Grand fan du Priest, je trouve cet album juste moyen. Quelques bons morceaux par ci par là, mais cet album est quand même mou du genou. Halford est à la peine. La magie est partie malheureusement.
Il est délicat, à mon avis, en 2014, de juger un disque d'un groupe cultissime comme le Priest. Comment ordonner à son cerveau de se défaire des hymnes "Painkiller", "Breaking The Law", etc... pendant l'écoute de Redeemer Of Souls afin d'être le plus objectif possible? Pour ma part, c'est très très difficile...
Et le même problème se pose avec Metallica par exemple... Quand j'ai écouté "The Day That Never Comes" la première fois, pourquoi avoir essayé de faire automatiquement une comparaison avec "One"?
En essayant d'être le plus ouvert et objectif possible, il faut reconnaître que ce disque est vraiment une bonne surprise. La chro résume l'essentiel (Halls Of Valhalla, quel morceau!!!)... Je pense simplement que ce disque ne trahit absolument pas l'esprit du Priest, et il s'agit assurément d'une bonne surprise en terme de sorties de 2014. Une collection de nouveaux morceaux que j'écoute régulièrement avec plaisir...
Un album qui sent bon les 80's, sans aucune prétention mais qui se laisse écouter avec plaisir même si certains passages sont un peu plus faibles que les autres.
Une bonne sortie bien agréable malgré un petit manque d'homogénéité
Un bon album mais en dessous de Angel of retribution. C'est bien joué, bien produit mais c'est quand même un peu mollasson. Le groupe a toujours été bon pour les mid-tempo mais là il manque un petit truc pour qu'on s'y fasse vraiment
Un disque dans la moyenne, mais en dessous des chef d'oeuvre du Priest !
@ TrAshLOLO : ce style c'est du Nanar Metal. La musique bouffonne, l'attitude des gars (gestuelles street cred à la con, expressions surjouées), le clip rebelle, putain tout est juste, tout est drôle. Sinon belle chro', c'est toujours un petit plaisir coupable de lire un groupe se faire chier dessus pareillement.
Parce que pardon mais, même moi qui n'adhère pas au feu Néometal, je n'irai pas jusqu’à amalgamer ces deux genre (en gros, jamais je n'irai réduire les (deux) premiers albums de Korn à ce machin plat et calculé pour le marketing teenager en mode springbreak).
Faute de frappe, corrigée :-) Mais c'est vrai qu'il y a le bon doom et le mauvais doom. La, Pilgrim, ils font du bon doom, car c'est lent et lourd. Le mauvais doom, c'est lent et lourd, mais c'est mauvais. Tu vois ?
Ouhla je ne connaissais pas du tout et je comprends pourquoi ... du même niveau que EMMURE ... entre la voix vite insupportable, le chant rappé foireux, les riffs unicordistes en boucle et le summum le son de synthé totalement hors sujet ... bref rien à sauver
Plutôt déçu également. Même si ça reste un bon album de doom mais on est loin de shadow over atlantis ou même the chapel of the black hand qui bien que moins bon possédait encore des bons riffs et une amiance assez prenante. Là on s'ennuit, on est pas transporté comme avec les albums précédents.
Le genre de groupe dont on croit se faire une idée , alors que ça fait quoi..pfff 20 ans que je les connais et puis pendant ces congés je me suis penché sur Grave Digger, et là...la baffe, un putain de groupe Heavy avec d'excellents albums, d'autres plus basiques mais néanmoins corrects...le porte monnaie n'a pas trop apprécié lui...16 albums...quant à ce dernier, pas l'album de l'année mais très bon quand même.
Plus je l'écoute, et plus je le trouve excellent. Il y a carrément des titres qui poutrent... je ne comprends pas le contenu des 3 chroniques, parce qu'il y a carrément de quoi triper sur cet album !
@Seb On Fire : Si t'as aimé cet album, écoute donc Entity ;)
@Meridian : comme on se retrouve et je rejoins complètement ton avis, ainsi que celui de la chro ;)
Pourtant, lorsque j'ai démarré l'écoute de l'album, ça augurait du lourd, ça se présentait sous les meilleurs auspices avec cet enchaînement All Things Dead / Thrall : Fulcrum : Apex ultra violent, ultra brutal et ultra efficace! De quoi me rendre très enthousiaste pour la suite...
