Ed Warby (batterie) - HAIL OF BULLETS par DUNGORPAT - 1783 lectures
Le deuxième album de HAIL OF BULLETS, sorti tout récemment, a comme son aîné "Of Frost and War" reçu une majorité de retours plus que positifs de la part de la presse et du public. L'occasion nous ayant été offerte de discuter du projet avec son leader, Ed Warby, ex batteur de GOREFEST et actuellement impliqué dans pas moins de quatre groupes, nous ne nous sommes pas fait prier! Entretien par email avec un musicien culte, passionné et ayant beaucoup de recul par rapport à sa musique, présente et passée.


VS : Salut ! “On Divine Winds” est le troisième album du groupe en trois ans, un rythme plutôt inhabituel de nos jours. Etes-vous particulièrement inspires, ou essayez-vous de rester “visibles” le plus possible avant que les vents ne tournent?
Ed Warby : Nous entendons souvent que nous avons sorti beaucoup de matos en peu de temps, mais en ce qui me concerne j'ai l'impression que nous avons vraiment pris notre temps pour travailler sur le nouvel album. Nous voulions même le sortir cet été, mais nous avions besoin de plus de temps… Donc la réponse est définitivement la première, nous sommes très inspirés ! Nous ne ressentons pas le besoin de sortir une tonne de trucs pendant que nous sommes dans une bonne dynamique ; si ce que tu sors est précipité ou de qualité inférieure, tu va foutre en l'air le statut que tu as atteint et pour lequel tu as bossé si dur au début. Nous ne sortons rien dont nous ne soyons fiers à 100%.


“On Divine Winds” sonne plus « mélodique » que « Of Frost And War », ou plus « tragique » pour exprimer cela d’une meilleure façon.
Il y a également plus de plans Doom ; ton projet purement Doom, THE 11th HOUR, a-t-il eu une influence sur l'écriture du nouvel album ?
Cela peut sembler être le cas, mais je dirais même que c'est le contraire, puisque toutes les idées Doom que je peux avoir, je les classe mentalement dans le dossier ''11th Hour''. Cependant, quelquefois, quand j'écris pour HoB, la chanson m'entraîne dans cette direction et je n'ai qu'à la suivre. Pour moi, il y a une réelle distinction entre les mélodies que j'utilise pour les deux groupes, et même si un morceau comme « To Bear The Unbearable » est purement Doom, il ne pourrait pas être une chanson de THE 11th HOUR.


Il y a quelques morceaux, à la fin de l’album, qui sont très sombres et tristes (la fin de “Kamikase”, “To Bear The Unbearable”, “Unsung Heroes”).
C'est comme si vous aviez essayé de faire preuve d'empathie pour les Japonais et de montrer la guerre du point de vue « ennmi », comme Clint Eastwood l'a fait avec « Lettres d'Iwo Jima »?
Hmm, point de vue intéressant ! Ce n'est pas entièrement vrai cependant, puisque « Unsung Heroes'' montre la cruauté des Japonais envers leurs prisonniers et que le passage mélodique est censé refléter ça. « To Bear The Unbearable » traite bien sûr de la honte de la reddition et nous avons essayé de rendre ça dans l'approche émotionnelle de la chanson. Dans la section finale '' Kamikaze'', nous avons essayé d'évoquer l'image d'un pilote désespéré plongeant au devant de sa mort dans une bombe ailée, mais pour moi ça sonne plus épique que triste…


Les paroles sont également neutres et relatent des évènements de la guerre d’un point de vue historique, sans parti pris. C’est également assez inhabituel dans la scène extrême, où la guerre est plus souvent vue comme un divertissement !
Vouliez-vous rester à l'écart de tout cliché, ou vouliez-vous que les gens qui écoutent vos chansons apprennent quelque chose ?
Les deux. Je serai éternellement reconnaissant à Martin (ndlr : Van Drunen, chanteur et auteur des paroles) d'avoir apporté cette idée de thème général, la guerre. Cela nous a donné une identité que nous n'aurions jamais eue si nous étions partis sur les habituelles paroles gore/horreur habituellement associées au Death Old School. Et il est évident que nous ne voyons pas la guerre comme un divertissement, tu ne peux pas sortir un album traitant du Front de l'Est avec cette attitude et jouer ensuite en Allemagne. C'est un sujet encore très douloureux pour beaucoup de gens, et Martin a énormément travaillé sur ses paroles pour qu'elles soient aussi précises et détaillées que possible. Mais il n'en oublie pas pour autant la vérité : la guerre est une monstruosité et il n'y a absolument rien de cool ou de divertissant là-dedans. En fait, on a même entendu qu'on prof d'histoire avait consacré un cours entier aux paroles de notre premier album, quelle meilleure récompense pourrions-nous avoir !?


