Chris Danecek, Jared Mason, Shaun Koelsch - ENCRIMSOND par URIEL - 1927 lectures
Old McDonald had a farm, hee-yah hee-yah ho
And in his farm he played fucking old-school black metal, yaaaaaaaaaaaargh!!!



Ahoj! Commençons cette interview de la manière la moins originale qui soit, à savoir un petit récapitualtif de la carrière du groupe à ce jour...
Chris: Nous sommes amis depuis très longtemps et avons commencé à jouer du black metal pour le fun dans la cave de notre batteur, lors des vacances d'été. A la moindre opportunié, nous écrivions et enregistrions du matériel. "Agrarian Menace" est le produit d'environ deux années d'enregistrement dans des lieux et circonstances divers. La situation actuelle est identique, vu que nous vivons assez éloignés les uns des autres. Notre prochaine session d'écriture est prévue lors des vacances d'hiver. Nous avons joué quelques bons concerts dans la région de Minneapolis, et nous espérons que ce n'est qu'un début.


Il se rapporte fréquemment que les groupes de la scène black metal US ont tendance à cracher sur leurs homologues européens, au mieux à faire comme s'ils n'existaient pas. Quelle est votre opinion à ce sujet? Est-ce que les racines tchèques de votre vocal
Mason: Réponse politique: les américains sont complètements imbus d'eux-mêmes. N'importe quel groupe US, de n'importe quel bord musical, affirme être le premier à avoir inventé le style qu'il joue. Réponse pragmatique: le metal US, black ou autre, se fonde exclusivement sur l'agression et la haine (comprendre le machisme, la testostérone, etc.), choses dont nous nous fichons éperdumment. Trop peu de groupes US s'obligent à explorer des régions musicales qui les affectent plus profondément que la brutalité de tel ou tel riff. La musique mélodique et sensible est souvent perçue comme un divertissement pour pédale du dimanche. Par contraste, la musique européenne est bien plus authentique et s'attache plus souvent à traiter d'expérience humaines bien plus primordiales.
Chris: Je ne me sens pas membre d'une scène USBM, si tant est qu'une telle chose existe. Par conséquent je ne suis pas au courant d'une quelconque animosité envers les groupes européens. Ca me paraît assez idiot comme attitude, vu que l'Europe est le berceau du black metal. En ce qui me concerne, j'ai justement été attiré par le black metal en raison de sa provenance européenne, et en particulier scandinave, qui donnait à la musique un côté mystique avec lequel rien ne peut rivaliser aux USA. La plupart de nos grosses influences sont européennes, et je ne pense pas que cela ait grand chose à voir avec mes origines tchèques, c'est juste un fait. J'ai bien essayé d'écouter quelques groupes tchèques, comme Master's Hammer, mais j'ai toujours trouvé ça atroce (rires)!


Parlons de "Agrarian Menace", votre album. J'ai parcouru le Net l'autre jour à la recherche de chroniques, et à ma grande surprise plusieurs d'entre elles sont très mitigées, voire même assez rudes envers le groupe. A dire vrai je ne capte pas trop ce qui
Mason: Tous des abrutis (rires). La plupart n'arrivent pas à passer le cap de la production, voilà tout. C'est compréhensible, mais lorsque des gens qui se prétendent "chroniqueurs" laissent un son médicore les empêcher d'examiner les idées présentes dans la musique, c'est qu'il y a un problème. Le but ultime de toute forme de musique est de communiquer des idées. Malheureusement beaucoup de gens ne le réalisent pas. Ce qui est encore plus malheureux est que certains (et en particulier les chroniqueurs, dirait-on) ne communiquent pas sur ce plan. En fait, les chroniqueurs chroniquent pour les chroniqueurs. Ils essayent de s'impressionner mutuellement avec de nouvelles façons de dire "le mix a besoin d'ajustements", alors qu'ils devraient dire "ok, passons aux choses vraiment importantes...", tu vois? Quiconque accorde plus d'importance à la place des vocaux dans le mix qu'à l'impression qu'exerce la musique sur sa personne ne devrait pas se sentir autoriser à la juger publiquement.
Chris: J'ai été surpris par toutes ces jérémiades concernant notre production. Je savais pertinemment qu'elle était très loin de la perfection, mais bon, c'est du metal extrême underground! Qu'est-ce que les gens vont espérer? Je ne comprends pas trop... J'ai vu des choses beaucoup plus "raw" passer le "test" des média, comme par exemple "Nocturnal Poisoning" de Xasthur. C'est un superbe album, mais appele-moi si tu arrive à y discerner quoi que ce soit! Peut-être que notre musique n'est pas assez "nécro", après tout (rires).


