Super de revenir sur berus. J'ai l' impression que tout le monde a eu sa période.
Moi c'êtait concerto qui m'a marqué avec sa rage et son désenchantement.

La chronique ne rend helas pas justice à cet album monstrueux. Un sens du riff et de l'enchaînement inégalés, un songwriting sobre sublimé par cette attaque a deux guitares heritée de Thin Lizzy, des soli somptueux, et un morceau final de très très grande classe.

Belle chronique, belle époque, bel album!

Je ne pense pas que cet album aie beaucoup vieilli. Massif et malsain, c'est avec lui que j'ai découvert le groupe. Les interludes et l'usage intelligent et modéré des synthés me paraissent judicieux et apportent encore une dimension. Mais j'ai vite senti qu'au-delà d'un génie musical incontestable, ce groupe n'était pas trop pour moi : tout ce fatras occultiste…

Étonnant de retrouver ici du BxN, quoique pas tellement. J'ai écouté ce groupe et d'autres vieilles gloires du Rock Alternatif pendant mon adolescence, et non pas du Metal. En fait, tout le monde écoutait ça dans ma classe et cela fut mon premier vrai contact avec le monde du Rock, de la musique indépendante. Même si je n'ai jamais trop adhéré aux multiples positions politiques du groupe et assez peu aussi à son esthétique festive, la puissance et la spontanéité d'un répertoire direct et efficace convenaient parfaitement à cet âge de ma vie. Je pense que c'était également "Concerto..." mon préféré.


Plus tard je suis devenu plus exigeant et je me suis tourné vers le Metal, mais ce passage par le Punk m'a beaucoup facilité la tâche. Cependant contrairement à d'autres je n'ai jamais envie de repasser des disques de cette époque. C'est ainsi.

Il demeure mon préféré de Type-O, sans rejeter les suivants. Croisement de style improbable, entre restes du Crossover typique NY (avec un son bien meilleur que sur le premier et chez Carnivore) et réinvention du Gothique à l'européenne, plus sa propre esthétique.

Certes il y avait des éléments déjà dans le premier et le faux live, mais quelle énorme progression représentait-il quand même. Je me retrouve tout à fait dans la chronique, pas la peine de m'étendre plus.

En 87-88 je suis tombé dans le rock alternatif (en même temps que je me radicalisais au niveau du hard, passant de Iron Maiden à Slayer & Dark Angel) donc les BxN ça représente beaucoup, seulement...je préfère la vague Camera Silens/Reich Orgasm/Kidnap/LSD maintenant...je peux me remettre à écouter les Béruriers Noirs mais pendant un temps (overdose auto-infligée peut-être)j'en ai eu marre, cela dit j'ai acheté dés la sortie le cd/dvd en 2003 avec le singe en couv'

Tout comme Vincesnake, "Concerto pour détraqués" avant tout !

Je ne connais que de nom mais les chros de Forlorn sont toujours plaisantes à lire car on y apprend plein de petits détails intéressants

J'adore la référence aux Goonies !!

Pour ma part, même si j'aime beaucoup cet album, je préfère - et de loin - le précédent, bien meilleur à tous les niveaux.

Excellent groupe !!! Et l'artwork est vraiment très évocateur ! C'est grâce à ce groupe et à Vintersorg que j'ai pu prendre conscience de la très grande beauté de la langue suédoise :)

Je suis aussi un grand fan du second Isengard et de l'unique Storm...

Y a pas à dire, mais c'est vraiment super de pouvoir s'écouter (en musique - et metallique qui plus est) d'autres langues que le français et l'anglais (même si j'aime bien ces dernières) ! Skål!!!

@hammerbattalion: Ah non! la, je ne suis pas d'accord.
Les paroles sont tellement complexes et philosophiques qu'ils avaient besoin d'anti-sèche pour les chanter sur scène, et même avec ça, ça leur arrivait de se tromper (cherchez sur youtube et comparez avec les paroles originelles)

C'est vrai que cet album était une grosse claque à l'époque, très puissant, dans la face. Par contre, les paroles des bérus, après coup, au secours, modèle de pensée unique, manichéen à l'extrême.

