Denis (guitare), Dmitriy (basse/vocaux), Maya (batterie) - BLACKDEATH par MONCEAU - 5981 lectures
Pendant que Prince de Lu se la coulait douce dans le transat de la Plage en réfléchissant à ce qu'il pourrait bien vous raconter dans son live report du BMIR 7, monceau en a profité pour lui piquer son passe Presse et pour aller questionner le groupe le plus exotique de l’affiche du festival – les saint-pétersbourgeois de Blackdeath.

Le groupe s’est montré collaboratif et monceau a réussi à réunir pour une petite heure le line-up complet dans les loges : le guitariste Denis, son frère bassiste-vocaliste Dmitriy et la charmante et discrète batteuse Maya. Vous pouvez lire ci-dessous une discussion 100% russe.



Je vous demanderai d’abord de vous présenter de la manière suivante – citez chacun les trois choses les plus importantes da votre vie en commençant par la plus significative. Par exemple : musique, vodka, broderie,…
Denis : euh… comme ça maintenant de suite… Alors la littérature, la musique… après je ne sais pas…là comme ça tu me prends de cours.
Dmitriy : Moi c'est la musique, ensuite la basse-guitare car depuis trois ans j'en joue vraiment beaucoup et commence à apprécier réellement cet instrument, et la troisième - les comics.
Maya : la musique en premier, la deuxième – de l'art, et la troisième… la littérature peut-être.

Pouvez-vous présenter le groupe ?
Denis : Nous avons commencé dans les années 90 sous le nom « Draugwath », ensuite nous avons rajouté « Black » au nom initial pour continuer comme « Black Draugwath ». Quand nous avons réalisé l'album « Sector » (NDR : premier album sorti en 2001), nous nous sommes rendus comte que la musique ne correspondait plus du tout au nom du groupe (NDR : « Draugwath » signifie « L'esprit du loup ») et nous avons donc décidé de le changer pour Blackdeath. Jusqu'à 2006 le groupe n'existait que comme un projet studio. Ensuite nous avons complété le line-up pour les lives. C'est à ce moment que le groupe a commencé à réellement exister, car un groupe doit jouer.

Pourquoi avez –vous décidé de changé le nom du groupe ? Draugwath semble être un nom assez original alors que Blackdeath sonne d'avantage comme une appellation du style « black death ».
Denis : Oui beaucoup le disent. Nous à l'époque on n'accordait pas d'importance à ce genre de détails. Il y avait pas mal de groupes d'ailleurs qui avaient « death » dans leur nom. J'ai trouvé que ce mot collait parfaitement à notre musique, j'ai juste rajouté « black » pour nuancer. Nous ne pensions pas à l'originalité. Nous n'y pensons pas maintenant non plus, nous faisons juste ce que nous plaît. Bref, ce n'est pas « black death », c'est « Blackdeath », le nom en un seul mot.


Pourquoi as-tu choisi le black metal ? Qu’est-ce que le black metal te permet d’exprimer d’avantage que les autres styles ?
Denis : Le black metal est une musique plus émotionnelle, plus hypnotique que les autres styles, bien que maintenant nous ayons un peu abandonné cet aspect hypnotique… Le black c'est aussi la noirceur. Ce qui est important aussi pour moi dans la musique, c'est la mélodie. Je pense que je réussis à rendre ma musique mélodique comme je l'entends, bien que j'ai peut-être ma propre notions du mélodique. J'aime aussi l'aspect agressif du black metal. Je dirais aussi l'aspect dépressif mais je n'aime pas ce terme, ce n'est pas tout à fait ça… On va dire que j'aime exprimer le malsain, le maladif au travers de ma musique.


Comment les rôles se repartissent-ils dans le groupe ?
Denis : Je compose la musique, la ligne musicale principale, ensuite Dmitriy pose les textes sur les compositions. En même temps ils travaillent avec Maya sur les arrangements. Ils proposent les lignes de la basse et les patterns de batterie par rapport à ce que j'ai composé. J'ai toujours le dernier mot concernant le résultat final mais je leur fais confiance - je suis presque toujours d'accord avec ce qu'ils font.