Bien qu'encore un peu génériques à mes oreilles, certains de vos leads mélodiques et arrangements pourraient vous faire postuler à la caravane des challengers de Dissection (ien de péjoratif). Êtes-vous d'accord sur ce point? En ayant à l'esprit le cursus
Mason: Honnêtement, la sempiternelle comparaison avec Dissection commence à me titiller. De plus je ne vois pas d'où elle sort, pourtant tu le retrouves dans toutes les chroniques. Danecek et moi-même ne connaissons que "Storm of the Light's bane". Koelsch n'a pratiquement jamais écouté de Dissection, et c'est lui qui compose 85% de notre musique. Ca en dit long... J'ai acheté "The Somberlain" qui ne m'a pas transcendé outre mesure. Ce n'est pas que nous n'ayons pas aimé "Storm..." – en fait nous l'apprécion beaucoup – mais je n'en parlerais pas comme d'une source d'inspiration majeure. Nous sommes beaucoup plus brutaux, enfin! Prend "Storm...", l'album ne contient que quelques parties de blast ("Unhallowed" et "Soulreaper" sont celles qui me viennent à l'esprit), et encore ce n'est pas la grande rapidité. Leur ratio blast/non-blast est bien plus faible que le notre! "Storm..." m'a profondément affecté car il représente tout ce que j'aime dans la musique sombre. Mais ce n'est pas moi qui écrit notre musique, et ma contribution sur Encrimson'd ne se limite aucunement à une tentative d'émulation du black metal. Mon but est de donner un visage unique à Encrimson'd. Certains ne saisiront pas la subtilité, mais les éléments qui rendent un groupe unique sont la base de son identité. Et puis les sujets dont nous traitons ne se prêtent en aucun cas à une comparaison avec Dissection. Le jour où Danecek commencera à écrire des lyrics sur la noirceur des anges des ténèbres ou quelque autre métaphore usée jusqu'à la corde, on pourra dire qu'il est une cause perdue. Peut-être que si les gens nous comparent avec Dissection, c'est parce que Dissection est le premier groupe qui leur vient à l'esprit lorsqu'il leur faut à tout prix placer une comparaison - encore une maladie typique du monde journalistique. Les chroniqueurs ont vite fait de jeter une comparaison dans la marmite lorsqu'ils sont incapables de décrire quelque chose avec leurs propres idées. A partir de là, tout ce qu'ils ont pu écrire jusqu'à ladite comparaison n'est plus que du vent. Les gens qui liront la comparaison s'arrêteront à ça en pensant: " Oh, Dissection: corpsepaints, anges noirs et eeeevil". Bon... Pour répondre en vitesse à ta question concernant le doigté et l'élargissement de nos opportunités mélodiques... Je suis le batteur: je cartonne des trucs avec mes baguettes.
Shaun: Je ne pense pas que nos mélodies nous fassent postuler à la caravane des challengers de Dissection, et ce pour une raison très simple: je compose la majorité des mélodies et je n'ai jamais écouté Dissection. Pour ce qui est de la technique et des idées mélodiques, je pense qu'améliorer notre doigté nous aidera forcément à exécuter des choses plus ambitieuses, mais ce ne sera pas forcément un secours pour ce qui est du volet créatif: la composition des mélodies en elle-même.


Les parties mémorables sont souvent utilisées de façon très économique. Je trouve que c'est une approche intelligente qui permet de préserver l'impact du scénario des morceaux en évitant les répétitions harassantes. Cela correspond-il à votre éthique de c
Mason: Tu as tout dit: "Je trouve que c'est une approche intelligente qui permet de préserver l'impact du scénario des morceaux en évitant les répétitions harassantes".
Shaun: Le processus de composition varie d'un morceau à l'autre. Sur certains morceaux, nous ne jouons ces parties que tu appelles "mémorables" qu'une seule fois de façon intentionnelle, car elles correspondent à un événement unique dans l'histoire de la chanson.


