GRAVE - Into the Grave (Century Media) - 30/11/2013 @ 22h58
GRAVE... un nom qui semble avoir été crée pour être grogné...
Pionniers de la scène Death Metal Suédoise, les affreux de Gotland font partie avec ENTOMBED, UNLEASHED et DISMEMBER des quatre piliers qui ont révolutionné en leur temps un metal en manque de niaque et de motivation. L'album "Into The Grave", dont nous allons parler aujourd'hui, est disons le tout net, un des tout meilleurs disques de Death Metal qui ait été enregistré. La barbarie primaire dont fait preuve GRAVE sur des titres comme "Deformed", "For your God" et bien sur le hit définitif "Into the Grave" faisant office de véritable "mètre étalon" de la brutalité musicale .
Avant de commencer, si toi aussi tu es fan de GRAVE, est ce que cela ne t'est jamais arrivé de te sentir un peu seul avec ta passion pour ce groupe ? Quand j'ai découvert GRAVE, j'ai trouvé ça tellement génial que je me suis dis que "tout le monde" devait FORCEMENT aimer... un peu comme "tout le monde" aime forcément MORBID ANGEL ou DEATH.
Plus les années ont passées et plus je me suis rendu compte que ce sentiment était assez éloigné de la réalité. C'est malheureux, mais j'ai toujours eu l'impression que GRAVE était le mal aimé de la scène Suédoise. Un de ces groupes maudits qui n'aura jamais le tiers de la reconnaissance qu'il mérite.
Alors bien sur, "Left Hand Path" avait déjà tout pulvérisé quand "Into the Grave" est sorti et il est évident que ENTOMBED a influencé GRAVE à plusieurs niveaux. Mais quand même... quand on voit les qualités incroyables que déploient Ola et ses potes sur ce premier opus (qualités qui seront d'ailleurs largement pillées quelques années plus tard par de nombreux combos ingrats) il faudrait quand même réhabiliter un peu ce classique qu'est "Into the Grave"... et qui par dessus le marché, a sacrément bien vieilli quand on l'écoute encore aujourd'hui.
"Nous avons commencé à jouer ensemble quand nous avions treize ans. Le seul d'entre nous à savoir jouer d'un instrument était Jensa, notre batteur. Nous autres avons donc choisi un instrument chacun et nous sommes éclatés dessus. Durant nos premières années nous avons joué sur de nombreuses appellations : Destroyer, Rising Power, Anguish... nous avons même enregistré une démo sous le nom d'Anguish mais je ne la ferais jamais écouter à personne ! Nous étions juste des gamins qui voulaient jouer du metal et qui ne savaient pas comment faire"
Ola Lindgren, Grave "Swedish Death Metal"
Originaire de Visby sur l'ile de Gotland en Suède (située sur la mer Baltique), les quatre musiciens de GRAVE ont commencé à jouer du metal en 1984.
En 1986, ils adoptent le nom de CORPSE et commencent à durcir le ton de leur musique, devenant au fil des mois et des démos de plus en plus extrêmes. Au départ très influencés par le speed metal et tout la scène Allemande (Kreator, Sodom et consorts), les musiciens ne semblent jamais être rassasiés de musique brutale et plus ils s'enfoncent dans les ténèbres, plus ils semblent en vouloir !
En 1988, CORPSE change de nom pour GRAVE et la légende est lancée... de manière un peu particulière quand on sait dans quel contexte le groupe a changé de patronyme :
"La raison de ce changement de nom était que nous voulions nous débarrasser de notre bassiste qui était nul mais nous étions trop lâches pour le virer. Nous avons donc pris le nom de GRAVE lorsque nous avons fait nos premiers concerts... et nous ne lui avons évidement rien dit !" Naturellement, il s'est pointé à un ces gigs pour voir quelle était la formation qui pouvait avoir un nom aussi maléfique, avant de découvrir que les mystérieux GRAVE n'étaient autre que son propre groupe. Putain, rien qu'en y repensant j'en suis gêné..."
