- PARIS EXTREME FEST par SEB ON FIRE - 2296 lectures
26/03 et 27/03- Elysée Montmartre- Paris



Obligations professionnello-familiales de rigueur, je n'ai pu arriver avant 19H30 en ce vendredi 26 mars, premier jour du Paris Extreme Fest. J'entre dans l'Elysée Montmartre alors que Tagada Jones débute son set et constate une salle remplie à moitié pour la journée punk. Je me tiens au courant des événements de la journée et apprends que BLACK BOMB A a livré une très belle prestation, la meilleure de la journée pour le moment. Je ne suis pas vraiment fan du groupe mais c'est une bonne nouvelle pour eux. Place donc à TAGADA JONES et son punk hardcore politisé. Si sur album, la musique du groupe n'est pas transcendante et un poil redondante, sur scène le groupe assure en présentant un show énergique et carré apte à faire remuer du popotin. Le groupe enchaîne les morceaux comme « Camisole », « Solution » , « Combien De Temps » ou encore « Une Fois De Trop ». Nico assurant très bien son triple rôle de chanteur/guitariste/frontman assurant une bonne assise de scène aux Bretons et comme derrière ça assure aux instruments, Tagada est définitivement un groupe de scène et je ne me suis pas emmerdé une seconde même si leur musique est définitivement pas mon verre de lait de soja. Je profite de l'interruption pour faire un petit tour de la salle histoire d'humer l'ambiance de la salle et de saluer quelques potes. L'ambiance est bonne, sympa et décontractée même si certains pestent contre la trop grande présence de « punks à roulettes » sur l'affiche. Certains spectateurs n'auraient pas craché contre un peu plus de punks à chien ou de crust sur l'affiche. Pour l'année prochaine peut-être ?



Place maintenant à la légende vivante DISCHARGE, j'étais un peu chafouin de les avoir loupé l'été dernier à La Miroiterie du coup j'me faisais une joie de les voir sur une scène parisienne. On ne présente plus Discharge, légende du punk ayant influencé une chiée de groupe de punk, de grind, de hardcore, de thrash, et initiateur du D-Beat. Ils s'offrent même le luxe d'être repris par le plus grand groupe de Metal du monde. Eh oui, « The More I See » et « Free Speech For The Dumb » sur "Garage Inc.", c'est eux ! D'entrée de jeu on comprend à qui on a affaire. Ca joue vite, pas toujours en tempo ni très juste, ça braille, ça crache et ça gueule. Même si le groupe ne compte plus que deux membres d'origine (Rainy, le bassiste, et Bones, le guitariste) Discharge envoie toujours le bois et fracasse les tympans et les nuques à coups de brûlots anarchistes. Les titres sont brefs et s'enchaînent plus vite que des perles mais les classiques sont de sortie « Never Again », « Does This Ssytem Work », « State Violence, State Control », « Hear Nothing, See Nothing, Say Nothing » et bien sûr « Decontrol ». Malgré un son et une prestation trop propres, Discharge est venu, a vu et a vaincu, donnant à tous une leçon de punk rock DIY, anar et vener. In Punk We Crust !



