SCORPIONS - Crazy World (Mercury) - 01/11/2014 @ 21h08
Tout d'abord, et même si tout le monde s'en cogne, il faut que j'explique pourquoi j'ai choisi de parler de cet album et pas d'un autre.
Il s'agit simplement du premier CD que j'ai eu...Fièrement acquis pour la modique somme de 120 francs (soit plus de 25 de nos euros actuels, autant dire un smic de collégien) début 1991, il inaugura l'ère numérique de ma toute récente "love story" avec ce qu'on appelait alors le "hard". Difficile aujourd'hui pour des collégiens considérant l'ipod comme de l'histoire ancienne, de comprendre l'émotion ressenti à l'époque face à ce petit disque argenté de 12x12. Mais si tu es né dans les 70's, tu sauras!
Bref, pour en revenir à l'album en question, il est clair que c'est bien le faramineux "Wind of Change" qui m'a poussé à casser ma tirelire... Je ne connaissais alors pas grand chose du groupe, si ce n'est LA ballade, LE slow rock par excellence "Still Loving you". A la radio, en boum, dans des pubs de jus de fruits, tout le monde en a soupé plus que de raison...
Mais je savais aussi que Scorpions c'était des allemands qui faisait du hard! et pas avec leurs trompettes, mais plutôt avec des grosses guitares... Et comme je débutais mon addiction à la saturation et à la grosse caisse (la faute à deux K7 de Powerslave et Piece of Mind innocemment prêtées par un camarade), je décidais donc de jouer l'aventurier et de me procurer mon CD de Scorpions à moi rien qu'à moi, me disant qu'au pire, "Wind of Change" suffirait à me combler...
Et là, dès l'intro, j'ai compris que ma vie ne serait plus jamais la même. Bien que ce soit le diptyque "Use your Illusion" qui me fît définitivement passer du côté obscur quelques mois plus tard, "Tease Me, Please Me" a confirmé que c'était ce son qui convenait à mes oreilles.
Surtout que le groupe a commis une infidélité de taille à Dieter Dierks (producteur attitré des teutons vénéneux) en faisant appel à Keith Olsen pour la production de l'album, et cela s'entend! le son est très américain, bien "In your Face" comme il faut, peut être un peu trop. Mais c'est la mode de l'époque, même AC/DC s'y essaiera avec "The Razor's Egde" produit par un autre chantre du gros son, Bruce Fairbairn. Ça claque et le support CD vient bien magnifier le puissance de cette production, notamment sur les parties de batterie (cette caisse claire!).
On démarre donc sur les chapeaux de roues et les trois premiers titres sont de véritables brûlots de hard rock au groove et surtout aux refrains imparables. Et c'est à mon sens la principale force de Scorpions. Ce groupe est, pour moi, à mi chemin entre Hard Rock et Métal et mélange comme personne la lourdeur de l'un au coté Rock'n'roll de l'autre. D'où également une position dite du "cul entre deux chaises", les amateurs de métal reprochant souvent le coté gnan-gnan des mélodies et refrains tandis que les plus gros riffs plombés irritent les esgourdes habitués au sonorités hard-rock.
Outre la production, il faut noter la participation à l'écriture de Jim Vallance, auteur compositeur canadien qui a amené sa science "tubesque" à plusieurs morceaux de Crazy World.
Donc on récapitule, on a un mur du son, un compositeur prêt à dégainer et une masse de fans se demandant comment Scorpions allait franchir le cap des années 90. Hasard ou coïncidence, Crazy World sort pile en 1990 et constitue à ce jour LE carton commercial du groupe. Déjà bien haut dans les charts durant les 80's, Scorpions se paie le luxe de dégommer tout ce qui sort à l'époque en une chanson, refaisant le coup de "Still Loving You" avec la sifflotante "Wind of Change". Faut quand même avoir connu ça à l'époque pour se rendre compte du carton de ce morceau... En plus d'être quand même très bien foutu, il colle parfaitement à l'actualité du moment en célébrant la chute du mur de Berlin qui a précédé celle du fameux rideau de fer. Le tout servi par le groupe allemand le plus célèbre au monde! Scorpions s'est fait sa place dans l'histoire.
