Je m'étais arrêté à "I, Monarch" - et depuis quelques années j'ai un peu décroché du brutal death...par lassitude.
Là, c'est inspiré et réfléchis, le disque réussi m'accrocher sur toute sa durée sans baisse d'intensité. En permanence bluffé par le débit de haine expedié.
Ca tringle sévère.
Et ce titre "Infernus" et son riff magique tout en lourdeur - du grand art
@Kring : Oui, il y a une édition limitée dispo sur le site de Season Of Mist. Il y a soit la box seule pour 20€ (digipack + patch + drapeau) ou le bundle box + tshirt à 35€.
@Blob : Bien vu, j'avais un doute et après vérification, c'est le morceau Faceless One sur I, Monarch.
@Meridian : C'est limite un problème de riche tellement le choix est difficile. Pour ma part, aucune préférence car les trois avaient chacun leur style propre. Match nul !
De la musique à l'esthétique ce groupe a toujours accumulé tous les clichés du genre jusqu'au kitsch ... Cet album est le plus abouti que j'ai pu écouter venant d'eux mais il a 5-6 ans de retard sur la concurrence.
Tenté je suis, je ne possède d'eux que 'I Monarch' que j'avoue avoir beaucoup de mal à m'enfiler d'une traite...
@Maxgrind: il me semble d'ailleurs qu'il y ait une instru sur 'I Monarch'
Je vais ptet me repencher sur leur cas avec cet Infernus encensé à peu près partout.
Ma torgnole, elle est brûlante. Par ici, la torgnole bien brûlante.
En tant que fidèle VRP d'Hate Eternal, je peux vous assurer de suite que vous allez être convaincu par les qualités d'Infernus, leur dernier méfait. Quoi, vous avez des doutes? Alors, je vous fais une démonstration !
(Sans attendre, j'appuie sur play en sachant d'avance que l'auditeur va se faire prendre d'assaut les cages à miel par cet Infernus)
On rentre directement dans le vif du sujet avec Locust Swarm, qui démarre sur les chapeaux de roue, et autant dire qu'Hate Eternal n'est pas là pour faire dans la dentelle (mais alors pas du tout). La nouvelle recrue du groupe, Chason Westmoreland, fait déjà ses preuves, avec ses blasts à foison et sa précision diabolique.
Le morceau finit en apothéose avec un tempo qui ralentit, jouant sur un aspect plus lourd mais toujours avec autant de variations et de finesses.
Une violence prédominante, une brutalité efficace et des riffs acérés, la bande à Rutan est-elle au sommet de son art?
The Stygian Deep débarque et le même constat s'impose. Là où Phoenix avait certaines lacunes de composition, Rutan s'est débarrassé du superflu pour ne garder que l'essentiel sur Infernus.
Et que dire de ce riff entêtant à 2min16, qui comme une alarme annonce le danger à venir? Effectivement, déluge de blasts à l'horizon et c'est le chaos total jusqu'à la fin du morceau.
Des riffs et des soli à tomber par terre, Rutan régale !
Pathogenic Apathy, premier single du groupe, est un rouleau compresseur tout en puissance. Chason Westmoreland démontre une fois de plus son endurance, sa vélocité et sa créativité. Car oui, le mec ne fait pas que tartiner. Vous pensiez avoir atteint le sommet de la brutalité? Haha, que nenni, c'était la mise en bouche !
Et arriva la Tempestad. OUCH ! On la sent bien là, la Haine Éternelle de Rutan. On la sent à tel point qu'elle te prend à la gorge dès les premières secondes, un défouraillage sans avertissement !
Et ce refrain, mes aïeux, on a l'impression que l'Apocalypse s'abat sur la Terre.
Ni plus ni moins une leçon de violence exacerbée !
Après la tempête, le beau temps? NON ! Plutôt les limbes, les méandres. Infernus débarque et ça sera un autre temps fort de l'album. Un morceau mid-tempo d'Hate Eternal, ça surprend mais le constat est implacable : Rutan sait tout faire !
Encore une fois, on est gratifié de riffs jouissifs et de soli démentiels. Une leçon de composition, vous dis-je !!!
