KHAOS - SOLEKAHN par PAINKILLERQUEEN - 2599 lectures
The Great Divider est assurément l’un des albums marquants de cette année 2004. Quelques mots d’un des membres de ce groupe mystérieux devrait nous permettre de mieux le comprendre…


Des premières répètes à The Great Divider, quelle a été l’évolution humaine et musicale de Solekahn ?
KHAOS: Cédric et moi jouons ensemble depuis 1994. Nous existons sous le nom SOLEKAHN depuis 1999. C'est vraiment avec notre démo de cette même année ("Profaned Nights") que nous avons commencé à progresser. Nous avons ensuite fait quelques concerts et enregistré "Suffering Winds" en 2001 après le départ d'Algar (Basse). Les retombées ultra positives de ce MCD nous ont vraiment motivé à aller plus loin dans notre musique et nous ont permis de signer chez SACRAL PRODUCTIONS pour notre premier album "The Great Divider".


Votre démo et votre Mcd sont-ils encore disponibles ?
K: La démo n'est plus disponible car elle a été éditée à très peu d'exemplaires.
Le MCD "Suffering Winds" est lui toujours disponible.


Quelle est la définition de Solekahn, et que représente le choix de ce nom par rapport au groupe ?
K: Le nom SOLEKAHN n'a pas de définition particulière. Il symbolise quelque chose de personnel et de propre à nous-même qui ne regarde que nous (désolé...).


Qu’avez-vous envie d’exprimer à travers Solekahn ?
K: Et bien c'est nos émotions que nous exprimons avant tout au travers de notre musique. Tout ce que nous vivons au quotidien nous inspire.


La pochette est la première étape. A-t-elle été réalisée au fur et à mesure de la composition des morceaux ou après ? Que souhaitiez vous obtenir ?
K: La pochette a été réalisée pendant l'enregistrement, mais l'idée est née bien avant. C'est quelque chose d'oppressant que nous voulions car ceci colle tout à fait avec la musique et les ambiences de l'album. Il s'agit d'une cathédrale qui sort du néant et se dresse vers l'infini.


Comment s’est passée la composition de The Great Divider ? Est-ce une accumulation d’idées ou tout est venu « spontanément » ? Aviez vous une idée globale de la façon dont une chanson devait sonner ou tout s’est décidé naturellement ? Y a-t-il un choix pr
K: La mojorité de notre musique part d'un plan de guitare que j'amène et le reste coule de source lorsque nous jouons ensemble. C'est bien sûr une accumulation d'idées qui sont digérées et misent en forme. Tout ce décide naturellement lors des répétitions, bien que quelques parties (moindres...) ai été rajoutées ou modifiées en studio. Je pense que le choix de l'ordre des morceaux est très important. Ce n'est donc pas laissé au hasard car c'est cet ordre qui assied l'ambiance générale d'un album.


A quel moment placez vous les paroles ? Croyez vous que des passages instrumentaux peuvent également raconter une histoire ou faire passer des sentiments, et ceci avec la même force que des paroles percutantes ? Où se place la démarche Solekahn dans ce «
K: Les paroles sont placées tout à la fin du processus de composition. Elles sont en quelque sorte l'aboutissement du morceau. Bien sûr qu'on peut faire passer des sentiments avec la même force sans paroles. Peut être même avec plus de force dans certains cas. La musique classique en est la meilleure preuve je crois. Il n'y a pas vraiment de "débat" à ce sujet, nous écrivons la musique comme elle vient tout simplement. C'est le résultat qui compte. Si nous ne mettons pas de paroles sur un morceau, c'est qu'à nos oreilles il n'en avait pas besoin pour faire ressortir l'émotion qu'il contient.


La variété des styles abordés et les enchaînements de ces styles au sein d’un même titre peuvent constituer votre originalité. Est-ce un but avoué ? Quels sont les éléments qui vous inspirent ?
K: Ce n'est pas vraiment un but, mais plutôt une manière de composer qui nous est propre. J'aime la diversité, la progression et l'évolution. Ces structures me viennent donc naturellement lors de la composition. Ce n'est pas quelque chose de forcé ou de conditionné. C'est vraiment ce que nous vivons qui nous inspire.