Il n’y a pas de véritable évolution dans votre musique depuis vos débuts ; HAIL OF BULLETS jouera-t-il toujours ce type de Death Metal, ou le concept est-il ouvert à de nouvelles influences, comme GOREFEST l’a été dans le passé, par exemple?
HoB jouera toujours se type de Death Metal, c'est ce que nous avons décidé à la fondation du groupe, et il n'est absolument pas question de changer de direction musicale. Quand je repense à la carrière de GOREFEST, je me rends compte qu'on a fait des choix stylistiques stupéfiants et je suis heureux qu'on ait eu la chance de revenir à quelque chose de plus dur avec les deux albums très largement orientés Death Metal. Avec HoB, nous essayons d'évoluer, mais c'est plus dans le détail que dans de grands changements de style. HoB = Death Metal, point.


Vous avez réussi à créer votre propre style, (meme s(il est assez proche de celui d’ASPHYX), ce qui n’est pas si simple dans une scène aussi stéréotypée. Était-ce naturel pour le groupe, ou est-ce quelque chose que vous avez travaillé?
Je pourrais te faire écouter les premières démos que j'ai enregistrées peu de temps après la formation du groupe et tu verrais que notre style était déjà quasiment établi. Ce fût un coup de bol je pense, nous n'avions pas vraiment parlé du style qu'on voulait jouer et comme tout le monde a aimé les morceaux que j'avais composé, nous avons poursuivi dans cette voie. Il y a quelques règles que nous avons néanmoins essayé d'établir en ce qui concerne les riffs et les arrangements, comme le fait d'avoir ou non des blast beats. Nous avons essayé sur quelques morceaux et nous sommes tombés d'accord sur le fait que ce n'était pas nous.
On nous fait souvent cette remarque à propos d'ASPHYX et de notre ressemblance avec eux, mais pour être honnête je ne l'entends pas vraiment. Bien sûr, nous sommes aussi Old School que possible, mais si tu fais attention aux morceaux, tu trouveras des structures et est arrangements très différents. Martin lui-même chante différemment avec nous.


L’une de vos armes les plus puissantes et votre son : très puissant, brutal, RUGUEUX, mais en meme temps très moderne et clair. Tu as produit l’album, alors est-ce le résultat de ton travail ou de celui de Dan Swanö, qui l’a mixé et masterisé?
A-t-il travaillé seul, ou est-ce le fruit d'un travail en commun entre le groupe et lui?
Je suis particulièrement satisfait du son de cet album, il est puissant et chaque instrument a sa place, ce qui est toujours difficile à obtenir quand tu veux créer un mur de son. Dan et moi avons travaillé ensemble sur le mix pendant à peu près un mois, il a défini le son de base et nous avons travaillé à partir de ça. Il est responsable entièrement du rendu final, mais il a travaillé à partir de nos indications. Il avait déjà commencé à faire des tests en janvier pour être sûr que nous allions dans la bonne direction, mais nous avons fini par établir un tout nouveau modèle sonore pour cet album.
Mon boulot de producteur a plus été un travail de terrain : obtenir les meilleures performances possibles des autres gars, rassembler les bonnes prises, éditer toutes les parties, coacher Martin pour ses vocaux, etc.