Il serait tout de même dommage, voir insultant, de résumer Crazy World à cette sucrerie! Car il y en a une deuxième! Chez Scorpions on s'englue beaucoup dans la guimauve (et là on a tous l'image de la pochette de Lovedrive, pour ceux qui ne connaissent pas, je vous laisse découvrir, c'est priceless!), on aime la ballade et en guise de deuxième effet Kiss Cool on a "Send Me an Angel". Deuxième cartouche et Deuxième carton plein.
Mais j'insiste! Crazy World c'est aussi une pelleté de hits hard-rock-métal (on va dire comme ça) aux refrains de tueurs et qui montrent des Scorpions au dard bien affûté et très en forme malgré la quarantaine bien tapée... Le line up stable du groupe, celui de la grande époque, n'y est sûrement pas étranger non plus.
"Hit Between the Eyes" et "Dont Believe her" sont juste énormes et atteignent sans problème le niveau d'un "Blackout" ou de "Rock you like a Hurricane".
"To Be with you in Heaven", "Restless Nights" ou "Kick after Six" ont fait également la joie de l'ado boutonneux que j'étais alors, tout heureux de sauter sur mon lit et de pratiquer mes premières séances de Air-guitar! Ces trois morceaux possèdent un feeling rock imparable, que ce soit dans le refrain ou dans le riffing.
Et je tiens par la même à rendre hommage à Rudolf Schenker qui, malgré sa moustache et sa coupe de cheveu toute teutonne de l'époque, possède un sens du riff et du solo assez incroyable... C'est vraiment une bête et celui qui m'a le plus marqué sur cet album.
Album qui n'est cependant pas exempt de reproche, des morceaux comme l'éponyme "Crazy World" ou "Money & Fame" sont un peu en dessous du reste, à mon sens bien sûr, et symptomatiques de l'excès d' "américanisme" dont aurait pu souffrir tout l'album.
Je dis bien aurait car, heureusement, on a au final un numéro d'équilibriste très réussi, entre ballades mortelles, sauvagerie hard rock et gros son des années 90.
Donc trois fois oui, Scorpions a réussi son entrée dans la nouvelle décennie, encore tout auréolé de sa gloire 80's et riche de ses 25 ans de carrières (déjà à l'époque!).
Sauf que la suite s'est largement compliquée et la porte s'est refermée brutalement dès 1993 avec le très pauvre "Face the Heat" qui ne marquera pas beaucoup les esprits. Scorpions s'est pris les pieds dans le tapis, même s'il faut reconnaître qu'en 3 ans, avec l'avènement de Nirvana, l'explosion de Metallica et la furie Guns n' Roses, les anciens ont morflé! Iron Maiden, Scorpions, Bon Jovi et d'autres groupes phares des années 80 se sont retrouvé ringardisé à la vitesse de la lumière et certains ne se sont d'ailleurs jamais relevé.
Scorpions a mis du temps, mais les années 2000 les ont réconcilié avec leur public avant de revenir en haut de l'affiche depuis 2010 et leur éternelle tournée d'adieu avant de se diriger finalement vers un nouvel album pour 2015.
Qui a dit Nostalgie?
Rédigé par : Floyderz | 1990 | Nb de lectures : 2648
L'album avec lequel j'ai découvert les allemands, moi aussi je me suis laissé tenter grâce à "Wind of change", pourtant il n'y a pas que ça il y'a aussi "Send me an angel" ou "Restless nights" vraiment addictifs. Le tout avec une production excellente et qui n'a pas vieillit et on obtient le dernier grand classique des allemands, car la suite des 90's sera marquée par leur léger déclin et des changements de line-up
AnusFraicheur Membre enregistré
Posté le: 01/11/2014 à 22h11 - (31382)
C'est l'une des 1ères cassettes que j'avais acheté!! Le méchant coup de vieux...
edguyheavymetal Membre enregistré
Posté le: 01/11/2014 à 22h30 - (31383)
un pote me l'avais prêter en cassette,un classique pour moi,je l'ai meme ht dernierement en LP !!!!!!!