Ola Lindgren, Grave "Swedish Death Metal"
Si la plupart des combos "connus" de la scène Suédoise sont originaires de grandes et/ou moyennes villes, GRAVE émerge d'un trou où ils ont du se démerder par eux mêmes pour se bâtir leur culture musicale. Mais laissons plutôt Lindgren nous expliquer les méthodes qu'il utilisait pour dégotter de la "mule". La plus facile évidement était la radio :
"On écoutait attentivement Rock Box parce qu'on savait qu'ils allaient passer deux trois morceaux vraiment extrêmes. Alors on écrivait le nom des groupes et le lendemain on allait commander leurs disques chez le disquaire. Rock Box était le seul moyen de découvrir des nouveautés brutales. Le tape Trading et les magasines spécialisés comme Metal Force sont apparus après.
Plus efficace encore, et une fois qu'on avait dégotté la bonne adresse, était de se rendre dans un "temple" dédié à la musique extrême:
- A Visby, il était très difficile de trouver des disques de musique extrême. Au mieux, le seul disquaire de la ville recevait quelques grosses sorties comme les albums de Metallica ou Anthrax. Lorsque nous sommes allés à Stockholm et que nous avons découvert le Heavy sound, tout un nouveau monde s'est ouvert à nous. Regeringsgatan... rien que le nom de cette rue me fait frissonner.
Et puis enfin, le moyen le plus fiable et le plus sur de se fournir régulièrement en "came" de bonne qualité : La bande de potes aux goûts fins et raffinés... et quand on à la chance d'avoir comme potes les musiciens d'ENTOMBED, DISMEMBER ou TIAMAT... c'est pas mal aussi :
- C'est lorsqu'on à connu les mecs de Nihilist et Dismember qu'ils nous ont fait découvrir tout un tas de groupes obscurs... on a rapidement compris qu'il fallait qu'on foute le camp de Visby !
Preuve qu'avec un peu de bonne volonté et de culot, on peut rapidement transformer une bande d’adolescents plein de rêves en machine de guerre scénique.... ah oui, et puis il y a le talent aussi quand même.
Car si les jeunes musiciens de GRAVE ne se distinguent pas par la plus impressionnante des technicités, ils ont pour eux une belle rigueur rythmique et une énergie "primale" que peu de groupes possèdent. En effet, dés "Deformed", on voit que cet album sera simple, direct et sans concession.
Utilisant encore quelques "recettes musicales" issues du Thrash (les accélérations/ralentissements de tempos, les parties pleines de grooves, les hurlements de veau) tout sonne ici cependant comme du pur Death Metal.
On dirait que les gaziers ont pris leurs vieilles chansons ("Into the Grave" apparaissait déjà sur de vieilles démos), les ont souillées d'une épaisse couche de sang caillé dégueulasse et les ont brutalisé de la pire des manières en suturant ensuite les plaies avec du vieux fil barbelés.
Résultat, les mid tempos à base de double pédale ("For your God") sonnent comme si un énorme char d'assaut te passait derrière les oreilles et les brutales accélérations (avec d'ailleurs quelques Blast beats à la clé !) défoncent tout sur leur passage !
Il faut dire que l'accordage ultra bas (On leur a souvent fait la blague à leur grand désarroi...) des guitares de Ola Lindgren et Jorgen Sandstrom aident particulièrement à renforcer ce coté poisseux et déliquescent... un peu comme si un énorme serpent maléfique venait de s'échapper des enceintes du groupe pour s’enfoncer de force dans nos conduits auditifs.
Alors évidement, l'accordage en La, la metal Zone II, et le son "Sunlight" (l'album avait évidement été enregistré la bas par Tomas Skogsberg) ...ça donnait quelque chose d'assez... puissant.
Tellement puissant que lorsque que comme moi tu écoutais régulièrement l'album en voiture, il y a avait de nombreux moments où tu ne comprenais rien du tout à ce qui se passait, certaines chansons ressemblant à un perpétuel martellement chevauché par des cris d'animaux en rut.
