@Kalter_Tod: excellente question sur le nom de l'album. Je l'ai posée à Ludo (par mail) pour une interview qui ne devrait pas tarder à être en ligne d'ailleurs... et il m'a dit que le nom était "CU3E"... Pourquoi est-ce écrit "Cube 3" sur la pochette alors ?
J'aime SUP et Supuration, cependant je ne suis pas d'accord avec le mot suivant : surprendre !
Je suis désolé, mais SUP/uration ne me surprend pas ou plus, ils fond du SUP/uration ! Rien d'autre, et si un jour ça change, alors là oui, je serai surpris !
Mais en attendant, ils sortent de très très bons albums, tous dans une certaine continuité, tous très bon, tous avec un petit truc ici ou là, avec un son qui évolue mais ne change pas radicalement.
Pour moi ce groupe se métamorphose (ah ! ah !) mais ne surprend pas ! On écoute, on sait que c'est du SUP/uration et on sait que le prochain, qu'on achètera, serra de cet acabit avec un son/compo/chant dans le genre !
Sinon, oui, j'achèterai cet album que je trouve bon même si moi les "reprises"/"redite" de The Cube je m'en serai passé très facilement vu que j'écoute assez régulièrement ce dernier et que je ne sens pas l'intérêt d'avoir certains passages en 2eme version...
Bon ben j'étais censé taffer, mais j'ai passé l'aprem sur le net et du coup j'ai écouté ce "Conduit (The End)" plus tôt que prévu : on se trouve pile dans le point 3, j'ai franchement accroché !
La recette classique est ressortie et ça fonctionne bien, c'est efficace du début à la fin (même que t'as de la double pédale et des mini mosh-parts qui viennent en renfort) et ce, sans prétention. Bref, j'ai passé un bon moment et l'album est à recommander pour les fans du genre.
Je découvre ce CD légèrement après la guerre. En tant que novice complet du groupe (et pas encore trop connaisseur du genre), j'ai adoré ce son après avoir eu un peu de mal lors des premières écoutes.
Vais me pencher sur WITCHCULT TODAY ou LET US PREY maintenant !
Très belle chronique qui résume bien les choses. Un album de très grande qualité et dont la magie, comme à l'accoutumée, se révèle progressivement au fil des écoutes, je m'abstiendrai donc de tout jugement définitif. Quel plaisir tout de même de retrouver le groupe 5 ans après son dernier album (le plus long "silence" du groupe à ce jour).
Là où Incubation rappelait The Cube par sa structure (et la structure de ses morceaux) et ses textes, CU3E va plus loin en reprenant vraiment des mélodies et des riffs, même si arrangés différemment. C'est ce qui déroute le plus dans ce CU3E : il s'agit vraiment d'un "The Cube 2" là où Incubation demeurait un album parfaitement autonome. D'ailleurs, j'ai été surpris de voir qu'Incubation n'avait pas le même droit de cité au sein de ce nouvel opus que leur ancêtre commun, ce qui déséquilibre un peu la "trilogie". Ça n'en fait pas un mauvais album, très loin de là, mais c'est assez... déroutant.
En outre, CU3E soulève également la question de l'avenir de Supuration. En multipliant les références (plus ou moins directes) à SUP, Supuration semble chercher à "boucler la boucle" et dire que, comme vingt ans plus tôt, la suite de l'histoire se situe désormais chez SUP ; terminer CU3E par l'ouverture d'Hegemony est à ce titre particulièrement explicite. On peut d'ailleurs se demander à quoi pourrait ressembler Supuration sans le concept The Cube dont il a aujourd'hui clairement fait le tour et qui a été son unique moyen d'expression depuis vingt ans.
Enfin, dernière chose et non des moindres, c'est quoi le nom de l'album ? "Cube 3" (comme l'indique le digipack et ce que reprend cette chronique) ou "CU3E" comme on peut le voir partout ailleurs (site officiel notamment) ? Le premier a le désavantage sur le second d'être plus "banal" mais il a l'énorme avantage d'être... prononçable ! Parce que, bon, "kiou-three", ça ressemble quand même pas à grand-chose.
Que dire de cet album que vous n'avez pas déjà mentionné ?