Avant dernière charge pour affaiblir l'ennemi avec The Chosen One. Un bulldozer qu'on prend en pleine face, avec Chason Westmoreland à la gâchette qui nous matraque de munitions Panzer. MAIS C'EST PAS FINI !
Zealot, Crusader Of War, continue de préserver intacte la flamme du groupe : la fureur ! Et puis vient ce moment à 3min23 où Rutan pond ce riff sorti des entrailles de l'Enfer. Un riff écrasant avec la double qui appuie là où ça fait mal. BIM, c'est cadeau !
S'ensuit la bataille finale pour achever les derniers survivants, avec Order Of The Arcane Scripture, qui fait office de dernier morceau rouleau compresseur. Dernière déchaînement, dernier déferlement.
Chaos Theory, premier morceau 100% instrumental d'Hate Eternal (il me semble), arrive à point nommé pour reposer nos esgourdes avant le final en apothéose. Ça remplit bien son rôle et ça se laisse agréablement écouter. Limite dommage que Rutan n'ait pas creusé plus loin le filon du riff au milieu de ce morceau (encore un riff en or).
Et nous y voilà, O Majestic Being, Hear my call qui sonne le glas ! Intro au vocoder (il me semble) et démarrage en douceur avec un petit blast de derrière les fagots. Le morceau progresse lentement mais sûrement (un peu comme sur le titre éponyme) et les gros blasts qui tâchent finissent par arriver. Rutan est parti en croisade, armé de ses riffs et de ses soli assassins. Et au final, on ne peut que constater les terres désolées, les ravages de cette Guerre.
Bilan : Infernus est un album d'une intensité incroyable, un de leurs meilleurs en tout cas, qui peut aisément prétendre au partage du trône avec I, Monarch. D'ailleurs, il aurait bien mérité une sélection (je lui mets un 18-19/20). Un petit mot sur la prod aux petits oignons de Rutan, quel régal pour ma part !
Oui, Infernus est un putain de chef d'oeuvre. Oui, Chason Westmoreland est une putain de machine de guerre. Oui, Erik Rutan est un putain de chef d'orchestre/maître de guerre/génie. Et oui, la Haine est Éternelle !!!
Merci énormément pour cette superbe chronique qui fait du bien ! Et merci aussi aux personnes au dessus dans les commentaires, ça fait sacrément plaisir !
En ce qui concerne le sold out avec le livre, on fera une réédition légèrement différente, donc pas d’inquiétude. On ne savait pas trop à quelle vitesse ça allait partir... Maintenant on sait :)
C'est bien composé et produit pour un résultat au-dessus de son ainé, même si je plussoie quant au côté "trop clair" et "métallique" du son. Un petit enrobage aurait donné plus de lourdeur aux titres. Le seul album de death que j'ai écouté avec attention et plaisir cette année.
Parenthèse: le batteur est une belle surprise. Finalement, vous préférez Chason Westmoreland, Derek Roddy ou Jade Simonetto ?
Je sais pas pourquoi tout le monde commence par donner sa rencontre avec maiden mais bon... (perso, c'est un pote qui m'a fait écouter number of the beast doit bien y'avoir 28 ans...).
A matter of life est pour moi, le meilleur album du groupe, bcp de mal à comprendre ce qui déplait là dedans mais bon...
J'aime la période Di'anno, et la puissance d'un piece of mind, mais depuis le retour de Bruce c'est qd meme des albums excellents les uns derrieres les autres...
Encore trop tot pour mon donner un avis sur celui là. Mais Dickinson chante enfin comme dans ses albums solos et y'a des passages bien réussis, je verrai avec le temps...
Bon ....ce disque est un monument....aux morts...Ils risquent de tirer une sacré tronche...les titres courts sont nuls...les titres longs sont sans intérêts voir incohérents..l'interprétation pue le baclé...le chant est moisi par moment...Que dire de l'intro de basse du 3ième morceau...Allo quoi? c'est nabilla ! Arrêtons le massacre et arrêtons de soutenir à l'instart de Metallica des groupes poussifs qui feraient mieux de se remettre en questions !
