- PARADISE LOST + ORPHANED LAND + SOCIETY 1 par NADèGE GOUTOULY - 2150 lectures
PARADISE LOST + ORPHANED LAND + SOCIETY 1
Le 9 juin 2005 à Paris (Elysée-Montmartre)




Si le concert du 9 juin à l'Elysée-Montmartre représentait un événement, ce n'est pas nécessairement grâce à la tête d'affiche. C'est certes toujours un plaisir de voir Paradise Lost sur scène, mais on en a l'occasion relativement souvent, or vous connaissez tous la loi de la rareté… Non, si ce concert était particulièrement attendu, c'était plutôt pour l'un des groupes de première partie. Society 1 ? Pas vraiment. La performance de ce groupe anglais n'a fait que friser le ridicule et le pathétique et l'on aimerait bien avoir l'adresse de celui qui a eu la drôle d'idée de l'adjoindre au projet pour le remercier chaleureusement. Vous l'avez deviné, c'est pour Orphaned Land que nous étions impatients de voir la date du 9 juin arriver et c'est Orphaned Land qui nous donné le plus de plaisir en cette soirée. Dès sa montée sur scène, le groupe a tout simplement mis l'ambiance, en battant des mains, en jouant, en chantant (pas seulement le chanteur Kobi, mais le guitariste Sassi et le claviériste Eden Rabin), en étant soi-même. L'audience a répondu avec la même générosité et l'on a vu trop vite défiler les titres de la playlist, alternant extraits du dernier fabuleux album Mabool, et titres plus anciens, surtout de l'album Sahara. Ce fut assez frustrant de laisser partir le groupe au bout de 45 minutes, on compte sur son très prochain retour (pourquoi pas en même temps qu'il va jouer au Prog' Power en Hollande ?). Quant à la prestation de Paradise Lost, aucune surprise notable. Toujours aussi bavard, Nick Holmes a assuré ses parties de chant avec professionnalisme, mais surtout de gros effets. Il aurait pourtant largement pu faire sans, cela nous aurait permis de mieux reconnaître et apprécier son timbre chaleureux. Greg Mackintosh a eu beau se dépenser physiquement pour compenser l'immobilisme du chanteur, l'ambiance générale du show fut calme. Naturellement, la setlist, qui a largement balayé les deux derniers albums (« Don't Belong », « Grey », « Redshift », « Erased », « Symbol Of Life », « No Celebration », « Forever After », « Accept the Pain », « Over The Madness », « All You Leave Behind »), y a été pour beaucoup. Mais les lights, très discrètes, ont également contribué à une ambiance de recueillement peu propice aux débordements de joie du public. Ce que l'on regrette le plus, c'est l'absence de jam entre les groupes. A quoi cela sert-il de se taper la dernière date d'une tournée (où tout le monde est un peu fatigué) si l'on ne peut même pas profiter d'un léger pétage de plombs ? On aurait, par exemple, apprécié de voir Orphaned Land rejoindre Paradise Lost pour jouer le titre « Mercy » (ou même l'inverse) ! Nulle place à la spontanéité, dommage. Là où il faut néanmoins exprimer une grande satisfaction, c'est pour le son de la soirée. Fort (monté au bout de quelques minutes pendant Orphaned Land, mais pourquoi bon sang ?) mais clair, il nous a permis de profiter de tous les instruments, et pas seulement de la grosse caisse de la batterie, comme c'est trop souvent le cas. Bref, impossible de regretter le déplacement !

Par Nadège Goutouly


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