Florian (guitares) - DEEP IN HATE par VSGREG - 6536 lectures
DEEP IN HATE (France - Death Metal) rejoint les rangs du label Kaotoxin pour la sortie de son album "Chronicles of Oblivion" qui sera disponible le 3 juin.
Titre de l'album : Florian (guitares) : Le titre Chronicles of Oblivion est une idée de Matt, le chanteur, par rapport au concept que nous avons développé dans l’album, à savoir des épisodes d’une Histoire post-apocalyptique.
Ces chroniques sont un peu comme une Bible de l’après-monde.
On y trouve la genèse du nouveau monde, et des histoires décrivant le pitoyable état dans lequel se trouve l’humanit. Au lieu de se rassembler pour affronter un mal commun, les vices de l’être humain n’ont fait que s’amplifier et la loi du plus fort prédomine.
L’idée derrière cette idée a priori simple et clichée de monde post apocalyptique, c’est que prendre comme cadre un monde fictif permet de décrire ce que l’on souhaite sans aucun carcan de « réalisme ». Mais ces scènes d’un futur imaginé doivent être comprises en seconde lecture comme la mise en avant de problèmes contemporains.
Artwork :
Nous avons travaillé avec l’artiste Above Chaos, à qui nous avons décrit les grandes lignes des paroles et de ce que l’on attendait.
Par contre, à partir de là, il a eu carte blanche !
Et puisque le travail sur l’artwork a été fait en parallèle à la composition de l’album, nous avons incorporé les personnages féminins qu’il a créés sur la pochette aux paroles du titre Altars of Lies.
On y voit en tout cas ces personnages, les Oracles. Elles font le lien entre le monde des Elites en haut et le peuple opprimé d’en bas. Le symbole de l’oppression déguisée !
Production / Studio :
L’album a été co-produit par le groupe et Julien Delsol, des studios DIH PROD.
DIH PROD est une structure dans laquelle des membres du groupe ont investi dans du matériel de prise de son et des locaux, et Julien Delsol en est le producteur / Ingé son.
Puisqu’il travaille en étroite collaboration avec nous (il est aussi notre ingé son live) le choix nous a semblé assez vite évident.
Nous nous étions simplement demandé si nous n’allions pas faire appel à quelqu’un d’autre pour le mastering, mais les tests faits par Julien nous ont vite convaincu, il a donc participé à l’album des prises initiales jusqu’au mastering final.
Du coup, cet album a été fait sans pression extérieure, nous avons eu le contrôle sur tous ses aspects et avons profité des conseils et de la patience de Julien pour aller exactement dans la direction que nous souhaitions. Nous avons pu de plus aller dans le détail, ce qui n’est pas toujours évident lorsque le temps est compté.
Musique, Cinema/DVD, livres, jeux ?
Ummm, il faut que je me remémore, puisque l’enregistrement a eu lieu entre septembre et décembre…
J’écoutais probablement du The Ocean, Gojira… Et tout ce qui tourne habituellement : Behemoth, Decapitated, Mastodon, Metallica, Whitechapel. Le dernier Black Sabbath, le dernier Sepultura, Queens of the Stone Age, Rob Zombie… J’espère pas me planter chronologiquement !
Niveau livre j’étais sur The Prestige de Christopher Priest, et 1984 d’Orwell (ainsi que sa Ferme des Animaux). Ca collait exactement aux paroles de l’album !
Niveau jeux je suis toujours à la bourre, donc j’avais joué à Bioshock Infinite (pas du tout aimé) et je n’ai pas échappé à la déferlante GTA 5 (mon frère me l’a offert) : premier GTA sur lequel j’ai accroché ! Enfin mention spéciale pour le jeu Dishonored, un énorme pied !
Track by Track :
1) L’introduction est un sample qu'on a créé avec la volonté toute simple de poser le monde dans lequel l'album va prendre place avec des ambiances dissonantes et oppressantes.
2) Genesis of Void décrit la façon dont la nature a détruit la civilisation humaine, une certaine apocalypse en somme.
Elle contient tout ce qu'on aime dans Deep In Hate, et alterne des passages lourds et ambiants avec des envolées plus Death mélo.