En parlant du son, j’ai été surprise par le faible volume de l’album : est-ce votre choix?
J'entends par là que de nos jours, beaucoup d'albums metal ont un volume très élevé à la base, et dès qu'on veut un peu pousser le son, tout sature, ce qui est à mon sens totalement stupide. Au contraire, quand on écoute ''On Divine Winds'', à volume normal ou en faisant péter le son, on ne perd pas en qualité. Dan a-t-il masterisé l'album dans cette optique?
Oui, c'est délibéré. Le premier master était à bloc et nous avons décidé de baisser de 2-3 décibels afin de faire respirer le mix. Grâce à cela, tu peux pousser le volume à fond, ça sera toujours aussi clair et puissant alors que tes oreilles saigneront, c'est bien mieux qu'une espèce de bruit qui te les brises au bout de cinq minutes. C'est un album assez long, la musique est une agression constante des sens, donc c'est mieux si les gens peuvent l'écouter d'une traite sans en avoir marre.


Tu écris une grosse partie des morceaux de HAIL OF BULLETS. Est-ce parce que tu es le plus inspiré du groupe ? Comment décidez-vous de garder ou non un morceau ?
Est-ce une décision de groupe ou ne gardez-vous que les dix premières chansons terminées, par exemple ?
Je pense que je suis le plus inspiré, je compose en permanence et ma tête est constamment remplie de musique. Je suis également le plus gros accro au travail, ce n'est pas inhabituel pour moi de continuer à bosser sur un morceau jusqu'à quatre heures du matin. Alors oui, c'est dur pour les autres gars de suivre le rythme, haha ! Je ne crois pas en un groupe entièrement démocratique au sein duquel tout le monde a le même pouvoir de décision sur la musique. Tu dois avoir une vision claire de ce que tu veux, et pas un compromis un peu confus. Mais j'essaie toujours de faire des chansons qui plaisent à tout le monde, et si quelqu'un n'aime absolument pas, on la vire. Mais si je crois vraiment que c'est un bon morceau, je vais me battre avant de l'écarter… « Unsung Heroes » a par exemple failli ne pas être sur l'album parce que les autres membres du groupe pensaient qu'il y avait déjà assez de morceaux lents/mélodiques, mais heureusement j'ai été capable de les persuader.


“On Divine Winds” est un album très direct et accrocheur. Ce n’est pas évident de décrire ce sentiment, mais je dirais qu’il donne l’impression que tout est à sa place : lent quand il le faut, rapide quand c’est nécessaire, etc.
L'ensemble semble naturel, comme si vous aviez pondu les chansons en une demie-heure, mais je suppose que ce n'est pas le cas et qu'il y a un énorme travail derrière, n'est-ce pas ?
C'est un super compliment, et comme tu viens de le dire, ça demande un énorme travail pour donner à l'album cette fluidité. Les premières chansons sont à ce titre très importantes : si elles sont mauvaises, c'est l'harmonie de l'ensemble qui sera perturbée. Et j'adore vraiment la façon dont l'album s'assombrit sur la fin, avec la lourdeur suffocante de « To Bear The Unbearable » en conclusion. La façon dont les gens écoutent la musique maintenant me gave vraiment, sur iPod ou ordinateur, ça ôte toute l'expérience de l'écoute à mon avis. Il y a une raison pour laquelle nous avons mis les morceaux dans un certain ordre, et quand tu appuies sur « shuffle », tu fous tout en l'air.


Tout le monde dans le groupe a un autre projet. Penses-tu que c’est une bonne chose et que ça aidera HoB à ne pas devenir une sorte de boulot routinier et ennuyeux ?
Je pense que c'est une très bonne chose, puisque nous ne ressentons pas le besoin de fourrer tout ce que nous pouvons dans le groupe. Cela aide également à éviter tout éventuel problème d'égo ; si une idée ne convient pas à HoB, ça n'est pas bien grave puisque nous avons tous d'autres projets en cours et que ce n'est pas la fin du monde. Je pense que c'était le problème avec GOREFEST : nous avions de telles prises de tête liées à l'égo à propos de la musique, ou de qui devait écrire la musique… et quand j'ai rejoint HoB, les choses ont empiré au lieu de s' arranger. Avec HoB, nous sommes sûrs que ça ne deviendra jamais un boulot ennuyeux, puisque nous arrêterons avant que ce soit le cas. Le mot-clé avec le groupe est FUN, nous nous éclatons vraiment dans ce que nous faisons et je pense que les gens le comprennent, comme ils le sentiraient également si nos cœurs n'étaient pas entièrement à ce que nous faisons.