Deuxième album de Maiden dont je n'attend plus la sortie comme un têtard adolescent... Je viens de chopper Final Frontier à 1€ pour la collection et qui va rester dans l'emballage. Même opération pour celui-là.
'Le seul qui s'en tire encore admirablement bien c'est Klaus Meine.'
Haha, putain les gens qui veulent pas voir leurs idoles de jeunesse dépérir y vont quand même un peu fort des fois.
Euh, c'est plutôt américain comme son et comme groupe non ?
Pile dans la lignée du déjà très bon 1er album et de UNDEAD et GRUESOME. En bref du classique déjà éprouvé mais efficace et bien bon. C'est tout ce que l'on demande avec ce genre de groupe et ici, le contrat est clairement rempli !
Pour ma part, j'ai commencé le metal en 1987 avec piece of mind et number of the beast. La claque! Gros fan avec leurs Pochettes et Eddie...!! Je me suis arrêté progressivement jusqu'à fear of the dark. J'ai essayé de reprendre ensuite, et j'ai trouvé le reste des albums totalement plats et insipides. A part quelques titres bien sûr. Et je ressens la même chose sur cet album. Je n'aime pas du tout. Vraiment aucune inspiration et trop moux. Malgrè quelques bons passages. Bref Iron Maiden de l'époque perso, mais sans moi pour le post 2000 comme mentionné plus haut.
Mais attention je respecte énormément Iron Maiden. Quel parcours et quelle carriere!!!
@Humungus, Meine compte tenu de son âge, de la durée des concerts de Scorpions, du rythme de tournée et de leur très longue carrière s'en tire encore admirablement bien.
Des gars comme Dickinson, Halford et Osbourne (mais lui c'est depuis le début) montrent des signes de fatigue vocale bien plus importants ;-)
Et sur album, Dickinson, sur celui-ci comme sur le précédent, a la voix qui chevrote quand même pas mal...
Oui, les morceaux fleuves c'est bien, mais encore faut-il les réussir. Là j'ai l'impression que ça tombe souvent à plat, et que les différentes parties des morceaux longs s'enchainent sans véritable cohérence. Pour ça je rejoins un peu RunForesRun au sujet du premier titre, "If eternety should fail" (qui est pourtant un de ceux que je préfère sur le disque).
Et puis je pense n'avoir même pas besoin d'arguments, lorsque j'écoute "When the wild wind blows" (ou "Rime of the ancient mariner", "Phantom of the opera" etc.) j'ai les poils qui se dressent et la chair de poule... sur ce nouvel album, rien de tout ça :-s
@hammerbattalion pourquoi "vouloir sauver Iron Maiden??" depuis 2000 ils ne font plus du heavy metal direct mais du heavy metal à tendance progressive. Dans chaque album d'Iron Maiden il y avait (au moins) un morceau fleuve de Phanton of the opera (1980), Prodigal son (1981), Hallowed be thy name(1982), To tame a land (1983), Powerslave (1984), Rime of the ancient mariner (1984), Caught somewher in time (1986), Heaven can wait (1986), Alexander the great (1986, Seventh son of a seventh son (1988), Afraid to shoot strangers (1990), Fear of the dark (1990), The X factor (1995), Fortunes of war (1995), The clansman (1998) bref maintenant (enfin depuis 1995 avec le superbe The X Factor) ils privilégient les longs morceaux, ben je trouve que ça leur réussi plutôt bien car des leur début ils ont montré qu'Iron Maiden n'était pas juste du heavy metal direct mais qu'ils pouvaient faire autre chose. Maiden fait du Maiden, il le fait bien et c'est tant mieux, comme je le disais précédemment si je veux écouter du heavy direct c'est The number of the beast, powerslave, piece of mind, du heavy un peu plus progressif c'est somewhere in time, the seventh son of a seventh son, fear of the dark et quand je veux écouter du heavy à compostion fleuve ben c'est le Maiden post 2000, comme quoi il y en a pour tout les goût et j'espère qu'ils feront d'autres album de la trempe de brave new world, a matter of life and death et the book of souls !!!!