Vous avez sorti six album depuis 2000 et ceci sans compter la multitude de splits, d'EP, de compilations. Chaque album a-t-il un concept bien précis ou vous les avez sortis dès qu'il y avait suffisamment de matière composée ?
Denis : Oui c'est un peu comme tu dis – quand on avait suffisamment composé, on sortait l'album…

Dmitriy (NDR : qui s'ennuyait un peu jusqu'ici en laissant son frère parler): Si tu veux ce n'est pas le concept qui faisait naître l'album mais l'album qui faisait naître un concept. J'écris les textes. Comment je les écris ? C'est très simple – je choisis un passage musical précis, ensuite je débranche le cerveau et je me laisse guider par les images, les émotions que la musique me procure. Ensuite je tente d'exprimer ce que je ressens avec les paroles. ¨Par exemple nous avons un titre que nous jouons en concert – « Le dernier coucher du soleil » (NDR : le nom original du titre est « Der Letzte Untergang »)


Blackdeath : Fauler Geruch - Der Letzte Untergang (Live at BMIR 7 in Paris)

J'ai eu comme une vision du coucher du soleil sanguinaire et il était clair que c'était le dernier. Les visions comme celle-là se cumulent et c'est comme ça que le concept de l'album apparaît progressivement. Ensuite j'ordonne les titres pour que l'histoire devienne homogène et logique. Et ce qui est vraiment important pour moi, c'est le titre qui va conclure l'album. Le choix de ce titre doit être très précis, comme si on mettait un point final.


En regardant votre discographie on constate que les premiers albums sont du black metal très « row », avec le son très crade et que sur les derniers la production est beaucoup plus clean. Pourquoi ce changement ? Ne pensez-vous à trahir un peu l’esprit « black metal » en étant passé du coté « clair » de la force ?
Dmitriy : Oui parfois les blackeux tiennent au son crade en le considérant comme le vrai, le « true ». Mais pour nous ce n'est pas vraiment important. Nous sommes motivés uniquement s'il y a une évolution, un mouvement. Par exemple la constitution du vrai line-up est une évolution, une étape qui permet de faire les concerts, de sortir de l'état d'un projet studio. Donc pour le son c'est pareil – c'est une évolution.


En parlant de l’évolution, si sur les premiers albums le chant est assez classique pour le black metal, sur les derniers il devient très particulier. Quasiment clair, parfois très récitatif. Et je trouve personnellement que ça donne une certaine originalité et un cachet à l’ensemble : le chant très typé « punk » sur le fond du black mélodique assez classique. Le résultat final est tout de même très harmonieux.
Dmitriy : Je suis un peu surpris que tu qualifies mon chant avec le terme « punk », mais si c'est ce qu'on entend de l'extérieur - pourquoi pas… C'est ce que je te dis en fait – quand on était dans l'état du projet studio, on avait juste les titres sur lesquels il fallait poser le chant. On a une composition, il faut le chant scream – alors on fait du scream. Mais maintenant, puisqu'on travaille tous ensemble, on fait des concerts, ça a rajouté une nouvelle dimension. En fait on ne peut plus s'en sortir qu'avec le scream, on ne peut pas tout compresser dans le scream. Parfois n'utiliser que le scream revient à enterrer la composition. Par moments, je sens clairement le besoin d'utiliser le chant clair. Enfin, le chant clair… toi tu l'appelles « punk »… je ne sais pas… je ne suis pas d'accord.


Oh ce n’est pas une critique, tu sais, je trouve que c’est une qualité au contraire. Sur le dernier EP « Jesus Wept » sorti en 2011 les compositions sont très lentes sans chant mais une espèce de récitation très menaçante. Cet EP est-il précurseur du nouvel album ?
Dmitriy : Non justement. « Jesus Wept » c'est un album non accompli. On comptait sortir un album un peu expérimental. L'aspect récitatif est conditionné par la thématique de ce mini.
Denis : Nous étions à l'époque signés sur le label américain (NDR : Hospital Productions) qui nous a proposé de sortir quelque chose. Étant donné qu'il s'agissait d'une expérimentation que nous ne souhaitions pas continuer, nous l'avons sorti en état. Donc c'est vraiment un album non accompli. On peut aussi le considérer comme le repos après Katharsis (NDR : le dernier album en date).


