Le groupe - LAST BARONS - TRACK BY TRACK par VSGREG - 4713 lectures
Découvrez le track by track du groupe LAST BARONS pour la sortie de leur album "Cheval de Troie"



Titre de l’album
Julien : Le choix du titre vient du fait qu’on voulait que nos chansons soient suffisamment bonnes pour rester dans la tête des gens, avec un esprit un peu pop, préoccupation qu’on avait pas à l’époque d’Elephantyasis. Et puis on voulait aussi que les gens nous demandent pourquoi on parle d’un cheval alors qu’on met un éléphant sur la pochette. En même temps « Elephant de Troie » n’aurait pas été forcément un mauvais titre…

Pouvez-vous décrire le pochette de votre album ?
David : En fait j'me suis chargé de la pochette, le titre a été trouvé par Julien et m'a inspiré ce profil. Le but était de créer l'idée du fameux cheval de troie, plus d'une manière psychique que physique; surprendre l’auditeur à chaque morceau, le piéger. Et l’homme éléphant étant notre mascotte, il devait illustrer notre propos.



Production :
Damien: Comme sur l'album précédent c'est moi qui me suis chargé de la production du disque, du maquettage des morceaux jusqu'au bounce final en passant par le choix des micros, les prises (avec la participation de tout le groupe et de notre ingé son) et éventuels édit. J'ai fait en sorte qu'on exploite des choses différentes en terme de son, de façon à créer des textures différentes et plus riches que sur notre album précédent, en particulier au niveau des guitares. C'était un choix financier d'une part mais aussi stratégique puisqu'on est habitués à travailler de cette manière, entre nous et à notre rythme, de ce fait l'atmosphère était familiale et naturelle puisqu'on était à la maison. On a ainsi essayé d'obtenir la meilleure base possible, tout en sachant que Francis Caste sublimerait le son lors du mix. C'est un pari réussi puisqu'on est tous très satisfaits du son et de la couleur de l'album.
Julien : On est un groupe qui aime prendre son temps pour faire les choses d’où le fait qu’on enregistre à la maison. Ca ne sert à rien de faire une fixette sur le studio si on y est pas à l’aise à cause de contraintes de temps ou d’argent. A l’heure actuelle, je ne nous vois pas faire un disque en studio, ou alors ça nous couterait un bras vu le temps qu’on y passerait et de toute façon niveau matériel, soit on à ce qu’il nous faut, soit on se le fait prêter (merci Vincent !) donc ça n’entre pas tellement en compte. On est capable de passer des heures sur des prises parce qu’on est pas satisfait d’un détail alors qu’on est aussi capable de laisser des prises un peu bancales ou fausses parce que c’est comme ça qu’on la ressent. Pour quelqu’un d’extérieur ça n’a pas forcément de logique mais on a une espèce de sensibilité de groupe qui fait qu’on s’accorde sur ce fonctionnement.

Ce que vous ecoutiez/regarder/lisiez/jouiez pendant l'enregistrement de votre disque ?
Damien : De notable, les derniers Klone et Gojira pour les albums, Prométheus et Dark Nights Rises pour les films… et de la musique de film.
David : Bowie, Queen pour la musique et Cosmopolis, et Tarantino pour les films !
Julien : Outside et Earthlings de Bowie, Puscifer et A Perfect Circle, Fiona Apple, et d’autres trucs que j’ai oublié.



Track by Track :

Shaman’s Warning Song :
Damien : Ce titre qui fait office d’introduction mais reste une chanson à part entière nous a toujours évoqué un truc tribal, ethnique avec son riff joué à la 7 cordes et ses guitares percussives. On a donc décidé de jouer le jeu à fond et d’en faire une sorte de discours de Shaman présentant en quelques sortes le contenu de l’album.

Nomad Soul :
Damien : C’est en fait une vieille compo de David sur laquelle j’ai collé un nouveau refrain ainsi que des arrangements de violons. C’est la première fois qu’on joue accordé si bas (drop C) et ça confère au titre une lourdeur inédite dans Last Barons.

Rubber Boots:
Damien : Un mélange entre l’énergie brute et le jazz. C’est le morceau le plus « rentre- dedans » autant au niveau des paroles que de la musique. Pour autant la structure et les mesures ne sont pas habituelles, Julien y développe une large palette vocale et par là Rubber Boots résume bien l’identité du groupe.

Hidden Sun:
Julien : Le couplet m’a toujours évoqué le Bowie des années 80 donc je l’ai abordé avec cette esprit crooner/lover à la Let’s Dance ou Modern Love. Pour moi, les cuivres du refrain viennent directement de Modern Love et des superbes arrangements du refrain. Bon, il nous manque un solo de sax, c’est vrai…Sinon je suis très content du son des grattes, on dirait que John Frusciante est avec nous, particulièrement sur le pont.

