- BLOCKHEADS par COBRA COMMANDER - 2861 lectures
Après avoir sorti un album excellentissime "Shapes Of Misery", il était inconcevable de ne pas laisser ces piliers du Grind Core s'exprimer en vrai! Magnéto Serge!
Salut! Quoi de neuf pour vous? BLOCKHEADS existe depuis déjà pas mal d'années et a écumé la scène Grind dans tous les sens possibles et imaginables... Mais question classique, pourriez-vous nous pondre une bafouille à propos de l'histoire de ce groupe. Un
Salut, Ok, officiellement Blockheads est né en '92, mais existait déjà de manière informelle vers 90-91. En fait c'était juste une bande de potes qui voulait faire du Grind Core à l'époque où EARACHE sortait moult albums de groupes cultes (Napalm Death, Carcass, Terrorizer, Bolt Thrower, Godflesh, etc etc…). donc en '93 on sort « Haaashaastak », notre démo, puis en '95 « Last Tribes », le premier album. Après de gros changements de line up en '96, on sort « Watch Out » en '98, le second album. En 2000 Bones Brigade ré-édite les deux premiers skeuds sous une compil « From Womb to Genocide », et en 2001 sort « Human Parade » sur Bones Brigade également. Après, on joue pas mal surtout en France mais aussi dans les pays limitrophes, et cette année on a signé pour le 4éme album qui est sorti il y a trois mois maintenant. « Shapes of Misery » sur Overcome.
Salut, Ok, officiellement Blockheads est né en '92, mais existait déjà de manière informelle vers 90-91. En fait c'était juste une bande de potes qui voulait faire du Grind Core à l'époque où EARACHE sortait moult albums de groupes cultes (Napalm Death, Carcass, Terrorizer, Bolt Thrower, Godflesh, etc etc…). donc en '93 on sort « Haaashaastak », notre démo, puis en '95 « Last Tribes », le premier album. Après de gros changements de line up en '96, on sort « Watch Out » en '98, le second album. En 2000 Bones Brigade ré-édite les deux premiers skeuds sous une compil « From Womb to Genocide », et en 2001 sort « Human Parade » sur Bones Brigade également. Après, on joue pas mal surtout en France mais aussi dans les pays limitrophes, et cette année on a signé pour le 4éme album qui est sorti il y a trois mois maintenant. « Shapes of Misery » sur Overcome.
Oui, ça a l'air de bien se passer jusque là. Overcome est un label qui était orienté HxC, mais qui s'est également diversifié depuis quelques temps. Nous les connaissons depuis longtemps, et à la base ce sont des fans de Blockheads, ils nous suivent depuis les débuts. On les a rencontré a l'époque de Nostromo et d'Inside Conflict. Maintenant, il est clair qu'ils ont choisi de s'orientent aussi dans une veine Grindcore, puisqu'ils vont aussi sortir le premier album de Mumakil courant septembre. Donc oui on a quitté Bones, mais à l'amiable, on recroise Nico assez régulièrement, il n'y a pas de soucis. C'est une évolution naturelle, sans discrédit de Bones Brigade puisque Human Parade a très bien marché. De plus, les mecs d'Overcome ont lancé leur label dans le hardcore, il n'empêche qu'ils écoutent tout styles de métal en général. Ce ne sont pas des sectaires, ils ouvrent maintenant leur label à d'autres courants, voilà tout, et niveau boulot, ils en abattent pas mal…
Pourriez-vous nous faire une présentation de "Shapes Of Misery"? Quels en sont les points positifs? Les innovations, le concept... allez-y, faites vous mousser! (z'avez le droit vu l'album de tueurs que c'est!)
