Salut Felix c'est l'imposteur, la forme? Bon, sinon désolé de ne pas avoir peut-être sorti les bons termes techniques - ce n'était qu'une impression que je voulais transmettre aux lecteurs. Et non je n'ai pas utilisé un ton péremptoire et non, ce n'est pas 'Guitar Part' mais VS. Mais peut-être qu'en tant que donc musicien (je suppose) tu aurais préféré que j'utilise d'autres termes alors c'est ça?
"(...)power-chords joués avec toutes les cordes (...)". C'est vraiment bien d'avoir des chroniqueurs fins techniciens ouvrant péremptoirement nos yeux sur les vérites techniques de la guitare. Navré de dire que ce chroniqueur est un imposteur.
Que Morgue ait contribué à la formation de la scène bas-languedocienne, je serais de mauvaise foi de ne pas le reconnaître. Ils étaient là avant presque tout le monde, la reconnaissance artistique qu'ils ont atteinte dans l'UG international ont encouragé les vocations. Et puis il est vrai qu'une facette HC y est incontestablement présente depuis "The Process...", jusqu'à cette reprise d'Unsane.
C'est juste que Morgue reste quand même à part de toute la bande des groupes qu'a fait jouer Abel, pour être plus Metal. Ce qui fait qu'ils peuvent aussi se produire dans d'autres salles que son circuit habituel, et devant un autre public que les fidèles de l'église de Head Records (dont je fais aussi partie).
Oui rien de metal ici mais du quelque chose-core influencé par Breach et Playing Enemy...
J'ai bien accroché malgré l'accent du chanteur parfois limite (quand ça ne gueule pas, donc rien de rédhibitoire ;-) ), les quelques longueurs ne m'ont pas gêné car elles contribuent efficacement à l'ambiance pluvieuse et asphaltée de ce disque.
Et en même temps, quand tu entends le dernier Morgue, rien qu'au niveau prod (normal), mais aussi niveau chaos riffique, on est pas en Languedoc Roussillon pour rien... Je trouve qu'ils ont quand même contribué aussi, même en tant que Morgue, à la construction de cette scène locale.
C'est marrant, ca critique le djent/metalcore actuel en disant que c'est linéaire, mais quand tu écoute leurs albums, tu entends les meme choses, ils font la meme soupe au final en changeant les thèmes des riffs, sweep par ci, polyrythmie par la, sweep ? ho solo... resweep etc...
Ca se la raconte beaucoup je trouve c'est bien dommage, ils enlèveraient ce coté et un peu moins de guitare hero et un album avec un peu moins la mode "sweeping" ca serait presque bon.
Je vais passer la Saint Valentin avec eux, c'est dire si j'aime...
Sérieusement je suis d'accord avec le fait que ça part beaucoup dans tous les sens mais c'est un projet parallèle, autre terrain d'expression des pulsions HardCoreuses des ex-Superstatic Revolution après avoir laissé mourir ce premier groupe. 400 the Cat est beaucoup plus influencé, en fait, par la scène HC Noise de Montpellier et alentour, voire en fait complètement partie ; alors que la nature plus Metal de Morgue s'en démarque clairement.
Tout d'abord une petite correction : 'Controller' est sorti à la mi-2008. Cet album était plus ou moins dans la veine de 'Mirrors', soit une sorte de metal technique teinté de hardcore, un son très lourd mais vraiment bien exécuté qui tranchait pas mal avec la concurrence en plein boom de la période 2005-2010. D'ailleurs j'ai acheté le fameux 'Controller' en 2013 pour me préparer à la sortie d''Absent Light' et si j'avais pu je t'aurais conseillé de l'écouter avant de te lancer dans le petit nouveau !
Pour ne rien cacher la lourdeur c'est d'ailleurs ce qui m'a toujours gêné avec le M.S. post-2004, parce que si les musiciens sont habiles et inspirés il manque un 'truc' aux trois-quarts des titres présents sur 'Mirrors' et 'Controller' ; les compos sont bien faites, ils savent jouer... mais on a l'impression que ça ne décollera jamais, l'explosion qu'on attend dans chaque couplet/refrain n'arrive pas... et la voix monocorde de Karl Schubach n'aide en rien. Ca me rappelle un très légèrement 'Empire' de BLEED FROM WITHIN. Bref je me suis toujours demandé s'il leur manquait pas un synthé !
Si l'on remonte un poil avant cette ère le 'Of Malice (...)' de 2004 (produit par Monsieur Townsend !) opte pour une approche différente, moins sérieuse, moins posée... plus fougueuse. Ce disque était vraiment bien gaulé, mélodique, plein de colère et de spleen... et c'est précisément lui - et non un AS I LAY DYING - qui m'a fait rentrer dans ce style. Je sentais un potentiel énorme, un gratteux qui faisait passer quelque chose... accompagné dans chaque note par un batteur talentueux et un vocaliste que j'ai toujours préféré à Schubach.
