Suis surpris par tant de com positifs...je trouve le précédent alcum plus abouti, celui-ci sens la routine à plein nez, si ce n'est la surprise "til the end" et son sol final.
Comme d'habitude un très bon cru, même si je le trouve en dessous de "Aftershock" et "The world is yours". Ca tourne en peu plus en roue libre que d'habitude mais ça tient encore largement la route, dommage que la reprise des Stones soit un peu faiblarde.
j'aime vraiment ce Bad Magic qui suinte le groove, le sexe et la crasse avec d'avantage de talent et de conviction que sur leurs trois dernières livraisons selon moi... Très bon cru en somme !
Excellent album, gros, son, bonnes compos, tout nickel, même le jeu du batteur (bring back Philthy) est plus "aéré"....album de l'année avec celui de SLAYER !!!!
Ayant quelques potes fanatiques du groupe, je me bouffe du HATE ETERNAL à chaque sortie d'album et ce depuis leur début afin d'avoir des choses à raconter en soirée.
Et à chaque fois, je me demande bien pourquoi je m'inflige cela car je trouve ça plat et chiant. Aucun titre ne sortant de la masse.
Bah cette année, rebelotte...
Une question se pose alors : Vais-je reperdre 45 minutes de ma vie à leur prochain méfait ?
(Ceci étant dit, c'est vrai que la pochette et le message transmis par cette dernière sont classieux)
Meridian: jade simonetto! Peut etre legerement moins technique que les autres mais une energie de folie en plus!
Chason est trés bon mais c'est surtout la basse et le chant qui m'ont sciés.
Pour le coup on a vraiment une production parfaite qui sublime les morceaux. De fait on a l'impression que les compos sont moins brutal que par le passé, comme si rutan avait voulu faire la lecon a trey azagthoth pour illud genre "la il faut vraiment que tu te reprenne mec, mais je peu t'aider a te remettre dans le droit chemin, prend en d'la graine fils"
Je m'étais arrêté à "I, Monarch" - et depuis quelques années j'ai un peu décroché du brutal death...par lassitude.
Là, c'est inspiré et réfléchis, le disque réussi m'accrocher sur toute sa durée sans baisse d'intensité. En permanence bluffé par le débit de haine expedié.
Ca tringle sévère.
Et ce titre "Infernus" et son riff magique tout en lourdeur - du grand art
@Kring : Oui, il y a une édition limitée dispo sur le site de Season Of Mist. Il y a soit la box seule pour 20€ (digipack + patch + drapeau) ou le bundle box + tshirt à 35€.
@Blob : Bien vu, j'avais un doute et après vérification, c'est le morceau Faceless One sur I, Monarch.
@Meridian : C'est limite un problème de riche tellement le choix est difficile. Pour ma part, aucune préférence car les trois avaient chacun leur style propre. Match nul !
De la musique à l'esthétique ce groupe a toujours accumulé tous les clichés du genre jusqu'au kitsch ... Cet album est le plus abouti que j'ai pu écouter venant d'eux mais il a 5-6 ans de retard sur la concurrence.
Tenté je suis, je ne possède d'eux que 'I Monarch' que j'avoue avoir beaucoup de mal à m'enfiler d'une traite...
@Maxgrind: il me semble d'ailleurs qu'il y ait une instru sur 'I Monarch'
Je vais ptet me repencher sur leur cas avec cet Infernus encensé à peu près partout.
Ma torgnole, elle est brûlante. Par ici, la torgnole bien brûlante.
En tant que fidèle VRP d'Hate Eternal, je peux vous assurer de suite que vous allez être convaincu par les qualités d'Infernus, leur dernier méfait. Quoi, vous avez des doutes? Alors, je vous fais une démonstration !
(Sans attendre, j'appuie sur play en sachant d'avance que l'auditeur va se faire prendre d'assaut les cages à miel par cet Infernus)
On rentre directement dans le vif du sujet avec Locust Swarm, qui démarre sur les chapeaux de roue, et autant dire qu'Hate Eternal n'est pas là pour faire dans la dentelle (mais alors pas du tout). La nouvelle recrue du groupe, Chason Westmoreland, fait déjà ses preuves, avec ses blasts à foison et sa précision diabolique.
Le morceau finit en apothéose avec un tempo qui ralentit, jouant sur un aspect plus lourd mais toujours avec autant de variations et de finesses.
Une violence prédominante, une brutalité efficace et des riffs acérés, la bande à Rutan est-elle au sommet de son art?
