Je n'avais que moyennement adhere aux efforts precedents, mais avec celui-ci, c'est different.
Ca sent purement la Haine, c'est noir, degueulasse, mechant, bref tres tres bonne ambiance. Et une prod parfaite pour le style !
Je me reconnais parfaitement dans cette Kro.
Un disque solide, même si l'état de grâce n'est pas là. Il y a du très bon, le premier titre tubesque met bien dans l'ambiance, mais comme beaucoup ici, cela manque un peu de variété. Une belle progression malgré tout, pour un groupe à suivre maintenant de très près.
@Ivan Grozny :
"Ces lointains sauvages (...) représentés ici avec des têtes porcines"
Cette impression est dû au fait qu'ils sont en fait pourvus de piercings au niveau des narines. Choses réellements existantes dans certaines tribus d'Amérique du Sud.
Et comme dit Piet "Faut-il aller chercher plus loin ?"... ... ...
J'ai bien pris mon pied sur "unconsciously" et globalement l'album n'est pas avare de riffs qui déchirent. Après pour moi il manque un brin de contraste au sein de chaque titre et je trouve que ça aplanie un peu la violence et l'énergie (plus quelques passages de chant "briebrie" un peu moyen). Bon ça reste un album de qualité et une sélection bien méritée.
La scène death française n'a pas tant de gueule que ça. Les 3/4 des groupes cités m'en touche une sans faire bouger l'autre. Heureusement que la France a une scène black et black-death bien plus intéressantes.
L'expérience des musiciens fait que le pastiche est mieux abouti que bien des groupes débutants comme Morfin. Mais presque tous les membres sont passés par des "tribute bands" assumés, et on se retrouve fatalement avec les mêmes griefs que pour Exhumed. D'ailleurs la chronique ne peut que pointer quelques plagiats évidents, dont le vieux fan ne peut faire abstraction à l'écoute.
C'est bien fait, ça va marcher parce que le style est bien revenu à la mode, mais je ne comprends pas qu'on puisse faire une carrière uniquement par des pastiches assumés, à ce niveau ça relève du choix de vie pour Matt Harvey qui n'est pourtant pas un mauvais musicien.
Un album qui passe comme une lettre à la poste. Tu as l'impression de revenir en 82/83 tant au niveau des compos que de l'atmosphère générale.
En revanche, cet albumconfirme une chose : c'est que les gars déroulent une recette qui n'est pas prêt de changer. J'espère me tromper pour le prochain...
Moi ce sont les parties de batterie qui me scotchent !
Sacoman est énorme tant en rapidité qu'en technique !
Les vocaux sont aussi surpuissants !
et cette prod qui décolle le papier peint !
Mouais, pas grand chose à jeter dans cette album !
Pareil que le collègue. La brieveté (relative) des titres ne me dérange pas du tout par contre la voix rend le disque par moment vraiment désagréable à écouter.
Comparé a benighted ou aborted le chant manque de folie ou d'hystérie, il est meme mortellement redondant et convenu. Une évolution la dessus est nécessaire pour la suite. Meme si la musique est bien branlé, beaucoup de groupes brutaux proposent deja cette qualité d'execution. Mais je doit etre trop addictif au grind c'est peut etre pour ca
houla, cette chronique me fait flipper, moi qui l'ai commandé en vinyl, j'ai des doutes maintenant....en fin on verra bien....en tout cas, ce groupe aurait mérité (et nous aussi par la même occasion) d'être programmé au Fall of Summer, non ?!
Excellent ce titre, même si je trouve que certains passages au chant sont un peu justes. En revanche musicalement c'est nickel et la prod' est vraiment bonne en +
Sur tout l'album oui (excepté le titre final) mais comme il y a plusieurs morceaux instrumentaux on finit par s'habituer au chant même si j'ai aussi eu du mal à m'y faire aux premières écoutes.
Par contre leur précédent album, "The Local Fuzz" est 100% instrumental...mais joué d'un bloc donc c'est pas aussi direct et addictif que là.
Sur leur album "III", si je me trompe pas Chris Kosnik partage le chant avec Finn Ryan (guitares), du coup ça sonne de manière moins linéaire.
Gruesome propose un clip de Savage Land dans lequel quelques extraits de Cannibal Holocaust, notamment, sont utilisés. Donc les créateurs de l'album y pensent aussi.
— SPOILERS —
Mais comme par hasard, pas ceux du groupe de documentaristes qui violent une indigène, ou quand ils simulent avoir trouvé cette même indigène qu'ils ont empalée eux-mêmes.
— FIN SPOILERS —
C'est d'ailleurs suite à ce clip que cette pochette m'a paru dégueulasse. D'un côté, on nous présente un univers fantastique montrant des sauvages inhumains mangeant des hommes blancs, de l'autre on illustre avec un film, Cannibal Holocaust, pointant justement du doigt ce cliché. Cet univers Savage Land n'est donc pas très cohérent dans sa proposition.
@Piet: Oui d'autant que c'est l'auteur de la chronique qui parle de "Cannibal Holocaust", pas les créateurs de l'albums. Des films de cannibales il y en a eu un certains nombre, des "intelligents" comme des plus crétins.
Perso, je vois ce genre de démarche comme un hommage de la part de gens qui ont grandi avec ce style. Après, c'est vrai qu'on peut toujours discuter sur l'intérêt de la démarche mais on ne peut nier que c'est excellent. Sinon, on est bien d'accord sur le fait que cet album ne surpassera pas les classiques du style.
Maintenant, je comprends la démarche. La qualité des productions actuelle ne vaut pas celle du début des '90s. Alors, plutôt que de vouloir se réinventer sans cesse et risquer de trop s'éloigner des racines mêmes du style, je peux comprendre qu'on aie envie de revenir aux bases.
@ Ivan: je respecte ton point de vue notamment sur l'artwork mais je trouve que tu y vas un peu fort. N'est-ce pas là aussi un clin d’œil à certains artworks soignés (époque de gloire aussi pour ça d'ailleurs)comme celui de l'album "Leprosy" de Death, par exemple? Faut-il aller chercher plus loin ?
P.S.: pour ceux qui aiment, il y a le pendant européen: UNDEAD avec l'album "False Profecies"
Carsten Jager a été recruté à la dernière minute par relations, mais c'était l'homme de la situation.
Les riffs cherchent le style d'Odium avec un son plus typé Death Metal qui rappelle Cursed. Et je regrette que l'arrière-goût Doom de leur première période ne réapparaisse pas. Cela donnerait de la saveur, car ce disque manque d'inspiration. Il passe agréablement mais n'est pas à la même hauteur qu'une discographie antérieure qui touchait la perfection et le risque mesuré et gagnant. Certains riffs d'Ungod frisent l'autoparodie. Mais déjà, la focalisation des concerts de reformation me laissait craindre un blocage sur une certaine image restreinte du passé.
Du bon et du moins bon, l'ensemble est quand même de qualité et mérite un peu plus que 9/20 à mon avis. Dans le genre, ça ne vaut pas l'album de Crypt Sermon en tout cas!