperçois souvent en allant dans des bars aux Etats-Unis où les gens vont pour traîner avec leurs amis et si tu regardes bien autour de toi, tu vois que tout le monde a son portable d'allumé ou est en train d'envoyer un texto à quelqu'un d'autre. Et ils sont là avec leurs amis à envoyer un texto à quelqu'un d'autre. Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel!? Tu peux pas éteindre pour deux heures ton putain de téléphone et passer un bon moment avec les personnes avec lesquelles tu es actuellement? C'est vraiment étrange...mais je pense qu'il y a quelque chose d'irremplaçable dans un concert live. C'est comme...tu vas pas aller voir un éléphant sur ton écran de PC. Non, tu veux aller au Zoo...pour voir un vrai éléphant et j'espère que les gens continueront de penser qu'il vaut mieux aller à un vrai concert que de regarder un concert sur un écran de 19 pouces.


Et pour une tournée comme celle là, est-ce que le label vous aide financièrement?
Beefcake: ...sur cette tournée, pas tellement. Pour cette tournée, ça vient surtout du groupe qui essaye de revenir sur le devant de la scène ici en mettant un grand coup de pied dans la porte pour faire savoir à tout le monde qu'on est toujours là.


On parlait de la reprise d'Alice Cooper. Vous avez fait un clip pour ce morceau qui n'est pas le clip le plus sanglant que vous ayez fait jusqu'à présent. Je crois que vous allez en faire un autre, à moins qu'il ne soit déjà fait...
Balsac: Oui, pour Eight Lock, il devait à l'origine sortir avant la tournée mais il devrait être disponible bientôt sur YouTube. C'est un clip beaucoup plus sombre, plus effrayant avec beaucoup de sang, comme un petit film d'horreur en fait.


Est-ce que vous considérez appartenir à cette tradition d'artistes de shock rock à la Alice Cooper, Kiss, WASP... ou est-ce que vous pensez être un petit peu à part?

Beefcake: D'une certaine façon on appartient à ce genre mais d'un autre côté on a aussi l'impression d'être comme n'importe quel autre groupe de rock. Quand on écrit des chansons, on est pas en costume. On est juste 5 gars dans une salle puante en train de jouer de la guitare. Le plus important, c'est qu'on est de vrais musiciens alors que, de l'autre côté, d'autres gars sont en train de fabriquer les costumes, les monstres. Mais pour moi, Gwar c'est plus comme les Monty Pythons, ou Star Wars, ou un cartoon parcequ'on fait vraiment pas la même chose qu'un Alice Cooper ou un Kiss. Kiss, c'est plus du même genre que Lordi, c'est beaucoup de pyro. Combattre des monstres, c'est plus comme ce que faisait Alice Cooper il y a longtemps et si on regarde bien ce qu'il faisait à l'époque, c'était beaucoup plus rudimentaire que ce dont la plupart des gens se souviennent. C'est pas si éloigné que ce que peut avoir un groupe comme Gwar qui est de toute manière un groupe qui absorbe un petit peu tout ce qu'il peut voit autour de lui. C'est pour ça que chaque tournée est différente, avec différentes célébrités, avec Mahomet ou le président Bush ou OJ Simpson ou encore Britney Spears parcequ'on absorbe tout ce qui se passe dans le monde et on l'incorpore au spectacle.


Beyond Hell est votre premier concept album depuis Ragnarok en 1995, pourquoi avec vous décidé d'en refaire un?
Balsac: Je crois que d'une certaine manière chaque album de Gwar est un concept-album mais celui-là est le seul qui ait une vraie histoire du début à la fin, ce que même Ragnarok n'avait pas. Celui-là a été construit alors qu'on avait l'histoire avant même de faire la musique, traverser l'enfer, suivre l'Enfer de Dante au travers des ses différents niveaux afin de combattre le Diable à la fin. C'était juste quelque chose qu'on avait envie de faire parceque nos concerts ont habituellement une histoire et cette fois on voulait en faire une aussi pour l'album.

Beefcake: C'est marrant parceque celui-là repose effectivement sur un concept bien défini mais la plupart du temps, on écrit une chanson puis le chanteur va y ajouter quelques paroles qui vont en changer le sens ou l'orientation qu'on l'avait envisagé. Puis il y a tous les artistes qui interviennent et qui vont y ajouter d'autres choses, des monstres, donc au final c'est une sorte de gros melting-pot qui, au moment de la tournée ne ressemble pas forcément à ce à quoi tu avais pensé. Et là tu croises des gens qui vont te dire: ''Ah ouais, la façon dont vous avez fait ça, ça signifie qu'en fait...'' et puis ils vont dire en fait que c'est quelque chose que tu avais complètement réfléchi et, toi, tu es là, ''euh, ouais, en fait j'y avais jamais pensé''. C'est presque comme si ce qu'on faisait était vivant et qu'on ait pas forcément de contrôle dessus. Souvent, y a des gens qui perçoivent ce qu'on fait à un niveau bien supérieur à ce qu'on avait en tête à l'origine, qui en regardant le show voient tout le côté politique du truc.