The Stygian Deep débarque et le même constat s'impose. Là où Phoenix avait certaines lacunes de composition, Rutan s'est débarrassé du superflu pour ne garder que l'essentiel sur Infernus.
Et que dire de ce riff entêtant à 2min16, qui comme une alarme annonce le danger à venir? Effectivement, déluge de blasts à l'horizon et c'est le chaos total jusqu'à la fin du morceau.
Des riffs et des soli à tomber par terre, Rutan régale !
Pathogenic Apathy, premier single du groupe, est un rouleau compresseur tout en puissance. Chason Westmoreland démontre une fois de plus son endurance, sa vélocité et sa créativité. Car oui, le mec ne fait pas que tartiner. Vous pensiez avoir atteint le sommet de la brutalité? Haha, que nenni, c'était la mise en bouche !
Et arriva la Tempestad. OUCH ! On la sent bien là, la Haine Éternelle de Rutan. On la sent à tel point qu'elle te prend à la gorge dès les premières secondes, un défouraillage sans avertissement !
Et ce refrain, mes aïeux, on a l'impression que l'Apocalypse s'abat sur la Terre.
Ni plus ni moins une leçon de violence exacerbée !
Après la tempête, le beau temps? NON ! Plutôt les limbes, les méandres. Infernus débarque et ça sera un autre temps fort de l'album. Un morceau mid-tempo d'Hate Eternal, ça surprend mais le constat est implacable : Rutan sait tout faire !
Encore une fois, on est gratifié de riffs jouissifs et de soli démentiels. Une leçon de composition, vous dis-je !!!
Avant dernière charge pour affaiblir l'ennemi avec The Chosen One. Un bulldozer qu'on prend en pleine face, avec Chason Westmoreland à la gâchette qui nous matraque de munitions Panzer. MAIS C'EST PAS FINI !
Zealot, Crusader Of War, continue de préserver intacte la flamme du groupe : la fureur ! Et puis vient ce moment à 3min23 où Rutan pond ce riff sorti des entrailles de l'Enfer. Un riff écrasant avec la double qui appuie là où ça fait mal. BIM, c'est cadeau !
S'ensuit la bataille finale pour achever les derniers survivants, avec Order Of The Arcane Scripture, qui fait office de dernier morceau rouleau compresseur. Dernière déchaînement, dernier déferlement.
Chaos Theory, premier morceau 100% instrumental d'Hate Eternal (il me semble), arrive à point nommé pour reposer nos esgourdes avant le final en apothéose. Ça remplit bien son rôle et ça se laisse agréablement écouter. Limite dommage que Rutan n'ait pas creusé plus loin le filon du riff au milieu de ce morceau (encore un riff en or).
Et nous y voilà, O Majestic Being, Hear my call qui sonne le glas ! Intro au vocoder (il me semble) et démarrage en douceur avec un petit blast de derrière les fagots. Le morceau progresse lentement mais sûrement (un peu comme sur le titre éponyme) et les gros blasts qui tâchent finissent par arriver. Rutan est parti en croisade, armé de ses riffs et de ses soli assassins. Et au final, on ne peut que constater les terres désolées, les ravages de cette Guerre.
Bilan : Infernus est un album d'une intensité incroyable, un de leurs meilleurs en tout cas, qui peut aisément prétendre au partage du trône avec I, Monarch. D'ailleurs, il aurait bien mérité une sélection (je lui mets un 18-19/20). Un petit mot sur la prod aux petits oignons de Rutan, quel régal pour ma part !
Oui, Infernus est un putain de chef d'oeuvre. Oui, Chason Westmoreland est une putain de machine de guerre. Oui, Erik Rutan est un putain de chef d'orchestre/maître de guerre/génie. Et oui, la Haine est Éternelle !!!
Merci énormément pour cette superbe chronique qui fait du bien ! Et merci aussi aux personnes au dessus dans les commentaires, ça fait sacrément plaisir !
En ce qui concerne le sold out avec le livre, on fera une réédition légèrement différente, donc pas d’inquiétude. On ne savait pas trop à quelle vitesse ça allait partir... Maintenant on sait :)
C'est bien composé et produit pour un résultat au-dessus de son ainé, même si je plussoie quant au côté "trop clair" et "métallique" du son. Un petit enrobage aurait donné plus de lourdeur aux titres. Le seul album de death que j'ai écouté avec attention et plaisir cette année.
Parenthèse: le batteur est une belle surprise. Finalement, vous préférez Chason Westmoreland, Derek Roddy ou Jade Simonetto ?