3) The Cattle Procession est probablement la chanson la plus "groovy" et simple de l'album. J'adore l'énergie qu'elle dégage, on voulait ce genre de titres pour mettre le feu en live.
Du coup sa composition a été assez évidente, avec des enchaînements qu'on a souhaité le plus fluides possibles.
4) Altars of Lies est plus difficile à catégoriser, avec une intro qui rappelle nos anciens albums, avec une couleur légèrement Divine Heresy, puis le cœur de la chanson est plus hypnotique et mélodique.
C'est la dernière à avoir été finalisée, et l'une de celles sur laquelle on a le plus bossé.
5) New Republi c est l’une des premières chansons que nous ayons composées pour l’album et elle marquait « l’ouverture » musicale du groupe sur ce nouvel opus. C’est aussi la première que nous ayons joué en live, et elle nous a conforté dans le bien-fondé de notre évolution !
6) The Unheard Prayers est peut-être la plus ‘’différente’’ de l’album… C’est celle qui est passée par le plus de modifications mais au final je trouve que nous avons réussi à en tirer ce qu’il fallait et je la trouve très réussie, avec toutes ses ambiances, sans qu'on se perde dans toutes les directions...
7) The Divide, potentiellement une des plus controversées, on aime ou on déteste, mais très bien reçue en live avec ses influes hardcore.
Je suis par contre très fan de la fin, qui pourrait rappeler un groove à la Decapitated qui rencontrerait du Despised Icon.
8) Wingless Gods est la toute première chanson que nous ayons composée, avec New Republic. Elle fait donc le pont avec notre précédent album. Nous avons la chance d’avoir Sven d’Aborted en guest sur celle-ci, et quel pied !
9) Beyond clôture l’album, et elle est la plus « calme » de l’album, et la plus lente… Ca nous a permis d’explorer d’autres sonorités et mélodies, je trouve ce parti-pris intéressant.
De toutes les chansons, c’est aussi la seule avec des paroles optimistes.
On finit cette chanson et l’album sur un passage mélodique et instrumental, comme nous l’avions fait sur Origins of Inequality.
Un peu de douceur dans un monde de brutes…
Titre de l'album :
Florian (guitares) : Le titre Chronicles of Oblivion est une idée de Matt, le chanteur, par rapport au concept que nous avons développé dans l’album, à savoir des épisodes d’une Histoire post-apocalyptique.
Ces chroniques sont un peu comme une Bible de l’après-monde.
On y trouve la genèse du nouveau monde, et des histoires décrivant le pitoyable état dans lequel se trouve l’humanit. Au lieu de se rassembler pour affronter un mal commun, les vices de l’être humain n’ont fait que s’amplifier et la loi du plus fort prédomine.
L’idée derrière cette idée a priori simple et clichée de monde post apocalyptique, c’est que prendre comme cadre un monde fictif permet de décrire ce que l’on souhaite sans aucun carcan de « réalisme ». Mais ces scènes d’un futur imaginé doivent être comprises en seconde lecture comme la mise en avant de problèmes contemporains.
Artwork :
Nous avons travaillé avec l’artiste Above Chaos, à qui nous avons décrit les grandes lignes des paroles et de ce que l’on attendait.
Par contre, à partir de là, il a eu carte blanche !
Et puisque le travail sur l’artwork a été fait en parallèle à la composition de l’album, nous avons incorporé les personnages féminins qu’il a créés sur la pochette aux paroles du titre Altars of Lies.
On y voit en tout cas ces personnages, les Oracles. Elles font le lien entre le monde des Elites en haut et le peuple opprimé d’en bas. Le symbole de l’oppression déguisée !
Production / Studio :
L’album a été co-produit par le groupe et Julien Delsol, des studios DIH PROD.
DIH PROD est une structure dans laquelle des membres du groupe ont investi dans du matériel de prise de son et des locaux, et Julien Delsol en est le producteur / Ingé son.
Puisqu’il travaille en étroite collaboration avec nous (il est aussi notre ingé son live) le choix nous a semblé assez vite évident.