Balsac: Mais la plupart du temps ils le voient quand même à un niveau largement inférieur.

Beefcake: [rires]

Balsac: Généralement quand même, on essaye de faire passer des messages et, eux, sont là ''eh regarde, des gros monstres!''

Beefcake: Oui, ça marche dans les deux sens mais parfois tu vas avoir ce gars super intelligent qui va venir à la fin du concert et qui va t'analyser tout ton show et tu es là: ''ah...ok...''


C'est comme pour certains films comme par exemple Dawn Of The Dead. Tu as d'un côté le film de zombie mais aussi tout un contexte politique.
Beefcake: Exactement, mais c'est cool. C'est comme regarder une peinture en fait. 4-5 personnes retireront toujours quelque chose de différent de la peinture. Tout le monde la verra avec un oeil différent et c'est ce qui est bien avec Gwar. Deux personnes différentes pourront voir Gwar et trouver différentes raisons d'aimer ou de détester.


Devin Townsend a produit l'album. Qu'est-ce qu'il a apporté au son du groupe?
Balsac: Tout ce qui est backing vocals vient de lui, que ce soit sur Tormentor ou Go To Hell. Il a travaillé beaucoup avec Dave, notre chanteur. Il l'a poussé à améliorer sa performance.


Le son est massif...
Balsac: Oui, en fait, ça vient surtout de Corey Smoot (note de Big Henry: l'autre guitariste), c'est une combinaison des deux. On l'a enregistré dans la maison de Carey, puis Devin est arrivé. Ensuite, Dave s'est envolé pour Vancouver pour enregistrer le chant avec Devin. C'est une façon un peu bizarre d'enregistrer un album mais...


Beefcake: mais le résultat est bon.

Balsac: Ouais.


Et au niveau du line-up...
Beefcake: En fait, j'étais dans le groupe de 1994 à 2002 et je suis revenu juste pour faire cette tournée, je ne suis même pas sur le dernier album en fait, que j'adore pourtant. Je remplace Todd Evans qui m'avait remplacé lorsque je suis partie. J'étais dans le groupe pendant 8 ans et Mike depuis...172 ans.

Balsac: [rires]


Et pourquoi tu es parti en 2002
Beefcake: Putain! Je ne sais pas...

Balsac: [rires]

Beefcake: Non, j'ai eu un gosse et j'habitais au Texas et...ça me semblait être la bonne chose à faire à ce moment là. Peut-être que j'étais un peu cramé aussi mais ça me manquait et chaque fois qu'ils passaient en ville j'allais les voir et on se buvait quelques bières. Je les regardais et je me disais putain c'est mon show, ça me manque! Mais je ne fais que remplacer Todd pour la tournée. Dave m'a appelé parceque Todd avait des problèmes familiaux à régler et j'étais bien évidemment partant. Je m'éclate.


Dans une interview Dave disait que les membres de Gwar étaient des révolutionnaires et que la mission de Gwar était d'enseigner aux gens comment penser par eux-mêmes. Vous pensez réellement que ce message est bien compris par les fans de Gwar?
Balsac: [rires] Euh...non, bien sûr que non. Même les membres du groupe ne comprennent pas toujours le message [rires] On essaye d'éduquer en amusant mais je crois que le côté fun vient quand même d'abord et que le reste vient très loin derrière.

Beefcake: On essaye pas non plus de saouler les gens avec ça. Chacun a son opinion. Tu mets deux chrétiens dans la même pièce et ils ne penseront pas de la même manière. Tout le monde a de bonnes et de mauvaises idées. On est pas là non plus pour changer le monde politiquement. On se moque de tout parceque de partout, c'est la même merde. C'est toujours les mêmes bandes de tous du cul qui essayent de contrôler...(note de Big Henry: un DVD se met à circuler dans le tour bus) ohhhh hardcore porno...cool! Glazed And Confuzed...mets moi ça de côté [rires]
Non, les gens se prennent tellement au sérieux. Tu peux venir, prendre des bières et te saouler ou venir et te dire: ''ouah comment ils font ça! C'est génial!'' Tu peux apprécier le côté artistique, les décors ou être un guitariste et te dire: ''whaou! Finalement ils peuvent jouer!''. Parceque combien de fois on a eu des chroniques où, manifestement, le gars n'a pas écouté le CD. Tu sais, on écrit pas nos chansons en costume. On écrit comme n'importe quel musicien. Ca t'énerves parceque tu sais que le gars n'a pas vraiment écouté et qu'il avait déjà son truc de prêt avant d'écrire ou d'écouter.


Et en tant que musiciens est-ce que ça vous gêne, vu que vous êtes en costume, de ne pas être reconnus?
Balsac: Non, pas du tout [rires]. C'est plutôt sympa de pouvoir se balader dans la foule, écouter ce que les gens disent et avoir un retour spontané.

Beefcake: Ca apporte une certaine liberté. Tu peux te casser comme tu veux. Il y a des fois où les membres de Gwar enlèvent leurs casques pour le rappel mais je ne trouve pas que ce soit une bonne idée.


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