Je propose maintenant de casser un peu le rythme du questionnement classique. Je vais vous donner des affirmations et des « vérités » et vous me diriez ce que vous en pensez, genre les questions du type « vrai » ou « faux ».

« La langue du metal est l'anglais »
Dmitriy : Oui. Même pas du metal mais du rock. La langue du rock est l'anglais. Je suis absolument d'accord. Je chante en allemand uniquement parce que je trouve que cette langue colle parfaitement à notre musique. Ça permet d'exprimer d'avantage de brutalité et de violence. Je pense que c'est aussi lié au fait que les russes ont une perception de l'allemand différente de celle des occidentaux. Moi personnellement je trouve cette langue très poétique et brutale en même temps. A mon avis l'allemand est plus proche du russe que de l'anglais. Au début quand j'ai commencé à chanter en allemand ce n'était pas du tout évident. Mais maintenant je crois que je ne suis plus capable de chanter en anglais, je me sens tellement à l'aise en allemand.
Et pourquoi pas le russe ? Il n'y a pas de projet de chanter en russe un jour ?
Dmitriy : En russe ?! (NDR : étonné) Non, absolument pas. Je ne peux pas. Il y a des projets en russe mais moi je ne peux pas. Je n'accepte pas du tout le russe comme une langue adaptée à ce que nous faisons.


Ok, voila une autre affirmation venant d’un blackeux anonyme russe : « Le black metal est une musique de Satan »
Dimitriy : On va dire par définition oui puisque on parle de la musique noire… Tout dépend de ce qu'on sous-entend sous le terme « Satanisme » : si c'est une philosophie, si c'est une opposition à la chrétienté etc. Pour moi le satanisme signifie l'absence de l'ordre, le règne du chaos. L'absence de la fatalité - tout est possible et on ne sait jamais ce qui nous attend la minute suivante. Il n'est pas du tout obligatoire d'avoir une croyance en une entité précise. Pour moi ce n'est pas du tout ça le satanisme.
Et donc, à propos de quoi chante Blackdeath ?
Dmitriy : Je chante principalement à propos de la destruction, de l'apocalypse. Initialement c'était principalement l'apocalypse dans le sens « la fin de l'humanité ». Maintenant je creuse d'avantage dans ce qui se passe dans la tête des gens, j'aborde également certaines problématiques cosmiques.

Je vous propose maintenant une citation que j'ai lu sur un forum français : « Les concerts de BM n'ont pas de sens… Le live est tellement humain, et tellement loin de l'œuvre accomplie proposée sur album que ca ne me branche pas. »
J'ai choisi cette citation car elle résume bien toute une thématique au sujet de laquelle je m'interroge beaucoup car pour moi les lives sont essentiels alors qu'il y a des gens qui ont la position opposée.
Dmitriy : Oui c'est une prise de position comme une autre, mais comme j'ai dit auparavant un groupe n'existe pas sans les lives. Sans les lives c'est juste un projet-studio. Donc non je ne suis pas d'accord avec cette position – le groupe doit jouer.
Mais vous n'avez quasiment jamais joué avant 2006 alors que les concerts ont une telle importance pour vous…
Dmitriy : Oui c'est vrai. Mais c'était d'avantage l'impossibilité de jouer que le manque de motivation. Nous voulions avoir un line-up complet et solide pour cela. On avait donné un concert en 1997, du moment que nous avions un vrai batteur. Et jouer avec une BAR c'était inimaginable pour nous.


