Tes commentaires sont geniaux car previsibles (et desole d’avoir froissé ton petit coeur). C’est toi qui m’a donné envie de parler de cet album suite a l’une de tes remarques dans l’une de mes precedentes kros.
Je trouve ca franchement fadasse et appui totalement ce que je dis, non pas pour entrer en opposition avec toi, mais parce que je trouve tout simplement que ce n’est ni un rouleau compresseur, ni fort en emotion, et ne trouve pas que chaque titre soit different de l’ensemble. J’ai pourtant bcp d’ecoutes aussi.
Mais dans un sens, tu donnes une autre vision de cet album aux lecteurs de Vs, ce qui est tres interessant. Et si tu as aimé, n’est ce pas la le principal…
"Erik Stenglein nous gratifie, une seule fois, de sa voix claire vide d’émotion, qui met mal à l’aise l’auditeur tant elle est à côté de la plaque."
Comme la chro...
En total désaccord avec la chro !!!
« Clandestine abuse » n’est pas leur premier opus (qui n’existe QUE en vinyle et PAS en cd) puisque « no quarter for the damaged », bien qu’un EP, est sorti avant !
Même si l’album sur sa longueur donne l’impression aux premières écoutes d’avancer inexorablement sans changer de vitesse (c’est à dire en musique de fond pendant l’apéro) chaque titre possède son caractère de bien des façons et réussit le tour de force de n’être absolument pas linéaire tout en gardant un effet rouleau compresseur quasi permanent !
Ne pas dissocier les titres entre eux est totalement incompréhensible !
Je ne compte pas mais je dois avoir plus d’une centaine d’écoute et j’y découvre encore des choses !! Cet album est d’une richesse impressionnante !!!
J’ai l’impression de lire la chronique d’un autre album…
album excellent, qui mérite que l'on s'y attarde car très dérangé au premier abord, pas facile de rentrer dedans. Mais très addictif au final. Le parallèle avec Peste Noire est inexistant, je ne comprends toujours pas pourquoi je lis ça ici et là.
Quant à la réaction sur les textes, je ne vois pas où le groupe dit faire de la littérature où des textes racés...intellectualisation, je doute qu'il faille chercher ça dans Diapsiquir.
je précise juste que la note que j'ai mise est assez élevée hein... ce n'est pas parce que je ne dis pas que c'est un chef d'oeuvre que je ne trouve pas cet album excellent! :)
@Zesnake: "je n'allais pas tout décrire de A à Z non plus" d'autres l'ont fait sur la toile. et je ne crois qu'ils aient fait une chronique plus longue. enfin c'est pas grave, si cet album te fait pas bander je comprends que tu te contentes de ça.
c'est triste pour toi que tu attendes quelque chose de ce bonhomme. Tu gagnerais bien plus à être passif et à ne rien attendre du tout. Ki j'ai écouté une fois je me suis dit "oh nan pas envie", j'ai ré-écouter 6 mois plus tard distraitement... et puis je suis rentré dedans doucement et maintenant je le trouve génial. à trop attendre quelquechose d'un groupe je trouve qu'on est presque toujours déçu.
Album décevant. La nouvelle chanteuse ne s'intègre pas si bien que ce que je pensais lorsque j'ai écouté l'album Imaginary Flying Machine.
Du coup, on a les éléments Metal d'un côté (pas mal relégués aux second plan d'ailleurs) et électro de l'autre.
Vraiment dommage car ce groupe avait sorti de bonnes choses notamment avec Idolator, un peu moins avec Mozaïq.
Je suis allée écouter sur Toitube, pour faire ma petite opinion. Objectivement, pour la composition musicale conceptuelle, c'est chaotiquement intéressant.
Subjectivement, la voix et l'incohérence musicale fatiguent.
Mais comme Seb dit, on aime pas mais on y retourne. Un peu comme on était plus jeune, qu'on regardait un film d'horreur en zappant sur la chaine d'à côté pour casser les passages trop flippant.
Je pense que ce disque, ce groupe, ce concept sont de pures escroqueries. On parle de Jorg Buttgereit dans la chronique, voilà tout est dit sur le genre d'imposture dont il s'agit.
Nous avons ici une pseudo intellectualisation de sujets sensés déranger mis en musique de manière archi convenue (il suffit de comparer chaque style abordé ici avec des artistes ténors du genre pour constater la misère qui règne ici) et accompagnés de textes qui se veulent littéraires mais qui ne reposent que sur des ressorts de forme sans valeur fondamentale : pas de réflexion, rien à transmettre, rien à dire. Attention, c'est le cas de beaucoup d'"artistes", en particulier dans l'underground (qui chérit les imposteurs), mais on ne se prend pas tant au sérieux quand on ne propose rien d'autre qu'un peu d'entertainement. Je ne juge pas le disque sur ce point, d'aucuns y trouveront certainement leur compte, mais du point de vue d'oeuvre, aux côtés de laquelle on cite volontiers Brueghel ou Rimbaud, je dis qu'il faut quand même arrêter la branlette. Dans le genre sombre et décadent, je crois qu'il existe suffisamment d'oeuvres majeures pour remettre à sa véritable place un mec qui baise des putes thailandaises, peinturlure une rame de métro à la bombe en se prenant pour un rebelle-de-la-société-j'-vous-fuck-tous-et-je-l'exprime-à-travers-mon-art. N'importe quel pitre peut connaître la même "descente aux enfers" (haha !) sans référer à Satan mes couilles ou je ne sais quel concept foireux. Heureusement que tous ne sortent pas des disques pour partager leur fabuleuse vie de loser, sinon le marché serait encore plus saturé.