Le groupe était-il au complet quand vous avez enregistré l’album, ou en raison d’engagements divers/problèmes d’emploi du temps, avez-vous fait des sessions d’enregistrement personnelles ?
Comme nous avons tout enregistré sauf la batterie et les vocaux dans mon studio, nous avons eu la possibilité d'enregistrer selon la disponibilité de chacun au lieu d'essayer de tout boucler en quelques semaines. Donc nous avons majoritairement travaillé séparément, c'est plus relax et plus facile de rester concentré de cette façon. Pour ''Of Frost And War'', nous étions tous ensemble pour quelques unes des sessions, mais nous n'enregistrions pas tous en même temps de toutes façons, donc ça ne fait pas une grosse différence.


Ne crains-tu pas que Martin et Paul ne soient trop occupés à l’avenir avec ASPHYX pour rester impliqués dans HoB ?
Pas du tout, ASPHYX et HoB s'occupent de leurs propres shows et nous ne tournons pas longtemps, donc je n'envisage pas du tout un tel scenario. Même s'il arrivait qu'ils soient occupés avec ASPHYX comme avec la sortie récente de leur DVD live, on s'assure qu'ils aient tout le temps dont ils ont besoin en se chargeant de toutes les obligations qu'ils auraient pu avoir envers HoB, comme les interviews.


Tu joues également avec Dan Swanö et Rogga Johansson dans DEMIURG, donc tu as trois groupes et tous dans une veine assez old-school mais pourtant différents les uns des autres.
Que t'apportent-ils d'un point de vue personnel et musical ?
DEMIURG est dans une optique très différente pour moi, puisque je ne compose que les parties de batteries et il demande donc moins d'investissement. J'ai toujours voulu jouer sur un album de pur Death suédois, donc j'ai été ravi quand Rogga et Dan m'ont demandé de jouer sur « The Hate Chamber ». Pour le nouvel album, Rogga m'a chargé d'arranger et d'enregistrer les vocaux de Marjan (ndlr : Welman, qui assure le chant féminin sur l'album) mais c'est toujours très loin de la responsabilité que j'ai dans HoB. « THE 11th HOUR » est le projet le plus personnel dans lequel je suis impliqué, à la fois musicalement et du point de vue des paroles. Le dernier album sorti l'an dernier, « Burden Of Grief », est de moi à 95%, pour le meilleur ou pour le pire. Rogga m'a donné un coup de main pour les paroles et en posant ses growls incroyables, mais mis à part ça j'ai réussit à tout faire moi-même, ce qui était à la fois libérateur et flippant. Mais j'ai aimé ça. Et cette année j'ai également joué sur le nouveau STAR ONE, le projet Arjen ''Ayreon'' Lucassen, donc elle a été plutôt chargée pour moi ! Avec Arjen, je ne suis qu'un outil, mais il m'utilise parce qu'il aime mon style et nous travaillons habituellement les parties de batterie ensemble.


Même les gros groupes vendent moins d’albums de nos jours. Avez-vous un boulot à côté pour payer les factures, ou gagnez-vous assez d’argent avec vos activités musicales ?
Oui, nous avons tous des boulots à côté, à part Martin qui est à peu près capable de s'assumer financièrement avec la musique. Ça me fait marrer quand j'entends les gens dire que nous faisons ça pour le pognon, j'ai même eu cette critique pour THE 11th HOUR (est-ce que les gens se rendent compte de ce que ça coûte de faire un album et combien tu dois en vendre d'exemplaires pour juste équilibrer les comptes ???). Au cours des années 90, j'étais musicien à plein temps, mais pour être honnête je préfère que la musique ne soit qu'une sorte de passe-temps maintenant. J'ai plus de plaisir à le faire et j'ai la liberté de faire uniquement ce que j'aime vraiment, même si ça ne me rapporte pas beaucoup d'argent. Qu'on se comprenne bien, nous sommes très impliqués dans HoB, mais des projets comme THE 11th HOUR ou DEMIURG sont vraiment là pour le fun et la passion.