J'ai vraiment eu l'impression de redécouvrir les morceaux lorsque j'ai topé l'album en Cd...
Bon sauf pour le morceau "Into the Grave" évidement. Avec son introduction mythique, sa nappe de synthétiseur inquiétante et ses lyrics meurtriers, il était difficile de ne pas rentrer de plein pied dans cette violente et brutale plongée dans les cercueils des cimetières Suédois ! Un titre hyper fort, mythique et absolument unique !
En moins de 45 minutes, tout était dit, et rien ne servait d'en demander une tranche supplémentaire tant la tartine qui nous était servie était gargantuesque. GRAVE continuerait encore de sortit de nombreux albums pleins de haine et de fourches mais rarement ils n'atteindront cette espèce de sève malodorante à l'odeur de caveau qu'ils avaient chopé ici. Into the darkness...into the Graveeeeeee... crée pour être grogné c'est bien ça !
Rédigé par : Pamalach | 1991 | Nb de lectures : 2328
Dire que c'est le premier groupe de death que j'ai vu en concert (en première partie de Morbid Angel)... Je me suis bien défoulé pendant leur prestation et pourtant, alors que ça fait vingt ans que je les connais, je n'ai pas encore un seul de leurs albums ! Faut qu'ça change !!! En tout cas, super chronique... :)
tonio Membre enregistré
Posté le: 01/12/2013 à 14h39 - (30255)
Bravo pour cette kro super intéressante, l'anecdote sur le 1er bassiste du groupe est juste mortel !
Album que je vénère, tout comme le 1er Unleashed. L'ambiance,le style de riffs, la prod d'outre-tombe, tout est génial dans ce disque. Toute une époque, on est à 1000 km du death actuellement en vogue, trop technique, trop bourrin pour que dalle, trop "c'est moi qu'a la plus grosse".
Into The Grave, c'est la bande son parfaite d'un enterrement sinistre, l'incarnation musicale d'une maladie malsaine, un cancer audtif. Le death métal avec un grand "D".
GabinEastwood Membre enregistré
Posté le: 02/12/2013 à 09h01 - (30260)
Tu t'es laché Pam, super kro et super boulot !
Que dire de + après ça ? Un monument du death, une ambiance et des compos incroyables ! Aujourd'hui encore le groupe continue de nous pondre des albums aussi bons même si le style a un peu évolué !
SvartNjord Membre enregistré
Posté le: 02/12/2013 à 10h40 - (30262)
Vais les voir avec marduk apres demain, tres bonne kro ca donne envie d y etre
Ivan Grozny Membre enregistré
Posté le: 01/02/2015 à 19h15 - (31559)
Toute la violence du metal extrême n'est rien en comparaison de ce qu'a subi ce pauvre bassiste :-) Into the Grave est un vrai classique, mais un disque qui m'emmerde malgré tout assez rapidement. Je l'écoute donc très rarement : une fois avec beaucoup de plaisir, mais pas question ensuite d'y revenir avant quelques années.
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Pionniers de la scène Death Metal Suédoise, les affreux de Gotland font partie avec ENTOMBED, UNLEASHED et DISMEMBER des quatre piliers qui ont révolutionné en leur temps un metal en manque de niaque et de motivation. L'album "Into The Grave", dont nous allons parler aujourd'hui, est disons le tout net, un des tout meilleurs disques de Death Metal qui ait été enregistré. La barbarie primaire dont fait preuve GRAVE sur des titres comme "Deformed", "For your God" et bien sur le hit définitif "Into the Grave" faisant office de véritable "mètre étalon" de la brutalité musicale .
Avant de commencer, si toi aussi tu es fan de GRAVE, est ce que cela ne t'est jamais arrivé de te sentir un peu seul avec ta passion pour ce groupe ? Quand j'ai découvert GRAVE, j'ai trouvé ça tellement génial que je me suis dis que "tout le monde" devait FORCEMENT aimer... un peu comme "tout le monde" aime forcément MORBID ANGEL ou DEATH.
