JB (guitare/chant) - SVART CROWN par SKAY - 3292 lectures
Sur VS, quand on aime les groupes, on les soutient. Et c’est le cas pour SVART CROWN. Après une sélection et un track-by-track de leur deuxième album, "Witnessing the Fall", j’ai profité du Hellfest et de leur première participation au festival pour rencontrer JB, leur bavard chanteur/guitariste. Une interview à la cool, dans la bonne humeur, après leur concert du matin, où tous les sujets ou presque sont abordés.


Vous revenez de tournée avec Sceptic Flesh. Comment ça s’est passé ?
On est très content de faire cette tournée, parce qu'on a beaucoup tourné à l'étranger depuis la sortie de l'album, mais pas forcément en France. Donc c'était pour nous l'occasion de faire un joli tour de France, avec beaucoup de grandes villes. Tout s'est vraiment bien passé, avec les membres de Sceptic Flesh, l'équipe. Ils nous ont bien intégrés, ont été vraiment sympa avec nous. En plus, nous avons de bonnes affluences, il y a eu plus de monde que sur leur tournée précédente, avec Arkan et Inactive Messiah. En plus, deux dates étaient sold-out à Paris et Nantes. Pour nous c'était l'occasion de présenter le set au public français, et on a vraiment eu des super retours, on est donc très content.


Comment vous êtes-vous retrouvé sur l’affiche du Hellfest ?
Pour l'affiche du Hellfest, c'est un peu le business entre les labels et le fest. Donc nous, c'est notre label, Listenable Records, qui nous a placés sur l'affiche. Je pense qu'il y a eu une sélection préalable de la part de l'équipe du Hellfest, et vu l'actualité du groupe, les retours, à mon avis, ils ont été intéressés. J'ai cru comprendre que le programmateur avait aimé la musique, sans être complètement fan, donc ça a dû jouer. Ca le fait, parce qu'il me semble qu'il y a très peu de groupes français, il doit en avoir moins de 10, donc sur 90 groupes, ça fait quand même pas beaucoup. Donc rien qu'à ce niveau-là, c'est déjà super gratifiant, parce que ça prouve qu'on commence à gravir les échelons et que le groupe commence à être bien perçu.


Vous avez joué ce matin, quelles ont été tes impressions sur scène ? Est-ce que ce n’est pas trop dur d’être dans les premiers groupes du festival ?
La question que je me suis posé, c'est à quelle place on aurait pu être. Quand tu vois que juste après nous il y avait Malevolent Creation, il faut bien commencer par un groupe. Dans un festival comme ça, je pense qu'il faut prendre ce qu'il y a à prendre. C'était déjà un grand honneur de participer au festival, d'ouvrir la Rock Hard Tent avec une affiche monstrueuse ce vendredi. Il y avait quelques appréhensions par rapport au fait de jouer super tôt. On s'est demandé s'il y aura du monde, si ça ne sera pas un peu la loose, mais au final, la tente était quasiment pleine quand on a joué. Peut-être à cause du mauvais temps, les mecs sont peut-être venus se réfugier sous la tente, mais au final, on a eu un super accueil, on a vu pas mal de têtes connues, pas mal de potes, et aussi des personnes qui nous ont suivis pendant la tournée avec Sceptic Flesh, et depuis pas mal d'années, c'est donc l'occasion de revoir pas mal de personnes. Au niveau des conditions, les sensations étaient super, on a vraiment pris notre pied avec le public, c'était vraiment terrible. Si c'était à refaire, je le referais maintenant, de suite !


Est-ce que vous avez d’autres festivals de prévus ?
On a quelques dates de prévues, dont un festival, le Brutal Assault en République Tchèque au mois d'août. On a également des dates qui commencent à tomber à la rentrée. Ca commence à se goupiller gentiment, et on attend de voir ce qui va se passer.


