Le groupe - ANTROPOFAGO TRACK BY TRACK par VSGREG - 6217 lectures
ANTROPOFAGO (Death Metal Technique & Brutal - France) sortira enfin le 14 août son album "Æra Dementiæ", annoncé depuis 2013.
VS-webzine & Kaotoxin vous font découvrir ce disque via un streaming accompagné d'une interview track by track.






Titre de l'album : "Æra Dementiæ"
Melmoth : Cet album constitue le second volet du diptyque commencé avec "Beyond Phobia". Le premier album était consacré aux différentes phobies, tandis que le second traite des troubles psychiatriques, l'EP "Between Fear And Madness" faisant office de charnière entre les deux. L'ère de la folie est donc arrivée pour Antropofago, et le choix du latin s'est imposé très vite (déjà présent sur "Beyond Phobia" avec le titre "Diabolus Ex Machina"), pour des questions de sonorité, l'univers médical et psychiatrique étant très empreint de mots latins.


Artwork
Gordon : On n'avait aucune idée de ce qu'on voulait, je savais juste que je voulais ces couleurs-là. C'était un peu mince... Mais après avoir envoyé les titres en préprod a Mickey de Mythrid Art, il nous a proposé la première ébauche de pochette. On a bien accroché, et ensuite ça a été un long échange d'idées pour le fond et les détails. C'est un peu le problème quand tu n'as pas d'idée précise, tu fais galérer le mec ! Mais il a été super patient et pro, et on est tous satisfait du résultat.

Melmoth : En fin de compte, on y retrouve dans tous les petits détails des références aux titres de l'album. Mais ce que j'aime par-dessus tout dans cette pochette, c'est qu'elle reflète à merveille l'ambiance générale de "Æra Dementiæ", le côté oppressant, "prisonnier de sa démence", et l'impuissance face au pouvoir de notre propre cerveau.



Production
Gordon : On a produit l'album nous-mêmes. Je ne me vois pas faire autrement. On veut tout contrôler. Poulpy et Melmoth ont été enregistrer de leur coté, et Alaric et moi on a enregistré chez moi. Je déteste enregistrer alors j'aime bien faire ça tranquillement. A mon rythme. Alaric est venu trois week-end et tout était fini. Il a été d'une patience hors du commun. je lui ai souvent fait changer ses riffs au dernier moment pour que ça colle mieux a l'ensemble. Je ne comprends pas comment il a fait pour pas me balancer sa basse dans la gueule... Ensuite Hugo a collé ses leads, et Nico de Gorod nous a envoyé son solo que j'ai réampé.

Sinon pour le mix/mastering c'est David Fantoni de l'Innersound studio qui a géré. Il avait déja géré l'EP "Between Fear And Madness" (qui est en CD bonus de l'album) donc c'était plus simple. Et malgré un changement radical de matos entre les deux CD, il a fait un super boulot ! On a eu des embrouilles avec la drum au studio, il a su tout arranger. Il déchire.

Poulpy : L'atmosphère en studio était très bonne... trop bonne, en fait. C'était détendu et très agréable, mais certaines limites à ne pas dépasser ont été dépassées par le mec du studio et la bonne atmosphère générale a fini par se transformer en grosse épine dans le pied. Le type était complètement dilettante et ça a clairement influé en mal sur plusieurs points, notamment sur la date de sortie de l'album.

Gordon : Je préfère voir le bon coté des choses : Nico de Kaotoxin avait les préprods et avait adoré, il nous a dit de prendre notre temps. Et comme ça j'ai pu refaire le réamp et revoir certaines choses. Même si a l'arrivée ça parait très long (un an et demi de retard), on a 5 ans et demi d'existence, on a sorti deux démo, deux albums et un EP... Pas si mal. Pour moi l'album sort au bon moment. Mais a failli détruire le groupe.

Poulpy : Totalement. Ces "embrouilles avec la batterie", pour citer Gordon, m'ont vraiment plongé dans la détresse, j'ai eu une période de remise en question terrible. Ca a mis les nerfs de tout le monde à rude épreuve. Et c'est David Fantoni qui a su nous redonner le sourire, finalement. Autant pour le groupe qu'à titre personnel, on lui doit beaucoup.



