le 28 juin 2011 au POPB de Paris

Voir MAIDEN, ça fait toujours plaisir ! Je ne compte plus les fois où je les ai vus, la première fois c'était dans le même lieu sur la tournée « Somewhere on Tour » en 1987... je pense que pour une grosse partie du public, ce concert n'était pas non plus le premier... n'empêche qu'il y a aussi des jeunes et que certains viennent en famille. Le groupe a fait salle comble et ce 2 soirs de suite... certes l'audience est internationale, j'ai vu flotter des drapeaux japonais, colombien et brésilien, mais pour la France qui dénigre toujours ce genre de musique ça fait quand même plaisir...

Je manque une partie de la première partie, RISE TO REMAIN, un mélange de thrash, de mélodie avec une touche core dedans et un chant parfois growlé. C'était pas mal avec un chanteur communicatif, qui nous dit que nous sommes plus bruyants que le soir précédent... Ledit chanteur ira même faire un tour dans la fosse (certainement celle des photographes...). Le groupe annonce également la sortie prochaine d'un disque nommé « City of Vultures ». Le groupe est dans l'ensemble assez bien accueilli. Ça faisait un bout de temps que je n'avais pas vu un groupe de première partie de MAIDEN qui le faisait bien...

Une gentille voix nous annonce 30 minutes d'entracte...

Un gars de l'équipe MAIDEN vient filmer le public, puis de nombreux tours de ola font le tour de Bercy et enfin « Doctor, Doctor » d'UFO commence à sérieusement chauffer l'ambiance. Le rideau tombe enfin sur une scène inspirée du dernier album donc très SF, très spatial à l'image du ciel étoilé en fond de scène.

Le groupe n'est pas encore là car c'est « Satellite 15... » qui lance le spectacle avec un clip projeté sur les 2 écrans géants. L'ensemble du titre est diffusé soit plusieurs minutes de quoi créer une grosse attente ! Bien évidemment quand le groupe débarque c'est pour jouer la seconde partie du même titre c'est-à-dire « The Final Frontier », avec son « refrain » répété à l'envi donc repris en chœur par tout Bercy !, ce sera aussi l'occasion du premier des très nombreux « Scream for me Bercy ! » lancés par Bruce. Le groupe semble fermement décidé à défendre son petit dernier car c'est « El Dorado » qui suit, Dave a l'air assez excité car il danse sur les retours ! Changement de backdrop (ils seront très, très nombreux) et le riff de « 2 minutes to midnight » retentit et ça lance évidemment une grosse folie dans la salle. Retour ensuite à « The final frontier » avec un Janick Gers à la gratte acoustique pour « The talisman », eh oui, le groupe n'hésite pas jouer des nouveaux titres qui durent 9 min. Bruce se lance ensuite dans un petit discours , en français comme à son habitude, il nous demande « Qui était là le dernier soir ? » et nous annonce que « le dernier disque est disque d'or » (un disque de heavy metal disque d'or en France!!!!). D'ailleurs on reste sur cet album avec « Coming Home ». Le backdrop change, et on sait que l'on va du côté de « Dance of death », Janick retrouve sa guitare acoustique pour nous jouer le morceau titre dudit album (et l'un des meilleurs de cet album au passage). Le backdrop change et l'ambiance monte fortement, car c'est le Eddie en uniforme, Union Jack en main que l'on voit, Bruce sera vêtu de même avec le même drapeau en main pour « The trooper ». Suit « Wickerman » (avec le backdrop qui va bien) et Bruce nous recause un brin en français « IRON MAIDEN n'est pas pour le nationalisme, IRON MAIDEN n'est pas pour les religions, IRON MAIDEN est pour tout le monde. Tous les fans de IRON MAIDEN, c'est les frères de sang ! ». Le jeux de lights descendra pour (allez vous avez bien deviné) « Blood Brothers ». On revient ensuite sur « The final Frontier » avec encore une fois un titre très long avec « When the wild wind blows ». Eddie, sous sa forme alien comme sur la pochette du dernier album , fera sa première apparition sur « The evil that men do », il aura même droit à une guitare. On finit avec du classique « Fera of the dark » et « Iron Maiden » avec un fond de scène qui lâche un Eddie géant (toujours la version alien) et un Janick qui nous fait son lancé de guitare. Enfin on finit, on demande des rappels oui ! On entend le speech d'introduction de « The Number of the beast » sur laquelle le diable a été convié avec des fumigènes (grosse folie). Que serait un concert de MAIDEN sans le titre préféré du groupe lui-même ? Issu du même album « Hallowed be thy Name » (grosse folie encore) et petite surprise « Bercy nous sommes en 1979 », avec un « Running Free » de folie, sur laquelle Bruce nous fera chanter et présentera le groupe (avec un équivalent britannique de plouf-plouf pour choisir entre Dave et Adrian).

Les lumières restent éteintes, on a un peu d'espoir mais on n'aura que la bande de « Always look on the bright side of life » (des Monthy Python) qui semble devenu l'hymne de fermeture des concerts du groupe.

MAIDEN est toujours magique ! Dire que certains ont préféré aller voir BLACK EYE PEAS au Stade de France (private Joke!)

Setlist : "Satellite 15...", "The final Frontier", "El Dorado", "2 Minutes to Midnight", "The Talisman", "Coming Home", "Dance of Death", "The Tropper", "Wicker Man", "Blood Brothers", "When the Wlid Wind Blows", "The Evil that Men do", "Fear of The dark", "Iron Maiden" Rappel : "The Number of The Beast", "Hallowed Be Thy Name", "Running Free"