Je suis le groupe depuis 3 ou 4 ans environ, et viens enfin de m'envoyer ce Voyeur histoire de préparer le Bonecrusher Fest (qui, à mon humble avis, va démouler sa grand-mère la biatch). J'espère d'ailleurs pouvoir l'acheter sur le stand merch et le faire dédicacer !
C'est noir, complexe, technique, écrasant, suffocant... les qualificatifs pourraient aisément s'étaler sur plusieurs paragraphes. C'est aussi très bien produit et ça, ça conditionne indubitablement la durée de vie du disque.
Exit l'expérimentation jazzy qui fit sortir le groupe du lot il y a de ça quelques années : cet album n'est ni une synthèse de leur jeune carrière comme pourrait l'être un éponyme, ni l'occasion de tester une nouvelle approche et de mesurer l'impact sur la fanbase. Il est à mon sens le fruit d'une volonté de ressortir la recette WFAHM pour monter d'un cran supplémentaire (deux ?) l'extrémisme musical, en doublant les doses de certains ingrédients : tant la brutalité étouffante (côté mammouthesque de la déferlante de riffs qui sous-tendent des hurlements intenses) que l'aspect malsain et torturé (côté math/syncopé mais toujours avec cette rigueur allemande qui assure une parfaite maîtrise) du groupe sont exacerbés.
Donc effectivement, la nouvelle oeuvre n'apporte pas de fraîcheur à leur discographie et j'aurais tendance à approuver noohmsul selon qui l'album a un côté "monolithique" : du début à la fin ça tabasse sans repos et la surenchère est parfois difficile à digérer. Après, la question est de savoir si on cherchait autre chose que ce poing dans la tronche qu'est Voyeur ?... ce n'était pas mon cas en lançant l'écoute !
Mention spéciale à Paul Seidel qui est probablement l'un des meilleurs batteurs de ces dernières années.
Je vous tiendrai au jus sur leur performance au Bonecrusher.
Pour l'info de Ju, ça s'appelle du leet (1337). Sinon, le nom, l'artwork, la musique : les mecs semblent vouloir brouiller totalement les pistes. Marrant.
Pas encore assez écouté l'album pour me prononcer sur le fait que ce serait leur meilleur album àce jour... mais, en tous cas, je trouve la chronique très judicieuse. Cet album est la suite parfaite de " the cube " avec ce qu'il faut de références à cet album culte, tout en "digérant" leur évolution depuis 20ans.
Je pense que tu tape bien au niveau du point 3, après tu connais bien mieux le groupe que moi (j'ai découvert avec cette album) mais vu ta description celui-ci devrait (surement) te plaire. Écoutes l'album et reviens dire ce que tu en penses ;)
Je n'ai pas écouté ce nouvel effort pour la simple et bonne raison que je ne suis le groupe qu'à moitié (et encore) depuis la fin du lycée. Je suis pas mal méfiant quand il s'agit de ces combos, mais tes lignes me donnent envie de lancer l'écoute.
Si je fouille dans ma mémoire, je peux vous affirmer trois choses sur FFAF (pour ceux qui se sentent concernés : trois choses soumises à votre appréciation of course) :
1. "Casually Dressed & Deep in Conversation" (2003) et son lot de hits - dont l'un, Rookie Of The Year, figurait sur l'OST du jeu Burnout 3 - est probablement l'un des meilleurs albums (d'Emocore ? Post-Hardcore ?? Que sais-je-encore ???) en ma possession. Dans leur genre, ils faisaient partie des précurseurs et CERTAINES sonorités, CERTAINS chemins (observez la prudence requise, sur VS, dans l'emploi des termes) empruntés par le groupe n'étaient pas sans rappeler les talentueux Glassjaw qui avaient brillé quelques années auparavant. Plus encore, leur style évoque celui d'At The Drive In sur bien des points.
