- T.A.N.K - TRACK BY TRACK par VSGREG - 4071 lectures




Titre de l'album :
Nous avions plusieurs raisons de donner ce nom à cet album. Tout d’abord, c’est une façon de résumer toutes ces choses, concrètes ou non, qui nous sont arrivées et qui ont influencé notre évolution musicale. Les gens avec qui nous avons travaillé, les fans rencontrés en concert, ce que chacun a vécu indépendamment et plus récemment, le changement de line-up : voilà autant de "Spasms" qui ont mené à cet album et donc, à la musique que nous faisons aujourd’hui. Ce titre colle aussi très bien avec l’état d’esprit de Think of A New Kind, une façon de rappeler qu’il faut toujours être prêt à revoir son jugement, ne pas être fermé à de nouvelles perspectives de réflexion. Et puis c’est aussi un titre qui pète la gueule (rires) !


Artwork :
On a donné le titre de l'album et quelques paroles à l'infographiste en lui laissant quasi carte blanche. On voulait simplement garder les chaînes et les pics qui font partie intégrante de notre identité visuelle. Son idée a été, après un premier album où le cerveau était enchainé, de symboliser notre créativité avec des mains et un cœur qui se libèrent de leurs chaînes, le tout dans une ambiance dérangeante qui nous plaît énormément.

Ca collait bien avec ce qu’on voulait car The Burden of Will était un album volontairement composé pour le live. On avait donc suffisamment de titres taillés pour la scène, du coup on s'est permis plus de folie sur Spasms of Upheaval.



L'artwork a été réalisé par Ludovic Cordelières (Rusalkadesign). On l'a repéré suite à son bouleau sur l'album de Stéphan Forté, "The Shadows Compendium". Il a également travaillé sur le booklet de "Tales of Sand" de Myrath. Il est super imaginatif, bourré de talent et surtout il a aimé travailler sur notre projet. Je crois que ça se ressent, c'est en tout cas pour nous une complète réussite. Un énorme merci à lui !


Production / Studio :
On avait enregistré notre premier CD deux titres, le featuring avec Zuul FX et notre premier album avec Guillaume Mauduit au studio Sainte-Marthe. On a pensé qu'il serait bénéfique pour nous de travailler avec de nouvelles personnes pour engranger toujours plus d’expérience. On s'est aussi mis un peu en danger car Guillaume avait fait un travail monumental sur The Burden of Will.

On a choisi d'aller au Dome Studio d'Angers pour enregistrer avec David Potvin. On a été séduit par son bouleau sur One-Way Mirror et Lyzanxia, mais aussi par l'opportunité de se couper de tout pendant un mois en dehors de Paris. On a travaillé comme des chiens tout en se marrant beaucoup. Avec son background, ses qualités de chanteur et guitariste, David a vraiment contribué à l'enrichissement du disque. On l'entend d'ailleurs chanter sur les chœurs de deux titres, A Life Astray et Stillness Withered. Son frangin Franck a aussi apporté une oreille extérieure quand il n'était pas occupé à cuisiner comme un cordon bleu ou à pirater nos Facebook (rires) !


Musique, cinéma, livres, jeux :
On s'est bouffé pas mal de Bodyguard parce que Whitney Houston a disparue à ce moment là... Sans ça, il y a eu quelques jeux indiens et surtout les incontournables parties de babyfoot où on mettait branlées sur branlées aux frères Potvin... Hé, hé ! (rires)

Quand Symheris n'était pas en train d'écrire les partitions ou de réviser pour son BTS, on allait boire des coups avec les frangins. Bon esprit donc !

Sinon, voici une petite liste de ce qui nous a accompagné pendant cette période :

Films : Midnight meat train, Massacre à la tronçonneuse, JCVD, Clerks, Body Double, Pulp Fiction...

Jeux : Temple Run, Tekken, Mega Jump, SSX, FF7...

Livre : Léviatemps de Maxime Chattam, livres de cours pour Symheris...


Track by Track :

1. Life Epitaph
Une composition apportée par Clément Rouxel (batterie) qui fait monter doucement la sauce avec un riff lourd et des parties asymétriques. C'est aussi notre introduction de concert et on montre ici directement que notre son a évolué.

2. The Raven's Cry
Le premier titre composé pour ce nouvel album sur lequel chacun a mis sa patte, comme sur la grande majorité des chansons. Refrain efficace, riffs techniques mais groovy et surtout, un solo de basse et de batterie, autre nouveauté de l'album ! Le thème des paroles est sombre et très classique puisqu’il s’agit de la mort, mais le tout est traité avec un ton différent, plutôt porteur d’espoir.