Excellent vinyl que j'avais acheté à l'époque ; et comme le dit très bien la kro, c'est avant tout pour Rigor Mortis que le malheureux Mike Scaccia avait été connu

Pochette nickel aussi

Leur meilleur album ça c'est clair : aucun morceau à jeter, des riffs excellents, des soli que l'on retient.

Par contre la référence de JN au death metal suédois..je ne vois pas le rapport ! CARCASS avait vraiment sa propre patte, on est loin d'un DISMEMBER ou d'un AT THE GATES quand meme.

tout simplement parfait

rhoo! une chronique des Beru sur VS! excellent!
Ils ont aussi bercé ma jeunesse et influencé mon éducation musicale (serai-je en train de naviguer sur ce site sans eux ?).

Pourquoi pas ne pas faire un dossier sur la scène punk FR des années 80/90 ? ça serait marrant (avec Ludvig, garçons bouchers, etc.)

Le meilleur album de Swedish death metal ! Autant je ne trouvais guère d’intérêt pour les albums précédent, mais celui ci, j'y reviens encore et toujours régulièrement. Puis la méga production signé colin richardson donne du relief aux compos. A posséder d'urgence !

le chef d'oeuvre de carcass

sympathique chronique, mais tu aurais un peu plus parler de l'album quand même...

A noter d'ailleurs que toutes leur disco est en streaming sur leur site internet, béruriernoir.fr!

;-)

Manifestement, plus jeune que vous (j'avais 2 ans quand arno972 les a vu à quimperlé...) je n'ai pas connu la grande époque des Bérus et, surout, je les ai jamais vu live. Mais ils ont également marqué mon parcours musical. Personnellement je les ai connus grâce à la compil' "Enfoncez l'clown". Je devais être au lycée à cette époque (ma conscience musicale s'est éveillé assez tard) et découvert grâce au Bibliobus qui passait une fois par mois dans mon village. Et là pareil que Pamalach et vous autres : c'te claque !!! Effectivement c'était pas les meilleurs musiciens du monde mais bordel de merde quelle force dans les mélodies, dans les paroles !!!!!!!!!! En tout cas une chose est sûre, les Bérus sont immortels et traversent à coup sûr toutes les générations !!!

Quel bonheur d'entendre parler des Bérus sur votre site...Comme beaucoup, ce groupe a marqué ma jeunesse et je connaissais toutes les paroles par choeur ! C'est pas faux de dire que Les Bérurier Noir ont laissés une empreinte dans la musique hexagonale comme Trust à l'époque ! J'ai eu la chance de les voir Live en 1988 à Quimperlé (en Bretagne) et je me souviens effectivement que sur scène, c'était un sacré foutoir...mais bordel que c'était bon ! J'étais il y a 15 jours au concert des Ramoneurs de Menhirs (avec Loran donc des Bérus) et dans l'esprit cela n'a pas beaucoup changé ! Le son de l'époque avec une touche de Biniou, de Bombarde et du chant en breton. Et j'ai pu m'apercevoir que Loran était toujours aussi énervé et revendicatif...un mec qui est resté fidèle à lui-même depuis tout ce temps et là je dis respect ! Je retourne les voir à Rennes normalement l1 Avril. Salut à toi ;-)

Ah ... les Bérus.

Groupe majeur de l'histoire des musiques énervées hexagonales !!!
Pour moi, y'a un lien évident avec ce qui forme ma sainte trinité française Trust-Bérus-NTM.
Un groupe contestataire par décennie, des styles et des époques différentes mais la même colère !!! Des concerts et des albums de ouf, des mecs capables de faire sonner la langues française comme peu savent le faire : respect.

Perso aussi, je découvre ce groupe avec "Concerto pour détraqués" au collège, et là, bim bam, prend ça dans ta gueule !!!
Au début, j'ai pas tout compris, je trouvais ça zarbi et décalé ... mais j'étais attiré par ce groupe.
Y'avait à la fois de l'humour et de l'engagement social/politique.

Groupe qui a su créer un univers entier, un son, des visuels ... c'était super riche sous cette apparente pauvreté musicale.