ZeitGeist777 Membre enregistré
Posté le: 01/11/2014 à 23h39 - (31384)
Pour moi il reste un album un peu bancal, ou le bon côtoie le moins bon. Je préfère le précédent "savage amusement" qui a globalement moins bonne presse, mais je les ai découvert avec celui là, ceci explique celà...
Globox666 IP:78.248.28.114 Invité
Posté le: 02/11/2014 à 02h15 - (31385)
Une de mes madeleines aussi. Un de mes 3 premiers albums de Hard Rock avec le "No Prayer For The Dying" de maiden et The Razor's Edge" d'AC/DC.
paganzine Membre enregistré
Posté le: 02/11/2014 à 10h16 - (31388)
Premier album de Hard acheté pour les mêmes raisons que l'auteur de la chronique. Puis j'ai fait la disco du groupe à rebour avant de me diriger vers heavy Metal, Thrash et Death.
1991. Coup de vieux...
le disque a vieilli mais reste dans le haut du pannier de la seconde partie de carrière des allemands
Flower power Membre enregistré
Posté le: 02/11/2014 à 13h42 - (31390)
Tout pareil. Même parcours.
Si cet album m'a clairement fait rentrer dans le hard, les 2 suivants que sont les use your illusion ont refermé la porte pour ne plus me laisser partir du monde du hard puis du metal.
Si j'adore crazy world en entier, mon morceau préféré est peut être bien restless nights ... cte son de caisse claire !!!!
vincesnake IP:88.136.121.157 Invité
Posté le: 02/11/2014 à 15h00 - (31392)
Bon album même si je préfère la spontanéité des 3 précédents. Bien vu ZeitGeist777 pour "Savage amusement" qui est terrible et injustement sous estimé effectivement.
Morbid Tankard Membre enregistré
Posté le: 02/11/2014 à 20h24 - (31395)
Il est super cet album !
hammerbattalion Membre enregistré
Posté le: 04/11/2014 à 02h32 - (31401)
C'est marrant (ou pas), je crois que je suis passé au cd en 89 avec The Real Thing de Faith No More et le Love At First Sting des Scorpions. J'adorais ce groupe, puis je me suis mis au thrash et forcément je crachais sur cet album, qui est pourtant vraiment pas mal, ha jeunesse...........C'est pas à cette époque qu'ils se sont grillés auprès des fans en apparaissant au Club Dorothée? Je me souviens aussi d'une chronique expliquant qu'il est interdit de siffler sur un morceau.
forlorn Membre enregistré
Posté le: 04/11/2014 à 13h55 - (31402)
Idem ma découverte de Scorpions s'est faite à cette époque. Par contre le premier enregistrement des Allemands qu'on m'ait offert, c'était la compil' Still Loving You en K7, orientée ballades avec son horrible pochette rose.
@ hammer: C'est exact, vu "en direct" ou plutôt en playback. Je me souviens d'un Klaus Meine souhaitant la bonne année aux enfants en français dans le texte. Le Club Do était coutumier du fait (inviter des groupes et diffuser des clips). J'ai découvert celui de Lullaby de The Cure en regardant l'émission par ex.
Dimechag IP:194.206.149.25 Invité
Posté le: 06/11/2014 à 11h52 - (31408)
Première giffle qui m'a fait découvrir le 'hard' au collège!
Pas écouté ce disque, le seul de scorpion que je connaisse depuis 1992! Pam dans ta gueule le coup de vieux. Je me le repasserai pas de toutes manière!
Sinon, bon inventaire de ce qu'est ce disque Floyderz
RunForestRun Membre enregistré
Posté le: 06/11/2014 à 19h35 - (31409)
Un de mes premiers album de "hard" a moi aussi ! :-)
Bon sang qu'est ce que j'ai pu l'écouter en boucle celui là (unique cassette que j'ai apportée pour mon walkman lors d'un voyage de 1000 km en voiture avec mes parents !).