Autre monument punk de la journée, THE EXPLOITED, modèle d'intégrité qui affiche fièrement ses 30ans au compteur, investit la scène de l'Elysée Montmartre et est bien décidé à en découdre. La réputation sulfureuse des concerts du groupe attire pas mal de monde ce qui donne la plus grosse affluence de la journée. Wattie, toute crête dehors déboule sur scène au son de « Start A War » enchaîné à « Fightback » histoire de donner le ton de la soirée. Le groupe va jouer ses morceaux emblématiques et ratiboiser la caboche de tous les crêtus s'agitant dans le pogo. Le son est bon, Wattie en forme bien que relativement sobre et peu loquace. Moins de blabla plus de boumboum comme on dit chez moi. Les brûlots fusent à un rythme effréné « Porno Sluts », « I Believe In Anarchy » en tête, le groupe pioche dans tous ses albums, du plus vieux au plus récent pour combler tous les fans présents. En milieu de set le groupe enchaîne la triplette magique « Beat The Bastards », « Fuck The System » et Fuck The USA », histoire de calmer toute velléité défensive de la part des spectateurs pendus aux lèvres houblonnées de ce bon vieux Wattie. Passé ce triptyque cultissime, le concert perd en intensité et en intérêt. On notera la venue sur scène de moults invités issus des groupes ayant foulé les planches cet après-midi pour un « Sex & Violence » d'anthologie. Le concert aurait dû se terminer là mais les Anglais avaient encore envie de jouer et termineront sur « Was It Me ». The Exploited réalise un bon set mais honnêtement j'attendais plus de folie et de débordements typiquement punks mais bon, on va pas gâcher son plaisir d'avoir vu Wattie Buchan en chair et en os même si dans le duel des légendes DISCHARGE sort vainqueur de la soirée. Maintenant un petit coup de métro pour rentrer faire dodo à la maison.





Il fallait être en forme pour attaquer la folle journée hardcore qui s'annonçait en ce samedi 27 mars. Un petit breakfast of champion, quelques étirements et direction l'Elysée Montmartre car 8Control ouvre les hostilités dès midi tapantes. Quoi de mieux qu'une bonne rasade de hardcore brutal et violent pour ouvrir la journée. Les Toulousains ont la lourde tâche de dépuceler la scène et s'en sont sortis avec les honneurs devant une assistance très clairsemée. Cinq titres, dont « Bad Client » et « Lentement », plus tard les Toulousains quittent déjà la scène après avoir servi de réveil-matin aux fans présents de bon matin. Un bon set malgré tout et un chouette début de journée. Petite surprise quand déboule sur scène les Ebroïciens de PRIMAL AGE en lieu et place des Angliches de TRUE VALLAINCE retardés pour une sombre histoire de on sait pas trop quoi en fait…Bref, tant pis (et dommage) pour les retardataires qui ont louper la prestation très carrée des straight edge français. Je l'avais déjà signalé lors de la tournée Earth Crisis/Sworn Enemy mais je le répète aujourd'hui : je ne comprends pas pourquoi les tourneurs s'obstinent à placer PRIMAL AGE si tôt sur les affiches. Le groupe aurait parfaitement été à sa place juste avant PROVIDENCE ou TRC plutôt qu'en seconde position. Bref passons et revenons au live avec une nouvelle très belle prestation du combo d'Evreux emmené par un frontman, xDidierx, exemplaire tant au niveau du chant que de la présence. Un excellent set égrenant les meilleurs titres du groupe, notamment ceux de "A Hell Romance" et qui eut la superbe, que dis-je, la merveilleuse idée de nous gratifier d'une reprise d'un des plus grands groupes de hardcore de l'histoire, j'ai nommé MORNING AGAIN. Excellente idée de convier les Floridien à la grand messe hardcore parisienne. En effet c'est sur "Dictation Of Beauty" avec en prime un featuring de Mélanie la chanteuse de Tears Of Pride, que se clôture le très bon set de PRIMAL AGE, qu'on espère revoir à Paname pour un show d'une durée plus conséquente.





Enchaînement avec TRUE VALLIANCE, premier groupe britons de la journée. Première bonne idée, entrer sur scène sur une intro d'EARTH CRISIS et deuxième bonne idée, faire une reprise de SLAYER. Pour le reste ben pas grand-chose. J'avoue qu'à J+2 je n'ai aucun souvenir concret du concert des Anglais si ce n'est la chemise à carreaux du chanteur. Bon… on ne va pas s'attarder plus longtemps et passer au groupe suivant qui n'est autre que DEVIL SOLD HIS SOUL, groupe le plus incongru de la journée tant sa musique semble éloignée de celle des autres combos du jour. Déjà au niveau du look vestimentaire, les mecs sont plus dans le trip col en V-mèche-slim. Musicalement le groupe se débrouille plutôt pas mal sur album mais sur scène c'est moins probant. Les morceaux finissent par se ressembler et on décroche assez rapidement même si leur hardcore moderne n'est pas dénué de qualité. La très faible réaction du public a dû jouer dans la motivation des Anglais. Un groupe que je trouve très correct sur album mais qui n'a malheureusement pas passé le test du live mais à leur décharge, ils ont dû se sentir bien seuls et un peu perdus au milieu des beatdowneux en short. Malgré ça, les titres issus de "A Fragile Hope" ont composé la presque totalité du set et c'est tant mieux. Mais voilà… à revoir dans des circonstances plus propices dirons-nous.