Le point noir pour moi se porte sur les vocaux. Je pense aux cris haut-perchés et à certains grunts qui ont tendance à enterrer le tissu instrumental à l'arrière-plan. Comme toute chose, c'est une question de perspective, donc je vous le demande: êtes-vou
Chris: Je suis tout à fait satisfait avec ma performance en terme de vocaux. Je trouve qu'ils correspondent plutôt bien à l'esprit de la musique. Ils sont peut-être un peu trop proéminents dans le mix, mais c'est bien tout. Mais même ce point là est subjectif. Après tout, certains de mes albums favoris ont leurs vocaux très en avant, comme par exemple "Stormblast" de Dimmu Borgir.
Mason: Le consensus qui se dégage des chroniques nous apprend que le mix des vocaux est imparfait. Nous le savions déjà. Je pense que dans le groupe, nous sommes tous d'accord pour dire que le chant aurait pu bénéficier d'un meilleur traitement. Nos possibilités techniques ne sont pas spécialement misérables, mais retravailler le mix une nouvelle fois aurait retardé la sortie de l'album de six mois (à cause des inconvénients géographiques). La réponse est toute bête mais véridique: nous avons fait de notre mieux avec nos moyens.


Le titre de l'album parle de lui-même, et votre "devise" ne laisse pas non plus parler le doute: "Encrimson'd beckon the peasant within us all". Je vais être tout à fait honnête avec vous, ma première pensée à cette ligne fut: "gimmick". Et puis j'ai déco
Shaun: (rires) Bonne question. Je pense qu'aucun d'entre nous ne ferait un bon producteur de fromage de chèvre, ou même un bon agriculteur tant que nous y sommes. C'est probablement pour ça que nous nous contentons d'écrire des chansons là-dessus.
Mason: Question difficile. Nous nous la sommes souvent posée nous-mêmes. Je pense avoir trébuché sur un début de réponse lors d'une de mes phases de grande concentration intellectuelle... probablement sur la cuvette des chiottes. Koelsch et moi-même sommes tous deux originaires du Minnesota. Ici, il n'est pas difficile d'être attiré par l'idée d'une vie plus simple. Minneapolis et St. Paul sont de grandes villes, mais ce sont des hameaux si tu les compares à toutes les métropoles tentaculaires qui parsèment les USA. Nous sommes ce que tu peux appeler des extra-urbains. Et aujourd'hui aux USA, vivre en marge de l'urbanisme équivaut plus ou moins à une forme de paysannerie moderne. Je n'entends pas par là que nous sommes de pauvres serfs opprimés. Quant à la "vraie" paysannerie, c'est quelque part sacrément honorable que d'être au bas de l'échelle avec une botte en travers de la poitrine. Ca me fascine de voir à quel point l'oppression et la tyrannie pousse des gens de nature placide aux actes de rébellion les plus vicieux. Et ce qui est encore plus fascinant, c'est que ce sont cette oppression et cette tyrannie qui constituent les clés du succès d'une révolte. C'est le fait d'être au fond du trou qui insuffle aux opprimés le carburant pour partir renverser l'aristocratie. A titre personnel, si la situation se résumait à ça, je serais autrement plus fier d'être au bas de l'échelle que tout en haut.


Vous pouvez toujours chanter que votre musique n'a plus rien à voir avec du black metal. Tout les groupes disent ça. Le fait est que vous jouez du metal extrême avec suffisamment de vocaux black, des blast beats et toutes les caractéristiques "raw" du bla
Shaun: Nous n'avons la rage contre rien du tout. La rage n'est pas notre affaire. NOus aimons la musique agressive, soit, mais pas parce que nous sommes en colère contre une cible précise. Nous pensons que le (black) metal est un style qui peut produire des émotions intenses par le simple fait de jouer vite, fort et avec brutalité. C'est un phénomène physique avant tout.
Mason: Metal vs. Metal... à la rigueur, nous nous efforçons de creuser une distance avec tout ce que nous trouvons puéril dans le black metal (Satan, le maquillage, l'attitude evil, etc.). Ca n'a rien de subversif: notre son est plus ou moins black metal. Nous essayons simplement - à l'image d'autres groupes se dissociant du black metal - de proposer notre propre saveur. A cause des influences paysannes, nous appelons ça du Brown Metal.