Vous partagez l’affiche du Hellfest avec pas mal de gros groupes de légendes, aussi bien dans le même style que dans d’autres. Quels sont les groupes dont tu es le plus fier de partager l'affiche ?
Déjà, Morbid Angel, la légende du death metal. Mais aussi Mayhem, Belphegor, Bolt Thrower, Tryptikon. D'ailleurs, on avait déjà partagé l'affiche avec ces derniers, en Belgique avec Sceptic Flesh. Revoir les Sceptic Flesh, c'est aussi super cool. Il y en a tellement, même Down, Rob Zombie. C'est vraiment hallucinant. J'étais sur le côté de la scène, à voir Krisiun, Vader aussi, à discuter avec les mecs, c'est parfait.


On va revenir sur le deuxième album, qui est sorti en fin d’année dernière. Quelles ont été les réactions du public, de la presse ?
J'ai l'impression qu'on a eu des bons retours, je suis assez satisfait. Je suis assez content, parce que pas mal de gens ont vu qu'il y a eu une réelle évolution entre le premier album et celui-ci. C'est assez satisfaisant, parce qu'on a vraiment tout donné pour ce deuxième album. On y a vraiment mis toutes nos tripes, notre rage, notre haine, donc on est quand même content que les gens aient vu le fruit de ce travail. J'espère que ce n'est que le début, les retombées sont plus ou moins finies, puisque la promo est « terminée » (ndlr : au niveau du martellement médiatique de la part du label). Mais pour l'instant on est content, content aussi de voir la chronique sur VS, la sélection, de voir que le chroniqueur avait pas mal capté l'esprit de l'album, donc c'est toujours plus satisfaisant de voir qu'un chroniqueur capte l'essence de la musique que mettre juste une note. A ce niveau, il y a quand même pas mal de chroniqueurs qui ont compris le truc.
Globalement, on se rend compte qu'il y a beaucoup plus d'intérêt qui est porté à Svart Crown. Je pense que c'est grâce à ce nouvel album. Ca nous a ouvert pas mal de portes. C'est une espèce de tout, des réactions en chaînes qui font que le groupe est beaucoup plus exposé, donc forcément on a beaucoup plus d'avis et en général c'est assez positif. Il y a toujours des personnes qui ne trouvent pas ça terrible, mais bon, ce n'est pas grave.


Votre succès s’explique peut-être aussi du fait que vous mouilliez beaucoup le maillot. Vous faites beaucoup de dates, on vous a vu deux ou trois fois sur Paris en un an. Est-ce que c’est ça ta vision d’un groupe de metal : se donner à fond, et faire jouer la passion ?
Ma vision avant tout c'est de créer quelque chose de pertinent, d'intéressant et qui soit fait avec les tripes. Après, suivant le groupe et la façon dont il a envie d'avancer, ça dépend. Je sais qu'il y a des groupes qui n'ont pas les mêmes motivations. Pour Svart Crown, on a envie de continuer l'aventure, de repousser les limites, de voir jusqu'où on peut aller. Jouer au Hellfest, ça nous fait tripper. Mais si on n'avait pas fait tout ce qu'on a fait avant, on n'aurait jamais joué au Hellfest. C'est énormément de sacrifices, de compromis. Par contre, il ne me semble pas que depuis le début du groupe on n'ait fait un compromis au niveau de notre style artistique et musical. On n'a pas peur de prendre des risques, on n'a pas peur de mouiller le maillot comme tu dis. Pour développer un groupe comme on en a envie, il faut faire des dates, beaucoup jouer, et essayer de faire ça intelligemment aussi. Parce tourner tout le temps dans les mêmes villes ça n'a pas grand intérêt. Notre but est de faire les choses bien, de tourner avec groupes avec qui stylistiquement il y a une certaine cohésion, qui peuvent apporter quelque chose à Svart Crown, et nous également, apporter notre petite contribution, comme sur la tournée avec Sceptic Flesh. Je pense qu'on fait partie des groupes qui ont envie de bien tourner, mais de faire ça intelligemment, pas n'importe comment.