Et puis là, c'est le drame! Des interludes inutiles, un gros manque d'inspiration et une grosse perte d'intérêt. Entre les titres moyens "plus" (The Absurdity Of What I Am, Manifest Desolate) et le reste qui est tout bonnement... mauvais, ça passe mal. D'ailleurs, la reprise est on ne peut plus chiante.
Vers la fin, il y a le morceau Malthusian Collapse qui vient relever un peu le niveau. M'enfin bon... Ça fait très light tout ça...
John Longstreth est ultra véloce comme à son habitude et Jason Kayser, en tant que nouvelle recrue, gère très bien son affaire.
Malheureusement, il faut se tourner du côté des guitares pour voir où se situe le malaise/mal-être...
En bref, un album en très grosse demi-teinte... Après une discographie sans faute (oui, oui, Entity déboîte!), Omnipresent représente le premier faux pas d'Origin.
La chronique vise juste : sur le fond, le groupe a conçu son album "le plus accessible" et le moins excitant. Comme dit ci-dessus ça démarre en trombe, ça accapare la partie du cerveau consacrée aux pulsions violentes, puis on conduit la caisse en regardant le paysage et on oublie que la galette tourne dans l'autoradio. Certes il y a quelques (très) bons titres comme "All Things Dead", "The Absurdity Of What I Am" (quoique répétitif) et "Malthusian Collapse" mais le reste, peu recherché et rébarbatif (ils font inlassablement tourner les mêmes riffs dans 95% des compos), est profondément ennuyeux... Sur la forme, c'est assez bien produit malgré la sulfateuse en mode automatique qui tend à couvrir les cordes lorsque tout part en même temps. Donc vous l'aurez compris, déception pour ma part... pourtant je l'attendais avec impatience. Ce sera un 8/20 en attendant la session de rattrapage.
Un bon album, quoiqu'assez inégal.
Pourtant, ça démarre brutal, ça envoie sec (All Things Dead + break de bâtard sur Thrall) mais après, y a des passages où ça perd en intérêt.
Le mec au chant assure nif. Je le préfère limite au précédent!
Plutôt... Non, même 100% d'accord avec Maxgrind. Je vois pas où le mec a le melon contrairement à Renoroc (sûrement un fan ou membre du groupe)
Et puis Deneb, on s'en branle des chroniques. Pour les défendre autant, encore un proche ou membre du groupe (faut arrêter de sucer des queues hein!).
Té, bizarrement, j'ai jamais vu ces deux péquenauds sur VS. Coïncidence?
Hé ben moi je le trouve pas mal du tout cet album... Pas un chef d'oeuvre, c'est sûr, mais pas mal du tout voire carrément bandant sur certains titres. Moi, de la "merde" comme ça, qui surpasse 99% de la prod actuelle, hé ben j'en redemande tous les jours !!!!!
A fragile king était une pu**in de bonne surprise!
Mon disque de chevet...
Splinters le dépasse de la tête et des épaules !!!
Album de l'année voir mon disque ultime !!!!!!!!!!
Comme souvent, j'ai dérivé dans le commentaire ci-dessus sur la question du seul black metal (chrétien ou pas). IL est évident que dans le metal considéré globalement, les généralités sont d'autant plus contestables (et que même dans le black metal, la plupart des fans ne s'interessent pas plus au satanisme qu'au white metal, et inversement, qu'il existe un certain nombre d'amateurs chrétiens de black metal que l'unblack ne pas enthousiasmer particulièrement en lui-même, y compris parmi les quelques "prêtres metalleux" que nous comptons dans notre pays.
Je suis trop peu avancé dans la lecture du livre pour donner pour l'instant (je l'ai depuis un moment, mais j'ai pris du retard sur mes lectures) un avis éclairé, tant sur celui-ci que sur la chronique ci-dessus (merci ceci dit d'avoir trouvé intéressante mon interview). Je le ferai sur Inner Light dès que je pourrai.