Place à un autre groupe de Rosbifs mais d'une autre trempe cette fois puisque c'est TRC, éminents membre du LBU qui déboulent sur scène comme des hooligans du PSG déboulent dans la tribune Boulogne.

En un instant on voit que les gars sont des bêtes de scène habituées à arpenter les rades du monde entier afin de prêcher la bonne parole. A coup de lattes si le besoin s'en fait sentir. Avec leur arrivée, la journée prend une autre dimension et on entre dans le vif du sujet lorsque Anthony, un des deux chanteur du gang, descend dans le pit histoire de réveiller une assistance un poil mollassonne en ce début d'après-midi. Ca fait son petit effet car les karatékas se sortent les doigts et commence à aligner les prises et à danser tous ensemble. La musique des Londoniens est propice à ce type de démonstration. L'ambiance monte d'un cran et ne faiblira pas tout au long de leur set. Que dire de plus si ce n'est que « Define Cocky » est une pure bombe et que TRC est définitivement un groupe de scène. « Fuck You Die Slow !! »



Ils ont parfaitement rempli leur tâche, chauffer le public pour les locaux de PROVIDENCE qui jouent quasiment à la maison tant ils connaissent de monde dans la salle. PROVIDENCE en live c'est toujours l'assurance d'un show solide et d'une grosse ambiance, ce sera encore une fois le cas aujourd'hui. C'est l'occasion pour moi de revoir Dexter, leur nouvel ancien guitariste de retour dans le combo parisien. PROVIDENCE c'est une présence scénique sans égal dans la scène parisienne et des compos déboîtent tibias qui ne font pas de quartier. C'est aussi une intro "teknopekeno" appelée à devenir légendaire. Je profite de la monstrueuse moshpart de « Cloverleaf » pour me dégourdir les jambes et faire admirer mes talents martiaux dans un pit qui se réveille enfin et accueille les locaux comme ils le méritent. Petit moment "pompes" sur la reprise du thème de Rocky III. C'est toujours amusant et bon esprit de voir les tough guys du pit enchaîner les pompes. Le groupe fait défiler les titres habituels avec un plaisir et une efficacité non feinte durant leur set aux allures de défouloir avant de terminer sur le traditionnel lancer de confettis annonçant le fédérateur « This is Filthy Paris » point d'orgue d'un set hyper efficace. Comme d'hab avec eux c'est « running the show, ruining the stage » et ce sera le cas une fois de plus. C'est peu dire que l'enchaînement avec NASTY sera dévastateur.





Les Belges, référence en matière de beatdown, sont arrivés à la bourre et ont apparemment connu un voyage mouvementé jusqu'à Paris, qu'à cela ne tienne ils assurent le show même si le son de la salle n'est pas propice à leur musique. Comme d'hab, Matthi, le vocaliste, mène le groupe à la baguette dans son style habituel tandis que Fritz, le batteur, sosie officiel de Dolph Lundgren martyrise ses fûts. Le groupe, bien qu'efficace semble parfois en pilotage automatique et ne parvient pas à faire réagir le public comme il le fait habituellement. Ou bien est-ce la France qui n'est pas une terre de beatdown ? Malgré ça, « les tubes » du gang font trembler les murs et lever les jambes des karatékas de la salle. « Rocket With A Message », « Aggresion », « Generation Fuck » et « Last Shirt » sont suffisamment efficaces que pour faire bouger un paralytique. Une demi-heure de show à moitié convaincant donc, j'ai vu NASTY faire bouger des salles entière lors du Pressure Fest 2008 notamment, mais qui donnera quand même lieu aux plus beaux katas de la journée.