Influences
Poulpy : J'ai passé la semaine avec Melmoth donc à 2, en bons blagueurs que nous sommes, le programme était facilement axé sur la détente quand on n'était pas dans le studio. On essayait un peu d'oublier le travail finalement, et on se retrouvait essentiellement à regarder des épisodes de South Park ou des lives de Manowar, à jouer à la Megadrive et à chanter « They're taking the hobbits to Isengard», vous imaginez le niveau ! Et musicalement, c'était une période où j'écoutais presque exclusivement de la musique de jeux vidéo, notamment les bandes originales de Xenoblade Chronicles, Shadow of the Colossus et Megaman. Sinon, pendant mes pauses, je jouais à "Secret of Mana", mon jeu fétiche, que j'avais sournoisement sur mon ordinateur à l'aide d'un émulateur Super NES.

Melmoth : Globalement la même chose que d'habitude, en fait. Par contre, les jours précédant l'enregistrement, je n'écoutais que les préprods de l'album en boucle : son pourri, boîte à rythmes, clic et repères divers... Le bonheur quoi. Rien à voir avec la prod de l'album, pour laquelle David Fantoni a fait du très bon boulot



TRACK BY TRACK
INTRO

Melmoth: Tout, dans cette intro, est là pour instaurer un climat d'oppression, de folie, et de perte de repères : La litanie de la petite voix menue ("meet the musical little creatures that hide among the flowers"), les coups de violon secs et répétitifs, les voix spectrales, etc...
Poulpy: C'est elle qui fait le lien avec la fin du premier album, Beyond Phobia, où on entendait déjà la phrase "I am not mad" dans le dernier titre, à savoir la première partie de "Paranoid Visions". On utilise déjà cette intro en live depuis un moment, en fait. Du coup, elle m'évoque une profonde concentration. C'est un sentiment assez exacerbé par les « I am not mad » hurlés par Melmoth finalement, c'est le moment où j'entre en transe et en même temps, en entendant cette phrase comme une litanie, ça me fait penser «Là, je deviens un autre homme pendant 45 minutes, mais je garde le contrôle».

ENCOUNTER WITH THE DOPPELGANGER
Melmoth: Le premier morceau de l'album, qui traite d'une affection peu connue : le syndrome de Capgras, ou "délire d'illusion des sosies". Un morceau qui démarre sur les chapeaux de roues, et qui défouraille façon rouleau-compresseur.
Gordon: C'est marrant mais ce titre vient d'une session où pour une raison inconnue (et en plus parce que je déteste ça), je m'étais accordé en Drop de La. Et comme a chaque fois que je joue comme ça, je me suis mis a pondre des riffs à la Nile. Comme j'ai bien tripé sur les riffs, j'ai tout remis en accordage pour Antropofago et j'ai continué. Ca donne un de mes titres préférés du groupe ! Je tenais vraiment à ce qu'il ouvre l'album, et nos concerts maintenant.
Poulpy: J'ai bien ri à la réception de ce morceau ! On a commencé (en tout cas "j'ai commencé") à vraiment se pencher dessus au moment où on reprenait "Hammer Smashed Face" de Cannibal Corpse sur scène, et on en était à se dire "PLUS JAMAIS de structures bizarres ! On fait du 4/4 et ça ira bien !". Et là, je reçois donc Encounter et son riff à la Nile en 5/4. Quelque part c'est un peu ça l'humour Antropofago aussi ! A notre façon, c'est un morceau qui nous fait un peu sortir de la zone de confort, ça me le rend d'autant plus sympathique. Bon, "Body Cell" est pire encore de ce point de vue, vous me direz !

BODY CELL
Melmoth: Sur ce morceau, j'ai envisagé la possession démoniaque comme une pathologie. Cependant, la focalisation se fait du point de vue du démon, prisonnier du corps qu'il possède. Musicalement malsain sur les refrains, violent sur les couplets, du Antropofago pur jus.
Gordon: Quand j'ai proposé le morceau, rien qu'avec le premier riff limite bizarre, je pensais que j'allais recevoir des pierres de la part des copains. et puis non en fait, c'est passé nickel. Je me suis fait plaisir à varier les riffs. Il y a du lourd sur le refrain , un couplet bien crade en accords barrés et avec une mélodie,une grosse annonce bien punchy et un pont en tapping harmonisé bien sympa. ça reste efficace et cohérent comme j'aime.

