@ QMB : bien vu, je n'avais pas remarqué! d'ailleurs c'est pareil à l'arrière, on croit distinguer un port jack.
par contre je ne suis pas d'accord avec celui qui dit que l'album est moins intense en seconde partie de disque. mince, "Beyond the Pale" avec les cris de Mitch Harris, "Stunt Your Growth", "One-Eyed", c'est quand même quelque chose! et que dire de l'excellent bonus "What Is Past Is Prologue". moi j'avais trouvé "Time Waits For No Slave" assez poussif en milieu de disque. mais maintenant j'hésite entre ces deux pour mon album préféré de ND des 2000s, TWFNS a de sacrés morceaux ("Work to Rule", "Feeling Redundant"...), mais celui-ci est plus homogène, plus pernicieux et plus urgent aussi.
oui, moi-même j'écoute assez de dark-electro (enfin celle sortie avant 2009 parce que maintenant...), mais je pense que nous sommes des exceptions même s'il y a quelques autres amateurs du genre par ici ;)
Je rejoins MorbidOM sur l'utilisation trop récurrente du qualificatif "scientifique", mais cette chronique défend bien le livre et donne effectivement envie de le lire. Juste deux points.
La comparaison d'introduction avec le fait d'écouter Wagner me semble hors de propos, en tout cas insuffisamment rigoureuse, dans son rapport avec le nazisme. Wagner, quel que soit les griefs qu'on peut lui faire et l'influence qu'il a eu ou pu avoir dans les cercles antisémites germaniques, est antérieur au nazisme. On ne peut donc rien lui imputer à ce sujet — même si cela donne envie d'envahir la Pologne dixit Woody Allen :-). On peut être antisémite sans être génocidaire, si j'ose dire. Le NSBM est postérieur au nazisme, il parle en connaissance de cause. La distinction est donc capitale. Daniel Barenboim a toujours défendu Wagner, y compris en Israël, notamment pour cette raison.
Autre point, il est toujours important de faire la distinction entre nazisme et national-socialisme. Le nazisme est notamment national-socialiste, le national-socialisme n'est pas forcément nazi. Dissocier l'un et l'autre peut permettre de comprendre les particularités régionales du NSBM. En Amérique du sud notamment, le néo-bolivarisme a des similarités avec le national-socialisme, mais n'est pas racialiste, etc.
Une question pour finir : aurions-nous autant de mansuétude ou d'ouverture d'esprit selon pour un livre traitant d'un sujet artistique anti-Occident, anti-Blanc, etc ?
J'ai un tattoo exactement comme sur la couverture du livre,devrais-je avoir honte?? non, en tout cas bonne chronique détaillée ,un ouvrage qui me semble intéressant, merci.
Pour le coup je suis plutôt d'accord avec Raziel même si il s'est un peu embrouillé avec sa remarque sur les paroles.
Bien sûr ce n'est pas tout à fait comparable mais on ne compare que ce qui n'est pas comparable finalement. Si un musicien, aujourd'hui, consacrait l'essentiel de son oeuvre à la gloire de la mythologie germanique et tenait dans des écrits annexes des propos ouvertement antisémites il aurait des problèmes même sans faire du NSBM (un certain Varg V. peut en témoigner) alors que personne (à part en Israel, ce qui peut se comprendre) ne songe à se passer de la musique de Wagner pour ces raisons.
Je ne dis pas que c'est incompréhensible ou injustifiable mais c'est, selon moi, une remarque qui méritait d'être faite.
sans te manquer de respect Raziel, insister sur la musique de Wagner hors opéra frôle la malhonnêteté...
L'essentiel et l'aboutissement de l'œuvre de Wagner sont ses opéras.
Et du coup le rapprocher du NSBM est aussi limite dans la mesure ou le NSBM exprime clairement des idées qui sont absentes (et pour cause) de l'œuvre de Wagner.
Si tu veux à tout prix rapprocher Wagner du BM (et je ne suis pas certain que ce soit très utile) je pencherais plus pour des groupes à la Emperor ou Satyricon... A savoir des musiciens pour lesquels, quels que soit leur personnalité ou leurs actions tu n'as pas besoin de dire le classique "je ne m'intéresse qu'à la musique pas aux paroles" car leurs paroles ne sont pas une glorification du nazisme.
Voilà, ce n'est pas une volonté de polémiquement bêtement, c'est, selon moi un point de différentiation important.
Et pour l'anecdote, la pochette ne représente pas qu'un paquet de viande sous cellophane, mais également une tablette tactile, on voit le bouton ON et la caméra sur la pochette ;)
Pour moi la barre la plus haute a été atteinte avec Time Waits for No Slave, le meilleur compromis entre compos barrées et efficacité.
Utilitarian et Apex amorcent une direction plus cérébrale dans l'approche, les morceaux ne se dévoilent qu'à partir de plusieurs écoutes, ce qui n'est pas plus mal.