Juste trois petites remarques:
1) sur la réception par Euronymous du black metal chrétien: je n'ai pas le livre sous les yeux au moment où j'écris l'article, mais il semble que l'auteur confond en effet deux anecdotes: l'effectivement très peu chaleureuse réception en Norvège de Hellig Usvart lors de sa sortie en 1994, donc après la mort d'Euronymous, et la réaction de celui-ci trois ans plutôt ans plus tôt à la démo "The defeat of Satan" du groupe norvégien Crush Evil (futur Antestor, l'un des groupes au demeurant les mieux considérés à l'intérieur de l'unblack), suivant ce qu'en rapporte Bard Eithun dans diverses interviews citées dans les articles wikipédia sur Antestor et l'unblack metal, mais apparemment inaccessibles aujourd'hui en ligne.
Propos intégraux (suivant la page wikipedia française d'Antestor)
« Bård Faust : Tu trouves pas que c'est affreusement mauvais que ce soit allé suffisamment loin pour qu'on ait des chrétiens (Crush Evil) qui fassent du black metal ? Un conseil sur comment on devrait les tuer ?
Euronymous : C'est déjà assez grave d'avoir des groupes sociaux, mais un groupe chrétien c'est trop. Mais t'inquiète pas, on a des plans. Ils ne continueront pas longtemps »
Source complète (selon la page wikipédia américaine sur l'unblack metal): Eithun, Bård G. "Faust" (1990-1993, correct date unknown). "Mayhem Interview". Orcustus zine. Blackmetal.nu.
2) sur Elgibbor: je suis moi-même assez fasciné par l'histoire de ce one-man band (au passage, son unique membre (qui participe aussi à Fire Throne, et est bassiste dans l'un des albums de Frost like Ashes) l'a monté postérieurement à sa conversion au christianisme, bien qu'il dise dans plusieurs interviews avoir été sataniste par le passé). L'un des premiers articles sur Inner Light lui était consacré, où j'ai compilé les quelques sources que j'ai pu trouvé à son sujet (sachant que je ne lis pas le polonais, sa langue d'origine, ce qui m'a probablement privé d'accès à certaines interviews dans son pays d'origine).
3) J'ai lancé Inner Light sur fond de polémique sur le Hellfest, dans un contexte où certains sites et certaineses personnalités catholiques portaient des jugements assez durs sur le metal. Je ne suis pas sûr ceci-dit, et de moins en moins au fil des années, qu'il soit possible d'émettre des généralités d'ordre idéologique, a fortiori musical, sur le metal chrétien, de même que sur le black metal ou le metal dans son ensemble. Quoi de commun, au fond, entre l'approche très politisée de Taanak, du groupe Demoniciduth, qui se réclame très explicitement du sionisme évangélique, celle de groupes comme Schlechtvalk, Drottnar ou A Hill to die Upon, dont la foi est souvent quasiment invisible dans les paroles, l'iconographie ou l'interprétation sur scène, ou celle du lycéen qui va tous les mois à l'aumônerie, fait tous les frat, fera toutes les jmj, et voit dans le white metal une voie privilégiée pour convilier sa foi et sa sensibilité musicale? Dans le même ordre idée, est-ce que l'évangélique hyper prosélyte et politisé (genre taanak) pour ne pas parler des unblack metalleux adhérent à des mouvements bizarres (genre borgazur) me fait réellement moins chier que le gentil athé qui exprime, bière à la main, un intérêt intellectuel poli pour le satanisme, et qui est trop fan de Marduk et de Watain (de même que beaucoup de black metalleux "puristes" sont bien moins agacés , d'expérience, par un discours chrétien articulé que par les gros délires satanistes ou nsbm de base). J'ai l'impression que l'auteur a précisément voulu, en faisant de son livre une anthologie plutôt qu'une confrontation idéologique, donner droit à une approche musicale plutôt qu'à un discours prosélyte. Peut-être manque-t-il au metal chrétien en France, au delà des approches effectivement "de fans" que constituent son livre et mon blog, des regards plus professionnalisés, de journalistes ou d'universitaires, comme c'est déjà le cas pour le metal "séculier"?