HELTER SKELTER
Melmoth: La vie de Charles Manson, figure emblématique de la folie, a été ma source d'inspiration pour ce morceau. La basse chaleureuse d'Alaric contraste avec le débit rapide de ma voix sur les couplets, c'est un morceau tout en nuances comme je les aime.
Gordon: C'est le premier titre qu'on a composé avec Poulpy, notre batteur, quand il est arrivé en 2010 (déjà). Donc en gros on était motivés, on s'était dit "et si on tartinait un truc a 260 BPM ? OK!". Et donc à partir de là on a bossé à distance et on a pondu cette gifle bien technique, entrecoupée de riffs bien lourds, histoire que la gifle d'après soit encore plus violente. on est très content du résultat, on a toujours bossé comme ça depuis.
Poulpy: Ca ne s'est pas tout à fait passé comme ça... Enfin si, mais ce que j'ai dit ressemblait plutôt à « Houla mon gars, 260 BPM, t'es sur ? Ca va un peu trop vite là!» ! Et puis finalement, à force de travail, il faut croire qu'on arrive à tout! Le fait que ce soit ma première apparition dans le processus de création d'Antropofago contribue à ce que ce soit le morceau où la batterie est la plus technique de l'album, la plus "fournie" et dense, ça fuse de partout. J'étais jeune et naïf !

ÆRA DEMENTIÆ
Melmoth: C'est le morceau central de l'album, malgré son côté atypique pour du Antropofago. Et à ce titre, il fait la synthèse de toutes les folies, en regroupant tous les points communs que peuvent avoir les déments. Avec l'intro de l'album, ce sont les deux morceaux dont le ressenti est pleinement exprimé par la pochette, avec le côté oppression, impuissance et désarroi.
Gordon: Un ovni dans notre parcours. Déjà presque 6 minutes sans blaster... Pas trop dans nos habitudes! J'avais cet arpège d'un vieux titre black metal d'il y a au moins 15 ans. Je l'ai testé en accordage de SI, et j'ai trouvé ça excellent, alors je l'ai continué et on devait en faire un interlude. Et puis un jour où j'étais motivé j'ai tenté d'en faire un morceau à part entière. Avec cahier des charges simple : pas de blast, pas de gravity. le truc horrible pour moi. J'ai galéré des semaines avant de tout arranger nickel. J'en suis très fier, j'ai prouvé que je pouvais faire autre chose que du death rapide.

PARANOID VISIONS PART II
Melmoth: Comme son nom l'indique, ce morceau est le pendant direct de "Paranoid Visions (part I)" qui apparaissait sur "Beyond Phobia". La suite, donc, qui constitue la fin du triptyque "Nightfall Thoughts" / "Paranoid Visions (Part I)" / "Paranoid Visions (Part II)".
Evidemment, il traite de Paranoïa, thème qui s'impose lorsqu'on veut aborder la folie.
Gordon: Ce titre est le seul en commun avec le EP "Between fear and madness". Il est pareil a 99%, il y a juste une petite ligne de lead en clean en plus a la fin du solo. sinon c'est le même mais avec un son different. On aime beaucoup le jouer en live malgré un couplet particulièrement casse-gueule a jouer. Encore un morceau bien efficace façon Antropofago.
Poulpy: Le morceau était sensé être pas mal différent à la base, on avait une première ébauche avec un refrain à base de sweeps, que j'adorais. Je me suis beaucoup battu pour garder ce refrain ! Et puis, par manque de cohésion musicale, on l'a viré, on a réécrit des plans, et ça a donné le morceau actuel. Gordon a eu raison d'insister, je n'imagine plus le morceau autrement.

THE OTHER ME
Melmoth: La schizophrénie, abordée à travers le prisme de "The Strange Case Of Dr Jekyll And Mr Hyde". Un morceau direct, sans fioritures, du rentre-dedans efficace.
Gordon: Ce morceau est l'inverse d' "Æra Dementiæ". Une tartine de 2.20min toute en contrôle. Peu de riffs, intense, du brutal death comme on l'aime !
Poulpy: La tablature de travail s'appelait "Gruik", ça annonçait la couleur d'entrée de jeu !

GOD OV FIRE
Melmoth: Le thème de ce morceau est la pyromanie. Il fait une suite directe au morceau "Burnt Alive" présent sur l'album précédent. J'adore la petite intro symphonique, et le refrain qui reste en tête.
Poulpy: J'aime bien quand la simplicité la plus crasse côtoie la technique. Gordon a écrit le riff au milieu du morceau, très saccadé et avec juste... deux notes ! J'ai donc souhaité coller, ne serait-ce que pour l'annonce, une batterie saccadée également, et écrire toute la batterie du morceau un peu en fonction, et trouver une cohérence. Au final, j'ai carrément du prendre un cours de maîtrise de double pédale auprès de Bryan Tronquet, l'excellent batteur de Weaksaw, pour arriver à jouer mes plans correctement ! Et je le remercie grandement car on joue désormais ce morceau en live et c'est un régal.
Gordon: Morceau très pop a l'arrivée, du moins dans la structure. assez mélodique, violent, annonce et riff qui casse la nuque... Du Antropofago!

