Le groupe - T.A.N.K. - TRACK BY TRACK par VSGREG - 2981 lectures




Plus d'infos sur T.A.N.K. sur http://www.thinkofanewkind.com


Titre de l'album :
On a cherché dans les différents textes du livret une expression forte, qui résume au mieux les deux ans passés à travailler sur cet album et le développement du groupe, au travers des concerts, des rencontres, de la communication, etc.
Les paroles de T.A.N.K 09 exprimeront mieux que moi ce que l'on a voulu dire par "le fardeau de la volonté", mais autant s'investir pour un projet musical à notre niveau de notoriété demande un sacré paquet de sacrifices sur nos vies aussi bien personnelles que professionnelles, pour un résultat encore inconnu au moment de l'élaboration de l'album. Malgré toutes les entraves, les galères et ces sacrifices, la passion de la musique et du métal reste la plus forte et nous fait avancer. Ça paraît un peu dépressif sur les bords mais on est quand même des mecs vachement funs !


Artwork :
L'artwork a été conçu par Fyrat Kadhom à partir d'une photographie d'Anthony Dubois. On lui a donné quelques directives sur l'ambiance et le type de pochette que l'on désirait et il est vite revenu vers nous avec ce concept un peu BD, qui nous a plu. La cover colle parfaitement à l'esprit du disque et plus particulièrement aux titres "T.A.N.K 09", "Disturbia", "It Bleeds Inside" et "Spiral Chains". On nous a dit qu'elle faisait pochette de Death Metal années 80... ce n'était pas voulu mais tant mieux si elle dénote du style actuel.


Production / Studio :
L'album a été financièrement auto-produit par le groupe, ce qui explique en partie le temps passé entre l'EP et l'album. Il nous a fallu tenter de trouver des subventions ou un producteur prêt à nous aider. Devant cet échec cuisant on a été obligés d'improviser sur nos fortunes personnelles (rires).

Pour l'enregistrement, le mixage et le mastering, nous avons choisi de travailler à nouveau avec Guillaume Mauduit (Seed From The Geisha, Memories Of a Dead Man, In Trails) au Studio Sainte-Marthe à Paris. On avait déjà travaillé ensemble sur l'EP, le featuring avec Zuul FX et d'autres projets perso. C'était donc une évidence qu'il serait le mieux placé pour faire sonner "The Burden of Will". A l'écoute du résultat, franchement on ne peut que se dire qu'on a eu raison. C'est un véritable génie du son doublé d'un mec super sympa ! Et comme en plus c'est un excellent musicien, il a une vraie crédibilité dans ses remarques. Ça rend les relations beaucoup plus simples.

Les prises se sont donc passées dans une bonne ambiance (comme en témoignent nos webisodes studios sur notre chaîne youtube), il n'y a pas eu trop de clash entre nous puisque la majorité des titres étaient rodés avant d'entrer en studio. Tout s'est fait de manière plutôt zen, même s'il fallait jongler avec le taff, la pression du temps et de l'argent. Raf a été présent du premier au dernier jour, supervisant la cohérence et l'avancée du projet.


Musique, Cinema/DVD, livres, jeux ?
Ce qui est bien à Sainte-Marthe c'est que tu retrouves avec émotion les mêmes Rock One et Rock Hard à chaque fois en plus mauvais état, mais aussi de bonnes surprises comme ces magazines pornos dont même un allemand ne voudrait pas (rires). Que les responsables de cet achat se dénoncent !
Sinon, on a bien fait chauffer nos PSP en s'affrontant à Bomberman et certains ont même eu le temps de finir God of War. On a également « usiné » les jeux en flash.
Comme à chaque fois qu'on est à Sainte-Marthe, Edd écoutait du Chimaira et puisque Clem allait intégrer One-Way Mirror, on a pas mal entendu leur premier album ! Sinon je me rappelle qu'on a écouté des groupes comme The Black Dalhia Murder, Sylosis, Carcass…


Track by Track :
Disturbia : on a eu un petit débat sur quel titre devait ouvrir l'album et celui-ci s'est imposé assez naturellement. C'est la première chanson que nous ayons composé tous les 5 après l'arrivée de Clément à la batterie. C'est un des titres les plus dark de l'album dont le thème de départ se rapprochait beaucoup de la scène d'intro du film « Sixième Sens » de M. Night Shyamalan. Les paroles traitent de la folie humaine et des moyens choisis pour y remédier.
Pour l'anecdote on avait enregistré une intro narrative qui devait embrayer directement sur ce titre. On a finalement décidé de la laisser de côté et je crois qu'on a bien fait quand on la réécoute aujourd'hui (rires).

T.A.N.K 09 : C'était le titre d'ouverture de l'EP sorti en 2007. La structure et les paroles ont connu un petit lifting. C'est la fameuse chanson qui reprend le nom du groupe, Think of A New Kind : oui on succombe aux clichés les plus honteux ! (rires) C'est un titre taillé pour le live où les gens peuvent gueuler avec nous sur le refrain, pogoter et headbanguer. Toujours un régal à jouer sur scène.

Corpse : c'est la chanson la plus catchy, avec le premier refrain en chant clair de l'album… on est vraiment des vendus (rires). Les paroles parlent d'un pote étudiant en médecine, confronté pour la première fois à la dissection d'un cadavre humain : le genre d'expérience pas à la portée de n'importe quel individu ! C'est un titre second degré, direct et efficace.

