Si la moitié des sorties de heavy rock arrivaient à la cheville de ce "Heritage", ce serait déjà pas mal. Bien sûr, l'album n'est ni incroyable ni médiocre, mais cette démarche d'Opeth qui consiste à toujours proposer du neuf me paraît plus qu'honorable. La séquence d'introduction au piano nous rappellerait même Erik Satie... un disque à explorer auquel le temps donnera certainement raison.
Je ne suis pas vraiment fan d'opeth parce que j'aime pas cet album... Être influencer par les 70's c'est différent de faire la ziq 70's je suis donc en phase avec le chroniqueur, ce qui lui fait une belle jambe
J'ai vraiment du mal avec cet album (qui n'est pas mauvais) et ce n'est en aucun cas à cause du virage 70's, mais c'est juste que par moment, c'est très ennuyeux !
Je suis fan d'Opeth mais j'arrive vraiment pas à m'y faire !! J’espère que c'est une parenthèse, que le prochain, le groupe va proposer un album plus "metal" et inspiré !!
Pour moi c'est un album à part dans leur discographie, une curiosité qui aurait peut-être du mieux être un side-project.
Pour moi Opeth sans growl ni disto c'est Damnation, et je fais partie de ceux qui adorait. Mais là c'est... Autre chose, et c'est pas mon truc.
Un disque que j'ai écouté une dizaine de fois pour le principe mais qui ne m'emballe pas plus que ca et que je ne ressortirais probablement plus de la boite.
Si t'es fan d'Opeth, tu ne peux qu'aimer cet album. Si tu rajoutes des Growls et de la disto, c'est tout pareil qu'avant.
Chef d'oeuvre car faire pareil sans faire pareil, ben c'est pas donné à tout le monde et avec de la qualité, de la classe et tout et tout !
Tout à fait d'accord avec le ressenti de cette chronique. Aucun apport à aucun genre si ce n'est la copie de grande qualité de la scène psyché/prog' des 70' (T2 en tête...). N'empêche que je trouve cet album excellent à la condition d'évacuer le point central : le fait que ce soit un album d'Opeth...
Déçu. Très déçu. Je me faisais une joie d'écouter du Opeth nouveau et dans un style 70's, mais à part quelques passages juste sympas je trouve l'album très peu inspiré...
Je suis sur la même ligne que #G#. J'avais accepté le principe de ce virage qui devait bien venir tôt ou tard. Je n'attendais qu'à être convaincu par ce choix. Il y a du boulot sur cet album, de bons passages et un son à l'ancienne assez savoureux en ces temps de grosses productions lisses.
Las, les titres sont denses mais ne font que coller exactement à leurs inspirateurs de la scène Prog' 70's. Au moins avant Opeth avait une personnalité avec ce balancement entre deux influences. On reconnaît sans peine leur style de composition néanmoins.
Il me reste à espérer qu'au fil du temps il révèlera des richesses, une solidité à l'épreuve des mois et des années.
Si on ne peut mettre en doute la qualité musicale intrinsèque de l'album, je ne peux m'enlever de la tête l'idée que ce n'est plus du Opeth. Ok, évolution, ne pas stagner, bla bla bla... Opeth a toujours eu son identité en mélangeant cet aspect prog 70s à du bon death moderne bien lourd.. Ici, avec l'un des deux ingrédients en moins, ba le groupe devient une pale copie de ce qui a déjà été fait il y a 40 ans.
Je peux comprendre l'envie d'Akerfeldt d'explorer ces horizons (après tout, qui sommes nous pour mettre en cause l'envie musicale de quelqu'un), mais je continue à penser qu'il aurait du le faire sous un autre nom qu'Opeth.
Bref, impossible pour moi de noter cet album, qui reste une grosse déception malgré ses qualités musicales.
Alors expliquez-moi ces notes, moi quand j'avais 14,5 à l'école, c'était un exploit, les meilleurs avaient rarement 14,5. j'en déduis que c'est un chef d'oeuvre? Parce que, d'après tes dires, je lui mets un bon 11.
Je confirme, très bon opus des Portugais. Ca ne fait que confirmer la bonne santé de la scène Portugaise. For The Glory se pose en digne héritier de Pointing Finger (quant à son rayonnement en Europe), et nul doute qu'avec des groupes comme Grankapo, Steal Your Crown et j'en passe, la scène HxC Portugaise a de beaux devant elles.
Bonne chronique qui résume pas mal ce que je pense de l'album.
Je rajouterais qu'en virant les intros/outros à rallonge et en se concentrant sur l’essentiel, ça serait quand même mieux passer. Les bons plans (parce qu'il y en a) sont trop distillés dans du dispensable.
Album sympa donc mais qui laisse un goût bien amer vu le potentiel du groupe.
ouais je dois dire pour une fois je suis assez d'accord avec comedian. la chronique est bien dans mon sentiment, cet album apporte rien et il est assez ennuyeux.
sauf que watershed était excellent. un exercice réussi du metal progressif moderne... je trouve qu'heritage a un côté retro excessif (même si j'adhère totalement au son par contre). y'a plein de passages chiants. pour rejoindre la chro, je pense aussi que c'est un délire de musiciens, pour eux et espérant que le public suive.
y'a pas vraiment de surprise dans ce album et quand y'en a c'est assez mal foutu. bref, y'a p'ti problème d'inspiration je trouve. cett volonté d'entièrement pomper le passé et exclusivement le passé les a enfermer dans un délire réducteur qui a bridé tout ce qu'ils auraient pu faire de bon.
akerfeld ferait bien de relâcher la bride et j'ai cette sale impression qu'il impose ses envies aux autres et que cela va tuer le groupe. Qu'il se comporte en frontman, en guide, et essence du groupe en laissant les autres s'exprimer au mieux de leur capacité et tout ira mieux.
