Titre de l'album :
"Earth's Disease" nous semblait être le titre le plus emblématique et celui qui résumait le plus le concept de l'album.
"Earth's Disease" nous semblait être le titre le plus emblématique et celui qui résumait le plus le concept de l'album.
Artwork
La pochette n'est que la partie visible de l'iceberg, l'artwork à proprement parler se révélant lorsque l'on ouvre le digifile. C'est Julien qui a réalisé la partie "artisanale" de l'artwork et Héloïse Laugier (déjà en charge du visuel du 1er album) qui s'est occupé de la partie infographie, design, mise en page...
La pochette n'est que la partie visible de l'iceberg, l'artwork à proprement parler se révélant lorsque l'on ouvre le digifile. C'est Julien qui a réalisé la partie "artisanale" de l'artwork et Héloïse Laugier (déjà en charge du visuel du 1er album) qui s'est occupé de la partie infographie, design, mise en page...
Production / Studio :
Comme pour le 1er album, c'est Alexis qui s'est chargé de toute la production, de la prise de son jusqu'au mastering. Nous nous sommes orienté vers quelque chose de très organique, très naturel, afin de profiter au maximum des dynamiques et des ambiances.
Cette façon de travailler en autarcie nous convient parfaitement, elle nous permet d'aller à l'essentiel tout en conservant une certaine souplesse, et vu le côté un peu particulier de notre musique il serait compliqué de rajouter des interactions musicales qui risqueraient de nous faire dévier de notre but initial.
Comme pour le 1er album, c'est Alexis qui s'est chargé de toute la production, de la prise de son jusqu'au mastering. Nous nous sommes orienté vers quelque chose de très organique, très naturel, afin de profiter au maximum des dynamiques et des ambiances.
Cette façon de travailler en autarcie nous convient parfaitement, elle nous permet d'aller à l'essentiel tout en conservant une certaine souplesse, et vu le côté un peu particulier de notre musique il serait compliqué de rajouter des interactions musicales qui risqueraient de nous faire dévier de notre but initial.
Musique, Cinema/DVD, livres, jeux ?
L'enregistrement d'un disque nécessite une concentration et un investissement qui ne laissent que peu de place au divertissement.
L'enregistrement d'un disque nécessite une concentration et un investissement qui ne laissent que peu de place au divertissement.
Track by Track
1. "Crushing the human skull" : basée sur un bourdonnement entêtant, cette chanson évoque la revanche du règne animal sur la domination humaine : Teeth are made for biting / Claws are made for tearing /Fangs are made to pierce / The aorta of homo sapiens sapiens...
2. "Revenge" : cette fois-ci, c'est la Terre considérée comme une entité à part entière qui cherche à se débarrasser des être humains : tsunamis, tremblements de terres, éruptions volcaniques... musicalement, le thème principal construit sur une gamme orientale? se développe et prolifère jusqu'à exploser sur le refrain en blast.
3. "Earth's Disease" : les paroles comparent métaphoriquement le genre humain à une sorte de virus qui aurait contaminé la Terre et la conduirait à sa perte. C'est sur le début de ce morceau que l'utilisation de séries dodécaphoniques est la plus flagrante. Construites uniquement sur des intervalles de secondes diminuées et de triton, elles sont très efficaces pour donner cette impression de violence nihiliste, presque inhumaine. C'est le morceau qu'a choisi Rapport 1984 pour réaliser notre premier clip. Le titre se termine par un duo alto/contrebasse interprété par deux musiciens de l'Opéra de Rouen qui fait office d'interlude et annonce le morceau suivant.
4. "Sick Life Fading" : certainement le titre le plus progressif de l'album, il démarre par une longue introduction ambient qui soutien un spoken word un peu métaphysique ("Life is just an accident in the dance of the stars"). Ensuite arrive une alternance couplet/très dynamique qui explose sur une nouvelle plage ambient, sans batterie, où divers motifs s'entrelacent dans une polyrythmie qui brouille la perception. Des cris annoncent le final plus tellurique, presque doom.
5. "From the Earth to the skies" : le titre le plus long de l'album, il démarre par un black mid-tempo assez traditionnel qui débouche sur une partie centrale plus plombée, où là encore des séries dodécaphoniques sont exploitées pour créer le long thème sur lequel cette partie est construite. La dernière partie est une sorte de réexposition de la première dans laquelle le thème principal semble s'altérer pour aboutir au final plus apocalyptique. Le titre (et donc l'album) se termine par une lente décomposition dans laquelle les instruments se dissolvent dans une sorte de souffle électronique.