Il est mon préféré du groupe, logique. Faut dire que même avec le recul, il n'y a rien à jeter sur ce disque. Même les 3 balades sont superbes (mais Scorpions est le maître du genre).
doundar IP:86.77.50.98 Invité
Posté le: 09/11/2014 à 19h38 - (31430)
Désolé de cassé un peu l'ambiance mais pour ma part,"Tokyo Tapes" a été mon bapteme du feu avec les Scorpions!!!
Sotie en 1978: un live retraçant les 5 premiers albums du groupe.
Mémorable et quand même plus punchy que Crazy world!!!
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Il s'agit simplement du premier CD que j'ai eu...Fièrement acquis pour la modique somme de 120 francs (soit plus de 25 de nos euros actuels, autant dire un smic de collégien) début 1991, il inaugura l'ère numérique de ma toute récente "love story" avec ce qu'on appelait alors le "hard". Difficile aujourd'hui pour des collégiens considérant l'ipod comme de l'histoire ancienne, de comprendre l'émotion ressenti à l'époque face à ce petit disque argenté de 12x12. Mais si tu es né dans les 70's, tu sauras!
Bref, pour en revenir à l'album en question, il est clair que c'est bien le faramineux "Wind of Change" qui m'a poussé à casser ma tirelire... Je ne connaissais alors pas grand chose du groupe, si ce n'est LA ballade, LE slow rock par excellence "Still Loving you". A la radio, en boum, dans des pubs de jus de fruits, tout le monde en a soupé plus que de raison...
Mais je savais aussi que Scorpions c'était des allemands qui faisait du hard! et pas avec leurs trompettes, mais plutôt avec des grosses guitares... Et comme je débutais mon addiction à la saturation et à la grosse caisse (la faute à deux K7 de Powerslave et Piece of Mind innocemment prêtées par un camarade), je décidais donc de jouer l'aventurier et de me procurer mon CD de Scorpions à moi rien qu'à moi, me disant qu'au pire, "Wind of Change" suffirait à me combler...
Et là, dès l'intro, j'ai compris que ma vie ne serait plus jamais la même. Bien que ce soit le diptyque "Use your Illusion" qui me fît définitivement passer du côté obscur quelques mois plus tard, "Tease Me, Please Me" a confirmé que c'était ce son qui convenait à mes oreilles.
Surtout que le groupe a commis une infidélité de taille à Dieter Dierks (producteur attitré des teutons vénéneux) en faisant appel à Keith Olsen pour la production de l'album, et cela s'entend! le son est très américain, bien "In your Face" comme il faut, peut être un peu trop. Mais c'est la mode de l'époque, même AC/DC s'y essaiera avec "The Razor's Egde" produit par un autre chantre du gros son, Bruce Fairbairn. Ça claque et le support CD vient bien magnifier le puissance de cette production, notamment sur les parties de batterie (cette caisse claire!).
On démarre donc sur les chapeaux de roues et les trois premiers titres sont de véritables brûlots de hard rock au groove et surtout aux refrains imparables. Et c'est à mon sens la principale force de Scorpions. Ce groupe est, pour moi, à mi chemin entre Hard Rock et Métal et mélange comme personne la lourdeur de l'un au coté Rock'n'roll de l'autre. D'où également une position dite du "cul entre deux chaises", les amateurs de métal reprochant souvent le coté gnan-gnan des mélodies et refrains tandis que les plus gros riffs plombés irritent les esgourdes habitués au sonorités hard-rock.
Outre la production, il faut noter la participation à l'écriture de Jim Vallance, auteur compositeur canadien qui a amené sa science "tubesque" à plusieurs morceaux de Crazy World.