Petite question provoc, par rapport au track by track paru sur VS, on est à l’ère d’internet, de la dématérialisation, vous faites du death metal, avec des vocaux pas forcément très compréhensible en live et sur album. Pourquoi est-ce que tu te prends encore le choux sur le concept et les paroles ?
(il rigole). Ouais, c'est évident que 90/95% des personnes qui écoutent, qui aiment bien, sans avoir forcément avoir acheté l'album ne se sont pas penché sur le projet. Mais j'ai eu la chance de rencontrer plusieurs personnes avec qui j'ai pu discuter qui aiment notre musique et qui ont compris le groupe, le concept, nos paroles, qui ont passé du temps à les lire. Je ne vais pas dire qu'on fait ça que pour eux, mais c'est aussi avant tout pour nous faire plaisir, de faire quelque chose de cohérent, artistiquement. A partir du moment où tu donnes tout ce que tu as dans un projet, j'estime qu'il faut y aller à 300% et faire quelque chose qui nous plaît. Ca nous plaît de faire quelque chose d'abouti, au niveau de tout, du concept, des paroles. Si certains ont envie de passer du temps à lire et décortiquer le truc, et justement, se plonger dans l'ambiance, tant mieux. Mais je peux comprendre que tout le monde n'ait pas forcément le temps ou l'envie de se plonger dans les paroles. Même moi, il y a plein de groupes que j'écoute et dont je ne sais pas de quoi ils parlent. Je m'occupe juste d'écouter leur musique.


En parlant d’internet, comment est-ce que tu considères cette approche, avec Facebook, Myspace, le téléchargement ? Vous avez sorti votre album en digipack, qui est un plus par rapport à un boîtier cristal classique, est-ce que c’est une manière de contrer le téléchargement ?
Je pense que c'est toujours intéressant de sortir des disques. Je ne suis pas forcément le plus âgé de la bande, ou en général, mais j'ai connu un peu la période où on achetait des disques, qui n'a pas durée très longtemps d'ailleurs. Ne serait-ce que pour nous, la satisfaction personnelle de voir ton œuvre sur un beau digipack, un beau produit, ça fait plaisir. Par contre, j'attache de plus en plus de l'importance au vinyl, et j'espère qu'avec Svart Crown on va pouvoir sortir peut-être à la rentrée un vinyl. Ca fait partie des projets en tout cas. Pour moi, l'objet musical, c'est le vinyl. Par rapport à internet, je pense que c'est un outil vraiment très intéressant, qui permet plein de possibilité, mais il faut l'utiliser de manière intelligente. Par exemple pour la promotion, faire des trucs qui correspondent au groupe, à son identité. Sur le téléchargement, ça a ses avantages et ses inconvénients. Je pense que beaucoup de gens n'auraient pas découvert Svart Crown sans internet, sans le téléchargement, ou même le streaming. L'album a été diffusé en streaming sur VS, je pense que ça a été l'occasion pour pas mal de personnes d'écouter l'album une première fois et de s'en faire une opinion.