Dans une interview, votre guitariste Shaun Koelsch mentionne une brochette de compositeurs contemporains parmi ses influences personnelles. Je citerais Penderecki, Glass ou Gorecki comme étant ceux qui flattent le plus mes goûts personnels. Y a-t-il une c
Shaun: Je ne sais pas. Ce serait difficile d'écrire une pièce comme ces gars et d'appeler ça du black metal... Mais le simple fait de les écouter m'amène de nombreuses idées, c'est indéniable.


Dans une autre interview, vous expliquez que votre musique est "une combinaison née d'un large spectre d'émotions, la tristesse, la victoire, la défaite, la rage, la mélancolie, la perte et la joie". Ma supposition n°1 est que ledit spectre est le résulta
Mason: Nous jouons ensemble depuis 1998. Nous avons écrit plus de chansons qu'il n'y en a sur l'album. En fin de compte, le spectre ne fait que s'élargir. La variété des humeurs provient de tout ce temps que nous avons passé à jouer en trio, au gré des apogées et des chutes de tellement de groupes et de styles/influences (black, musique traditionnelle, Viking, folk, etc.). Dans l'idéal, toutes ces atmosphères se fondraient en une atmosphère globale, celle d'Encrimson'd. Cette atmosphère est néanmoins encore très jeune et susceptible d'évoluer. Chacune des influences que nous traversons fait l'objet d'une attention très minutieuse de notre part, plutôt que d'une simple assimilation. C'est peut-être la bonne façon de procéder, et peut-être que non. Je ne sais pas. Veuille mesurer la stupidité de ma réponse sur une échelle de 1 à 10...
Chris: Tu as raisons sur tes deux suppositions. Je suis impressionné. "Agrarian Menace" comporte du matériel issu de notre toute première démo, un black metal plutôt direct, Mais aussi des choses beaucoup plus récentes, qui se caractérise par davantage de complexité et de recherche émotionnelle. Les chansons sont très différentes les unes des autres, musicalement et textuellement parlant. A titre personnel, j'aimerais autant éviter d'avoir une nouvelle fois à étaler nos enregistrements sur une longue période, car je souhaite conférer davantage de cohésion à notre musique. Le prochain album sera certainement davantage focalisé sur les notions d'affliction et de tristesse.


Encrimson'd est basé dans l'Etat du Minnesota, qui n'est pas forcément la destination de vacances la plus tropicale qui soit. Ressentez-vous une corrélation entre la région où vous vivez et certains traits particuliers que vous inséminez dans votre musiqu
Mason: Je pense que Koelsch me donnera raison lorsque je dis qu'il y a davantage qu'une coïncidence entre le fait d'être du Minnesota et le fait d'être attiré par le black metal norvégien. Si tu regardes bien, il y a du sang scandinave un peu partout dans le Minnesota. En fait, si un grand nombre de colons scandinaves ont choisi de s'établir dans le Minnesota, c'est probablement parce que ça leur rappelait le pays, d'une certaine manière. J'admets volontiers que le stéréotype "cold winter darkness" du black norvégien est l'une des choses qui m'y a attiré en premier lieu. Et pourquoi pas? Ca reste encore ce que le black a de mieux à offrir. Nous avons toujours privilégié le metal affichant un lien étroit avec la nature (early-Satyricon, Arckanum, Mythotin, early-Ulver, Stille Volk, etc.) plutôt qu'avec ce vieux Satan. Donc oui, je pense qu'on ne peut pas nier la corrélation entre notre cadre de vie et ce que nous mettons dans notre musique. Nous sommes des gens de plein air, toujours plus heureux lorsque nous sommes sous le couvert des pins balayés par le vent. Si le black metal au Minnesota avait davantage de résonnance, je te garantis qu'il donnerait aux gens la même impression que le black norvégien, à une moindre échelle.
Shaun: La vie au Minnesota a indéniablement marqué l'aspect créatif d'Encrimson'd. D'abord, nous sommes en mesure de comprendre la fierté que ressentent les groupes norvégiens envers leur terre et leur héritage, car le Minnesota bénéficie d'un climat approchant et d'un fort taux de population ayant des racines scandinaves. Nous aimons de tout coeur le temps qu'il fait ici, les nombreux lacs, le camping en forêt. Ca ne changera jamais.