Donc on récapitule, on a un mur du son, un compositeur prêt à dégainer et une masse de fans se demandant comment Scorpions allait franchir le cap des années 90. Hasard ou coïncidence, Crazy World sort pile en 1990 et constitue à ce jour LE carton commercial du groupe. Déjà bien haut dans les charts durant les 80's, Scorpions se paie le luxe de dégommer tout ce qui sort à l'époque en une chanson, refaisant le coup de "Still Loving You" avec la sifflotante "Wind of Change". Faut quand même avoir connu ça à l'époque pour se rendre compte du carton de ce morceau... En plus d'être quand même très bien foutu, il colle parfaitement à l'actualité du moment en célébrant la chute du mur de Berlin qui a précédé celle du fameux rideau de fer. Le tout servi par le groupe allemand le plus célèbre au monde! Scorpions s'est fait sa place dans l'histoire.
Il serait tout de même dommage, voir insultant, de résumer Crazy World à cette sucrerie! Car il y en a une deuxième! Chez Scorpions on s'englue beaucoup dans la guimauve (et là on a tous l'image de la pochette de Lovedrive, pour ceux qui ne connaissent pas, je vous laisse découvrir, c'est priceless!), on aime la ballade et en guise de deuxième effet Kiss Cool on a "Send Me an Angel". Deuxième cartouche et Deuxième carton plein.
Mais j'insiste! Crazy World c'est aussi une pelleté de hits hard-rock-métal (on va dire comme ça) aux refrains de tueurs et qui montrent des Scorpions au dard bien affûté et très en forme malgré la quarantaine bien tapée... Le line up stable du groupe, celui de la grande époque, n'y est sûrement pas étranger non plus.
"Hit Between the Eyes" et "Dont Believe her" sont juste énormes et atteignent sans problème le niveau d'un "Blackout" ou de "Rock you like a Hurricane".
"To Be with you in Heaven", "Restless Nights" ou "Kick after Six" ont fait également la joie de l'ado boutonneux que j'étais alors, tout heureux de sauter sur mon lit et de pratiquer mes premières séances de Air-guitar! Ces trois morceaux possèdent un feeling rock imparable, que ce soit dans le refrain ou dans le riffing.
Et je tiens par la même à rendre hommage à Rudolf Schenker qui, malgré sa moustache et sa coupe de cheveu toute teutonne de l'époque, possède un sens du riff et du solo assez incroyable... C'est vraiment une bête et celui qui m'a le plus marqué sur cet album.
Album qui n'est cependant pas exempt de reproche, des morceaux comme l'éponyme "Crazy World" ou "Money & Fame" sont un peu en dessous du reste, à mon sens bien sûr, et symptomatiques de l'excès d' "américanisme" dont aurait pu souffrir tout l'album.
Je dis bien aurait car, heureusement, on a au final un numéro d'équilibriste très réussi, entre ballades mortelles, sauvagerie hard rock et gros son des années 90.
Donc trois fois oui, Scorpions a réussi son entrée dans la nouvelle décennie, encore tout auréolé de sa gloire 80's et riche de ses 25 ans de carrières (déjà à l'époque!).
Sauf que la suite s'est largement compliquée et la porte s'est refermée brutalement dès 1993 avec le très pauvre "Face the Heat" qui ne marquera pas beaucoup les esprits. Scorpions s'est pris les pieds dans le tapis, même s'il faut reconnaître qu'en 3 ans, avec l'avènement de Nirvana, l'explosion de Metallica et la furie Guns n' Roses, les anciens ont morflé! Iron Maiden, Scorpions, Bon Jovi et d'autres groupes phares des années 80 se sont retrouvé ringardisé à la vitesse de la lumière et certains ne se sont d'ailleurs jamais relevé.
Scorpions a mis du temps, mais les années 2000 les ont réconcilié avec leur public avant de revenir en haut de l'affiche depuis 2010 et leur éternelle tournée d'adieu avant de se diriger finalement vers un nouvel album pour 2015.
Qui a dit Nostalgie?
Rédigé par : Floyderz | 1990 | Nb de lectures : 2648