Merci, tu sais les points positifs et négatifs, c'est plutôt aux auditeurs de les formuler. En gros, je te dirais qu'on est content du résultat quand on sait dans quelles conditions on l'a accouché, très serré niveau timing et donc difficile physiquement et humainement. Ce qui nous plait justement c'est ce manque de répit, c'est tendu et brutal du premier au dernier morceau, c'est ce qu'on cherchait et on a atteint ce but. Néanmoins si on avait pu avoir 3 semaines en studio au lieu des 2 (enregistrement et mix inclus), on aurait pu prendre du recul sur cet album. En fait, on a tout fait sous la contrainte du timing, et c'est là qu'on a pu voir l'endurance et la concentration de S. Buriez qui nous a maintenu sous pression ces 15 jours de studio. Il y a quelques parties qu'on aurait aimé refaire, quelques morceaux qui auraient peut-être pu être joués encore plus vite, mais dans ces moments, il y a forcément des compromis et des concessions à faire sur ton travail pour avancer et ne pas se planter dans le timing.
Pour les innovations, je laisse le soin à chacun de se faire une idée, je te dirais que les années passant, il me semble que notre style s'affine. Le concept reste cependant très ancré dans la veine du Grindcore old-school, c'est-à-dire très proche du punk , dénonciations et prises de positions quant à notre monde et notre époque : l'exploitation de l'Homme par l'Homme, le mensonge comme outil à cette finalité. La manipulation par le mensonge, les médias, simplement pour montrer que si l'Homme a bien réussit quelque chose, c'est bien de profiter de tout et de décliner la misère sous toutes ses formes (d'où le titre), pour sa réussite à court terme et en ignorance (voulue ou non) totale des impacts que cela peut avoir. Du coup, nous voyons la société, les droits de l'Homme et la dignité humaine bafouée et meurtris partout, pendant que les profiteurs gèrent les ressources et les autres avec le sang des autres dans l'ignorance (voulue ou non, idem) des masses hypnotisées par le mondial de foot…
Merci, tu sais les points positifs et négatifs, c'est plutôt aux auditeurs de les formuler. En gros, je te dirais qu'on est content du résultat quand on sait dans quelles conditions on l'a accouché, très serré niveau timing et donc difficile physiquement et humainement. Ce qui nous plait justement c'est ce manque de répit, c'est tendu et brutal du premier au dernier morceau, c'est ce qu'on cherchait et on a atteint ce but. Néanmoins si on avait pu avoir 3 semaines en studio au lieu des 2 (enregistrement et mix inclus), on aurait pu prendre du recul sur cet album. En fait, on a tout fait sous la contrainte du timing, et c'est là qu'on a pu voir l'endurance et la concentration de S. Buriez qui nous a maintenu sous pression ces 15 jours de studio. Il y a quelques parties qu'on aurait aimé refaire, quelques morceaux qui auraient peut-être pu être joués encore plus vite, mais dans ces moments, il y a forcément des compromis et des concessions à faire sur ton travail pour avancer et ne pas se planter dans le timing.
Pour les innovations, je laisse le soin à chacun de se faire une idée, je te dirais que les années passant, il me semble que notre style s'affine. Le concept reste cependant très ancré dans la veine du Grindcore old-school, c'est-à-dire très proche du punk , dénonciations et prises de positions quant à notre monde et notre époque : l'exploitation de l'Homme par l'Homme, le mensonge comme outil à cette finalité. La manipulation par le mensonge, les médias, simplement pour montrer que si l'Homme a bien réussit quelque chose, c'est bien de profiter de tout et de décliner la misère sous toutes ses formes (d'où le titre), pour sa réussite à court terme et en ignorance (voulue ou non) totale des impacts que cela peut avoir. Du coup, nous voyons la société, les droits de l'Homme et la dignité humaine bafouée et meurtris partout, pendant que les profiteurs gèrent les ressources et les autres avec le sang des autres dans l'ignorance (voulue ou non, idem) des masses hypnotisées par le mondial de foot…
