- NAMI - TRACK BY TRACK par VSGREG - 4923 lectures
NAMI sortira son 2ème album The Eternal Light of the Unconscious Mind le 4 novembre via Graviton Music Services/Year of the Sun Records.
L'occasion de découvrir cet opus via un track by track détaillé





Titre de l'album :
Ce que nous voulions en réalité c’était donner au disque un titre long pour essayer de définir au mieux la thématique de l’album : le monde des rêves.
Il fallait que le titre contienne deux concepts, la lumière parce que c’est elle qui guide les personnages de notre histoire et l’inconscient parce que tout se déroule au cours des différentes étapes (du sommeil/d’un rêve).


Artwork :



La première fois qu’Alberto nous a présenté l’artwork, c’est une autre jaquette qu’il nous avait proposée. Un peu plus tard, en achevant la création du livret, nous nous sommes rendu compte qu’une autre illustration transmettait mieux le concept du CD et nous avons donc décidé d’utiliser l’illustration actuelle. Compte tenu du fait que la thématique abordée est celle des rêves, abstraits/surréalistes, nous nous sommes dit qu’un avatar reflétait mieux ce que nous voulions.
On peut interpréter la jaquette de plusieurs manières : On peut y voir une femme, un homme ou une créature… Visuellement, elle est super forte. Pour cet album, nous avons une nouvelle fois fait appel à Alberto Sánchez Ballesteros pour le design de l’artwork. Nous lui avons envoyé les paroles, le CD, les photos, tout ce que nous avions et nous lui avons laissé faire son travail. Il est hallucinant.

Production / Studio :
Cette fois, l’étape de l’enregistrement a été très brève. C’est nous qui avons joué le rôle de producteurs et nous avons enregistré la plus grande partie du CD nous-mêmes. Plusieurs amis d’Andorre comme Moe du groupe Persefone et Pere Revert du studio Sonnos, nous ont aidés au cours de l’enregistrement et Santi Casas de Rockodrom Studios nous a laissés enregistrer chez lui. Nous avons eu si peu de temps pour enregistrer que l’ambiance en studio n’a pas toujours été idéale… Comme vous pouvez l’imaginer, nous avons tous un travail, et trouver des moments pour enregistrer n’a pas toujours été facile et il y a eu des moments assez stressants. (rires)
Pour le mixage et la mastérisation, nous avons une nouvelle fois fait appel à Jens Bogren. Jens est un des meilleurs producteurs actuellement et nous ne pourrions être plus satisfaits du résultat final.
C’est génial de pouvoir travailler avec une personne qui a autant d’expérience et de connaissance, de pouvoir écouter ses conseils, etc. Il nous a aidés à décider de l’ordre des chansons et nous donnait toujours une vision différente des morceaux…




Musique, Cinéma/DVD, livres, jeux ?
En règle générale, nous ne changeons pas nos habitudes même si on doit enregistrer. On écoute la même musique, on lit, on va au cinéma... En ce qui concerne la musique, City and Colour, Thrice, Gojira, Karnivool, Biffy Clyro, Isis, un peu de tout... Mais en réalité, lorsque nous éditions le CD nous n’avions de temps pour rien d’autre! Ce que nous écoutions le plus c’est les batteries et les guitares du CD ! (rires)
En Suède, en revanche, nous avons beaucoup écouté le Scarlet’s Walk de Tori Amos, nous l’avons emprunté à Jens dans le studio et ça nous a bien plu. Comme je le disais, nous avons eu si peu de temps que lorsque nous avions un moment libre nous le consacrions au CD...
C’est vrai que normalement nous avons l’habitude de nous réunir pour jouer à des jeux de société ou de cartes, pour aller au cinéma, mais pour ce CD nous n’avons eu le temps de rien. Quand nous le pouvions, nous cherchions aussi des informations pour les paroles, des sites web, des comics comme Sandman de Neil Gaiman...



Track by Track :

1 - The Beholders:

L’idée principale de ce morceau est venue d’un riff d’Ivan qui utilisait une technique de tapping, et en partant de cette idée principale, on a commencé à développer le reste du morceau. Il était clair que ça allait être un des morceaux les plus nerveux de l’album. Une fois mise en place la structure du morceau, nous avons fait des essais avec différents instruments tels que Hammond Organ, Melotron Strings, Mini Moog...
Pour cette chanson, il faut noter la collaboration de Marc Martins, le chanteur de Persefone. Marc et Roger étaient collocs et nous avons toujours été très amis de Persefone. C’est vraiment génial de l’avoir eu avec nous pour cette chanson, et ce riff lui va super bien.
Les paroles sont un appel, un cri désespéré aux personnes qui ne font qu’observer sans jamais agir. Les gens doivent prendre leur vie en main, suivre leurs rêves et se battre pour ce qu’ils veulent. Si dans la vie réelle on ne peut pas le faire, dans les rêves on a beaucoup d’autres possibilités...