Nous nous étions simplement demandé si nous n’allions pas faire appel à quelqu’un d’autre pour le mastering, mais les tests faits par Julien nous ont vite convaincu, il a donc participé à l’album des prises initiales jusqu’au mastering final.
Du coup, cet album a été fait sans pression extérieure, nous avons eu le contrôle sur tous ses aspects et avons profité des conseils et de la patience de Julien pour aller exactement dans la direction que nous souhaitions. Nous avons pu de plus aller dans le détail, ce qui n’est pas toujours évident lorsque le temps est compté.
Musique, Cinema/DVD, livres, jeux ?
Ummm, il faut que je me remémore, puisque l’enregistrement a eu lieu entre septembre et décembre…
J’écoutais probablement du The Ocean, Gojira… Et tout ce qui tourne habituellement : Behemoth, Decapitated, Mastodon, Metallica, Whitechapel. Le dernier Black Sabbath, le dernier Sepultura, Queens of the Stone Age, Rob Zombie… J’espère pas me planter chronologiquement !
Niveau livre j’étais sur The Prestige de Christopher Priest, et 1984 d’Orwell (ainsi que sa Ferme des Animaux). Ca collait exactement aux paroles de l’album !
Niveau jeux je suis toujours à la bourre, donc j’avais joué à Bioshock Infinite (pas du tout aimé) et je n’ai pas échappé à la déferlante GTA 5 (mon frère me l’a offert) : premier GTA sur lequel j’ai accroché ! Enfin mention spéciale pour le jeu Dishonored, un énorme pied !
Track by Track :
1) L’introduction est un sample qu'on a créé avec la volonté toute simple de poser le monde dans lequel l'album va prendre place avec des ambiances dissonantes et oppressantes.
2) Genesis of Void décrit la façon dont la nature a détruit la civilisation humaine, une certaine apocalypse en somme.
Elle contient tout ce qu'on aime dans Deep In Hate, et alterne des passages lourds et ambiants avec des envolées plus Death mélo.
3) The Cattle Procession est probablement la chanson la plus "groovy" et simple de l'album. J'adore l'énergie qu'elle dégage, on voulait ce genre de titres pour mettre le feu en live.
Du coup sa composition a été assez évidente, avec des enchaînements qu'on a souhaité le plus fluides possibles.
4) Altars of Lies est plus difficile à catégoriser, avec une intro qui rappelle nos anciens albums, avec une couleur légèrement Divine Heresy, puis le cœur de la chanson est plus hypnotique et mélodique.
C'est la dernière à avoir été finalisée, et l'une de celles sur laquelle on a le plus bossé.
5) New Republi c est l’une des premières chansons que nous ayons composées pour l’album et elle marquait « l’ouverture » musicale du groupe sur ce nouvel opus. C’est aussi la première que nous ayons joué en live, et elle nous a conforté dans le bien-fondé de notre évolution !
6) The Unheard Prayers est peut-être la plus ‘’différente’’ de l’album… C’est celle qui est passée par le plus de modifications mais au final je trouve que nous avons réussi à en tirer ce qu’il fallait et je la trouve très réussie, avec toutes ses ambiances, sans qu'on se perde dans toutes les directions...
7) The Divide, potentiellement une des plus controversées, on aime ou on déteste, mais très bien reçue en live avec ses influes hardcore.
Je suis par contre très fan de la fin, qui pourrait rappeler un groove à la Decapitated qui rencontrerait du Despised Icon.
8) Wingless Gods est la toute première chanson que nous ayons composée, avec New Republic. Elle fait donc le pont avec notre précédent album. Nous avons la chance d’avoir Sven d’Aborted en guest sur celle-ci, et quel pied !
9) Beyond clôture l’album, et elle est la plus « calme » de l’album, et la plus lente… Ca nous a permis d’explorer d’autres sonorités et mélodies, je trouve ce parti-pris intéressant.
De toutes les chansons, c’est aussi la seule avec des paroles optimistes.
On finit cette chanson et l’album sur un passage mélodique et instrumental, comme nous l’avions fait sur Origins of Inequality.
Un peu de douceur dans un monde de brutes…