- HELLFEST 2011 - A Jeter Report par AJP - 3546 lectures





Un reportage réalisé par Oror404 et François Montupet : Oror404 - Facebook A Jeter Prom


Le Hellfest est devenu en quelques années un festival reconnu, attirant des dizaines de milliers de fans de musique, français mais aussi étrangers.

Il est difficile de se rendre compte du travail que cela requiert, des compétences et des ressources qu'il faut additionner pour arriver au résultat que l'on peut apprécier lors de ces trois jours de juin où l'on quitte notre bureau, notre fac pour s'abreuver de musique et de bière fraîche.

Qui sont-ils, ceux qui, derrière le décor, font tourner les rouages de cette machine en luttant chaque seconde contre ses grincements ?

A Jeter Prom vous propose d'aller à leur rencontre et de vous ouvrir les portes du cœur de cette mécanique : ses coulisses.






Jeudi 16 juin. J-1

Arrivée sur le fest. Une partie des festivaliers est déjà sur place et il y a la queue au stand des accréditations.


(Le sol de l''entrée du site est jonché de petites médailles. Les associations catholiques sont passées par là…)



Sur le site, c'est l'effervescence. Les structures comprenant les projecteurs sont hissées en haut des scènes, les « tessst tsé-hééé tsé-héééé » retentissent pour tester le son.



Dans les backstages, les bénévoles déchargent des centaines de kilos de nourriture et de boisson afin de garnir les loges et le catering.



A coté de la Main 2, une équipe suédoise prépare déjà les effets pyrotechniques d'In Flames


(Jonas et Jerker de Unique Pyrotechnic travaillent depuis 1998 avec In Flames)




Le jeudi est à présent compté comme un jour de festival à part entière car il accueille des concerts sous le chapiteau du metal corner, ainsi que la soirée Glam Rock. C'est un peu la « before » du festival.


(22h, la nuit commence à tomber. C'est le moment des essais light sous la terrorizer tent.)





Vendredi 17 juin

Les portes vont bientôt ouvrir. Le site présente une ambiance de calme avant la tempête à la fois terrifiant et excitant.


(Il n'est pas loin de 10h et les festivaliers arrivés le matin même se pressent à l'entrée).



La météo de ce vendredi n'était pas au beau fixe mais cela n'a pas entamé le moral du public. Le site se remplit rapidement. Les scènes couvertes auront un grand succès lors des averses et des rafales de vent (une aubaine pour les groupes).



Nous n'avons pas pu voir beaucoup de groupes mais cette après midi là officiait Maximum the hormone.
Ce groupe a été une découverte tout aussi enthousiasmante que loufoque. Les échos de leur passage ont été excellents bien qu'ils ne bénéficiaient pas d'une importante notoriété.

Samedi 18 juin

Grosse journée pour nous : nous abordons la partie « accueil artistes ».
Ce n'est pas la plus simple car il a fallu réunir plusieurs autorisations et leur courir un peu après sur place. « Apocalyptica arrive dans une heure » « Mais non ils sont arrivés » « ah non en fait ils sont en chemin ».


(Nous passons ce jour-là une grande partie du temps backstages et en profitons pour interviewer les bénévoles)



Nous aurons la chance ensuite de pouvoir observer les personnes qui évoluent autour des groupes comme Hammerfall ou Apocalyptica, des bénévoles les accueillant aux backliners préparant leurs instruments avant la montée en scène.


(Préparation des instruments du groupe Hammerfall)




Pendant que nous courons partout de manière hystérique pour trouver Apocalyptica (qui en fait n'étaient pas arrivés), on nous propose de filmer la personne en charge de Septicflesh, qui n'est d'autre que Fred de Garmonbozia.
Nous avions déjà été en contact sur d''autres projets, ce qui facilite grandement les choses pour obtenir sa permission.
Le soir même nous nous organisons donc pour suivre à la fois Fred et Spiros, le chanteur du groupe, qui était le dernier resté dans les loges. Enfin on a essayé.




Dimanche 19 juin

Dernière matinée, le réveil est dur. Nous mettons la main sur un café et prenons la direction de la terrorizer tent pour l'interview de l''ingénieur lumière, qui sera la dernière du report.

Puis à 15h se déroulait un évènement important : la conférence de presse de Ben Barbaud, directeur du Hellfest.


Ben a bien sur évoqué le déménagement du site à 400m de l''actuel, expliquant que ce déplacement est « tout aussi compliqué à gérer qu'un déplacement de 400km ».
Des noms de groupes pressentis pour l'édition 2012 ? Rien ne filtrera lors de cette entrevue. Il écoutera l'avis du public, même s'il est conscient qu'il y a toujours des déçus. Il explique être lui-même un peu « frustré » parfois de ne pas pouvoir mettre plus de groupes et aimerait y remédier « mais on commence déjà à 10h ! » sourit-il.



Ainsi s'achève le reportage des coulisses du Hellfest. Trois jours c'est très court pour capter toute l'énergie déployée par ces organisateurs et ces bénévoles, particulièrement soudés et fidèles au Hellfest, souvent depuis de nombreuses années.
Ce qu'il faut retenir de ce moment passé avec eux, c'est cette incroyable bonne humeur qu'ils parviennent à conserver malgré le stress et le manque de sommeil.
Leur secret ? la passion de la musique et l'indéfectible solidarité entre eux, qui leur a permis une fois encore de vous faire passer un festival inoubliable.
On espère vous avoir donné une idée plus précise de leur travail. Et qui sait, l'envie de les rejoindre l'année prochaine ?


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