Plus les années ont passées et plus je me suis rendu compte que ce sentiment était assez éloigné de la réalité. C'est malheureux, mais j'ai toujours eu l'impression que GRAVE était le mal aimé de la scène Suédoise. Un de ces groupes maudits qui n'aura jamais le tiers de la reconnaissance qu'il mérite.
Alors bien sur, "Left Hand Path" avait déjà tout pulvérisé quand "Into the Grave" est sorti et il est évident que ENTOMBED a influencé GRAVE à plusieurs niveaux. Mais quand même... quand on voit les qualités incroyables que déploient Ola et ses potes sur ce premier opus (qualités qui seront d'ailleurs largement pillées quelques années plus tard par de nombreux combos ingrats) il faudrait quand même réhabiliter un peu ce classique qu'est "Into the Grave"... et qui par dessus le marché, a sacrément bien vieilli quand on l'écoute encore aujourd'hui.
"Nous avons commencé à jouer ensemble quand nous avions treize ans. Le seul d'entre nous à savoir jouer d'un instrument était Jensa, notre batteur. Nous autres avons donc choisi un instrument chacun et nous sommes éclatés dessus. Durant nos premières années nous avons joué sur de nombreuses appellations : Destroyer, Rising Power, Anguish... nous avons même enregistré une démo sous le nom d'Anguish mais je ne la ferais jamais écouter à personne ! Nous étions juste des gamins qui voulaient jouer du metal et qui ne savaient pas comment faire"
Ola Lindgren, Grave "Swedish Death Metal"
Originaire de Visby sur l'ile de Gotland en Suède (située sur la mer Baltique), les quatre musiciens de GRAVE ont commencé à jouer du metal en 1984.
En 1986, ils adoptent le nom de CORPSE et commencent à durcir le ton de leur musique, devenant au fil des mois et des démos de plus en plus extrêmes. Au départ très influencés par le speed metal et tout la scène Allemande (Kreator, Sodom et consorts), les musiciens ne semblent jamais être rassasiés de musique brutale et plus ils s'enfoncent dans les ténèbres, plus ils semblent en vouloir !
En 1988, CORPSE change de nom pour GRAVE et la légende est lancée... de manière un peu particulière quand on sait dans quel contexte le groupe a changé de patronyme :
"La raison de ce changement de nom était que nous voulions nous débarrasser de notre bassiste qui était nul mais nous étions trop lâches pour le virer. Nous avons donc pris le nom de GRAVE lorsque nous avons fait nos premiers concerts... et nous ne lui avons évidement rien dit !" Naturellement, il s'est pointé à un ces gigs pour voir quelle était la formation qui pouvait avoir un nom aussi maléfique, avant de découvrir que les mystérieux GRAVE n'étaient autre que son propre groupe. Putain, rien qu'en y repensant j'en suis gêné..."
Ola Lindgren, Grave "Swedish Death Metal"
Si la plupart des combos "connus" de la scène Suédoise sont originaires de grandes et/ou moyennes villes, GRAVE émerge d'un trou où ils ont du se démerder par eux mêmes pour se bâtir leur culture musicale. Mais laissons plutôt Lindgren nous expliquer les méthodes qu'il utilisait pour dégotter de la "mule". La plus facile évidement était la radio :
"On écoutait attentivement Rock Box parce qu'on savait qu'ils allaient passer deux trois morceaux vraiment extrêmes. Alors on écrivait le nom des groupes et le lendemain on allait commander leurs disques chez le disquaire. Rock Box était le seul moyen de découvrir des nouveautés brutales. Le tape Trading et les magasines spécialisés comme Metal Force sont apparus après.