Concernant "A.m.a.c.c" en fait j'aime surtout la fin, quand Stephen énonce les crédits. C'est très con mais je trouve que ça passe tout seul. Après ouais le titres est une mise en abimes de tout le reste mais quand même je trouve ça limite par moments. C'est juste moi après.
Pour le reste je pense que c'est normal, voir "sain", que des gens trouvent Diapsiquir a chier. Même si pour le moment c'est pas encore le cas. Je peux pas les blâmer pour ça.
Seb, en ce qui concerne le dernier titre, le paradoxe absolu qui imprègne cet album s'y retrouve aussi dedans. Cf La voix de la fillette qui supplie qu'on la laisse partir.
Cet album est un formidable révélateur des choses enfouies profondément. Je pense que Damien (puisqu'il s'appelle ainsi) et Pascal (puisqu'il est aussi là) ont accouché d'un album époustouflant.
Je pense aussi, Seb, savoir pourquoi tu y retournes invariablement bien que les sujets traités te fassent dégueuler.
Cet album est tellement bas vers et pour lui, qu'il agit comme un révélateur.
Grâce à ces textes délirants, parfois écœurants et grossier comme tableau de Boschn ou Brueggels, ou, emprunts d'un lyrisme troué à la Rimbaud et Gainsbourg, il révèle une sorte de naïveté qui en devient touchante.
Damien a écrit "Je te montrerai que la vase et l'extase ne font qu'un".
Qui n'a jamais goûté à la beauté glacée de l'abime?
On en a peur, mais est fasciné par son fond insondable.
Ils y sont allés, ils y sont à l'aise, ils vous fixent d'en bas et vous, vous finissez par être content de ce que vous avez dans votre vie.
Car oui, je suis un hippie pacifiste premier de la classe qui aurait été certainement giflé par l'un d'entre eux, mais moi au moins, je suis content quand je me réveille de ne plus avoir la gueule en sang l'anus trempé et je ne me force plus à m'intégrer dans cette société.
Cet album est dans mon top 10 de tout les temps et je l'écoute comme si je prenais des ANTI dépresseurs.
(Et cherchez pas à me vanner je vous lis plus de toute manière, mon psychiatre m'a interdit de m'énerver cette semaine)
"Perso j’ai du mal avec le titre « A.M.A.C.C » et sa description d’un amour ouvertement pédophile entre un homme et une fillette. Ce passage me met un peu mal à l’aise et je ne sais toujours pas dans quel sens le prendre." mode humour noir -> prend le par derriere ^^
"Cet album n’aborde que des thèmes qui ne me touchent pas et me font gerber, mais, pourtant, je ne peux m’empêcher de l’écouter encore et encore. Est-ce que j’aime cet album ? Je dirais que non. Enfin oui j’aime me le passer mais après la petite heure de musique je me dis que je ne devrais pas écouter ça. Mais je recommence. Encore. Et encore. Et encore… "
Petite déception pour moi aussi a cause de cette surexploitation de la nouvelle chanteuse (exit le chant screamo) et un ralentissement global une fois passé la moitié de l'album (ca ne risque pas de s'arranger pour la suite de leur dico d'ailleur, sninf)
Neammoins l'energie proposé par le groupe nipon est toujours la lorsque in flames n'en a plus une miete, je trouve la chronique severe voir inapproprié, la note ne serait pas la meme si il s'agissait d'un groupe francais.
Je l'ai adorer ce disque (c'est vrai que j'ai toujours préféré les disques instrumentaux).
Sympa le rapprochement avec un gangbang, mais je comprends le concept.
"Ah non ! C'est un peu court jeune homme ! On aurait pu dire, bien des choses en somme..."
Bref, kro un peu courte mais synthétique et qui explique plutôt bien ce machin : c'est pas du metal mais clairement plus du jazz fusion avec quelques grattes metal... et je trouve ça énorme ! C'est un peu du Trepalium meets Herbie Hancock meets ("Beat Hunter" ça vous fait penser à... ouais, "Head Hunter) Return to Forever (période "No Mystery" bien funky... d'ailleurs je crois que c'est l'intro de "Beat Hunter" qui me rappel une intro d'un morceau de RtF).
Je collerais bien 18/20 à cette perle de groove personnellement !