3. Unleash The Craving
La première chanson speed de l’album avec des parties rappelant des groupes de death technique, avec toujours des parties accrocheuses. La fin est un super moment en live. Le texte est assez énervé et agressif, comme la musique, et rappelle l’importance de lâcher prise de temps en temps et de se faire plaisir.

4. Spasms of Upheaval
C'est le titre éponyme et aussi celui sur lequel on s'est le plus pris la tête, un peu comme Beautiful Agony sur The Burden of Will. Le riff du refrain en 7/8 qui tourne sur une batterie en 4/4 n'a pas été évident à rendre catchy, la structure du morceau à beaucoup changée. Au départ il n'y avait pas de solo de guitare. D'ailleurs la première tendance était à moins de soli sur cet album... finalement presque tous les titres en ont un ! C'est pour moi leur force : ils se sont imposés naturellement dans la composition et pas simplement histoire d'en mettre ! Au final, ce titre, l’un de nos préféré, résume très bien notre évolution musical, ce n’est pas un hasard s’il a donné son nom à l’album.

5. Through the Disgrace
C'est le dernier titre à avoir été composé. Le riff de couplet est super groovy et le refrain rappelle un peu nos racines ! Un titre taillé pour la scène. Symheris a composé un solo de guitare vraiment chiadé sur un blast de Clément ! On s'est bien amusé à composer cette chanson. Les paroles sont à l’image du titre, entrainantes. C’est une sorte de manifeste pour la cause du métal, de la musique ou plus généralement des choses que l’on aime et que l’on se doit de faire vivre.

6. Inhaled
C'est le premier single et pour cause : un refrain fédérateur avec Jon Howard de Threat Signal en guest, des riffs à la fois groovy et violents. Pourtant ce n'était pas gagné au départ ! Raf l'avait amenée en répète dans une version différente qui n'a pas fait l'unanimité, du coup on l'a laissée de côté. On a bien fait de se remettre dessus à la fin, on est super fier du résultat ! Le texte est plus sombre : c’est une vision très manichéennes des choses qui nous entourent, des cycles que l’on traverse dans nos vies, d’où cette dualité avec les deux chanteurs.

7. Slumber
Un interlude inspiré de l'univers créé par Ludovic pour la pochette et amenant Conflict, titre un peu expérimental pour nous. Du coup cette respiration est la bienvenue !

8. Conflict
Un titre très technique et violent composé par Symheris. C'était surprenant pour nous qu'un soliste comme lui compose cette chanson très axée sur la rythmique et les ambiances. L’esprit saccadé et détraqué de la composition se retrouve dans les paroles, très surréalistes où la plus grosse machinerie imaginable, le Temps, se fracasserait.

9. Stillness Withered
Une chanson très branchée death melo, bien speed, avec son refrain scandé plus que chanté, mais très fédérateur. On parle de la dure tâche qu’est le passage à l’âge adulte ! Ou au moins, de s’en rendre compte...

10. A Life Astray
Elle fait partie avec Conflict des chansons un peu OVNI de l'album. La base a été composée à la même époque que The Burden of Will. Nous l’avons ressortie de son placard poussiéreux pour l’occasion, mais on a mis un énorme coup de balais pour qu’elle sonne ainsi. Au final, il y a de tout, du mélodique, un passage acoustique, des riffs asymétriques, un solo groovy... Bref, on y ressent un réel besoin de s’exprimer ! Le texte, très noir, propose une réflexion sur la douleur et la façon de la gérer.

11. Cryptic Words
Un titre moins mélodique mais tout de même accrocheur qui sonne peut-être un peu plus moderne, de part ses quelques mosh parts. Le tout dans une ambiance un peu groove, presque « blues rock » parfois ! Le texte est la définition même d’une mise en abîme puisqu’il parle de... la création d’un texte ! Le paradoxe de puiser dans ses sentiments les plus intimes et de les exhiber, les hurler...

12. Daze
Le titre qui clôture cet album est à la fois l’un des plus étranges et l’un de nos préférés. Comme Spasms of Upheaval, c’est un titre qui nous a demandé beaucoup de temps à composer. Il a été énormément chamboulé. Par exemple, la partie finale servait initialement de refrain. L’ambiance est assez envoutante, presque hypnotique, ce qui a inspiré un texte qui parle de la peur du vide... Ce titre s’est assez vite imposé comme le titre idéal pour terminer ce second opus.
Auteur
Commentaire
fff
IP:93.2.238.150
Invité
Posté le: 14/10/2012 à 16h36 - (97)
ca deboite!!!!
juste une tite remarque sur la chanson 9.... c est pas un refrain déjà fait par Soilwork ?



Albert
IP:82.121.112.33
Invité
Posté le: 18/10/2012 à 11h24 - (101)
Quelle tune de Soilwork ?

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