En parlant du line-up, vous êtes trois dans le groupe ce qui est le minimum syndical pour assurer la 100% live : guitariste, bassiste/chanteur, batteuse. On reproche souvent à ce genre de configuration le manque de la deuxième guitare. Ou bien le recrutement d’un bassiste permettrait de « libérer » Dmitriy pour qu’il se concentre d’avantage sur le chant et la prestation scénique. Ressentez-vous le besoin de compléter le groupe avec les musiciens supplémentaires, ne serait-ce que pour les concerts ?
Dmitriy : Non, pour le moment nous ne ressentons pas ce besoin. Nous n'avons pas envie ni de deuxième guitariste, ni de clavier, ni de chœur de jeunes filles. Quand nous avons commencé à jouer, je ne faisais que chanter pendant un moment. Mais ça ne m'a pas plu. Je ne me sens pas à l'aise sur scène sans l'instrument. Dès que j'ai pris la basse, j'ai tout de suite adhéré à cette formule.


J’ai une question pour Denis – tu es le seul qui as le corpsepaint sur scène. Pourquoi ?
Denis :Je ne l'avais pas toujours, ça fait peut être deux ans que je le fais. Pourquoi ? J'avais juste envie. Et je l'ai fait.


Ok, voyons un autre cliché : « Les femmes n’ont pas leur place dans le metal »
Maya : Je suis en partie d'accord, surtout concernant la batterie. Je pense qu'un homme est capable de faire beaucoup plus, a plus de possibilités qu'une femme sur cet instrument. A vrai dire j'ai commencé la batterie un peu par hasard. Là je ne peux plus arrêter. Je regrette juste que je n'ai pas vraiment beaucoup travaillé avant et que ça ne me permet pas aujourd'hui d'avoir le niveau que je souhaiterais. Mais je pense qu'avec le temps le nombre de femmes dans le metal va augmenter. Par exemple même aujourd'hui il y avait des filles dans les autres groupes. En Russie il y a également de plus en plus de filles dans le metal.
Très souvent la présence féminine dans le groupe c'est une chanteuse à corset alors que Maya a l'air de ne pas du tout user de ses « avantages féminins ».
Denis : Ouais elle bosse comme un mec !
Et quel est votre avis, les gars, au sujet des femmes dans le metal ? Avant que vous répondiez j'ai envie de rendre les choses encore plus difficiles en citant Dmitriy à partir d'une de ces anciennes interviews : « Le black metal est pour moi un extrémisme total et le non-conformisme absolu, c'est la manifestation de l'agressivité masculine en son summum ». Comment replaces-tu Maya dans ce contexte ?
Dmitriy : … Je pense que c'était dit à l'époque quand j'avais des idées assez radicales. Aujourd'hui j'ai revu certaines de mes positions. Je suis devenu, comment dire… plus posé. Mais personnellement je pense que ce n'est pas parce que les femmes deviennent plus « fortes », je dirais que ce sont les hommes qui « s'adoucissent ». Donc cette « agressivité masculine » n'existe plus vraiment. Nous avions des batteurs-hommes avant Maya et ils ne nous convenaient pas. En même temps ce processus ne concerne pas que le metal. Cela se passe dans tous les domaines sociaux : on a plus de femmes sur les postes qui étaient considérés comme masculins. Avant en Russie on avait très peu de femmes au volant, aujourd'hui j'ai l'impression qu'il y en a plus que des hommes. Je ne peux pas dire si c'est positif ou négatif. C'est comme ça, c'est tout.


