WEHRMACHT - Biermächt (New Renaissance) - 10/11/2012 @ 20h34
Deux ans après « Shark attack » et une apparition sur la compilation "Speed metal hell vol III" sortie chez New Renaissance records, les affreux de Portland sont de retour pour un deuxième assaut avec « Biermächt ».
Si l’ensemble de l’album, tout comme la pochette, semble n’être qu’une grosse pub pour promouvoir la consommation immodérée de la bière, le groupe garde la verve qu’on lui connaissait sur ses premiers enregistrements. C’est sur le poétique « You broke my heart…(so I broke your face) » que débute cette nouvelle galette de légende. Si les tempos sur ce disque se veulent parfois plus lents avec des breaks très groovy, c’est pour mieux partir en vrille l’instant d’après dans des éruptions de six-cordes. La basse se détache mieux que dans le passé, le chant de Tito est toujours incroyable et les accélérations sont encore plus rapides que par le passé. Si tous les yeux sont rivés sur la déferlante death metal, WEHRMACHT ne dévie pas d’un pouce et reste fidèle à son beer-core déjanté.
Sur ce disque on retrouve les plus grands morceaux que le groupe a enregistrés, le véloce « Gore flix », l’extraordinaire « the Wehrmacht » avec son intro mièvre, le fameux « e » (le E de « End » quand on appuiera sur le bouton) dans trois versions différentes qui reste le titre le plus court de l’histoire du métal, « Night of pain (part1) » et ses airs de musique de film, le philosophique « Suck my dick » (auraient-ils inspiré les Red Hot Chili Peppers ?) et le mythique « Beermacht » qui débute sur les accords de « Detroit rock City » (KISS, fallait vraiment que je le précise ?) avant de sombrer dans une hystérie totale. Ce qui reste la clé du groupe, c’est ce sens de l’insolence jumelé avec un certain talent pour la composition. Après ce disque le groupe sera victime de son nom et sera boycotté un peu partout par des médias les prenant pour des fachos. Mais ils conserveront un statut à part dans l’underground, les membres du groupe seront quelque peu déconfits par ce harcèlement qui les poursuivra. Avril 1989 verra la première et unique tournée européenne du groupe avec les Allemands de PROTECTOR (si la mémoire de Laurent Ramadier est bonne ,)) qui évitera soigneusement la France pour se concentrer uniquement sur l’Allemagne, et le Benelux. De retour aux USA ils enregistreront une dernière démo « Vice grip » avant de se séparer définitivement. Tito et Marco enregistreront une démo et un unique album de SPAZZTIC BLURR (dont je vous parlerai bientôt) pour Earache. Brian Lehfeld continuera avec divers projets dont « Sweaty nipples », décrit comme un genre de funk débile. Il apparaîtra aussi derrière les fûts sur l’album « Speak your peace » des ses potes de CRYPTIC SLAUGHTER. Brian est encore en activité et il existe même un site qui lui est consacré : http://www.faradic.net/~alex/Brian/
Quant aux autres membres, si vous avez des infos quant à l’évolution de leur carrière, elles seront les bienvenues.
« Biermacht » a été réédité en 1997 avec « Shark attack » sur un seul et même CD dans une version remasterisée sur Shark records.
Rédigé par : Tonton | 1988 | Nb de lectures : 2626
Je confirme la tournée avec Protector en première partie, vu à l'époque en Belgique
HeavenNorHell IP:92.148.124.224 Invité
Posté le: 11/11/2012 à 09h32 - (28368)
Ils ont tourné il y a 2 ans en France... Ils sont passés à Nancy au Soap Box notamment.
SABBAT71 Membre enregistré
Posté le: 11/11/2012 à 18h09 - (28382)
Album excellent : du vrai thrashcore, avec des riffs extras. Du tankard meets DRI sous amphétamine.
Et la compo thrash qui tue : Radical dissection.
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 11/11/2012 à 22h44 - (28387)
J'y étais au Soap Box, c'était la guerre !! La seule date en France pour cette tournée de reformation.
Des gars simples et sympa comme tout en plus.
J'écoute cet album depuis 92 et j'étais comme un gamin quand je les ai vu.
"Night Of Pain", c'est la BO d'Halloween de John Carpenter mais en version Metal.
Quant à ce qu'ils sont devenus : les 2 gratteux et le batteur ont continué la musique, le bassiste est avocat et Tito a quitté le groupe après cette tournée de reformation. Il est DJ à Las Vegas
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Si l’ensemble de l’album, tout comme la pochette, semble n’être qu’une grosse pub pour promouvoir la consommation immodérée de la bière, le groupe garde la verve qu’on lui connaissait sur ses premiers enregistrements. C’est sur le poétique « You broke my heart…(so I broke your face) » que débute cette nouvelle galette de légende. Si les tempos sur ce disque se veulent parfois plus lents avec des breaks très groovy, c’est pour mieux partir en vrille l’instant d’après dans des éruptions de six-cordes. La basse se détache mieux que dans le passé, le chant de Tito est toujours incroyable et les accélérations sont encore plus rapides que par le passé. Si tous les yeux sont rivés sur la déferlante death metal, WEHRMACHT ne dévie pas d’un pouce et reste fidèle à son beer-core déjanté.
Sur ce disque on retrouve les plus grands morceaux que le groupe a enregistrés, le véloce « Gore flix », l’extraordinaire « the Wehrmacht » avec son intro mièvre, le fameux « e » (le E de « End » quand on appuiera sur le bouton) dans trois versions différentes qui reste le titre le plus court de l’histoire du métal, « Night of pain (part1) » et ses airs de musique de film, le philosophique « Suck my dick » (auraient-ils inspiré les Red Hot Chili Peppers ?) et le mythique « Beermacht » qui débute sur les accords de « Detroit rock City » (KISS, fallait vraiment que je le précise ?) avant de sombrer dans une hystérie totale. Ce qui reste la clé du groupe, c’est ce sens de l’insolence jumelé avec un certain talent pour la composition. Après ce disque le groupe sera victime de son nom et sera boycotté un peu partout par des médias les prenant pour des fachos. Mais ils conserveront un statut à part dans l’underground, les membres du groupe seront quelque peu déconfits par ce harcèlement qui les poursuivra. Avril 1989 verra la première et unique tournée européenne du groupe avec les Allemands de PROTECTOR (si la mémoire de Laurent Ramadier est bonne ,)) qui évitera soigneusement la France pour se concentrer uniquement sur l’Allemagne, et le Benelux. De retour aux USA ils enregistreront une dernière démo « Vice grip » avant de se séparer définitivement. Tito et Marco enregistreront une démo et un unique album de SPAZZTIC BLURR (dont je vous parlerai bientôt) pour Earache. Brian Lehfeld continuera avec divers projets dont « Sweaty nipples », décrit comme un genre de funk débile. Il apparaîtra aussi derrière les fûts sur l’album « Speak your peace » des ses potes de CRYPTIC SLAUGHTER. Brian est encore en activité et il existe même un site qui lui est consacré : http://www.faradic.net/~alex/Brian/
Quant aux autres membres, si vous avez des infos quant à l’évolution de leur carrière, elles seront les bienvenues.
« Biermacht » a été réédité en 1997 avec « Shark attack » sur un seul et même CD dans une version remasterisée sur Shark records.
Rédigé par : Tonton | 1988 | Nb de lectures : 2626