Le poste de batteur a l’air d’être un peu compliqué, c’est votre quatrième batteur depuis le début du groupe. Est-ce que vous martyrisez les batteurs ? Comment ça s’est passé avec Gaël, et peux-tu nous parler de Ranko, nouvelle recrue qui a l’air plutôt agile de ses mains ?
Personne n'est là par hasard. Dans le groupe, on a toujours eu des changements de line-up depuis le début. Ca fait deux ans qu'on avait stabilisé le line-up. On avait trouvé des personnes vraiment impliquées et qui avaient envie de se donner à 100% dans le groupe pour faire avancer la machine. A l'heure actuelle, on ne peut pas se permettre d'avoir des personnes qui font ça à moitié. C'est pour ça qu'on a connu des changements de line-up. Concernant Gaël, je n'ai pas forcément envie d'expliquer quoi que ce soit, car ce sont des raisons propres au groupe. Je tiens juste à clarifier que Gaël a vraiment apporté sa pierre à l'édifice. A la limite, si le groupe est au Hellfest, c'est aussi grâce à lui. A ce niveau, on sera toujours reconnaissant envers lui. Tout s'est fait vraiment très bien, d'un commun accord. Dans un groupe, on partage beaucoup de choses, on tourne beaucoup, donc ça nous amène à être très liés et très souvent ensemble. Ca n'a pas été évident de se séparer de Gaël, et lui du groupe. Mais je pense que c'était la meilleure chose à faire au vu de ce qui se passait à l'intérieur du groupe. Trouver un remplaçant à Gaël n'a pas été une mince affaire, parce je pense qu'il y a très peu de personnes en France qui peuvent jouer dans Svart Crown. Au niveau du style musical, la batterie est très complexe. On ne martyrise pas les batteurs, mais ça demande beaucoup de polyvalence dans le groove, la brutalité, dans la précision. Ca demande un travail régulier, de l'intelligence, de la pertinence. Je suis quelqu'un d'assez exigent envers les batteurs, parce que j'estime que notre musique se doit d'avoir un batteur qui sublime le riff. Il y a très peu de personnes qui étaient capables de faire ça. J'ai contacté plusieurs amis, dont Ranko, Nicolas Muller, qui fait partie des premiers choix, si ce n'est le premier. On a décidé de faire un test, car je savais qu'il avait les capacités pour remplir le rôle. Il se trouvait que ça faisait quelques temps qu'il n'avait plus de groupes, et malgré son potentiel, il n'avait jamais vraiment connu de gros événements avec ses groupes. Il a fait des bonnes dates, mais il n'y avait jamais ce petit truc en plus qu'il recherchait. On cherchait un super batteur, lui recherchait un bon groupe à intégrer, donc ça s'est fait assez naturellement. Il est venu faire la tournée avec Sceptic Flesh, ça s'est bien passé, et à la fin de la tournée, c'est tombé sous le sens qu'il fallait qu'il reste avec nous. Pour le moment, il est là, et on est content.


Je reviens sur l’album. Je trouve que vous avez un peu délaissé votre côté black metal. Il est plus death, avec des côtés plus malsains, plus rampants, qui font penser à Immolation ou Incantation. Est-ce que c’est une évolution naturelle, ou un parti-pris dès le début de l’écriture ?
Dès le début de Svart Crown, on a toujours voulu faire quelque chose d'assez sombre et en même temps assez catchy. A l'époque du premier album, on ne pouvait pas se permettre d'expérimenter dans les parties brutales et techniques, parce qu'on n'avait pas le niveau pour le faire. Maintenant, justement, on a évolué, on a mûri, on s'est amélioré en tant que musiciens, ce qui nous a ouvert pas mal de portes. Sur cet album, "Witnessing the Fall", on avait vraiment envie de créer une ambiance, une atmosphère sur l'album, chose qu'on n'avait pas réussi sur le premier album. Et là où je ne suis pas vraiment d'accord avec toi, je pense que le premier album est plus moderne dans le style, le son, et en même temps des rythmiques assez conventionnelles, assez standards. Et là, justement, on a voulu créer un groove différent, des parties plus intéressantes, donc effectivement, ça peut faire penser un peu plus à Immolation, qui a ces rythmiques très particulières, malsaines, rampantes comme tu dis. Mais je pense aussi qu'il y a un côté vraiment plus black metal dans cet album, vu les atmosphères vraiment plus malsaines, sombres, péjoratives. Les groupes de black metal qui nous inspirent ne sont pas forcément les plus standards, mais plutôt ceux qui se permettent d'expérimenter, d'ajouter différents éléments dans leur musique pour la pimenter.


Justement, qu’est-ce qu’écoute le groupe, de manière générale ?
On a quelques groupes, cinq, six, sur lesquels on est unanime, Morbid Angel par exemple.


Même le dernier ? T’es pas obligé de répondre.
(il rigole) Ah oui, effectivement, on n'est pas unanimes sur le dernier. Par contre, tu mets "Domination" ou même "Gateways to Annihilation" dans le camion, on est très content, c'est parfait. Certains groupes, comme Immolation, qui sont pour nous des références. Après, chacun a ses petites préférences. L'un va préférer les trucs les plus rock'n rock, glam, l'autre les trucs plus stoner, post-hardcore, doom, un autre les trucs plus old school. Et moi, j'écoute vraiment de tout. Je n'ai pas vraiment de style de prédilection aujourd'hui. J'écoute toujours du metal extrême, mais j'aime écouter beaucoup de choses différentes.