Bon, passons sur un autre sujet d’actualité : « La génération internet – tout gratuit, tout maintenant »
Dmitriy : Encore une fois c'est ni mal ni bien, c'est juste un phénomène de l'époque, c'est un progrès. C'est quelque chose qui est arrivé très vite. Les grands groupes, genre Metallica, se plaignent, voila on télécharge notre musique, on nous vole. Moi je considère cela comme un phénomène inévitable, comme un processus normal. D'ailleurs d'où la renaissance du vinyle, des K7 – c'est juste une opposition à MP3, la force opposée pour rééquilibrer.
J'ai remarqué que vous avez mis à disposition quasiment toute votre musique en téléchargement libre sur votre site. Pourquoi cette décision ? « Même pas peur » ou juste l'acceptation – « de toute façon ils téléchargeront » ?
Dmitriy : On a demandé l'autorisation à notre dernier label pour mettre les mp3 en téléchargement sur le site. Leurs avis – il vaut mieux que les gens téléchargent sur le site la version officielle que n'importe quoi n'importe où. Moi je suis d'accord avec cette position. En proposant en téléchargement sur notre site nous contrôlons la qualité. Parfois je trouvais des versions vraiment ignobles sur le net...
Est-ce que le support physique est important pour vous ?
Dmitriy : Oui bien sûr.
Une préférence pour le support ?
Dmitriy : pour écouter – CD, pour collectionner – vinyl. Le vinyl est vraiment pour moi un objet de collection, en quelques sorte un objet de luxe, un objet d'élite.


Allez, encore une affirmation qui m’a bien fait cogiter: « La Russie n’est pas un pays de metal »
Dimitriy :Si, quand même, il y a pas mal de groupes.
Vous avez commencé à jouer du black metal dans les années 90. Qui pourriez-vous citer comme groupes russes significatifs de l'époque ?
Dmitriy : A vrai dire nous étions toujours très détachés du mouvement black metal en Russie. On va dire qu'on est très égoïste dans ce sens-là. On ne supportait personne, on ne faisait partie d'aucune communauté. A l'époque il existait des choses comme la mafia black metal mais très vite tout le monde s'est rendu compte que c'était du niveau maternelle, pas sérieux du tout. Donc depuis, on essaie de garder nos distances.

Je ne pouvais pas ignorer en préparant l'interview que tu es le rédacteur principal du fameux fanzine russe « Сотсирх Сусии » (NDR : « Tsirhc Susej » en anglais). En parcourant les premiers numéros j'ai vu que vous parliez beaucoup de groupes plus obscures les uns que les autres. Par exemple, dans un numéro, vous faites un article sur le groupe français Gorgon alors que tous les blackeux français ne connaissent pas les bestiaux. Et donc je te pose une question très intéressée – pourrais-tu me dire quel est le plus ancien groupe de black metal russe ?
Dmitriy : Honnêtement je ne saurai pas te dire ça. Il y a plein de sources et de fanzines qui racontaient des choses différentes. Les groupes eux-mêmes déclaraient être les premiers. C'est un tel bordel qu'aujourd'hui à mon avis il n'est plus possible de savoir. C'est comme avec les groupes étrangers – va comprendre qui est en réalité le premier. Puisque parmi tous ceux qui sont apparus à l'époque il n'y a quasiment que nous qui sommes actifs, on va dire que c'est nous. Voilà.


Bon, je vous propose la dernière citation qui vient du boss : « Le black français, c'est en même temps tout et surtout n'importe quoi. De l'excellent dans des styles tous très différents, comme du miséreux. »
Dmitriy : Je trouve aussi que la scène française est vraiment très diversifiée. Selon moi tous les types de black metal sont présents en France. En même temps malgré cette diversité, le black metal français possède une identité très prononcée. Pas parce que c'est français mais il y a vraiment une caractéristique propre. Parfois chez nous, on dit voila untel ou untel fait dans le style de french BM. Et je pense que la France peut en être fière car peu de pays comptent un mouvement BM avec cette espèce d'identité.


Merci beaucoup pour vos réponses et pour votre temps. Je vous laisse le dernier mot pour terminer.
Denis : Je termine toujours les interviews par une phrase d'A. Crowley « Fais ce que tu veux ».


Auteur
Commentaire
Dantes
IP:129.242.210.58
Invité
Posté le: 17/08/2012 à 19h44 - (36)
J'aurais bien aimé savoir ce qu'ils pensent du Blazebirth hall...

lordovzesky
IP:212.166.30.11
Invité
Posté le: 21/08/2012 à 07h51 - (37)
ils n'aiment pas.

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