VOICES
Melmoth: Ce morceau traite de la paracousie, autrement dit, les hallucinations auditives.
D'où les nombreux samples de voix au milieu du morceau, qui font un joyeux bordel.
Gordon: Bon enchainement de "The Other Me", ce titre est très groove. Intro bien lourde, harmonisée, une annonce, partie blastée pour lancer le morceau ensuite mais un couplet bien lourd et surtout un refrain bien atypique pour nous : grosse mélodie sur un riff en accord bien sale... et un solo bien glauque aussi par la suite. J'avais des doutes quant à l'efficacité après plusieurs écoutes mais ça passe très bien, et c'est assez varié pour notre style, c'est bien de prendre les gens à contre-pied parfois... surtout que le titre qui clôt l'album officiellement est très... normal pour nous...
Poulpy: Celui-là, c'est un peu ma fierté ! C'est le seul morceau où j'ai pris part à l'arrangement des guitares, sur le refrain. En bon fan de musique progressive, et composant moi-même du death prog essentiellement à base d'accords, j'ai un peu retouché les accords écrits par Gordon pour installer une ambiance plus black, peut-être plus émotive de mon point de vue.
C'est un détail quasi inaudible, mais ça me fait plaisir de savoir qu'il y a un peu de moi dans cette suite d'accords. De manière générale c'est le morceau de l'album qui ressemble le plus à mes propres compos justement, donc j'ai pris un plaisir fou à écrire la batterie et à la rendre moins bourrine et plus « ressentie » que sur les 10 autres morceaux, et je prends encore le même plaisir quand on le joue sur scène.

INSANIA LUPINA
Gordon: BLAAAAAAAAAAAAST !!!! Gros riff technique, couplet groovy mais pas trop, ça s'enchaîne et le seul moment de répit, c'est pour un premier solo de Hugo... Et c'est reparti pour une tartine. Un morceau à la Antropofago, qui se conclut par un énorme lead de Nicolas Alberny de Gorod. Un truc de malade...
Melmoth: Le morceau qui clôture (presque) l'album, et qui est aussi mon morceau préféré.
Il aborde la lycanthropie clinique. Violent, malsain à souhait, et ponctué de soli magnifiques signés les deux monstres de la guitare que sont Hugo Mermet et Nicolas Alberny. C'est pour moi la pièce maîtresse de l'album.
Poulpy: Je ne peux que m'associer aux autres et afficher mon profond respect à Hugo et Nico, qui ont tous les deux participé à la réussite de l'album et la bonne ambiance dans le groupe.
On a peu parlé d'Hugo dans cette interview mais c'est aussi grâce à lui si «Æra Dementiæ» a pris ce tournant. Au-delà de son don et son travail incroyable en lutherie, c'est aussi un super guitariste issu du hard rock, qui a apporté un feeling génial au groupe et qui l'a mené vers les joies des soli, comme on l'entend sur ce titre. Désormais nous avons Clément qui a pris la place de soliste avec brio, donc il est possible que ce «Antropofago nouveau» perdure, on verra !
Gordon: A l'arrivée on a un album compact, assez court, mais très varié. Je pense qu'on a su garder notre patte et inclure d'autres trucs, des détails qui apportent une touche différente et qui étoffent l'ensemble.
Melmoth: Le mot d'ordre de cet album, finalement, c'est la cohérence. Et ce malgré les différences de styles entre les morceaux. C'est album s'écoute dans l'ordre, les transitions entre les morceaux sont très importantes et n'ont pas été faites au hasard.
Poulpy: Sans vouloir montrer de prétention, je pense qu'on peut être fier de cet album.
Malgré les difficultés, on a mis un point d'honneur à le sortir proprement et la tête haute. On reste dans le death «tarte dans la gueule» globalement, mais «Æra Dementiæ» est plus varié, plus aéré que le précédent, avec un univers toujours plus poussé grâce au talent d'écrivain de Melmoth. Il n'y a plus qu'à prouver ça sur scène, maintenant!