2 - Ariadna
Filipe avait déjà quelques riffs de prêts avant que l’on commence à composer le reste du CD. C’est le premier morceau que nous avons terminé mais c’est aussi celui qui a subi le plus de modifications. Nous avons décidé de ne pas changer la sonorité, et elle a fini par exprimer tout ce que nous attendions du CD tant dans nos esprits que dans nos cœurs.
Roger a commencé à écrire les paroles en s’inspirant du mythe de Thésée, d’Ariane et du Minotaure. Même si comme dans tout le CD, nous avons fini par tirer notre propre interprétation des paroles et de leur signification.
Dans cette chanson, on entend la voix d’une fille/d’une femme, supposée être Ariane, et qui est en fait la voix d’Una Harnett, une amie de Bobby.
C’est la chanson du premier clip de l’album !

3 - Silent Mouth:
C’est une des chansons qui nous a pris le moins de temps. Filipe et Bobby ont composé l’idée générale en un après-midi. Dans un premier temps elle s’est appelée Silent Bob. (rires)



On compte dans cette chanson la collaboration de Loïc Rossetti de The Ocean. Nous avions une ligne de voix déjà prête, mais on a halluciné avec celle de Loïc, toutes les couches qu’il a faites, ça rend vraiment nickel ! On adore The Ocean, nous sommes très contents de sa voix sur cette chanson. Mais la galère maintenant ce sera de la reproduire en direct !




4 - Hunter's Dormancy

Hunter’s Dormancy reflète à parts égales les styles de nos deux guitaristes. Ivan et Filipe ont des styles très différents et très personnels lorsqu’ils composent. Des riffs complexes d’Iván se sont associés avec fluidité et subtilité à des riffs post-rock de Filipe, et ils ont fait de Hunter’s Dormancy un morceau très spécial. On espère pouvoir s’éclater en direct !!!


5 - The Animal and the Golden Throne: The child? the animal?
Nous avions dans l’idée de faire un interlude très expérimental et personnel, un morceau qui exprimerait une partie de nos influences que l’on ne voit pas toujours reflétées dans le groupe.
C’est Bobby qui chante sur ce morceau, et c’est lui qui a écrit les paroles, inspiré par un rêve récurrent. Il ne voulait pas l’inclure dans l’album... (rires) Sur cette chanson, Moe de Persefone joue des parties au clavier/piano qui rendent super bien et Efrem Roca des sons polyphoniques au saxo.

6 - Bless of Faintness
Au début ce devait être un interlude court, mais il s’est allongé peu à peu… C’est Filipe qui a écrit les paroles de cette chanson et elle ne fait qu’un avec Hope in Faintness. C’est vraiment sympa d’avoir utilisé des batteries électroniques au début : ça rend l’impact de la partie « metal » plus intense par la suite. Nous sommes très contents de la ligne de voix, c’est la première chanson du CD avec une voix clean, et elle est placée juste après la seule chanson où il n’y a que des cris. (rires)


7 - Hope in Faintness
Au départ, Hope in Faintness était une des petites expérimentations de Filipe. Le morceau a gagné en forme et en consistance peu de temps avant d’entrer en studio. Que ce soit dans la musique ou les paroles, Filipe a exprimé une grande partie de ses influences musicales et lyriques.

8 - Crimson Sky
C’est Iván qui a composé la chanson et dans un premier temps elle était pensée pour être jouée en acoustique… C’est une chanson mélancolique, mais très libératrice… Le clavier lui donne un air très années 70 qu’on adore…
Les paroles racontent l’histoire d’une fille qui s’ôte la vie, il s’agit des dernières minutes avant sa mort, c’est très visuel. Il n’y a pas de chœurs, pas de batterie… C’est une chanson nue, sans artifices, et chaque détail compte.

9 - The Dream Eater
Nous avons eu beaucoup de mal à faire correspondre les paroles et la ligne vocale. Ricard les avait écrites bien avant que l’on commence à composer le morceau, et cela nous a posé un problème, mais nous avons finalement trouvé une solution en studio. Sur la base de ce morceau, Filipe a essayé de créer un paysage épique. C’est le morceau qui a le plus de couches aussi bien de voix que de guitares et de synthé. Après avoir beaucoup réfléchi et après de multiples prises lors de l’enregistrement, nous avons pu faire en sorte que “The Dream Eater” soit le parfait ending theme pour ce disque. Pour la petite anecdote, la chanson se termine par une séquence d’accords typique du fado, une autre des nombreuses influences stylistiques du Cd.
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