Plus efficace encore, et une fois qu'on avait dégotté la bonne adresse, était de se rendre dans un "temple" dédié à la musique extrême:
- A Visby, il était très difficile de trouver des disques de musique extrême. Au mieux, le seul disquaire de la ville recevait quelques grosses sorties comme les albums de Metallica ou Anthrax. Lorsque nous sommes allés à Stockholm et que nous avons découvert le Heavy sound, tout un nouveau monde s'est ouvert à nous. Regeringsgatan... rien que le nom de cette rue me fait frissonner.
Et puis enfin, le moyen le plus fiable et le plus sur de se fournir régulièrement en "came" de bonne qualité : La bande de potes aux goûts fins et raffinés... et quand on à la chance d'avoir comme potes les musiciens d'ENTOMBED, DISMEMBER ou TIAMAT... c'est pas mal aussi :
- C'est lorsqu'on à connu les mecs de Nihilist et Dismember qu'ils nous ont fait découvrir tout un tas de groupes obscurs... on a rapidement compris qu'il fallait qu'on foute le camp de Visby !
Preuve qu'avec un peu de bonne volonté et de culot, on peut rapidement transformer une bande d’adolescents plein de rêves en machine de guerre scénique.... ah oui, et puis il y a le talent aussi quand même.
Car si les jeunes musiciens de GRAVE ne se distinguent pas par la plus impressionnante des technicités, ils ont pour eux une belle rigueur rythmique et une énergie "primale" que peu de groupes possèdent. En effet, dés "Deformed", on voit que cet album sera simple, direct et sans concession.
Utilisant encore quelques "recettes musicales" issues du Thrash (les accélérations/ralentissements de tempos, les parties pleines de grooves, les hurlements de veau) tout sonne ici cependant comme du pur Death Metal.
On dirait que les gaziers ont pris leurs vieilles chansons ("Into the Grave" apparaissait déjà sur de vieilles démos), les ont souillées d'une épaisse couche de sang caillé dégueulasse et les ont brutalisé de la pire des manières en suturant ensuite les plaies avec du vieux fil barbelés.
Résultat, les mid tempos à base de double pédale ("For your God") sonnent comme si un énorme char d'assaut te passait derrière les oreilles et les brutales accélérations (avec d'ailleurs quelques Blast beats à la clé !) défoncent tout sur leur passage !
Il faut dire que l'accordage ultra bas (On leur a souvent fait la blague à leur grand désarroi...) des guitares de Ola Lindgren et Jorgen Sandstrom aident particulièrement à renforcer ce coté poisseux et déliquescent... un peu comme si un énorme serpent maléfique venait de s'échapper des enceintes du groupe pour s’enfoncer de force dans nos conduits auditifs.
Alors évidement, l'accordage en La, la metal Zone II, et le son "Sunlight" (l'album avait évidement été enregistré la bas par Tomas Skogsberg) ...ça donnait quelque chose d'assez... puissant.
Tellement puissant que lorsque que comme moi tu écoutais régulièrement l'album en voiture, il y a avait de nombreux moments où tu ne comprenais rien du tout à ce qui se passait, certaines chansons ressemblant à un perpétuel martellement chevauché par des cris d'animaux en rut.
J'ai vraiment eu l'impression de redécouvrir les morceaux lorsque j'ai topé l'album en Cd...
Bon sauf pour le morceau "Into the Grave" évidement. Avec son introduction mythique, sa nappe de synthétiseur inquiétante et ses lyrics meurtriers, il était difficile de ne pas rentrer de plein pied dans cette violente et brutale plongée dans les cercueils des cimetières Suédois ! Un titre hyper fort, mythique et absolument unique !
En moins de 45 minutes, tout était dit, et rien ne servait d'en demander une tranche supplémentaire tant la tartine qui nous était servie était gargantuesque. GRAVE continuerait encore de sortit de nombreux albums pleins de haine et de fourches mais rarement ils n'atteindront cette espèce de sève malodorante à l'odeur de caveau qu'ils avaient chopé ici. Into the darkness...into the Graveeeeeee... crée pour être grogné c'est bien ça !
Rédigé par : Pamalach | 1991 | Nb de lectures : 2328