Je viens de réécouter l'album, et effectivement je m'en suis lassé, pourtant pendant de long mois, il était dans mon top 3 de l'année 2008... Mais "Objectif:thunes" reste et restera un bon album et un bon moment de franche rigolade ^^
[PS:UV reste mon groupe de l'année pour leur concert au HF et leur disponibilité pour discuter et faire des dédicaces, Merci!)
Ouah, Saru, quelle motivation ! :D
Moi j'avoue que j'ai décroché d'Edguy depuis quelques albums, déjà... à l'époque, j'y voyais un peu les successeurs d'Helloween dans le style heavy speed joyeux et entraînant... mais là, je n'accroche plus.
bizarrement j'accroche moins a cet album qu'a l'EP eponyme
mais ca reste ultime a tous points de vue
le truc c'est que depuis que j'ai decouvert Insect Warfare, les autres groupes bah, c'est moins ouf quoi...
Sur tous ces groupes, je ne connais qu'Austere, et j'avoue que j'aime bien leur album.
Le reste, connais pas, et je dois dire que la kro ne donne pas franchement envie de s'y attarder ;-)
En gros Greg tu viens de révéler que Shaka jouait à la Barbie et que Prince faisait l'Indien (c'est même pas le plus beau des Village People)...
Remarque, ça a du sens, j'adorais Dr Maboule et je prenais toujours les méchants dans les GI Joe... Saloperie de déterminisme à la con ! Dire que si j'avais eu des goûts moins exotiques j'aurais pu regarder la Star'Ac tranquillement comme tout le monde.
connais que le Nox Inferi, sur lequel j'ai le point de vue opposé (pouf pouf) : grosse grosse mabiance hivernale, digne de Geneviève la frigide (re-pouf), ou de Raison d'Etre
on notera que Hateful Abandon (ex-Abandon) a pris quasiment la même pochette qu'Austere/Isolation
Ben contrairement à la majorité (absolue pour le moment) d'entre vous, j'ai trouvé cet album assez encourageant. Si on considère qu'un Edguy en pleine transition (et ces allemands ont déjà dérivé : du power au heavy, et maintenant le hard rock) peut fournir un travail correct comme celui-çi, je suis très curieux de voir ce que cela donnera quand ils se seront assis (oui, là ils ont vraiment le cul entre deux chaises). Quitte même à faire des demi-albums (un bout à l'ancienne, un bout à la hard rock).
Alors, oui, si vous êtes des vrais de vrais, que vous suivez depuis The Savage Poetry (voir avant, et encore, on est là bien loin d'un Mandrake), une déception est compréhensible, mais il est quelque part positif qu'Edguy ne meurt pas sur ses propres cendres, mais essaie d'aller ailleurs (même si c'est pour y crever). Soyons honnêtes, un Vain Glory Opera II serait d'un ennui certain après le premier (bon, alors, voyons voir... des choeurs, là j'vais mettre des choeurs, et puis des choeurs ici aussi, tiens). J'exagère un peu mais pas tant que ça.
Le seul énorme reproche que je pourrais faire à Tinnitus Sanctus, outre le battage médiatique injustifié précédent sa sortie (c'est tout de même pas vraiment un chef-d'oeuvre), c'est son organisation tout à fait idiote. Mais ils pensaient à quoi?
"Tiens, on a des chansons pourries... On en fait quoi? On les jette? Z'en pensez quoi?"
"T'es fou Tobi, on les garde, ça fera du volume"
"Ouais t'as raison, et on les met toutes au milieu, comme ça on voit rien! Génial!"
Non, pas génial du tout en fait. Après l'excellent "The Pride of Creation", un titre à l'ancienne bien léché, avec un VRAI break en plein milieu (ça fait du bien de sortir de la fameuse structure couplet-refrain dont parle up the irons), nous avons le droit à une avalanche de bouses. A l'insipide Nine Lives suit le catastrophique Wake Up Dreaming Black, qui, assez ironiquement, à plutôt tendance à endormir. Le chant est par ailleurs un véritable massacre sur ce titre, tant on sent Tobbias peu à l'aise dans ce registre trop grave et rocailleux.
Le mitigé Dragonfly arrive bien tard pour tenter de sauver des flots le navire dûement sabordé par ses deux prédecesseurs. Allez, il ne s'en tire pas si mal, l'intro plutôt légère (dans un premier temps) et accrocheuse, et les refrains aux choeurs pas si désagréable (même si ils sont à hurler de rire après avoir écouté Theatre of Salvation par exemple)s'en tirent plutôt bien. N'allez cependant pas écouter Dragonfly seul, nu : la rythmique ultra répétitive et trop leste sur la distorsion est tout à fait indigeste.