En vieux fan d'Opeth, je fais également partie du club des déçus d'Heritage, même si l'album contient de bonnes choses.
Akerfeldt nous fait une crise de la quarantaine franchement mal négociée...
Cet album est à des kilomètres de l'inspiration passée, il sent meme la glande à plein nez dans certains passages, et l'excuse expérimentale a quand même du mal passer.
Opeth pete un cable, mais sans y croire, et c'est bien ça le problème. Ecoutez Heritage et mettez vous Blackwater Park juste après, la différence d'inspiration, de fraicheur et surtout d'envie est particulièrement flagrante!
Du bon et du passable pour cet album moyen. La chronique aurait pu être un peu plus engagée... Un truc qui revient et que je ne comprends pas du tout (je dois pas avoir de bonnes oreilles) : je comprends pas du tout l'analogie faite avec Damnation, excepté le fait qu'il n'y ait pas de growls. Pour moi Damnation était un album quasi-pop, avec des formats relativement courts et des arrangements et des structures simples, ce qui n'est vraiment pas le cas d'Heritage qui pille sans vergogne certains groupes passés.
Au final, quelques morceaux brillants, d'autres chiants, et l'impression globale qu'il manque quelque chose :(
Jolie chronique, qui touche assez juste à mon avis.
Je fais pour ma part partie du clan des déçus.
Fan d'Opeth depuis Orchid et fan de prog 70's, je considère que l'album ne fait mouche ni dans le style de l'un, ni dans l'hommage à l'autre. Rock progressif ne signifie absolument pas succession de longues plages ennuyeuses destinées à endormir le plus endurci des insomniaques et encore moins l'empilement anarchique d'idées sans queues ni têtes pour obtenir le chrono réglementaire permettant de considérer qu'un morceau est terminé. L'album n'évoque rien, ne fait voyager nulle part et ne fait nullement de l'ombre à ce qui a déjà été fait dans le style ni même aux groupes actuels dont la démarche est similaire (qui sont d'ailleurs bien meilleurs qu'Opeth dans l'exercice). Certes, certains passages sont bons, très bons même, mais ça ne suffit pas. En fait Heritage est un album prétentieux : Akerfieldt pense sans doute que son groupe est arrivé à maturité et qu'il est capable de prendre n'importe quel chemin dans la réussite la plus totale. Ce n'est pas le cas : l'âge d'or d'Opeth est loin derrière lui et Heritage n'est, hélas, qu'un symptôme de plus (après de relativement médiocres Ghost Reveries et Watershed) de la lente décrépitude à laquelle sont voués tous les artistes, même les plus doués, après avoir passé un certain cap.
Certes, ça sent le Rock Prog des années 70. Ça le suinte, même. Cela dit, pour en écouter "un peu", je n'ai trouvé aucune comparaison directe avec d'autres groupes de l'époque (Guillaume, auxquels penses-tu ?). Opeth vient de pondre là son album de 1971 mais avec sa patte, sa couleur, celle d'Opeth que personne d'autre n'a.
Marrant cette chronique qui ne parle quasiment pas de la musique :-p Moi je trouve cet album terrible, du Opeth à 100%, même sans growls. Bien entendu je ne le maîtrise pas totalement, il faudra quelques semaines/mois pour bien l'appréhender. Mais on y trouve quand même de grosses tueries comme ce "Folklore" au final éblouissant, sans doute le meilleur titre d'Opeth depuis "Deliverance".
C'est marrant de voir comment certains intervenants de vs semblent soucieux de nourrir les idées reçues sur le fan de métal de base. Un gros bourrin totalement refermé sur ses gouts étriqués qui n'est pas fichu de reconnaitre que ses groupes préférés ont pu puiser leur inspiration autre part que dans le métal. Et cela, même si des groupes comme Black Sabbath ou Motörhead citent régulièrement des formations comme les Beatles dans leurs principales influences. Alors à quand la chronique du double Blanc dans "Remember" ou encore de "Aftermath" des Stones ?
Une des tueries de l'année pour ma part. T'es un peu passé à côté du disque Deadstar je pense. Ou alors t'étais pas le bon profil pour chroniquer ça... Un peu dommage.
sympa comme chro, leur trip reggae m'avait éloigné du groupe mais toujours un réel plaisir de les voir en concert
(on devait avoir les mêmes genres de potes punk hardcore, que j'ai toujours d'ailleurs ;-) )
Pour info, je ne me suis pas barré de VS pour aller sur Obsküre. Je suis parti de VS parce que j'avais atteint un certain degré de saturation et qu'un évènement malheureux de ma vie a fait que je ne me sentais plus à l'aise dans la communauté.
J'ai kroniké un peu sur Obskure longtemps plus tard pendant quelques mois avant de disparaitre du milieu musical pour un peu les mêmes raisons. Ma vraie vie est désormais ailleurs. Je préfère maintenant être spectateur qu'acteur dans ce milieu.
Et si vous voulez mon avis, sans Pearl Jam ou les Red Hot, certains groupes que vous idolâtrez aujourd'hui et qui figurent fréquemment dans les colonnes de ce webzine n'existeraient peut-être même pas.