très bel article ! perso, quelques années après cette "fin du grunge" j'ai analysé cela de la même manière ! l'album testament d'une èere musicale, d'un mouvement !
"La noirceur et la tristesse poussées à son paroxysme aident à faire ce rapprochement." Bof, pas vraiment, y'a bien pire, il est assez fun, rock'n roll 70 cet album.
Bon album de thrash qui eut sa petite minute de gloire à l'époque. La pochette de chauve souris est effectivement celle de la sortie du label.
Pour les fans de Metallica/Heathen
Cet album est pour moi l'apogée du groupe car il est d'une richesse incroyable. Il est aussi plus brut et peut-être plus sincère (par cela j'entends moins travaillé jusqu'à l'overdose, moins lissé, moins consensuel) que Superunknown (même si Superunknowsn recèle de petits bijous comme Head Down ou 4th of july).
Down on the upside retourne aux racines de Badmotorfinger tout en continuant sur la voie qu'il se sont tracées.
J'ai hâte d'entendre ce qu'ils peuvent nous proposer aujourd'hui, 15 ans après. Mais j'ai peur.
@Forlorn: Tu es Loup Solitaire? Ah je pensais que tu avais disparu du paysage internet français car à partir du moment où Cryptic Madness a commencé à avoir des problèmes techniques je n'ai plus vu ton pseudo sur les principaux webzines/forums français. Bah alors ça fait plaisir de savoir que tu es encore là. :)
Je me souviendrais toujours de l'intro de Feiticeira mais le premier titre de l'album que j'ai entendu fut Elite sur le sampler du numéro de juin 2000 de Rock Sound avec Chino Moreno en couverture (avant qu'il ne passe par sa période "McDo matin, midi et soir"). A cette époque-là j'étais plus dans le punk rock avec NoFx et Lagwagon que le néo même si je commençais doucement à lorgner vers KoRn. Donc ce Deftones, acheté d'occase en version limitée boitier rouge quelques semaines après sa sortie, a mis du temps pour s'imposer à mes oreilles car mis à part les titres les plus directs tels que Feiticeira, Elite ou Street Carp j'ai mis plus de temps à apprécier les Digital Bath, Changes (in the House of Flies), Passenger ou Pink Maggit à leur juste valeur. Et donc après la découverte du groupe, j'appréciais plus "Adrenaline" ou "Around the Fur" que le Poney Blanc car ces deux premiers albums sont plus directs et plus dans la veine "néo metal traditionnel". Mais la "mâturité" venant avec les années (cte blague!), je peux dire que j'ai appris à déchiffrer et découvrir ce White Pony, et donc maintenant il fait partie pour moi des albums incontournables de la discographie des Deftones.
Orchid et Morningrise, deux albums majestueux trop méconnus, à des kilomètres de la soupe de ces dernières années, et qui peuvent rebuter au niveau du son si l'on y vient après les albums des années fastes d'Opeth. Mais si on prend le temps de s'y attarder, on prend un pied pas possible.
Albums (oui j'englobe Morningrise que je classe au même niveau) qui m'ont fait prendre conscience que ce groupe était passé maître dans l'art de retranscrire ce qu'évoque Forlorn : "Atmosphères et émotions se succèdent, les images de forêts immenses et de paysages montagneux défilent dans notre esprit". C'est exactement ça !
Death est l’archétype du groupe dont je suis incapable de préférer 1 album aux autres.
Comme dit plus haut, la disco est parfaite et ce "Individual" est un des meilleurs sans aucuns doutes. Un chef d'oeuvre, on ne peut s'en lasser!
Effectivement la production est parfaite et contribue à la magie de cet album. Par contre le titre Demo sur la réédition, trop brut, casse l'harmonie de l'ensemble. Quant au piano, Dan Swanö aurait pu s'y coller, mais c'est bien Anders Nordin qui joue le titre Silhouette. Du moins c'est ce que m'indique le livret de l'album. :)
Qu'est ce qu'il est magnifique c'est Album.
Il est bon de bout en bout. C'est d'ailleurs une oeuvre à s'écouter dans sa totalité à chaque écoute.
Possesseurs de tous les albums d'Opeth, il est pour moi le plus riche.
Ah merde, j'aime bien les trois pochettes citées aussi. Ça change des coloriages habituels.
Néanmoins, bonne chronique. Ça tombe bien, je me suis réécouté Human récemment et je sens que les Death vont bien tourner prochainement. Quel sens du riff, bordel de nouilles!
Par contre, contrairement à M. Gabin, je trouve que Human est l'album le plus atypique et le plus jazz du groupe. Certes, ça va très vite avec Hoglan et DiGiorgio. Mais sur Human, avec (déjà) DiGiorgio et surtout cet enc%*$ de Sean Reinert, on atteint des sommets pour la section rythmique. Je ne voudrais pas lancer un concours de bites entre les deux batteurs américains, surtout que ce sont deux monstres. Mais pour moi, Reinert a un léger avantage technique sur les nuances de sa frappe et ses patterns de fous (écoutez ce que placent DiGiorgio et Reinert sur les accords plaqués tous cons de "Secret Face", rien que ces quelques secondes surbuttent).
