"White" Metal", ça peut être un peu connoté pour les paranos comme moi. Disons qu'ils font du pagan folk un peu trop porté sur les claviers mais particulièrement bien ficelé.
Etonnant que cette chronique qui a quasiment un mois n'ai le droit qu'à 4 commentaires...
En ce qui me concerne, je n'avais jamais trop aimé la musique de ce groupe. J'y avais jeter une oreille de temps en temps mais sans réussir à adhérer. Là j'ai été intrigué par ce changement de direction et quelques avis très favorables. J'ai d'abord été impressionné par le chant de Yann mais mes premières écoutes m'ont laissé un peu sur ma faim, trouvant l'ensemble un peu plat. Mais j'y suis revenu et l'album a fini par dévoiler sa magie au fil des écoutes. Certes, il peu sembler monotone, sans titre qui ressort plus que les autres, mais les arrangements et les mélodies sont vraiment subtils et plusieurs passages sont de toute beauté. Il y a du Katatonia et du Anathema là dedans, mais aussi un peu de Marillion, de Talk Talk... et effectivement un peu de Sting. Une curieuse mixture mais qui fonctionne parfaitement.
très chouette chronique ! je vois que toi aussi tu as constaté ce phénomène de luminosité qui se dégage de cette musique. Si le terme « white metal » n’avait pas été pris, c’est exactement comme ça que je définirais la musique de Welicoruss.
Vs greg il faut que tu essaye Speedtrap aussi ils sont de la même ville je les ai vu joué avec eux dans un tout petit bar c'était vraiment une tuerie l'album s'appelle Powerdose un véritable brûlot !!!
Bizarrement j'ai pas trop accorché... mais depuis Shit, j'ai de plus en plus de mal avec Nasty qui tourne tellement en rond qu'il creuse. Perso, je trouve que l'album de DCA fait un meilleur album de Nasty que ce Shokka.
Jusqu'à là, j'avais vraiment du mal avec ce groupe mais ce nouvel album change la donne. Un excellent croisement entre death metal et hardcore, bourrin, frontal mais bien jouissif.
Sur ce second album, l'influence de The Cure s'estompe au profit des Sisters avec ces morceaux délayés et plus lancinants, le regain de puissance avec la guitare rythmique tandis que la basse, toujours aussi ronde, s'offre moins d'arpèges. Ce n'est qu'une régularisation, me direz-vous au vu du nom du groupe. Oui, mais surtout cette évolution remédie à l'absence de tubes, de titres accrocheurs dans la noirceur qui faisait quelque peu défaut au premier essai, comme le dit bien la chronique. Un niveau est franchi, l'espoir est comblé. Il y a peut-être du Fields of the Nephilim si vous voulez, du Mission certainement pas malgré la présomption car ce n'est pas du tout pompeux. Joy Division et The Chameleons demeurent d'un album à l'autre assez présent de mon point de vue à l'écoute de beaucoup de mélodies. Mais il y a aussi quelques accords plus modernes l'air de rien, notamment avec le titre "Wormhole".
On s'approche vraiment de la perfection avec un album assez addictif dans un style souvent cité mais trop peu brillamment repris. Hosanna !
Youpimatin, seulement 10 secondes du premier morceau, et j'ai déjà envie de te dire merci pour la découverte. Il n'y a que le son de batterie qui ne me botte pas trop pour le moment.
decouvert il ya pas longtemps et effectivement ils ne reinsventent pas le HardCore mais ça tabasse bien .... ça me fait un peu comme avec Hoods : je m'eclate à l'ecouter,je l'oubli, et je m'eclate à le réécouter...
Du Goth Rock comme on n'en fait plus ! Sur cet album, les inspirations dominantes sont bien le Cure de la "trilogie noire", Joy Division et certainement The Chameleons également avec tous ces accords cristallins sur un chant clair, pur et tout aussi mélodique (qui vise évidemment Robert Smith...). Tel titre chasse aussi sur le terrain des Sisters, Bauhaus peut se deviner par moments mais SD reste néanmoins bien plus chaud et souple.
Le Drudenhaus s'était déjà aventuré dans des contrées avoisinantes avec Varsovie, mais SD parvient à sonner autrement, même la guitare rythmique, préservant ainsi la vraie différence entre leurs styles respectifs.
Une fois l'exercice de traque aux influences terminé, on passe un excellent moment dans une autre époque qu'on aimerait bien voir revivre avec plus de groupes comme ça. Ce premier essai se digère facilement (tout comme les albums de Cure, j'ai toujours trouvé). Si les morceaux ne sont pas aussi énormes que ceux des pères fondateurs on y revient avec plaisir.
"Le straight edge est en voie de disparition sur la scène hardcore parisienne où le nombre de edgebreak augmente plus vite que le prix du mètre carré. Mais voila, des petits jeunes, et moins jeunes, qui se sont dit qu’il était temps de remettre l’église du Edge au milieu du village et de refaire briller, tel le batsignal dans le ciel de Gotham, le sigle du « X » dans les rues sombres de la capitale."
Jusqu'ici, je n'aimais pas ce groupe
D'ailleurs, je ne sais toujours pas si j'aime. Mais j'ai gardé mon disque.
je trouve ça débile, binaire, presque vide, complètement con. je trouve que c'est une purge carrément jouissive. Quand je l'écoute, je me dis "de la musique de connards pour des connards", et ça me donne un sacré smile. ce ne sont sûrement pas des connards d'ailleurs, et peut-être que moi non plus.
C'est un peu comme jouer à se cramer les poils après une soirée trop arrosée : aucun intérêt, d'une stupidité affligeante, mais sur le moment, y a moyen de triper.
Lars Ulrich est très content du son de Death Magnetic, alors forcément, j'ai écouté la version Guitar Hero, une vraie redécouverte de l'album, Fidelman, comment dire, rien de ce qu'il a fait dans le metal est valable. Enfin bref, çà m'emmerde pour le Queensrÿche et je vais continuer à remplacer mes k7 et 33t par les cd originaux.