The Great Divider semble majoritairement sombre, pourtant les instants acoustiques les dernières secondes de la dernière chanson portent vers une sorte de soulagement (il n’y a rien de péjoratif ici =) ), un appel vers une suite plus large encore… Est-ce
K: Pour le suite je ne sais pas pour le moment. Ce qui est sûr c'est que ce sera une évolution. Nous évoluons tous les jours et notre musique aussi. Il est inconcevable pour moi de faire deux albums identiques et de stagner. Pour ce qui est de ce que je ressents en écoutant "The Great Divider", ce sont les imperfections... ahahahah. Non, c'est plutôt une ambience oppressante je crois. Mais peu importe, c'est à chacun de ressentir ces propres émotions en fonction de son vécu. Les miennes importent peu.


Les chroniques mettent en avant la pertinence du son utilisé surtout en rapport avec le fait que les moyens à votre disposition n’étaient pas ultra développés. Pourriez vous nous expliquer comment vous avez peaufiné votre son, et quels étaient justement c
K: Tout a été enregistré et mixé par moi-même au sein de mon studio (Labyrinth Studio). Ce ne sont donc effectivement pas des conditions ultra développées, mais il y a bien pire comme conditions; celles-çi étaient correctes! Nous avons donc pris notre temps pour obtenir quelque chose qui nous correspond pleinement. C'est important d'avoir un son propre à sa musique. Malheureusement beaucoup de groupes perdent une grande part de leur identité aujourd'hui de part cette volonté stupide de vouloir un son formaté; et ceci dans tous les styles...


Avez-vous une priorité sur scène (retranscrire la puissance des morceaux, ne pas faire de pains…) ?
K: Sur scène nous essayons de retranscrire les émotions de nos enregistrement. Ce n'est pas toujours facile, tout dépend des conditions de jeu.


Avez-vous un décor particulier ? Si on vous donnait les moyens, quel(s) serai(en)t votre (s) souahit(s) au niveau des lights, images ou autres ?
K: Non, nous n'avons pas de décors en particulier. Les choses théâtrales ne nous attirent pas vraiment. Des lights simples et assez glauques correspondent bien à notre univers. C'est le son qui est important en concert. Il est bien trop souvent négligé (en particulier lors des concerts metal) et c'est vraiment dommage. Car il est difficile d'apprécier un concert si le son n'est pas à la hauteur.


Vous avez fait un clip pour la chanson the Choice Of Path. Comment s’est concrétisée cette occasion ?
K: Nous avons un ami réalisateur qui nous a proposé de tourner ce clip. Il était vraiment motivé par cette idée et comme ça collait avec la sortie de l'album nous avons dit OK. Tout est allé très vite, il a écrit le scénario en quelques semaines et nous avons tourné pendant 2 nuits. On a passé de très bons moment avec l'équipe de tournage. Une très bonne expérience!


Aimeriez vous réitérer l’expérience ? Aimeriez vous faire un concept album et pouvoir le développer avec une mise en scène en concert ou via un film ?
K: Si l'occasion se représente de tourner un clip pourquoi pas... Un film, je ne pense pas. Enfin tout est possible. Mais pour le moment je n'en ressent pas le besoin ni l'envie.


Quelle est la suite prévue pour Solekahn ?
K: Quelques concerts par-çi par-là pour cette année et un nouvel enregistrement dès que possible, mais nous ne sommes pas pressés....


Carte blanche pour la fin !
K: Merci pour cette interview et soyez curieux dans tous les domaines. Bonne écoute et à bientôt...


Auteur
Commentaire
Aucun commentaire

Ajouter un commentaire

Pseudo :
Enregistrement Connexion







Proposez News | VS Story | F.A.Q. | Contact | Signaler un Bug | VS Recrute | Mentions Légales | VS-webzine.com

eXTReMe Tracker