2. La discographie du groupe s'est ensuite engagée sur la pente descendante : exit les tubes catchys qui ont forgé leur réputation, les lignes de chant et mélodies qui te restent en tête... la flamme du duo mélancolie/rage s'éteint pour laisser place à une multitude de morceaux très easy listening, mielleux à souhaits, qui s'enchaînent sans marquer les esprits (ou pire en gavant l'auditeur), comme s'ils avaient cherché à cette époque à flatter un public plutôt pop/rock que metal ; je me souviens avoir écouté très, très rapidement Tales Don't Tell Themselves et avoir trouvé ça complètement facile et foireux. Your History Is Mine, c'était la même tendance.
3. 2011, le groupe revient avec un Welcome Home Armageddon qu'il affiche sans pudeur comme le retour aux sources et comme d'hab, on prend ces annonces avec la plus extrême prudence ! Les premiers extraits pointent leur nez et effectivement ça marche bien, on sent qu'un soupçon de violence a été ajouté à la recette du combo ; on se surprend à taper du pied et à kiffer les lignes de screams déchirés couplées aux envolées de chant : c'est accrocheur, c'est bien foutu dans le genre et merde quoi, ce coup-ci on se fait pas chier, on se replonge dans les années lycée le temps d'une écoute ! Finalement, c'est ça qu'on attend de FFAF! L'album s'attire même les faveurs des tarés de metalSucks.
Conclusion : s'ils poursuivent dans le sens du point 3, c'est avec plaisir que j'écouterai leur nouvel album ce soir.
Très bon album pour ma part, sans temps mort, très puissant sans oublier la teneur mélodique inhérente à leurs premiers albums. Alix (Methnakriss) remplace haut la main le précédent chanteur très saoulant. Son registre est large et dévastateur même s'il est vrai que certaines parties peuvent devenir irritantes (aucun soucis pour moi sur cet opus).
Du grand thrash/death mélo à forte tendance -core.
Il tourne en boucle (cd promo dans le lecteur) avant achat évident.
Avec Destinity, In Arkadia et T.A.N.K je suis comblé.
Aucun commentaire à l'époque ? Ayant découvert KMFDM avec ce disque, j'ai une tendresse toute particulière pour celui-ci qui excelle dans divers genres musicaux...les chansons sont d'ailleurs bien écrites tout en gardant une dimension politique et contestataire propre aux fondements de ce groupe...si vous trouvez que Ministry s'englue parfois dans un rigorisme répétitif et parfois pénible, choisissez le groovy et éclectique World War III de KMFDM...16/20..
Ben désolé à celles et ceux qui trouvent ma réaction "démago" (? êtes-vous de bien connaitre la définition ? "Le discours du démagogue sort du champ du rationnel pour s'adresser aux pulsions, aux frustrations du peuple. Il recourt en outre à la satisfaction immédiate, dans le but de s'attirer la sympathie et de gagner le soutien"... Je serai plutôt anti-démago ici en l’occurrence, à lire vos réactions ; mais qu'importe)
Je sais qu'il y a de nombreuses façons d'être fan d'un groupe, et fort heureusement tout le monde n'achète pas forcément tout ce qui sort. ce n'est bien sur pas ce que je voulais dire. Et le fait que vous preniez 2 minutes pour commenter Rotten Sound ou cet ep est déjà une
Ma réaction est volontairement exagérée et à relativiser ; elle est simplement en phase et en réaction avec les nombreuses réactions sur les différentes news, de "metalleux" qui se contentaient de critiquer le rapport 'prix/durée' plutôt que de se concentrer sur autre chose...
Il n'y a rien de puant, c'est simplement une exagération recherchée.
Fin de la parenthèse.
Et bonne écoute à ceux qui prendront 8 minutes sur bandcamp, car 'Species At War' vaut vraiment le coup !
Pareil, je ne regrette absolument pas les 11 euros pour la version picture Disc magnifique.
Ce groupe dis tout en 8 minutes, quelle branlée il nous met à chaque fois!
"je préfère donner mon blé aux groupes que j’aime et aux labels qui se bougent, plutôt que de le filer à Samsung, Gaumont ou Mac’donalds."
Demago le chroniqueur noooon...mais où avez-vous lu cela ?
@GeneralMono: Oui moi aussi dans l'absolu je suis aussi assez d'accord mais je ne vois pas ce que ça apporte à l'analyse du disque. En générale tout le monde est d'accord sur le fait que les disques sont trop chers mais chaque chronique ne contient pas un laïus du chroniqueur sur le comportement à adopter quant au fait d'acheter ou pas tel ou tel disque.