The Violent Kind:
David : Un titre direct avec de multiples couches rythmiques, dont l'intensité monte jusqu'au riff final. On aurait pu penser au premier rapport à un titre dans la veine de "Guru's Rules" d'Elephantyasis, avec la même cavale rythmique… Mais j'ai pris le parti de faire un contre-pied sur les couplets, de les rendre atmosphériques afin de mieux servir les refrains. De même pour les leads en son clair qu’on n’attend pas au premier abord.

Going To Varzi:
Damien : C’est un titre écrit en hommage à nos potes italiens de Doctor Cyclops avec qui nous avons passé plusieurs soirées mémorables dont celle citée dans la chanson. Musicalement c’est certainement le morceau progressif du disque, le cousin de « In The Woods » sur le précédent album.
Julien : Ca fait référence à un concert qu’on avait fait avec les Cyclops ou l’after avait été complètement délirant,; plus généralement à la vie d’un groupe en tournée. C’est un excellent souvenir pour nous tous d’où l’ambiance beaucoup plus relax et on tenait absolument à la présence de Christian dessus. Pour les chœurs, on voulait quelque chose dans le style de Queen (d’où l’intro) et Chri à beaucoup apporté dans ce sens là.

From Beyond:
L’interlude de l’album tiré d’un vieux riff trouvé par Julien à la guitare acoustique. Adapté ainsi au piano par notre ami Lucas Deribreux (qui a joué toutes les parties de clavier sur le disque), on aimait l’ambiance de maison hantée qu’il dégageait.

Soul Grinder:
Damien : Une structure très simple, un basse-batterie et des arpèges laissant respirer le morceau et au passage l’album, c’était notre volonté de tenter de simplifier au maximum le titre, chose qu’on n’a pas l’habitude de faire. Le riff de biker à la Terminator 2 avec ses « Ouh Ah ! » empruntés à Evil Dead est un clin d’oeil au cinéma des années 90 avec lequel on a grandi.

Anthik Technik:
David : C'est parti d'un vieux riff (le couplet), complété par la deuxième tourne en harmonie entre les deux guitares L’idée était de perdre l'auditeur avec un enchainement de plans dont seul le refrain serait l'élément commun. Le morceau a pas mal évolué avec au départ un plan jazzy (qui ressemblait un peu au pont bossa d’Hidden Sun) remplacé par la partie rythmique/solo. La fin est peu commune à mon avis, avec ce violoncelle des plus lugubres et le riff complètement déstructuré.

A Last Devotchka:
Damien : Un titre très jazzy avec beaucoup d’arrangements vocaux. J’ai mis un certain temps à trouver le plan et le rythme du morceau voulant en faire dès le début un titre simple et direct. Pareil pour le solo pour lequel je voulais sortir de l’ordinaire, des gammes pentatoniques et faire un truc assez dissonant.

Cosmogony And Dimensions Of The Mind:
Damien : La grosse pièce du disque. Un mélange indus/jazz/ethnique où se mêlent batterie sous acides, voix féminines et chœurs de moines. Tous les arrangements des interludes et du pont se sont faits à la dernière minute car je redoutais un peu ce processus, je le repoussais sans cesse jusqu’à qu’il ne reste limite que çà à faire. J’avais en tête la direction dans laquelle je souhaitais aller mais ni le son ni les notes, ni même la durée des parties. Au final j’en suis très satisfait.

End Of The Beauty:
Julien : Tout est parti d’un riff d’intro que David avait composé pour une chanson qui partait ensuite sur un plan totalement différent. Avec le temps, on a oublié et mis la chanson de côté mais j’avais toujours cette intro en tête et l’idée qu’on pouvait en faire quelque chose d’autre, telle qu’elle est aujourd’hui. La toile de fond du disque étant la fin du monde, elle rejoint la première chanson de l’album dans le sens où les deux chansons y fond clairement référence. En plus, on la trouvait parfaite pour terminer l’album sur une note plus sombre.
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Invité
Posté le: 09/12/2012 à 17h27 - (249)
Dommage qu'ils aient pompé la pochette du dernier Agora Fidelio

Iro
Membre enregistré
Posté le: 17/12/2012 à 13h15 - (262)
Euh parce qu'il y a un éléphant sinon ça n'a rien à voir... Photo/dessin , Gris/ocre... Bref
Sinon je n'avais pas tant accroché que ça au premier et celui là me plait vraiment bien!



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