je n'écoute pas de "critique", et les hommages à un groupe que je n'aime pas ne me touchent ni l'une ni l'autre ; encore une fois, j'aime bien les ambiances forestières, primitives, lancinantes, titubantes, hallucinées, hébêtées, et il y a tout le spectre ici : c'est aussi simple que ça
ça doit faire 6,7 ans que j'ai cet album et marduk n'a pas fait mieux à l'heure ou j'ecris
donc , pour moi perso c'est du 18/20
cet album est une piece d'exception en terme de Brutal Black Metal .
@ juj : ok je comprends que le côté "minimaliste" de la chose ait pu te titiller l'oreille.
seulement, je ne pense pas que le père Woe parte avec cet album dans un délire de critique de la "modernité" du metal actuel.
comme dit PdL, c'est creux. le problème n'est pas à chercher au niveau du style "rétro" ou du trip pseudo-nostalgique, mais c'est surtout que c'est incroyablement inintéréssant. on peut vouloir rendre hommage à l'"ancien temps" du metal de bien meilleure manière que 3 pauvres riffs enregistrés à l'arrache (ah non pardon, c'est vrai que c'est un travail de plusieurs années...), et je pense qu'il y a suffisamment de groupes "rétro" qui le font 666 fois mieux...
Sur ton premier post, tu étais resté sur la production. Ta reformulation me semble donc pertinente.
C'est malin, avec vos conneries, je me suis écouté l'extrait.
Le père Woe a fait de bons progrès au niveau instrumental. Par contre, il a encore besoin de trouver sa voie, parce que la copie de Black Sab' est tout de même démentiellement culottée. Faut oser. Et toujours avec cette touche d'une naïveté confondante. La production, "moderne" ou non, n'est que l'emballage des titres qui sonnent ici tout de même trop creux. Décidément, non.
Si je l'avais, je jetterai le CD moins loin que le précédent, mais un peu loin quand même.
Cet album est une pure tuerie, j'attend sa sortie vinyle depuis la première écoute. Très content de voir ce qu'est devenu I Pilot Daemon. Hate de voir ça en live.
D'ailleurs, ils jouent au Mans ce vendredi avec Nine Eleven, As We Draw et bcp d'autres...
à part la première phrase qui était une gentille taquinerie, à laquelle zesnake a gentiment répondu, mon avis me semble à me relire parfaitement clair et explicite ; avec toute la subjectivité dont vous vous réclamez souvent, à raison et avec mon plus grand soutien, je trouve quant à moi plus d'ambiance dans les riffs répétitifs, primaires, au son pas trop universal soldier (vous remarquerez que j'ai surtout pas dit authentique, on s'en carre, on parle de disques, ils sont donc produits, que ce soit à la trve ou à la bruckheimer) mais plutôt râpeux, enfin je vais pas accumuler les adjectifs, ça me paraît clair, suffit de regarder les coups de coeurs artworks de zesnake sur le forum (c'est un constat, pas une attaque) pour visualiser exactement l'esthétique que je n'aime pas dans le metal ; et les cloches de noël j'adore, mais là c'est mon amour des champignons qui parle ; et puis faut pas faire attention, j'adore tous les darkthrone depuis the cult is alive, t'as qu'à voir
On oubli évidemment les autres (ex-)membres de Wormfood qui sont d'ailleurs crédités sur le disque (manquerait plus que ça c'est vrai).
Il me semble que la situation est suffisamment délicate pour que nous lecteurs nous débattions uniquement de la musique.
Car à par connaître personnellement les musiciens, il faut se garder de toute analyse.
Le disque est là, ça plaît ou ça plait pas après c'est interne au groupe et ça ne nous concerne pas trop en fait.
Et bon, la remarque sur les textes "risibles", dès que ça chante en Français et que ça sort un peu des sentiers tracés de la musique métalliques de toute façon ça choquera.
Personnellement je trouve que les textes de France pouvaient être parfois un peu trop appuyé autant là, quand on a mes gouts de chiottes, eh ben c'est parfait.
Genre c'est El Worm qui a tout fait sur ce disque? C'est un peu oublié le travail de Romain, Efflam et de Fred.
Dans tous les cas, à force de chopper le melon, on ne discerne plus ses étrons de sa musique et ce disque est une réelle catastrophe, loin d'un France. Enfin, fallait pas virer Timmy et Alexis!
@ juj : tu ne trouves pas d'ambiance au dernier Ufomammut, quelquepart c'est logique aussi...
mais dis-nous plutôt pourquoi tu trouves ce disque forrrrrmidable plutôt que d'attaquer les goûts des autres...
il trouve de l'ambiance au dernier ufomammut, quelque part c'est logique ;
quelque part, j'ai aussi vaguement envie de chercher le nom d'un truc bien bruckheimer genre behemoth, dark funeral, watain, dso ou que sais-je encore pour y appliquer avec une pertinence confondante la phrase "parce que c’est troOoOoOoOp evil vois-tu, absolument bouzesque et ridicule pour d’autres", mais j'ai la flemme, pasque je suis doom et répétitif jusqu'au trognon
ce truc est une blague. honte à tous (zicos/label/designer...) pour cette release pitoyable.
là seule chose que j'aime de cet ambum en fait, c'est que ça salit un peu la mouvance 70's actuelle comme les ghost ou autre devil's blood. Oui je n'aime pas cette scène.
Pas de Blu-ray? pas d'achat!
ras le cul de mater des soupes de pixels pour chaque nouveau live. il serait temps que les labels s'y mettent, surtout qu'opeth doit vendre au moins autant que porcupine tree (dont le dernier live existe en version BR)
Tout simplement magnifique, il n'y a pas d'autres mots.
L'intensité émotionnelle livrée par El Worm, tant dans son chant que dans ses textes, me prends aux tripes.
Tout ici est fait pour emmener l'auditeur dans des sphères toutes plus sombres et poisseuses, morceaux après morceaux.
Ces textes sont crus, parfois limites choquants... mais quelle belle manière pour exprimer cette souffrance et ce désespoir.
Cet album me retourne les tripes.
Vu en live il a quelques années dans un petit bar de Saint-Etienne, j'en avais pas garder plus de souvenirs que ça, mais là je viens d'écouter l'album et je trouve ça super bon. Ca risque de tourner quelques temps sur ma platine.
Pareil je l'ai téléchargé au hasard, écouté une fois et BOUM belle claque!
Grosse intensité et des compos inspirées = mélange qui déboite!
A suiiiivre!!!
Le Saligaud s'est fait attendre... Mais il est là.
Cet album est plus organique ce qui me rempli de joie vu que les productions sidérurgistes ont tendance à copier coller le même schéma sonore à l'infini.
Tout sonne crû. Des textures se superposent pour faire naître un groove poisseux ou un blast hargneux.
Ce que je préfère c'est les textes et l'interprétation d'ElWorm. Quand Gainsbourg rencontre Bashung qui rencontrerai Christian Décamps (Ange, c'est dingue comme cet album me rappelle Ange par moment) qui lirait du Verlaine qui copierai du Rimbaud qui lorgnerai sur du Baudelaire etcetcetc...
Bravo à eux, et bravo à Axel W. qui a dû en chier pour faire un album pareil.