- BLIND GUARDIAN - ENFORCER - STEELWING par BOZKILLER - 1903 lectures
Elysée Montmartre, Paris, le 28-09-2010



A album magistral, tournée inratable! Il était pour moi hors de question de ne pas profiter de la venue parisienne de BLIND GUARDIAN, d'autant que ça faisait une éternité que je ne les avais pas vus (putain 12 ans!). Voici donc justice rendue ce soir.



Mais avant, plusieurs déceptions: L'absence d'Enforcer, pour qui la tournée revenait trop cher, ensuite un Steelwing qui aurait largement pu jouer plus longtemps, mais qui a dû se contenter de sa demi-heure syndicale. Le business des tournées, c'est un petit monde spécial... Résultat, qu'est-ce qu'on aura attendu, et attendu...
En dehors de ça, ce n'est clairement pas l'affluence des grands jours, que j'estime autour de 850-900 personnes. Surprenant? Pas trop en fait. Septembre-octobre cumulent les shows, les fans ont choisi. Le prix, pour finalement deux groupes, était assez cher. D'un autre côté c'est quand même une légende qui se produisait ce soir, et on n'a rien sans rien. Malgré tout, où se cache la population de métalleux? Ils n'ont pas viré Gaga, donc bougez-vous et supportez la scène, sinon celle-ci finira par totalement disparaitre (ne vous étonnez pas de ne pas voir certaines 'stars', la France est pour moi black-listée comme ne remplissant pas ses salles). D'un autre côté, il apparaît évident que BLIND GUARDIAN ne suscite pas un intérêt énorme chez nous, la preuve en étant le nombre de photographes accrédités: cinq en tout et pour tout, ça veut tout dire!








Passons ces considérations philosophiques, et donc, avant le morceau de choix, faisons un gros retour dans le passé avec Steelwing. Sortez les clous, bandana, moules burnes et vestes à patchs, et viendez avec moi écouter un ptit Maiden des familles. Tiens c'est marrant, j'avais en mémoire un Dickinson plus grand quand même... Ah ben ch'uis con, c'est pas Maiden. Et ça m'a tout l'air d'envoyer du bois, version NWOBHM, tiens maintenant que j'écris ces lignes ça lorgne aussi fortement vers TNT, Ronnie Le Tekro en moins. Il m'aurait fallu plus que cinq titres pour rentrer dedans, ce "Kill or be Killed" étant bien entraînant. Cependant, ce genre de 'retour vers le futur' ça me fait toujours bien rigoler. D'ailleurs, les spectateurs applaudissent gentiment, et basta. C'est qu'il leur manque des hymnes et des soli pan-dan-ta-gueule mémorables pour sortir du lot. Alors zou, passons aux choses sérieuses.








Celles-ci se font attendre, mais à 20h31, c'est parti, et connaissant les horaires draconiens de l'Elysée, on aura droit à deux heures de show, au grand max... C'est bon signe, surtout à la vue de la set-list, qui apporte son lot de plaisir et de petites surprises. On attaque immédiatement dans le sujet avec "Sacred Worlds". Les bandes assurent les parties symphoniques, clavier et basse sont positionnés de part et d'autre de la batterie, elle bien en avant, et les trois héros se positionnent devant, dans leur configuration habituelle. Le tout sous un tonnerre d'applaudissements et de rugissements à l'arrivée de Hansi.








Force est de constater que sa nouvelle coupe de gendre idéal lui va bien, et lui confère une aura qu'il n'avait pas jusqu'alors. Très à l'aise il motive son public, plaisante avec lui, lance des vannes à Marcus (sur ses escapades parisiennes. Il ne manquait qu'un « Ach zé betit Filou » ^^) et fait le show. Sa voix est évidemment impeccable, et ceux qui suivent le groupe ont retrouvé ce soir la qualité d'un Hansi en grande forme.















Que dire des autres, si ce n'est qu'ils livrent un set parfait, de manière très professionnelle, entre un Metal Man Marcus prêt à en découdre et un Music Box André ultra concentré sur ses imparables soli. Mention spéciale à Frederik Ehmke, qui assure un rythme d'enfer et enchaîne les parties de double à fond les ballons avec le sourire. D'ailleurs, dans la construction du show, l'enchaînement ultra speed « Past And Future Secret », « This Will Never End », « A Voice In The Dark » et « Mirror Mirror » était extraordinaire, et Frederik a à mon sens assuré d'une manière impériale, faisant facilement oublier Thomen.
































Maintenant, côté son, tout dépendait de sa position dans la salle, comme toujours à l'Elysée, cependant, je note une batterie et une basse beaucoup trop fortes, à tel point qu'une fois à la maison ça m'a donné un gros mal de tête. Et l'inconvénient c'était que cela couvrait souvent Hansi, qui lui aurait mérité un peu plus de place ! Sans cela, l'ensemble aurait pu être supportable sans bouchon, malgré tout ceux-ci étaient clairement nécessaires pour sauvegarder ses oreilles devant ces déferlements ravageurs.








Un vrai faux rappel de quatre titres nous achève avec les excellents « Wheel Of Time » et ses bandes symphoniques, le groupe s'éclipsant au profit des vidéos projetées, ici d'un joueur de violon et de sitar, lors de ce magnifique interlude, et le final imparable et inattendu à cette place « Imaginations From The Other Side ».








Au final une ambiance superbe pour ce groupe d'exception ! Un bel accueil des Parisiens, une bonne set-list, même si on peut toujours en demander plus vu la qualité de la discographie. Et on peut toujours rêver de plus de surprises, même si « Born In A Mourning Hall » et « Time Stands Still » on fait bien plaisir. Et puis un groupe qui assure de belle manière, et qui visiblement attaque cette tournée avec le max d'énergie !!! Aller, vivement les revoir, notamment avec un « Curse My Name » et les danseuses. C'est un vœu pieux !













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