Viens alors le coup de grâce, la dernière estocade (ou presque, mais l'anecdotique Aren't You a Little Pervert Too est tellement inintéressant que je n'en parlerai pas... oups, trop tard) : j'ai nommé Thorn Without a Rose. On savait le combo germanique fâché avec les ballades depuis Mandrake, mais à ce point. Sans âme. Vide. Tout ce qu'il faut à une ballade quoi.
Maintenant je vais vous demander à tous un grand effort de concentration : on oublie tout ce que je viens de dire et on se concentre sur les 6 morceaux restants (sur 10, et encore, ce sont les plus longs).
Ministry of Saints : curieuse, vraiment curieuse ouverture. Que de distorsion. Keuuah? Un riff heavy/bourrin? C'est du Edguy?
Passé la première surprise, le morceau se déroule intelligement, laissant l'auditeur se reposer entre un couplet et un refrain accrocheur, un solo intéressant (rare). Peut-être un refrain de trop néanmoins.
Sans changer de registre arrive Sex Fire Religion. J'avoue que l'intro a failli me faire décrocher, elle est assez désagréable. Les couplets sont assez mornes, mais le refrain... je ne sais pas en quoi, mais il me rapelle les bons vieux albums. Avec 9-2-9, la seule piste sur laquelle je me suis surpris à fredonner le refrain.
Suit The Pride of Creation. Tout est à sa place. Tout colle. Tout est nickel. Et quand on avait alors peur de s'ennuyer, un gros break (avec un joli passage à capella) puis un changement de tonalité viennent nous réveiller. Probablement le meilleur titre de l'album (si ce n'est pas Speedhoven).
Piste 8 : 9-2-9. Un couplet reposant, avec un petit côté planant. Une transition agréable qui durcit le ton. Et un refrain à choeur fort entrainant. Un titre commercial, deux accords et la vérité, mais sympathique.
Speedhoven. Un morceau difficile à décrire. Sans transition on se trouve projetté dans le vif du sujet, puis guidé vers le refrain. On peut cependant déplorer un couplet assez plat et médiocre. Speedhoven est aussi une de ses chansons que quand tu crois que que c'est fini, et ben que y'en a encore un p'tit bout derrière, et que bah c'est bien agréable. A noter dans les dernières secondes du titre le court "délire vocal" (récurent sur tous les albums, parfois sur forme de yodel, parfois sous forme d'aboiement).
On finit avec Dead Or Rock. Ma foi, tout est dans le titre. Le morceau est résoluement orienté Hard Rock (même si... il reste toujours un petit quelque chose). Comme souvent dans ce milieu, c'est un morceau efficace, sans fioritures, où le batteur cogne tant qu'il peut sur ses toms et qui fait taper du pied. On aurait pu se passer de choeurs sur le refrain cependant, pour aller jusqu'au bout du trip.
Oui, ce n'est pas un coup d'éclat. Oui, l'Edguy d'antan est probablement mort (même si de sympathiques apparitions ponctuent l'album, presque sous forme de guest), mais non, il ne s'agit pas de la mort du combo. Tinnitus Sanctus est un bon album, pas un "must-buy", mais qui laisse largement de quoi se rassasier en attendant mieux. Par ailleurs, les airs de plus en plus "festifs" donnent des prestations (de Tobbias notamment, quel frontman, quel homme, quel... hum, je m'égare) à voir au moins une fois (d'ailleurs ils passent dans peu de temps, si quelqu'un va les voir et qu'il peut nous dire ce que ça donne cette dernière tournée).
Un gros "attention" à l'adresse d'Edguy cependant : les gars, va falloir se décider, et va surtout falloir assurer sur la prochaine galette. Edguy a peu de chances de s'en tirer aussi bien la prochaine fois. Si vous vouliez bien laisser tomber vos side-projects respectifs un moment pour vous concentrer, ce serait pas de refus =)
Note : 14/20
Mention: C'est encourageant, persévérez.
Oh, et au fait : je ne suis pas très très expérimenté en critique et je suis ouvert à toute critique de critique sur cette critique de critique de critique. Parce qu'il faut bien commencer quelque part et qu'ici, ça me plaît bien =)
"OSIRION is an old school Black metal band from Savoie (France), born in November 2001 by the will of Turannos (6 strings) to spread the True Black Metal spirit, in opposition to the present and commercial B.M.. "
Ah ah, ils me feront toujours rire les pseudos "true" avec leur underground...Dans ce cas là les gars, vous qui faites du BM non commercial, pourquoi ne pas conseiller de telecharger votre album??? Autant être UG jusq'au bout nan???
VOUI VOUI VOUI !!! Vive le Grind n Porc bien suculent , juteux, dégouliannt de Captain Cleanoff ... Après de telles gerboulures de gras dans la gueule, faudra bien un paquet de Cleanex pour nettoyer le tout !!!