Du duo des débuts, les Bérus se sont développés et sont devenus une troupe, une sorte de cirque punk itinérant, c'était énorme comme concept.

Et pis, y'avait "Viva Bertaga", le concert d'adieu à l'Olympia qui passait parfois tard sur M6.
Conseil à ceux qui veulent découvrir les Bérus : direction Youtube "Bérurier Noir Viva Bertaga"

Et la sortie par la grande porte : plutôt que d'être récupéré par le système, le groupe préfère le split ...
Putain quand même, le titre "Salut à toi" passait sur NRJ, la radio branchouille de l'époque.

En tant que fils d'immigré, l'hymne "Porcherie" aura toujours une résonance particulière dans mon coeur ...

Pamalach : merci !!!

Sympa la kro, par contre jamais pu apprécier cet album, trop froid, trop technique, à la limite je préfère les inédits émanant de ces sessions. Fan de Necroticism et de Swansong mais celui-là me laisse de marbre.

Merci pour cette belle chronique, quel groupe ! je continue des les écouter de temps en temps et j'adore le nouveau groupe de Loran "Les Ramoneurs de Menhirs"

Je crois que c'est le tout premier d'eux que j'ai acheté. C'est bien d'évoquer toutes les piques qu'on a pu balancer sur le pauvre Bostaph, qui osait reprendre la place d'un réputé irremplaçable. On a parfois reproché le mixage un peu étouffé de cet album, qui bride l'effort d'articulation d'Araya dont le chant, plus rauque, touche à mon goût son sommet, son timbre le plus parfait.
Cet album est à mon avis à peu près du même niveau que les grands classiques du groupe, la première déception vint après. Hmm, "Serenity in Murder", "Killing Fields"...

C'est vrai que Guillaume n'analyse pas franchement la musique, mais au niveau contexte et petites anecdotes, j'ai trouvé ça juste et super plaisant à lire.
Ça ravive de bons vieux souvenirs !
Quand on croisait un pote qui avait déniché un album ou un groupe dont le seul nom décalquait déjà la tronche, c'était quand même la fête et la promesse d'un grand moment !
Ecouter Carcass, Death, Carnivore, Destruction, Nuclear Assault, Defecation, Morbid Angel ou Sepultura, ça en jetait quand même un max quand la prof d'english nous demandait "Do you like pop music ?". :-)))))

Pour moi un des 10 meilleurs albums de tous les temps !

Pareil, content de voir un Béru chroniqué sur vs qui plus est par quelqu'un qui a connu l'époque !

Mon album culte des Bérurier reste "Concerto pour détraqués" qui represente pour moi mes années collège. Du coup j'ai découvert "Abracadaboom" sur le tard et il m'a pas fait autant d'effet évidement mais c'est tout de même un bon album avec pleins d'hymnes.

C'est vrai que ça rend completement dingue ! :D

J'y pense, j'ai lu juste avant la chro de Pamalach sur le Berurier Noir et elle est assez similaire, mode souvenirs plus que réelle analyse musicale. Vu qu'en plus ces deux chros font partie d'un dossier jamais publié, j'en déduis que c'était fait exprès. Toutes mes confuses, il commence à se faire tard.

20 ans plus tard j'aime toujours pas ce disque.
J'y arrive pas et je ne sais pas pourquoi.
Pour bibi, Carcass c'est Symphonies of sickness et surtout Necroticism.
Quand Heartwork est sorti, ils ont paumé quelque chose à tous les niveaux. Musique, artwork...
Et ça s'est confirmé/amplifié sur Swansong.

Faudrait que je retente le coup, après tout.
Tiens, si le prochain album est naze, j'essaie de redonner une chance à Heartwork. :-))

En attendant, Exhume To Conssssuuuuuuummmmme !

Sympa la chronique, ça réveille nos propres souvenirs (même si en 1993 je ne découvrais pas encore la scène death metal, cela se fera en gros 10 ans plus tard pour moi) mais il n'y a aucun élément au sujet de l'album en fait (même si on le connait tous ou presque). Un peu bizarre pour une chronique de disque. :/

Content de voir les Bérus chroniqués sur VS, bon sang ! Merci Pamalach !