On enchaîne sans coups férir avec les autres représentants du Plat Pays : DO OR DIE qu'on ne présente plus non plus. Lorsqu'une des formations phares de la scène belge vient fouler les planches parisiennes, c'est l'assurance d'un bon show. Les DOD ont tellement joué, partout dans le monde, que la scène c'est chez eux. Ca se voit en un clin d'œil tellement leur show est puissant, efficace et carré. De vrais pros du live tapant dans tous leurs albums, exception faite de « Tradition » (tant mieux) pour concocter une set list aux petits oignons. DO OR DIE est certainement le groupe que j'ai le plus vu en live et pas une fois je ne suis resté sur ma faim. Début de set avec « Do Or Die » suivi d'un « Breakthrough » dévastateur, voilà de quoi mettre en forme. Le groupe enquille avec aisance et implication sur une doublette issue du dernier album : « Pray For Them » et « Die For One, Die For All ». Malgré leur expérience de la scène, les Montois conservent un plaisir de jouer et de partager la scène qui fait plaisir à voir. Les deux voix sont parfaitement placées et les échanges entre Chris et Angelo sont parfaits et assurent un gros dynamisme sur scène. Un petit plaisir pour les anciens fans avec « Bella Famiglia » et surtout « Darkened Skies » précédé de la fameuse moshpart casse-tibias de « Time Has Come ». Un set qui fait vraiment plaisir au fan de toujours que je suis et qui me confirme que DO OR DIE ramone toujours autant sur scène.






Difficile d'enchaîner après ça et THE ARRS vont en faire les frais en recevant un accueil glacial du public. Pas assez hardcore ? Trop Metal ? Quoi qu'il en soit les Parisiens auront bien du mal à se faire entendre et accepter par le public, c'est dommage car sur scène c'est carré et le show est bien rôdé. C'est d'autant plus étrange que le groupe joue presque chez lui. Mais bon quand ça veut pas, ça veut pas. THE ARRS termine quasiment dans l'indifférence générale et l'entracte est le bienvenu histoire d'aller boire un coup et manger quelque chose avant d'attaquer le dernier carré de la soirée.




Retour à la salle pour voir KNUCKLEDUST, second représentant du LBU après TRC. KNUCKLEDUST est un des groupes les plus reconnus sur la scène européenne et leur réputation n'est plus à faire. Ils étaient attendus et répondront à l'appel en proposant un set tout en énergie et en bonne humeur, les mecs avaient l'air de prendre beaucoup de plaisir à être là. Pierre ne se départira pas de son sourire tout au long de sa présence sur scène. Notons qu'au jeu des sosies, le Dolph Lundgren de Nasty à un sérieux concurrent en la personne de Wema, le Jay-Z londonien et guitariste du groupe. Le groupe assure sur scène, ça ne fait aucun doute et se feront aider par le duo de vocalistes de TRC venu mosher et mettre un peu de bordel dans un pit plutôt mou. Bien ouej !