Beautiful Agony : c'est l'un voire LE titre préféré de plusieurs membres du groupe. On a passé beaucoup de temps sur la structure du morceau. Au départ le solo de guitare n'était pas du tout axé thrash, le chant a énormément évolué. Les paroles parlent de sexe et de ce qu'on appelle en français « la petite mort » (l'orgasme), qui se traduit en anglais par « beautiful agony ». C'est un des titres qui dégage le plus d'émotions.

Brother in Arms : Plutôt fidèle à la version de l'EP, le titre a quand même subi un léger lifting de structure. C'est notre premier single, la chanson qui nous a permis de nous faire un peu connaître. Elle est très orientée mélo death suédois et on sent à chaque concert que les gens l'attendent. Il y figure le solo de guitare le plus épic de Symheris, à la fois technique et mélodique. Bon, pour faire court on l'aime bien (rires).

Necrosoldier : C'est un titre entièrement composé par Symheris qui a également apporté le thème des paroles, à savoir une vision chaotique d'un futur où technologie et biologie se confondent dangereusement.
Il se dégage une atmosphère assez spéciale, c'est un titre assez original, avec ses guitares à contretemps. Le pont harmonisé entre les guitares et la basse est assez tripant à faire sonner en live.

Idle Ghost : C'est le premier featuring de l'album et c'est ce chien de Guillaume Bideau qui a accepté de chanter contre une bouteille de Jack Daniel's (rires). On avait rencontré Guillaume lors de son show avec One-Way Mirror au Trabendo. Il nous connaissait car il avait travaillé sur une compile où figurait le feat avec Zuul FX. On lui a proposé de chanter sur l'album, ce à quoi il a répondu que si le titre lui plaisait il y réfléchirait. Entre-temps Clem a intégré One-Way Mirror à la batterie, du coup c'était plus simple de le harceler (rires).
C'est le dernier titre que nous ayons composé, avec des enchaînements de mesures un peu complexes en 7/8, 3/4 etc, mais le chant de Guillaume permet tout de même de garder un côté accrocheur. Il voulait carte blanche, on lui a fait confiance et le résultat est énorme. On a eu une vraie émotion en écoutant le titre finalisé en studio. Un énorme merci à lui.

Spiral Chains : Quand Clément nous a fait écouter ce titre en préprod avec un son midi on s'est un peu (beaucoup) foutu de sa gueule. Il a insisté… c'est un mec très ch… euh, persuasif (rires). C'est un instrumental tribal avec des mesures très mathématiques. Ce sont les influences Meshuggah de Clem qui sont ressorties. Pour ne pas mourir cons on a quand même donné sa chance à ce titre en studio et il s'est avéré qu'en fait il sonnait carrément. On en est tous très contents, il apporte une vraie pause sur l'album. On s'est mis d'accord avec Clem : pour le prochain album on aura droit de faire un instrumental néo classique avec plein de claviers et de solos de guitare (rires)

Pawns of the oracle : On a finalisé ce morceau environ deux semaines avant de rentrer en studio. C'est véritablement un titre où tout le monde a travaillé. On adore notamment sa fin car elle est mathématiquement complexe tout en restant un véritable appel au headbang ! Le pont acoustique apporte également une respiration sur l'album. Pour l'anecdote on avait prévu de demander à un célèbre guitariste français de venir poser un solo sur un riff… qui s'est finalement transformé en solo de batterie. Les paroles restent abstraites mais parlent des dérives du monde virtuel. Visiblement l'une des chansons préférées des différents chroniqueurs.

So Vile : L'un des titres le moins complexes mais qui possède un certain groove et en impose sur scène ! On n'en était pas totalement satisfaits jusqu'à une improvisation de dernière minute d'Edd et Symheris au moment du mix. Il y a vraiment une ambiance malsaine qui s'en dégage tant sur les harmonisations que sur les paroles qui traitent de ces blessures d'enfance qui ne se referment jamais.

The Day After : C'est le plus vieux titre du groupe, il en existe même une première version au fin fond de nos disques durs, avec des claviers très inspirés Children of Bodom. C'est vraiment un single, avec une structure simple, des riffs catchy, une mélodie entêtante et un super solo de guitare. Les paroles suivent cette logique, incitant à ne jamais laisser tomber et toujours aller de l'avant. Le genre de titres à mettre à fond dans une décapotable !

It Bleeds Inside : C'est un titre entièrement composé par Raf. Il s'est rapidement imposé pour terminer "The Burden of Will" de par son intro et son outro, chargées en émotions. Ce titre résume assez bien l'ensemble de l'album, presque tous les éléments aperçus y sont présents. Un sujet simple pour les paroles, mais toujours intéressant à développer : les cauchemars. C'est également de cette chanson qu'est extraite cette phrase si bien illustrée sur notre pochette : "My mind is trapped" ...

Bonus Track Destination : On a remis ce morceau en Bonus Track CD pour vraiment boucler la boucle et dire au public: « voilà, vous avez ici l'intégralité de 2 ans de travail. » Le titre a été enregistré en décembre 2007 juste avant l'arrivée de Clem. C'est Aurélien Ouzoulias et Steve « Zuul » Petit de Zuul FX qui sont venus nous prêter main forte. C'est un titre qui devait figurer sur la BO du film d'horreur Survivant(s) de Vincent Lecrocq (avec Alysson Paradis). Finalement Zuul n'a pas pu être dispo pour le clip et on a changé pour Brother in Arms… On n'a rien retouché par rapport à la première version, le son est donc différent du reste de l'album d'où son statut de Bonus Track. Déjà la thématique de l'avenir était très présente. Ce titre marche toujours super bien en live.


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