J'espère que le fait d'avoir un cochon comme "mascotte" ne va pas impliquer des têtes de porc empalées sur des micros à vos concerts... Quoi qu'il en soit, comment décririez-vous l'atmosphère typique d'un show d'Encrimson'd? Avez-vous l'impression que les
Chris: Nous revêtons des sacs de pomme de terre maculés de déjections bovines, lâchons un troupeau de sangliers sauvage dans la fosse et exécutons de riches propriétaires terriens sur scène (rires). Heu... en fait nous n'avons joué qu'une poignée de gigs à ce jour, donc j'aimerais bien avoir une réponse plus éloquente à fournir à une question si bien formulée. C'est marrant que tu mentionnes des têtes de cochon, parce qu'il me semble qu'en une occasion nous avons eu le crâne empalé d'une quelconque bestiole sur scène, et des tapisseries représentant des têtes de sanglier... Nous avons l'ambition de jouer davantage de concerts, de participer à des tournées, de préférence en Europe, où je pense que notre musique recevrait un bien meilleur accueil. Espérons que le futur nous réserve ce genre de plaisirs.


Ce peut être le fait que les deux groupes sont américains, mais j'ai le sentiment qu'Agalloch et Encrimson'd, bien qu'étant d'écoles très différente et véhiculant deux types de messages bien distincts, ont une racine en commun: cette empathie avec toutes
Chris: Je ne peux pas dire que je sois spécialement familier avec leur musique, mais j'en ai écouté quelques titres. Pour cette raison je ne suis pas trop en mesure d'évaluer la correspondance entre les deux groupes. Pourtant je prends ton commentaire comme un compliment, car nous avons effectivement toujours essayé de conserver cette approche "légère" dans notre musique. je pense que la pire des choses qui puisse arriver à un groupe est de se prendre trop au sérieux. C'est à partir de là que les égos s'affrontent et que tout s'effondre. La seule raison pour moi de maintenir le groupe en vie réside dans la connexion musicale qui s'est nouée avec mes amis, et dans l'album de souvenirs que nous bâtissons au fur et à mesure de notre évolution commune. Oh, sans oublier de massacrer tout ce qui se met en travers de notre chemin, bien sûr...


En partant légitimement du principe que vous êtes de bons vieux péquenots, permettez-moi de vous tester: combien de temps un porcelet nouveau-né doit-il rester au sein de sa génitrice après sa venue au monde?
Chris: Tout comme Mortiis, qui est un vrai troll tapi au fin fond d'une sombre forêt norvégienne, ou Enslaved qui sont de purs Vikings passant leurs week-ends de viols en pillage, nous sommes d'authentiques péquenots et aimos à ce titre enculer des cochons et boire du lait... A la seule différence que nous sommes des péquenots avec un accès Internet: "Les jeunes restent avec leur mère lors des trois premiers mois de leur vie, et suivent leur mère lors de ses sorties dès après la naisance. La mère allaite ses petits pendant trois mois après leur naissance" (http://www.geocities.com/magicgoatman/wildboar.html). Tiens, à peu près aussi longtemps que j'ai sucé le têton de ma propre mère... Yeehaw!


J'en ai terminé avec vous. Veuillez laisser votre contact/website pour tous les paysans français intéressés, et conclure cette interview de la manière qui vous paraît la plus appropriée. Servus...
Chris: Merci Uriel pour cette opportunité et pour tes questions originales! for Deux titres de "Agrarian Menace" sont dispo à l'écoute sur http://www.encrimsond.com. Tous les métalleux français sont invités à réveiller leur soif de révolution et de sans d'aristocrate. Tous à vos faux!


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