Un des problèmes des groupes français, c’est de sortir des frontières. J’imagine que grâce à Listenable ça marche un peu plus. Comment est-ce que vous vous portez sur la scène au moins européenne, voire mondiale ?
Il faut savoir que même quand on est signé sur un label comme Listenable, malgré les distributions et la promotion qu'ils peuvent faire à l'étranger c'est vraiment très compliqué. Il y a énormément de groupes qui sortent chaque semaine, énormément de concurrence. On va dire qu'avec cet album, en France, on a passé une certaine étape, notre statut a vraiment changé. Listenable a apporté plus de crédibilité au groupe, les tournées aussi, l'album, vu les retours. Par contre, à l'étranger on a été perçu comme un nouveau venu, donc il y avait tout à faire. Je pense qu'on ne s'en sort pas trop mal, heureusement qu'il y a des dates à l'étranger. Mais ça reste très difficile. La presse, les labels, les distributeurs, tout le monde se focalise sur les groupes qui font du buzz. Je pense que c'est en bonne voie, mais ça reste difficile. Sur le plan mondial, sur d'autres continents, l'Amérique du Nord, l'Australie, le Japon, ça reste aussi difficile, malgré les bons retours promo. Il faut tourner dans ces pays-là pour savoir si ça le fait.


Parlons un peu de l’avenir. Tu me disais qu’il y avait quelques dates qui commencent à se concrétiser après l’été. Quels sont les projets du groupe à court et moyen terme ?
Déjà, il y a plusieurs concerts et festivals qui approchent, dont le Brutal Assault au mois d'août. Ensuite, on est en train de booker des dates en France, dans des villes qu'on n'a pas encore visitées pour le nouvel album. On aimerait beaucoup repartir en tournée européenne, mais tout ce que je peux dire, c'est qu'on étudie les propositions, la faisabilité de certains plans. On aimerait bien confirmer un tour, mais comme je te dis, il y a beaucoup de groupes, de concurrence, c'est difficile de faire son trou. C'est pour ça qu'il faut tourner.


Vous pensez déjà à un prochain album, ou ce n’est pas encore d’actualité ?
L'arrivée de Nico (batterie) dans le groupe a relancé l'envie de composer un album. "Witnessing the Fall" a été terminé fin décembre 2009, ça fait quand même un an et demi, même s'il n'est sorti qu'au mois d'octobre. Quelques idées commencent à arriver, des morceaux quasiment prêts. On va se pencher dessus plus sérieusement après le Hellfest, tranquillement.


Est-ce que vous allez toujours continuer à évoluer, ou rester dans ce Black/death ultra malsain ?
On fait du metal extrême avant tout. On n'a pas envie de se fixer de barrière, de limites, pas envie de faire de compromis. On ira là où en a envie d'aller, et là où on pourra aller, par rapport à nos capacités techniques en tant que musiciens. "Witnessing The Fall" nous a ouvert pas mal de portes et donné envie d'aller dans ce chemin. On commence plus ou moins à avoir notre patte, même si ça reste difficile. Donc à creuser. Pour l'instant, on va plutôt se laisser guider par les choses, sans se poser de questions.


Une petite question à la con avant de te laisser conclure : est-ce que les barbes sont obligatoires dans le groupe ?
(il rigole) C'est marrant, parce que tout le monde nous pose cette question. Je l'ai eu ce matin aussi. J'ai cru lire quelques trucs comme quoi on a tous la barbe, les cheveux longs, on est habillé en noir, donc forcément… Non, on est comme on est, on est comme ça tous les jours. Donc non, ce n'est pas obligatoire, c'est le hasard. Mais comme je l'ai dit précédemment, personne n'est là par hasard. D'ailleurs, Ranko a toujours eu une petite barbe, donc pas de soucis. (il continue de rigoler).


Un dernier mot pour nos lecteurs.
Je te remercie pour cette interview. Pour ceux qui sont sur le festival, bon festival. Je pense qu'on sera amené à se recroiser pendant l'année !












Merci à Listenable, à JB pour le temps accordé, et à Moocher pour les photos.


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