Alors voilà, après avoir produit l'un des meilleurs albums si ce n'est le meilleur album de l'année, FIRECRACKERS tire sa révérence avec ce dernier concert à Paris (suivi d'une date à Marcoussi, le lendemain). Toutefois comme José nous l'a confié en interview, le groupe ne ferme pas la porte... L'International est un bar avec en sous-sol une assez grande salle. De plus et il faut le signaler le concert est entièrement gratuit (pas même une conso obligatoire). Le groupe avait invité ses potes de SEMEN SUNDAE qui faisaient ici leur premier concert, il s'agit d'une formation hard-coro-grindo-punko-n'importe quoi... Bref pas super intéressant pour le public de FIRECRACKERS mis à part un chanteur complétement fou (et très alcoolisé), la majorité du temps dans le public à piquer les bières ou à les renverser ou encore couché parterre. Il pratique ensuite le jet de verre à shot puis celui de verre de bière (pas forcément vide) avant de détruire plusieurs micro, il ira aussi piquer les lunettes de vue d'un gars du public histoire de faire le clown avec la setlist... bref un gros bordel pas forcément organisé tant musical (hum, hum) que visuel...
Je souffre d'une malédiction les piles de mon appareil photo me lâchent avant la première photo et les batterie de rechange que j'ai amenées sont vides...
On est venu voir les Grenoblois et contrairement au concert à la Java plus tôt cette année la salle est aujourd'hui blindée (à vue de nez plus de 100 personnes). José voulait des funérailles joyeuses et elles vont l'être. Le concert a été extrêmement pêchu de bout en bout, avec un public qui a répondu présent avec des gens qui sont venus de Grenoble et de province, un groupe qui s'éclate sur scène et donne vraiment tout. José lance à Tony « Allez fait nous du Judas Priest ! » et du coup on aura en intro les premières notes de « Breaking the law » avant de vraiment lancer le concert avec la chanson des poubelles, « Wasteman ». On enchaîne sur « Psycho » puis « I must protect my soul », il manque un peu de son sur les solos et sur les voix mais comme le dira Yann le public qui chante compense tout ça. Des gars du premier rang lanceront une petite chorégraphie sur « You can run but you cannot hide ». « Il n'y a que des Grenoblois ici ! », non Yann, j'étais là aussi ! Pas de Groovy Davy B. ce soir pour le break de « Still Alive » mais Tony, José et Yann nous feront ça avec tambourin, maracas et cloche , on verra les premiers pogos dans le public également! On poursuit avec trois titres plus anciens « Bootleg babies », « She-demon » et « Burning love ». Yann râle, « c'est encore à moi de chanter ! » et dédie « the dance is over » à DECIBELLE (ce sont elles qui font les voix féminines sur la version studio), elles manqueront un peu d'ailleurs mais on a essayé de compenser dans le public. Tony nous fait le riff de « Rock you like a Hurricane », le temps que Yann lance un petit jeu sur SCORPIONS avec un membre habitué du public puis le groupe jouera sa reprise de CHAMELEON'S DAY, « Out of Gazoline ». On a ensuite « Break out », « Go right and shoot me », puis l'énorme « Kill, Kill, Kill » (le tube du premier album, « Gotta Love it ») qui engendre un gros, gros pogo ! Qui se poursuit avec « Big empty time » introduit par José par un « number six-hundred- and sixty-six ». Vient le moment des rappels, José nous fait un grand discours sur l'accordage et la guitare que Yann va utiliser sur « Chasing down » (Yann joue de la slide avec une autre guitare que celle qu'il utilise le reste de la presta sur ce titre ceci expliquant cela), on a ensuite « Start a fire » et « Poison addict » sur laquelle Yann viendra jouer quelques instants dans public. Le même Yann qui posera sa guitare à terre, le concert étant fini... sauf que le public ne l'entendra pas de cette oreille et réclamera le retour sur scène du groupe et obtiendra gain de cause et le groupe jouera après quelques faux départs, le temps pour Yann de raccorder sa guitare, « Midnight boy », un morceau « qu'on n'a pas joué depuis longtemps » puis, histoire de boucler la boucle on finit le concert comme on l'a commencé avec « Wasteman » qui engendrera un gros boxon festif dans le public !
Merci messieurs, on espère que cette fin n'est que toute provisoire, que la mise en sommeil ne durera pas trop longtemps et Tony, Dennis et Yann, souvenez-vous que la Roumanie c'est bien (message informatif sponsorisé par José) !