N’est-ce pas décourageant de savoir que même si vous composez un album génial, il n’aura pas le succès commercial qu’il aurait eu 15 ans plus tôt ?
Même si la musique est une passion avant tout, c'est tout de même plus confortable de pouvoir travailler sans avoir de soucis d'argent en tête, non ?
Oui, parfois je me dis que si nous avions été là il y a 15 ans avec le groupe, nous serions pétés de thunes maintenant ! Mais ça ne marche pas comme ça, nous avons du succès maintenant parce que c'est le bon moment, donc inutile de se prendre la tête avec ça. De plus, nous avons un bon contrat avec le label, et pour être honnête, l'argent n'est pas un problème pour nous quand vient le temps de faire un album. Nous avons les moyens de faire un produit de qualité avec un budget plus que conséquent, et je réalise que c'est un luxe que beaucoup de groupes n'ont pas donc je n'ai pas à me plaindre.


Au contraire, si on essaie de voir la situation du bon côté, on pourrait dire que gagner moins d’argent avec un projet t’encouragerait à en monter d’autres et être plus créatif. Es-tu d’accord avec ça ?
Non, ne pas faire d'argent avec un projet ne me donne pas envie d'en monter un autre. Plus tu en fais, moins tu es efficace parce que tu dois tout recommencer à zéro et que ça coûte énormément d'argent. Je le fais parce que ça me plaît, mais il n'y a rien de bon dans le business de la musique actuel. Et le pire c'est que les gens ne se rendent pas compte à quel point c'est la merde, ils ne voient pas que le téléchargement a un effet direct sur les groupes qu'ils disent aimer tellement. Si tu aimes un groupe, achète son putain d'album au lieu de le télécharger.


Quand GOREFEST s’est séparé, vous avez dit que vous pensiez avoir fait le tour de ce que vous aviez à proposer avec le groupe. C’est une attitude particulièrement honnête, mais penses-tu avoir encore quelque chose à dire avec HoB, par exemple ?
Si on reste dans le même état d'esprit, on pourrait penser qu'avec deux albums dans la même veine musicale et conceptuelle (3 si on incluse le EP), la boucle est bouclée ?
GOREFEST s'est séparé pour plusieurs raisons, celle-ci était juste l'une d'entre elles. Je pense que HoB a encore beaucoup à offrir, à la fois à nous et au public. J'entends par là que si CANNIBAL CORPSE ou BOLT THROWER peuvent faire la même chose pendant vingt ans, nous pouvons certainement tenir le coup pendant encore six ou sept ans... Comme je le disais, nous faisons cela avant tout pour nous-mêmes. Nous jouons la musique que nous aimons entendre, et nous prenons un plaisir de gosses à le faire. Si cela n'est un jour plus le cas, cela voudra dire que nous sommes devenus obsolètes.


Il y a quelques points communs dans tous tes projets : le groove, les mélodies, la simplicité. Est-ce de cette manière dont tu penses que le metal devrait sonner?
N'as-tu jamais eu envie de faire quelque chose de plus technique, brutal ou moderne ?
Pas vraiment, ma ''carrière'' a démarré avec ELEGY en faisant des trucs incroyablement techniques, j'ai fait des albums assez complexes également avec AYREON et j'aime faire ce genre de trucs, mais je suis heureux quand je martelle un gros groove sur un putain de morceau accrocheur. Je ne suis pas dingue de la plupart des trucs modernes et je ne veux surtout pas en jouer ; c'est pareil avec le soi-disant ''brutal'' death metal, ça m'emmerde à en pleurer et je ne ressens aucune des émotions que je ressens en écoutant ce que je considère comme du « bon » metal. Donne-moi un vieux SAVATAGE, PRIEST, VENOM, RAINBOW, METAL CHURCH ou un truc du genre et je serais heureux. Même si ce n'est pas évident de prime abord, HoB un groupe de metal à l'ancienne. Je suis un dingue de bonnes chansons et l'ai toujours été.


Merci pour tes réponses! As-tu un message à faire passer à tes fans francophones?
Thanks for the support and keep it metal!!!

Site Officiel : http://www.hailofbullets.com
MySpace : http://www.myspace.com/hailoffuckenbullets


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