Il ne donne pas des leçons de vie, il donne sa vision, c'est tout. Dispensable peut-être dans une kro, moi ça ne me dérange pas, sans doute parce que je suis assez d'accord sur le fond.
Ce qui ne m'empêchera pas de.... ne pas acheter ce mcd, alors que je suis fan du groupe et que je ne doute pas de la qualité de celui-ci. Pas que je ne trouve ça trop cher pour la quantité, mais bon : 8 minutes !! Tu lances le disque, tu te sers une bière.... et c'est déjà fini !! J'aurais l'impression d'avoir acheté un single. Et je n'achète pas de single.
ROTTEN SOUND un aller retour dans ta face.... j'ai le meme sentiment que blind.. oui il faut soutenir les groupes oui il faut soutenir les labels qui se bougent et oui il faut arréter de prendre les métalleux pour des pigeons... 10 euros un 7" c'est une grosse quenelle..
Très bon EP mais je suis d'accord avec GrosSesque, le quatrième paragraphe genre donneur de leçon est superflu et fait un peu tâche dans cette chronique. Personnellement je soutiens les groupes que j'aime et je dois aller dans un McDo une fois tous les deux ans mais cela ne m'empêche pas de trouver cet EP cher pour ce que c'est. Alors je suis fan du groupe et dans la mesure du possible j'acheterai cet EP mais on demande aux chroniqueurs de parler de disques, pas de nous faire des leçons de vie inutiles.
Un quatuor finlandais dont un pote ne cessait de me parler et que, finalement, je n'ai découvert qu'en 2011 en achetant tout bonnement Cursed après avoir vu le seul clip de "Hollow" (faut dire que le feat. avec Jason Netherton sur une autre piste de l'album m'avait bien encouragé, comme si j'y avais décelé le gage d'une valeur sûre). Mieux vaut tard que jamais comme dirait l'autre... Certes ! Mais je suis passé à côté d'un bel uppercut dans la tronche pendant des années sans le savoir, et comme toute personne privée d'une bonne chose pendant un certain temps bah... une fois la chose entre mes mains, je consomme sans modération, sans pour autant atteindre le dégoût.
Que dire de ce Species At War - tiens le titre sonne bien en plus - que Ju nous a encore une fois bien résumé ?
C'est tout bonnement le gras du bacon frit qui coule pendant 8 petites minutes... et on échappe de peu à l'infarctus du myocarde :
accélérations, explosions, lourdeur, tension et par moments un certain groove qui se dégage du champ de bataille, le tout faisant monter les bars jusqu'à l'ultime seconde de l'EP. Les mecs sont pas là pour nous servir de la limonade et c'est tant mieux, c'est pas ce qu'on cherchait en enfilant les écouteurs.
Comme dit dans la chro, ils ne réinventent pas la roue et poursuivent leur bonhomme de chemin en claquant là le classique - et néanmoins meilleur - de leur recette musicale ; mais c'est tellement efficace que les fans du genre ne peuvent se permettre de bouder ce mini-skeud.
Conclusion : non, Species At War n'apportera pas de nouveautés et aurait très bien pu faire la B-Side d'une réédition de Cursed. Oui, on s'en branle parce que ça démoule et on ne demande que ça. Oui, je fais moi aussi le choix de claquer mon fric dans les albums qui en valent la peine. De toute façon, la musique dématérialisée compressée (mp3, AAC et j'en passe) pue du cul.
Tu vois Ju, je suis souvent interpellé par tes chroniques souvent pertinentes et documentées que je lis avec plaisir mais là, franchement, ton laïus du 4ème paragraphe est vraiment puant ! aucun intérêt et démago au possible ! ceux qui veulent l'acheter font ce qu'ils veulent, ceux qui trouvent ça onéreux par rapport au contenu (j'en fais parti) écoutent sur le bandcamp.
ça n'enlève rien au fait que c'est du bon rotten sound des familles qui te perce bien le crâne comme il faut. Bref j'attends le prochain full-lenght avec impatience (et vous verrez que ces 6 titres seront en bonus sur certaines versions) !