Abracadaboum... un album dont un pote m'a parlé durant presque 2H pendant un cours d'éducation physique, l'année de sa sortie (87). J'en avais pas encore entendu la moindre note mais déjà j'étais fasciné, amusé et sûr d'adorer ce groupe. Et ça n'a pas raté ! L'A-M j'avais une copie dans la poche et le soir je me prenais enfin la grosse baffe !
Avoir 12 ans et découvrir ces textes là, ça laisse des traces. :-)
J'en revenais pas qu'on puisse faire des chansons aussi fortes avec un saxo, une boite à rythme pourrie, mais l'énergie, les paroles, la révolte qui émanaient du truc rattrapaient complètement cette carence de batteur et ce son pour le moins anti-commercial.
Cet album est mon préféré du groupe.
Je crois qu'on se construit une personnalité grâce ou en réaction à notre éducation, à nos rencontres, à nos lectures... et parfois à des disques comme celui-là. Parce que le message n'était pas toujours intelligent, les textes n'étaient pas universels ou irréprochables, mais il y avait surtout en filigrane le "pensez par vous même". Voilà la trace que m'a laissée Abracadaboum.
Cet album est un peu le Rage Against The Machine frenchouillard, non ?
Je pense qu'il a eu la même importance à l'époque. En tout cas il a frappé fort dans ma piaule de collégien.
ET puis combien de fois j'ai regardé la salle des profs en pensant aux paroles libératoires de l'Empereur Tomato-Ketchup !!! :-)))))

Bravo pour ta chro, Pamalach, je m'y retrouve complètement !
Etttttt hoooooooop ! je vais réécouter ça sur le champ !

En effet, la sincérité de cette chronique doit être saluée. Peut-être qu'en suivant le rédacteur depuis le temps qu'il officie sur ce site et sur le forum, on comprend pleinement l'impact énorme que ce disque a eu sur lui.
Je l'avais acheté assez tard, Noël 95 exactement, j'avais apprécié son rare éclectisme musical. Je dirai même plus, il est totalement maîtrisé ce qui est assez incroyable vu l'éloignement, en principe, de la street culture et des instruments qu'on y croise pourtant (le flûtiau, bien sûr).

Le seul problème c'est que je suis ressorti assez vite après de cette période d'intérêt conjugué pour le Hip-Hop et le NYHC. Reste un album énorme et un groupe à l'oeuvre exceptionnelle.

Comme je disais sous la chronique du premier volume, c'est aussi un disque inégal mais avec ses moments de gloire. Ils sont peut-être encore plus appréciables qu'on a toujours l'a priori qui traîne sur un volume 2... même plus de vingt ans après !
Je n'ai jamais été fan du groupe et du style, mais à l'époque impossible d'y échapper et à tout prendre, c'était pas désagréable d'en entendre à la radio.

C'est très dangereux de prétendre chroniquer un disque pareil mais l'angle de présentation est pas mal. J'ai du mal avec le Glam' et les souvenirs de tout le foin qu'on faisait autour des G'n'R' mais on ne pouvait pas rester indifférent, à l'époque.
Et avec le recul il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas admettre que ce groupe avait du talent, même s'ils l'ont gâché autant par la mégalomanie que dans la défonce. Il n'est donc pas étonnant qu'au long de ces deux volumes, il y ait des pépites pour le fan et des faiblesses.

Oh oui un bijou que cet album.
Alliage parfait de mélodies, de puissance, d'ambiances mystiques le tout auréolé d'arrangements très à propos. Certainement mon préféré du combo, ce disque contient une multitude de hits!

Je n'ai jamais accroché à Type O' mais ta chronique me donne envie de retenter le coup Forlorn!

Une vraie encyclopédie.

Belle chronique :)

Depuis cet album, Josh Silver est un de mes keyboard-heroes :)
Un sens de l'arrangement et du mixage hors du commun.

Sinon, c'est un album dont on se souvient l'atmosphère bien avant les mélodies. Le genre d'album qui ne peut plus exister si on retire le moindre détail.

Putain j'ai vraiment l'impression qu'on a eu la même jeunesse...

Album énormissime!!