Maintenant on ferme le livre d'Histoire et place au dernier effort : cinq ans après (putain !) la recette a (un peu) changé. Le 'crowdfunded' 'Absent Light' s'est fait attendre et on peut noter au bout d'une seule écoute que les couplets suivent le code de conduite tracé en 2006... Il est donc dans l'esprit M.S. mais apporte toutefois sa patte comme tu l'as souligné. En fait il amène tout bonnement ce qui manquait aux deux précédents : des compos qui finissent par monter et éclater, d'où peut-être le titre de l'album : les zikos veulent faire pénétrer une lumière intense dans les ténèbres. Ce que j'aime dans 'Absent Light' c'est qu'il souffle le chaud et le froid.
Je ne compte pas passer en revue chaque piste mais je vais en sélectionner quatre :
- 'A Glimmer of Hope' est le type d'introduction qui manquait à 'Mirrors' et 'Controller' : ça monte en puissance, il se passe réellement un truc, on s'aligne sur les ondes et on s'apprête à rentrer dans l'album ;
- 'Luminary', 'Reborn (An Execution)', 'Carrier' sont servis par des grattes et une batterie très inspirées et sont plutôt sombres ; puis survient dans chacune de ces trois piste un moment fabuleux : une envolée quasi-orchestrale. Sérieusement j'avais pas entendu un truc aussi bien conçu depuis un bail ! C'est ça que j'attends, moi ! Parce qu'une compo peut-être techniquement irréprochable, si elle est plate le groupe ne nous transmet rien (à moins d'être un fétichiste de la technique pure - c.f. une partie du djent).
Je saluerai également une production parfaite made in Greg Thomas et Ryan Morgan, dont le groupe n'avait jusque lors jamais bénéficié.
En définitive j'ai été conquis par l'album entier car il regorge d'excellentes choses mais je dois avouer ma tendance à revenir sur le quatuor précité ; ce sont d'ailleurs les seuls titres à figurer dans mon iPod.
Je soutiens inconditionnellement le 'crowdfunding'.
1 - Album de l'année 2013 pour ma pomme, et chef d'œuvre au passage.
2 - Ce qui fait vaguement penser à Mastodon, ce sont les influences classic rock 70's des deux groupes (sur Crack the skye essentiellement en ce qui concerne Mastodon). Je ne crois pas un instant que Mastodon ait influencé Sahg (et pour rappel Delusion of grandeur est déjà leur quatrième album).
Vu en live, j'ai trouvé ça assez mauvais... Le peux que je viens d'écouter de cet album confirme mon impression : un groupe qui n'a pas une once d'originalité ou de personnalité; leur musique n'est d'ailleurs pas violente pour un sous.
Pour moi ils font justement partit des "groupes [qui] se plantent dans une zik bêtement brutale et sans saveur ni accroche", comme dit Ju.
Bon groupe, à suivre. Par contre, faute de goût absolu en terme de graphisme, ici d'une laideur absolue. Je sais, cela aurait été des zombies putrides, cela n'aurait pas été plus fameux mais je ne sais pas, moi cela me bloque un chouia...
J'avais vraiment accroché sur "Darkness Comes Alive" et attendait cet album avec enthousiasme. Malheureusement, comme indiqué dans la chronique, rien ne ressort vraiment. Le groupe propose un album plus visqueux mais perd au passage son côté entraînant. Pas mauvais mais pas transcendant. Dommage.
PIERCE THE VEIL (que je surnomme parfois "PIERCE THE HYMEN" pour décompresser du taf) est devenu ces dernières années l'un des leaders de la scène emo/post-hardcore, aux côtés d'OF MICE & MEN notamment.
J'essaie également d'être ouvert d'esprit mais en l'espèce je n'y arrive pas pour trois raisons essentielles : la première est le chant (Vic Fuentes étant, contrairement à un Jeremy McKinnon, insupportable) ; la seconde rejoint un peu la première : c'est le fameux "cliché" propre au genre qui fait qu'un excellent riff (pas forcément technique et recherché mais accrocheur) est immédiatement gâché par une putain de connerie (un breakdown inutile par exemple - ces musiciens sont souvent obligés de casser la rythmique à un moment inopportun - ou bien une ligne de chant complètement exagérée -> critique qui s'applique au metalcore moderne) ; la troisième est le public.
J'ai écouté des vieux titres, puis écouté cet album il y a plusieurs semaines, par curiosité, et pour moi c'est un gros NON et pas de note.
Par contre même si je déteste, je trouve très positif pour le webzine qu'on puisse également débattre sur ce genre d'albums.