Sur votre nouvel album (qui est une pure merveille!) on sent que vous avez un peu accentué le feeling Crusty qui avait toujours aromatisé vos anciens stuffs... On a l'impression que vous vous êtes dirigés vers un Grind Core plus furax, plus haineux et tr
C'est venu naturellement et c'était voulu. Le coté « roots » c'est ce que l'on aime, pas d'intros, pas de temps morts, direct. Dans le son aussi on cherche une optique « old school », loin des prod métal actuelles trop bidouillées en studio, trop « propres», cliniques. On aime les sons chauds, il faut que ça dégueule, il y a des buzz par exemple qu'on a laissé parce que ça colle avec l'aspect « live » qu'on aime ressentir sur skeud…mais pour autant on veut pouvoir comprendre ce qui se passe, ce qui rend çà bien plus nerveux qu'un brouillis ignoble. Le coté haineux est effectivement tangible et c'est pour cela que nous faisons ce Grindcore. L'état d'esprit quand on compose est difficile à décrire, en gros on est 5, d'un caractère pas toujours conciliant, et du coup on a une auto censure assez forte. Ce qui fait que si un plan ne sonne pas, ou fait trop « à la X », ou « à la Y », on va le jeter. Par contre, un morceau nous procurera du plaisir à jouer quand il sera vraiment aboutit. Généralement, on le joue en concert pour voir comment il passe de notre coté et du coté du public, certains titres ont été rôdés plusieurs années même sur scène, pour nous jouer live un titre qui n'est pas enregistré ne pose aucun problème. Jouer du grind en live est quelque chose de réellement jouissif quand ça chie au taquet, et c'est ce qu'on recherche toujours.
C'est venu naturellement et c'était voulu. Le coté « roots » c'est ce que l'on aime, pas d'intros, pas de temps morts, direct. Dans le son aussi on cherche une optique « old school », loin des prod métal actuelles trop bidouillées en studio, trop « propres», cliniques. On aime les sons chauds, il faut que ça dégueule, il y a des buzz par exemple qu'on a laissé parce que ça colle avec l'aspect « live » qu'on aime ressentir sur skeud…mais pour autant on veut pouvoir comprendre ce qui se passe, ce qui rend çà bien plus nerveux qu'un brouillis ignoble. Le coté haineux est effectivement tangible et c'est pour cela que nous faisons ce Grindcore. L'état d'esprit quand on compose est difficile à décrire, en gros on est 5, d'un caractère pas toujours conciliant, et du coup on a une auto censure assez forte. Ce qui fait que si un plan ne sonne pas, ou fait trop « à la X », ou « à la Y », on va le jeter. Par contre, un morceau nous procurera du plaisir à jouer quand il sera vraiment aboutit. Généralement, on le joue en concert pour voir comment il passe de notre coté et du coté du public, certains titres ont été rôdés plusieurs années même sur scène, pour nous jouer live un titre qui n'est pas enregistré ne pose aucun problème. Jouer du grind en live est quelque chose de réellement jouissif quand ça chie au taquet, et c'est ce qu'on recherche toujours.
Directement, on ne propose rien. Maintenant le message dont on a déjà parlé est là et au travers nos paroles, on espère pouvoir faire réfléchir ou en tous cas faire prendre conscience de certains problèmes. En espérant du coup un positionnement similaire des gens sur les problèmes soulevés, qui les amèneront à voir les choses et à réagir selon notre angle de vision. Ca peut paraître prétentieux dit comme ça, mais on espère réellement ceci, sinon, je ne crois pas qu'on pourrait faire du porno grind ou écrire sur les dragons et les Royaumes de la Mort par exemple...
Là, maintenant tout de suite: quels sont les futurs projets pour BLOCKHEADS? Des tournées? Des splits? Un DVD? Un retour en studio? L'Eurovision 2007? Des vacances aux Bahamas?