M'enfin, on s'en fout, Death c'est bon jusqu'à la moelle et pis c'est tout.
Un de mes albums préférés tous styles confondus...
Ce que j'aime vraiment dans cet album c'est la finesse dans la technicité, au service du morceau à chaque fois... la baffe que Digiorgio et Hoglan nous mettent, quand même... et les deux sont mis en valeur par ce son très sec... un peu light toutefois par rapport à Human par exemple...
Attention, le line-up de Human était aussi sacrément monstrueux...
on distingue 3 périodes dans la timeline du groupe
les 3 premiers albums qui restent du death metal avec toute l'imagerie qui va avec, même si le Spiritual Healing est moins gore
la 2ème période du groupe avec 3 albums et 3 pochettes dans la même lignée... la musique devient plus prog' et moins death
la 3ème période démarre avec The Sound Of Perseverance qui voit une nouvelle facette du groupe et qui est prolongée par les albums de Control Denied
pour moi, Spiritual Healing restera à jamais le chef d'oeuvre du groupe et clairement un album sous évaluée, car noyé par l'impact médiatique des 3 ou 4 albums suivants
Cet album m'a fait entrer dans le death juste avant la sortie de Symbolic, que j'avais acheté le jour de sa sortie (oui, je suis vieux et alors ???), et depuis, je n'ai plus quitté le metal extreme. Un album exceptionnel, un line up exceptionnel. Allez, je le remetes direct dans la platine, ta chro m'a fait envie !!!
Je suis jamais rentré dans cet album ! J'ai connu Opeth sur Blackwater et revenir sur ce son et ce style après, c'est rude. Trop lancinant ! Mais je vais rejeter une oreille dessus, histoire de me donner une chance d'infirmer mes propos...
Tiens, curiosité coïncidence, j'ai profité des transports en commun ignobles sur Bruxelles cette semaine pour réécouter l'ensemble de la discographie de Death. Et bien quel pied j'ai pris ! C'est un des rares groupes de death-metal pour lequel je peux dire "Et bien il n'y a pas un album qui m'ennuie ..."
Quelle perte quand même le décès de Chuck pour le style musical !
Bon, j'attaque, ta chronique est excellente, d'accord pour la pochette (presque 20 ans après j'ai encore le tee shirt de cet album: moche). Je ne connaissais pas l'anecdote sur Masdival.
Super line up et les compos sont monstrueuses, cet album fait partie de mon top 10 sans problème.
Il y deux solos qui me donnent des frissons dans le metal, qui me font crier au génie: celui de Highway Star et surtout celui de Trapped In A Corner, point final.
Découvert vers 2003 lors de ma grande exploration de la scène metal extrême et plus particulièrement du versant "death metal", à l'époque je m'étais sûrement dit "un Canniboule de plus" mais avec le recul c'est l'un de ceux que je réécoute le plus souvent (avec "Tomb", "The Bleeding" et "Bloodthirst") car il contient bon nombre de tueries: "I will kill you", "Sentenced to Burn" (le clip est assez hilarant), "Headless", "Disposal of the Body" etc. Du bon en somme.
Cela fait vraiment plaisir de voir une chronique pour cet album tant il est vrai qu'Anata n'est pas un nom que l'on voit beaucoup circuler sur les forums, du moins ceux que je fréquente. Concernant ce "Infernal Depths of Hatred", je l'avais découvert via un acteur important, fût un temps, du web metal français (Loup Solitaire si tu nous regardes) lors de mes débuts en tant qu'auditeur de metal extrême et je dois dire que j'avais accroché dès le départ tant ce mélange de brutalité et de mélodie est excellent. Par la suite je me suis frotté à "The Conductor's Departure" et je dois dire que j'ai bien moins accroché, peut-être le trop plein de technicité au détriment des émotions, faudrait que je me le repasse un de ces quatres d'ailleurs. Quant aux deux autres albums je ne les jamais écouté, peut-être bien que ce premier album d'Anata se suffit à lui-même finalement.
Très bon album de death old school suédois en effet mais assez méconnu (d'ailleurs je ne sais même plus comment j'ai découvert l'existence de "God Macabre", sûrement vers 2004 quand j'ai eu l'ADSL si vous voyez ce que je veux dire), ce qui est dommage car avec plus de promo comme le dit Zoltar ce groupe aurait sûrement pu avoir une autre destinée.
Leur musique me passe un peu au-dessus de la tête mais je ne peux que saluer bien bas un groupe qui fait la fierté de notre scène Languedocienne avec un travail ambitieux et d'exceptionnelle qualité.