BETWEEN FEAR AND MADNESS
CANNIBAL WAY OF LIFE

Melmoth: Un thème classique du groupe : le cannibalisme. Thème présent sur la totalité des démos du groupe, et tous les morceaux bonus "hors albums" que l'on a pu faire. La fin du morceau est un de mes passages préférés dans tous les morceaux d'Antropofago, ce riff «black metallisant» en deux parties me donne des frissons à chaque fois que je l'écoute.
Gordon: Une bonne ouverture avec cette intro trouvée par Melmoth. Un titre comme on aime, technique, mais pas tout le temps. Riffing varié et sympa à jouer. On l'adore!
Poulpy: Je trouve un petit côté Bloodbath dans les riffs principaux de ce morceau, c'est gras, ça suinte, ça donne envie de manger du saucisson !

PARANOID VISIONS PART II - Version 2012
Gordon: Que dire qu'on a pas dit sur celui de l'album ? Il y a un bout de lead en moins.
Voila !
Melmoth: Le son est différent aussi. Il appartient ensuite à chacun de dire quelle version il préfère. J'aurais tendance à préférer celle-ci, je la trouve plus spontanée, mais le fait d'avoir plus l'habitude d'entendre cette version doit y être pour quelque chose.

BLOODRED HONEYMOON
Melmoth: Un classique dans l'histoire du groupe. L'histoire d'un gars qui se marie, dévore sa femme lors de la nuit de noces, s'enfuit, change d'identité, et recommence le processus maintes et maintes fois. Au niveau musical, sûrement un des morceaux les plus bourrins que nous puissions avoir. Très efficace en concert.
Gordon: Ca a longtemps été notre tartine de début de concert ! Méga efficace, avec un riff lourd en guise de break. Une bifle.
Poulpy: On avait déjà sorti ce morceau sur la deuxième démo sortie en 2010, avec "The Butcher" et un troisième morceau qui s'appelle "The only thing that matters". On aime tellement jouer ces morceaux qu'ils sont encore dans la setlist de nos concerts, ça devenait tout naturel de leur donner une deuxième jeunesse en les faisant réapparaître sur Between Fear And Madness.
D'ailleurs, tu peux demander à Nicolas Alberny (Gorod), il se souvient encore du riff de Bloodred ! Il marque à vie, celui-là !

PSYCHOPATIA SEXUALIS
Gordon: Notre premier morceau en FA# ! C'est technique, ça pousse, grosse partie en tapping et refrain made in Melmoth : un hymne!
Poulpy: Un hymne oui, mais c'est quand même un beau moment de souffrance pour moi, avec son blast interminable en milieu de morceau ! On appellera ça le "supplément chantilly".
Melmoth: Ce morceau, à la base, devait figurer sur "Æra Dementiæ", tout comme le morceau suivant ("Safer In My Head"), mais on a préféré abandonner les morceaux en FA# pour des raisons de cohérence de l'album. Il aborde la démence d'ordre sexuel et criminel, à travers le point de vue de Buffalo Bill ("The Silence Of The Lambs").

SAFER IN MY HEAD
Melmoth: Second morceau en FA#, qui devait aussi figurer sur l'album. Il traite de l'autisme. Morceau très sombre, ambiance peu commune pour du Antropofago. Il s'agit d'un morceau totalement inédit (il n'apparaissait pas sur le EP "Between Fear And Madness"), mais le riff final pouvait être entendu sur le générique de fin du clip "Paranoid Visions - Part II".
Gordon: Titre mid tempo jusqu'à ce que notre ancien guitariste Hugo me ramène le riff du break qui casse des doigts et des culs. J'adore l'ambiance de ce titre, bien dégueulasse.

THE BUTCHER
Melmoth: Version totalement nouvelle d'un vieux titre qui a fait ses preuves. Ce morceau n'apparaissait pas sur le EP non plus, mais les fans le connaissent bien. J'espère qu'ils vont l'apprécier avec un bon gros son.
Gordon: Notre morceau de fin de concert depuis 3 ans. Le riff black a la fin bien lourd clôt parfaitement le set. Avant ça c'est 1.40 de bourrinage technique, à part le couplet qui pourrait passer pour un riff de Slipknot.
Poulpy: Voilà, c'est ça, il y a un peu de tout dans ce morceau, du lent, du moins lent, du lourd,... C'est une parfaite conclusion. Et du coup, en live, on l'envoie totalement à fond les ballons, histoire d'achever tout le monde, y compris nous.
Gordon : Surtout nous...
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