Là, on sort juste de l'Obscene Extreme Fest, c'était bien cool, et on repart dans la compo et les concerts à la rentrée. Des projets on en a plein, comme tout groupe qui bouge, mais de là à savoir si çà va voir le jour il y a encore plein d'inconnues. Des splits, il y en a un de prévu avec nos (très bons) potes Mumakil qu'on enregistrera chez eux à Genève. Peut-être qu'on va inverser les chanteurs sur ce projet…On aimerait en faire un avec Victims ou Massgrav, enfin, on verra. Un split avec nos potes de Caldéra est en prévision, mais pour faire du Doom/Sludge. Sinon il y a une tournée en préparation pour fin octobre avec les Mumakil, on donnera plus d'infos là-dessus quand ça sera entièrement planifié… Un DVD, on y pense et on accumule du matos vidéo. Il faudra bien que ça sorte un de ces 4, et la tournée risque de donner des bonnes séquences…
Là, on sort juste de l'Obscene Extreme Fest, c'était bien cool, et on repart dans la compo et les concerts à la rentrée. Des projets on en a plein, comme tout groupe qui bouge, mais de là à savoir si çà va voir le jour il y a encore plein d'inconnues. Des splits, il y en a un de prévu avec nos (très bons) potes Mumakil qu'on enregistrera chez eux à Genève. Peut-être qu'on va inverser les chanteurs sur ce projet…On aimerait en faire un avec Victims ou Massgrav, enfin, on verra. Un split avec nos potes de Caldéra est en prévision, mais pour faire du Doom/Sludge. Sinon il y a une tournée en préparation pour fin octobre avec les Mumakil, on donnera plus d'infos là-dessus quand ça sera entièrement planifié… Un DVD, on y pense et on accumule du matos vidéo. Il faudra bien que ça sorte un de ces 4, et la tournée risque de donner des bonnes séquences…
On peut dire sans trop se mouiller que BLOCKHEADS fait partie des meubles dans la scène Grind Core Européenne, et j'imagine que ce statut de groupe culte a du attiser pas mal de jalousie de la part de certains pignoufs et que pour en arriver là, vous avez
Blockheads est et restera avant tout une passion, dans laquelle on investi suffisamment de temps et de tunes malgré les plannings professionnels et/ou familiaux.
Les aigris, jaloux ou autres, on s'en branle. On est en France, et ce n'est pas le pays le plus cool pour faire du grind ou du métal, et comme partout, il y a des connards, qui vont te tirer dans les pattes sur le choix du label, du studio, des visuels, etc…quelque action que tu fasse, il y aura toujours quelqu'un pour la critiquer, donc on laisse couler, on pas de temps à perdre avec ça. Ceci dit, quand la critique et sincère et fondée, on la prendra en compte. Les langues de putes, on les laisse parler, les autres on les écoute.
Les meilleurs souvenirs sont trop nombreux, c'est souvent quand tu joues un bon concert et que devant toi la fosse est en transe et part en couille, là on sait qu'on atteints notre but. Les plus mauvais, le chaos et la zizanie dans le groupe quand on est pas sur la même longueur d'onde sur les choses importantes.
Le rêve ultime ? Jouer au Japon, en Amérique du Sud et au States (ambitieux les gars non ?)
Une chose qu'on aimerait pouvoir changer, c'est la mort de Miezko en décembre 2004.
Blockheads est et restera avant tout une passion, dans laquelle on investi suffisamment de temps et de tunes malgré les plannings professionnels et/ou familiaux.
Les aigris, jaloux ou autres, on s'en branle. On est en France, et ce n'est pas le pays le plus cool pour faire du grind ou du métal, et comme partout, il y a des connards, qui vont te tirer dans les pattes sur le choix du label, du studio, des visuels, etc…quelque action que tu fasse, il y aura toujours quelqu'un pour la critiquer, donc on laisse couler, on pas de temps à perdre avec ça. Ceci dit, quand la critique et sincère et fondée, on la prendra en compte. Les langues de putes, on les laisse parler, les autres on les écoute.
Les meilleurs souvenirs sont trop nombreux, c'est souvent quand tu joues un bon concert et que devant toi la fosse est en transe et part en couille, là on sait qu'on atteints notre but. Les plus mauvais, le chaos et la zizanie dans le groupe quand on est pas sur la même longueur d'onde sur les choses importantes.