Après que les derniers Rosbifs de la journée aient rouvert les hostilités après la pause goûter, on entre vraiment dans la soirée avec la présence de SKARHEAD, supergroupe new-yorkais venu faire la teuf à Paris. J'ai souvent été dur avec Danny Diablo dans ces colonnes, mais il l'avait bien mérité, j'attendais donc de voir ce qu'il en retournait sur scène. Je partais avec quelques appréhensions bien vite dissipées lorsqu'ont retenti les première notes de « Kings At Crime ». Que c'est bon de voir que ce tube n'a pas pris une ride. Danny a eu l'intelligence de focaliser sa setlist sur « Kings At Crime » en enquillant « Dogs Of War », « TCOB » et « Hardcore », quatre des plus grosses bombes du groupe. Niveau nouveauté on notera « DFF », « Fuck The Scene » et « PSP ». Danny et Ceekay étant très en verve et très joyeux (ne me demandez surtout pas pourquoi), sur scène ça enquille les vannes et ça respire la bonne humeur. SKARHEAD étant composé de vieux grognards de la scène DMS, inutile de dire que c'est super carré et hyper pro. Assurément un des meilleurs moments de tout le fest qui a mis la banane à tout le monde même ceux n'ayant jamais entendu parler du groupe avant ce week-end.








La dernière ligne droite arrive et on commence vraiment à être fatigué par ce qui s'apparente à un marathon hardcore. Mais ce n'est pas le moment de flancher car les deux têtes d'affiche vont arriver. Si tout le monde a vu AGNOSTIC FRONT, qui sont venu jouer quatre fois en l'espace d'un an, il en est tout autrement pour STRIFE. En effet, les personne présentes dans la salle ayant déjà vu le groupe, se comptent sur les doigts d'une seule main. La venue des Ricain est sans aucun doute l'événement de la soirée. Et dire que les gars sont en forme, c'est peu de le dire. En même temps ouvrir son set sur le fabuleux « Waiting » me semble être la meilleure idée de la soirée. En deux notes, le doute n'est plus permis STRIFE est de retour et STRIFE va tout casser. Après « Waiting » on aura droit à tous les titres emblématique du fameux « In This Defiance ».





Les gars sont chauds bouillants et livrent un set hyper tendu à des lieues de la décontraction affichée par SKARHEAD quelques minutes plus tôt. STRIFE possède toujours cette touche glaciale et coupante. Le son de STRIFE est toujours aussi unique. Le set passe comme une lettre à la poste au son des « Grey », « Lift », « Stand As One », « Blisstered » et « Through and Through ». Un show unique porté par un Rick Rodney intenable tenant une forme olympique malgré son « broken edge ». Bon, on va pas lui jeter la pierre, il n'est pas le premier ni le dernier à laisser tomber « la cause » SxE mais bon quand même. Bref, STRIFE est grand, STRIFE est beau, STRIFE est fort. Difficile d'enquiller après une telle démonstration de puissance mais il en faut plus pour décourager la bande à Roger Miret. Le problème d'AGNOSTIC FRONT est qu'il tourne presque trop, on peut les voir partout, tout le temps et fatalement tous leurs concerts finissent par se ressembler. C'est toujours très bon sur scène mais ce soir, j'ai eu l'impression d'être à l'usine. La setlist ne variant pas d'un iota de concert en concert, on connaît toujours les titres qui vont être joués mais quand ceux-ci s'appellent « Victim In Pain », « Crucified », «Friend Or Foe », « For My Family » ou « Gotta Go », il serait malaisé de faire la fine bouche. Donc voilà le show d'AGNOSTIC FRONT était bon mais il aurait peut-être été plus judicieux d'inviter un groupe qu'on avait moins vu cette année, même si ceux-ci ont largement fait le boulot.









Au final une jolie réussite, du moins les deux premiers jours, une organisation au poil malgré l'annulation de KICKBACK et de SUTTERKAIN mais finalement deux groupes en plus, comme prévu initialement, auraient peut-être alourdi un programme déjà très copieux. Douze groupes sur une seule journée me paraît être le chiffre magique. La pause fut bienvenue pour permettre à tout le monde de respier un peu.

Quelques petits soucis à déplorer bien sûr comme le fait de ne pas pouvoir sortir autrement que pour aller fumer sa clope, un public un peu mou par moments ou certains préposés à la sécurité un peu trop zélés mais dans l'ensemble tout fut globalement très positif. Tout est donc réuni pour qu'une seconde édition voit le jour l'année prochaine!



Gros gros Big Up à Orel pour les jolies photos et les Cocas!


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