Le 11/04/2011 au "Saint des seins" à Toulouse.

BENIGHTED GOROD KRONOS... en voila une belle affiche ! Et comme les petits gars aiment venir se ressourcer prés de la Garonne, c'est au "Saint des seins" à Toulouse que nos mulets ont décidé de venir poser leurs blasts beats le temps d'une soirée.

La noire populace vêtus de vilains T shirts pas beau qui se masse sur la place St Pierre est assez compacte, on croise quelques têtes connues du Metal Toulousain et on est content de constater que pas mal de monde à fait le déplacement pour cette brutale soirée.

Cette tournée semble faire le plein à chaque date et on ne peut que se réjouir de la présence du public pour ce type d'évènements !

C'est GOROD qui ouvrira les hostilité ce soir, avec une performance assez épileptique servie par un son plutôt clair ne gâchant pas trop les subtilités guitaristiques chères au groupe.

Le problème est que si l'on entend bien les guitares, la basse et la batterie, le chant est quand à lui aux abonnés absent et on n'entend le sympathique hurleur que par intermittence. Cela n'entachera par contre pas la motivation du public qui répondra favorablement à ce premier assaut sonore.

KRONOS voit quand à lui quelques fans se masser devant la scène histoire de ne pas louper une miette du spectacle brutal qu'ils s'apprêtent à donner. Et de la mule, il y en aura !

Balayant sa discographie, le groupe fera forte impression aux Toulousains qui au vu de l'énergie déployé par le groupe, commenceront à sérieusement s'agiter sur le dance Floor. La chaleur commence à se faire étouffante et on commence à repérer quelques abrutis qui se distinguent par leur connerie dans le pogo, mais on y reviendra.

Car lorsque BENIGHTED prend d'assaut la petite scène du "Saint des seins" on sent bien que la tension monte de plusieurs crans et que ça risque de bastonner sévère. Vu il y à a peine six mois avec DAGOBA au Bikini, la performance des gaziers est encore dans toutes les mémoires. Dans ce club plus petit, surchauffé et à l'ambiance moite, je sens bien que tous les ingrédients sont réunis pour une bonne guerre.
En choisissant de commencer par "Prey" du dernier album, les BENIGHTED savent qu'ils ne risquent pas de louper leur entrée. Le premier titre est dévastateur et les chœurs "We are what we are" sont repris par un public suintant la bière (Spécial Dédicace).
"Nemesis" de l'album "Identisick" suivra dans la foulée et montra que les fans du groupe commencent à connaitre le répertoire des BENIGHTED sur le bout des doigts à en juger par les chorégraphies aériennes millimétrées que certains effectuent au grand dam de l'organisation.
Car malheureusement il faut souligner la connerie de certains slammeurs qui à force de s'accrocher au petites poutres du plafond du "Saint des seins" finiront par les exploser. A l'entrée, on pouvait lire que la salle était sous menace de fermeture et qu'il fallait faire attention à ne pas détériorer la salle. Si ça les démange tant que ça de jouer les Tarzans, je leur conseille d'aller essayer au "Pink Palace" et je pense qu'ils récolteront autre chose quelques petits glaçons par la gueule.
Cela n'empêchera pas le groupe de continuer à ravager les oreilles des personnes présentes, y allant comme d'habitude de quelques bonnes blagues "Ah comme j'aimerais accueillir certains d'entre vous dans l'hôpital où je bosse..." ou "Je me rappelle jamais du titre de cette chanson. Elle est trop longue...mais je la dédie à tout ceux qui pensent qu'il n'y à que les bonbons qui font tomber les dents".
Le dance floor ne décolèrera pas de toute la performance du groupe et bien que furieuse, l'ambiance restera bon enfant, drivé par un Julien qui commence à vraiment maitriser son rôle de Maitre de cérémonie psychotique (l'intro sur « Slut » était assez dantesque).
Après avoir pris une dernière rafale dans les dents, je me suis dirigé vers le merchandising histoire de voir la phrase de JU sur le sticker d'ASYLUM CAVE. Non de dieu, il à raison le bougre !