Le rêve ultime ? Jouer au Japon, en Amérique du Sud et au States (ambitieux les gars non ?)
Une chose qu'on aimerait pouvoir changer, c'est la mort de Miezko en décembre 2004.
Fun… ? Le terme ne nous convient pas exactement, disons que BLOCKHEADS en live doit être synonyme d'exutoire aussi pour nous que pour le public et une réponse face à ce qui se passe d'absurde dans le monde !
Etre proche du public pour nous est une évidence et arriver à le faire partir dans un chaos collectif est un pur bonheur. Bref c'est comme un énorme cocktail Molotov qui te péterait à la gueule. On « compose » les morceaux et on les joue dans ce but.
Et dans le même genre, comment envisagez-vous l'avenir du Grind Core...
Pourquoi serait-il une menace pour l'UG ? Au contraire. La scène DIY l'utilise effectivement pour mieux diffuser du son, pour les autres c'est peut-être un manque à gagner, mais d'une façon générale si tu veux faire de la tune, c'est pas en faisant du métal, du crust ou tout style apparentés, que tu t'en feras, alors il vaut mieux que les gens téléchargent et s'éclatent sur ta zique.
Pourquoi serait-il une menace pour l'UG ? Au contraire. La scène DIY l'utilise effectivement pour mieux diffuser du son, pour les autres c'est peut-être un manque à gagner, mais d'une façon générale si tu veux faire de la tune, c'est pas en faisant du métal, du crust ou tout style apparentés, que tu t'en feras, alors il vaut mieux que les gens téléchargent et s'éclatent sur ta zique.
Causons un peu "business"... Comment s'est vendu "Shapes Of Misery" en France et à l'étranger? Et, comment est considéré BLOCKHEADS hors des frontières de Notre Présipauté? Etes-vous reconnus à votre juste valeur par des oreilles non-Françaises?
C'est encore trop tôt pour savoir, ce qu'on nous a communiqué était très satisfaisant pour la France. Pour la distribution à l'étranger, Overcome est en train de s'en occuper et pourquoi pas avoir une version de « Shapes of Misery » en LP ou une version K7 pour l'Indonésie ou l'Ukraine. Notre passion… notre zique doit circuler ! La reconnaissance à l'étranger ?... Difficile à dire, mais on a des retours d'un peu partout, le net et Myspace sont bien appropriés pour ce genre d'infos. Quantifier l'impact de Blockheads à l'étranger serait difficile à établir et de toutes façons on a des propositions de concerts à l'étranger depuis les débuts du groupe, ce n'est pas cet album qui va nous faire connaître en dehors de la France dans le milieu, en tous cas en Europe. Par contre nous apporter plus d'opportunités de tourner oui. C'est plus dans les propositions de concerts qu'on va ressentir l'impact réel du groupe, mais là encore c'est un peu tôt pour un album sorti en mai.
C'est encore trop tôt pour savoir, ce qu'on nous a communiqué était très satisfaisant pour la France. Pour la distribution à l'étranger, Overcome est en train de s'en occuper et pourquoi pas avoir une version de « Shapes of Misery » en LP ou une version K7 pour l'Indonésie ou l'Ukraine. Notre passion… notre zique doit circuler ! La reconnaissance à l'étranger ?... Difficile à dire, mais on a des retours d'un peu partout, le net et Myspace sont bien appropriés pour ce genre d'infos. Quantifier l'impact de Blockheads à l'étranger serait difficile à établir et de toutes façons on a des propositions de concerts à l'étranger depuis les débuts du groupe, ce n'est pas cet album qui va nous faire connaître en dehors de la France dans le milieu, en tous cas en Europe. Par contre nous apporter plus d'opportunités de tourner oui. C'est plus dans les propositions de concerts qu'on va ressentir l'impact réel du groupe, mais là encore c'est un peu tôt pour un album sorti en mai.