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1. "Crushing the human skull" : basée sur un bourdonnement entêtant, cette chanson évoque la revanche du règne animal sur la domination humaine : Teeth are made for biting / Claws are made for tearing /Fangs are made to pierce / The aorta of homo sapiens sapiens...
2. "Revenge" : cette fois-ci, c'est la Terre considérée comme une entité à part entière qui cherche à se débarrasser des être humains : tsunamis, tremblements de terres, éruptions volcaniques... musicalement, le thème principal construit sur une gamme orientale? se développe et prolifère jusqu'à exploser sur le refrain en blast.
3. "Earth's Disease" : les paroles comparent métaphoriquement le genre humain à une sorte de virus qui aurait contaminé la Terre et la conduirait à sa perte. C'est sur le début de ce morceau que l'utilisation de séries dodécaphoniques est la plus flagrante. Construites uniquement sur des intervalles de secondes diminuées et de triton, elles sont très efficaces pour donner cette impression de violence nihiliste, presque inhumaine. C'est le morceau qu'a choisi Rapport 1984 pour réaliser notre premier clip. Le titre se termine par un duo alto/contrebasse interprété par deux musiciens de l'Opéra de Rouen qui fait office d'interlude et annonce le morceau suivant.
4. "Sick Life Fading" : certainement le titre le plus progressif de l'album, il démarre par une longue introduction ambient qui soutien un spoken word un peu métaphysique ("Life is just an accident in the dance of the stars"). Ensuite arrive une alternance couplet/très dynamique qui explose sur une nouvelle plage ambient, sans batterie, où divers motifs s'entrelacent dans une polyrythmie qui brouille la perception. Des cris annoncent le final plus tellurique, presque doom.
5. "From the Earth to the skies" : le titre le plus long de l'album, il démarre par un black mid-tempo assez traditionnel qui débouche sur une partie centrale plus plombée, où là encore des séries dodécaphoniques sont exploitées pour créer le long thème sur lequel cette partie est construite. La dernière partie est une sorte de réexposition de la première dans laquelle le thème principal semble s'altérer pour aboutir au final plus apocalyptique. Le titre (et donc l'album) se termine par une lente décomposition dans laquelle les instruments se dissolvent dans une sorte de souffle électronique.
Commentaire
Moshimosher
Membre enregistré
Membre enregistré
Posté le: 04/05/2015 à 13h52 - (1612)
Très fan de la musique (d'où le CD, chez moi, bien au chaud), beaucoup moins de l'artwork...
Dommage que cette interview soit si courte (vide ?), mais, bon, j'aime bien la partie sur les morceaux... :)
Dommage que cette interview soit si courte (vide ?), mais, bon, j'aime bien la partie sur les morceaux... :)
gardian666
Membre enregistré
Membre enregistré
Posté le: 04/05/2015 à 21h26 - (1613)
En fait il s'agit plus précisément d'un track-by-track, pour des raisons pratiques le terme interview a cependant été choisi.
Cela s'est mis en place un peu tardivement et je n'étais de toute façon pas assez calé sur le groupe pour proposer une véritable interview.
Donc à défaut d'un 'meilleur' contenu, le groupe a déjà bien voulu nous présenter et un peu détailler cet album.
Ce qu'ils font plutôt bien.
En tout cas le prochain combo "hero + t-b-t" contiendra beaucoup de lecture ;)
Cela s'est mis en place un peu tardivement et je n'étais de toute façon pas assez calé sur le groupe pour proposer une véritable interview.
Donc à défaut d'un 'meilleur' contenu, le groupe a déjà bien voulu nous présenter et un peu détailler cet album.
Ce qu'ils font plutôt bien.
En tout cas le prochain combo "hero + t-b-t" contiendra beaucoup de lecture ;)
Moshimosher
Membre enregistré
Membre enregistré
Posté le: 05/05/2015 à 19h18 - (1615)
Je te rassure, pour ce qui est de mon commentaire, c'est plus de la frustration qu'une vraie critique... ;)
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VOID PARADIGM est composé de Jonathan Théry (ATARAXIE, ex-HYADNINGAR), Julien Payan (ATARAXIE, SORDIDE) et Alexis Damien (PIN UP WENT DOWN, ex-WORMFOOD).
Le groupe joue quant à lui un black metal dissonant et expérimental, qualifiant même sa musique de "Hypnotic dodecatonic black metal" ; outre son écoute, vous pouvez en apprendre plus sur ce nouvel album à travers le track-by-track disponible en dessous du streaming.