Choppez l'édition limitée en mediabook, il y a 3 titres supplémentaire, et un livret d'enfer. L'occasion de constater une fois de plus que niveau lyrics, Napalm Death ne fait pas du goregrind. C'est même très littéraire et il faut un sacré bagage en Anglais pour comprendre. Et ça y'a peu de gens qui s'en rendent comptent j'ai l'impression, ne serait-ce qu'à cause du fait que le groupe s'appelle Napalm Death, ça le met dans une case "fun" qui ne lui ressemble pas tant que ça.
Si je peux me permettre j'ai juste tiqué sur une phrase :
"un amoureux de classique devrait-il rejeter Wagner au motif que sa musique – par définition sans parole donc sans message voire sans visuel"
--> Wagner ne se limite pas à sa musique tout de même, ses opéras (donc avec un visuel associé) mettaient en avant un certain héritage germanique.
Les prestations des chanteurs d'opéra ont d'ailleurs pas mal inspiré Hitler dans sa manière de se mettre en scène, de s'exprimer.
Du reste, je suis 100% d'accord, il serait bien dommage de passer à côté de ces oeuvres au simple motif de l'idéologie de son auteur (qui n'y exprimait pas son anti-sémitisme, mais plutôt sa "fierté" germanique)
l'attente fut terriblement longue et au final un peu déçu, du plaisir a l'écouter en boucle mais la barre Utilitarian était un peu haute pour l'égaler j'en attendait trop, un Utilitarian bis peut être? de nombreuses écoute pour vraiment me faire a la seconde partie du disque qui passe moins bien que les 8 premières pistes, on entend des riffs d'Utilitarian a plusieurs reprises, moins direct et moins accrocheur.
ceci dit bravo quand même, la qualité est encore une fois présente.
j'ai le digipack USA, et il doit me manquer 4 titres au total présent sur les versions Japan ou digibook , chiant.
L'année est loin d'être fini, mais je sais quel sera l'album de l'année. Album monstrueux. Jamais déçu par les maîtres. Les patrons, tous simplement. Un des seuls groupes qui se bonifient avec l'âge.
'Enemy Of The Music Business' étant réellement un album particulier pour moi, je ne suis que plus impatient de recevoir celui-ci dans ma boite.
Mais quel groupe quand même!
VS qui enlève des commentaires sous la pression d'un artiste, c'est HALLUCINANT ! (allez raconter que ce n'est pas le cas à d'autres, l'historique des commentaires VS montre que vous n'avez jamais filtrer les insultes, les vannes, les propos désobligeants)
Comme quoi, la liberté d'expression s'arrête là où commence les menaces, les pressions de ce grand penseur ! TRISTE
L'approche est davantage journalistique que purement scientifique. Mais l'un n'empêche pas (toujours) l'autre.
Les bouquins de ce style sont souvent un amas de données sans organisation. Ici, il y a un véritable effort de délimitation/définition/recherche de critères/explication du mouvement.
Sans être un ouvrage irréprochable, disons à tout le moins qu'il présente une certaine utilité/légitimité. C'est loin d'être le cas de bien d'autres ouvrages de sa catégorie...
En dehors des considérations stylistiques, un esprit taquin pourrait penser que tu cherches à convaincre (voire à te convaincre) que ce dont tu parles est plus qu'un simple bouquin sur un "style" un peu vain et raccoleur (qui a toutefois donné naissance à quelques bons groupes).
Après, j'ai pas lu le livre mais de ce que j'ai pu en entendre, y compris dans ta chronique me fais plus penser à une approche journalistique (structuration par pays, petites explications historico-culturelles etc.) que scientifique, ceci dit je reconnais avoir une conception "popperienne" de la science et globalement du mal avec les sciences "qualitatives" (je ne dis pas avec les sciences humaines)
Je ne peux que me joindre au concert de louanges,
pour moi cet album est au-dessus des deux précédents,qui étaient (et restent) pourtant déjà excellents.
Très bonne chronique pour un album qui ne l'est pas moins ! :)
NAPALM DEATH est l'un des (très) rares groupes dont j'achète désormais les albums les yeux fermés et je ne suis jamais déçu.
Excellent album. Super intro. Cependant sur les quelques écoutes que j'ai faites, j'ai trouvé que les titres perdaient en intensité sur la 2è moitié de l'album. J'aurais trouvé super que tous les titres de l'album soient aussi speed et bourrins que les 4/5 premiers titres.
Je vais réécouter tout ça.
Et comme pour les précédents comm', immense respect pour ce groupe.
Quelle tuerie cette album, la prod est monstrueuse, les compos top, le chant rageur, abrasif
A chaque fois je me demande comme ils vont réussir à faire mieux que le précédent album et à chaque fois il me mettent une claque.
Sans parler de leur prestation live qui sont excellente, et humainement parlant les musicos sont des crêmes
Pour moi ce groupe à un parcours sans faute