Quelles sont vos sources d'inspiration? D'où puisez-vous toute la rage qui hante vos albums? Quels ont été vos maîtres Jedi en matière de Metal quand vous étiez gamins... et croyez-vous que ces influences sont toujours présentes dans votre musique?
Nos inspirations ce n'est pas compliqué, tu lis les news, tu te renseignes un petit peu et la hargne tu l'as. Musicalement, au niveau des influences de Blockheads, c'est dans un premier temps toute la première époque Earache, puis tous ces groupes qui nous font tripper depuis quelques années : Nasum, Skitsystem…
Oui, indéniablement ces influences sont présentes dans la zique, de manière plus subtile qu'avant, puisqu'on se connaît bien maintenant et qu'on fait notre propre truc, mais les bases sont là. Chaque groupe que tu écoutes a ou a eu ses propres influences que tu retrouveras dans ses compos.
Nos inspirations ce n'est pas compliqué, tu lis les news, tu te renseignes un petit peu et la hargne tu l'as. Musicalement, au niveau des influences de Blockheads, c'est dans un premier temps toute la première époque Earache, puis tous ces groupes qui nous font tripper depuis quelques années : Nasum, Skitsystem…
Oui, indéniablement ces influences sont présentes dans la zique, de manière plus subtile qu'avant, puisqu'on se connaît bien maintenant et qu'on fait notre propre truc, mais les bases sont là. Chaque groupe que tu écoutes a ou a eu ses propres influences que tu retrouveras dans ses compos.
En dehors du Metal, d'autres genres musicaux trouvent-ils grâce à vos yeux? Et globalement au-delà de la Musique, vous intéressez-vous à d'autres expressions artistiques?
Hors grind : le gros Doom/Sludge, à la EyeHateGod, Electric Wizard, Bongzilla… Les trucs barrés à la Neurosis, Godflesh (les premiers), Converge… Mais on a pas tous les mêmes goûts, c'est clair même au sein du métal. Hors métal : être curieux de tous les autres moyens d'expressions imaginables, de manière très concrète pour certains d'entre nous.
Hors grind : le gros Doom/Sludge, à la EyeHateGod, Electric Wizard, Bongzilla… Les trucs barrés à la Neurosis, Godflesh (les premiers), Converge… Mais on a pas tous les mêmes goûts, c'est clair même au sein du métal. Hors métal : être curieux de tous les autres moyens d'expressions imaginables, de manière très concrète pour certains d'entre nous.
Rubrique "Télé-Boutique-Achat": quels sont les albums que vous conseillez à l'heure actuelle?
NASUM : « Grind final »
CRETIN : « Freakery »
KRIGSHOT : « Till vilket pris som helst »
SLAYER : « Christ Illusion »
Sinon en pas tout frais mais très bon, FLESH PARADE : « Kill Whitey »
NASUM : « Grind final »
CRETIN : « Freakery »
KRIGSHOT : « Till vilket pris som helst »
SLAYER : « Christ Illusion »
Sinon en pas tout frais mais très bon, FLESH PARADE : « Kill Whitey »
Un mix entre : La Guerre du Feu/ Apocalypse Now ,Farhenheit 9/11, Requiem for a Dream, en court métrage…
Je vous remercie pour l'intie, et je vous laisse le mot de la fin: si vous voulez dire quelque chose en particulier aux VSeurs... ou même leur raconter un blagounette...
Merci à VS et à tous ceux qui soutiennent BLOCKHEADS depuis si longtemps… Rendez-vous au «Blast Tour» d'octobre avec les collègues Suisses de Mumakil pour une overdose de Grind !!
Son, hargne, sueur, kilometres, tekila & Grind-Core… support the Underground!
Merci à VS et à tous ceux qui soutiennent BLOCKHEADS depuis si longtemps… Rendez-vous au «Blast Tour» d'octobre avec les collègues Suisses de Mumakil pour une overdose de Grind !!
Son, hargne, sueur, kilometres, tekila & Grind-Core… support the Underground!
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