- MADBALL + HOODS + ONESTA par SEB ON FIRE - 2144 lectures
Ici 14/08/09 - Le Nouveau Casino - Paris



Dix jours seulement après son grand frère Roger Miret, c'est Freddy Cricien qu'on retrouve sur les planche d'un Nouveau Casino sold out cette fois. MADBALL fait toujours recette, pas de doute la dessus. C'est une chaleur encore plus accablante qui accueille Freddy et son gang. L'heure de début de concert est déjà dépassée alors que le gros de la foule est toujours à l'extérieur en train de siroter diverses boissons, houblonnées ou pas. Je rentre dans la salle pour apprendre que les belges de AT LEAST WE TRY ne joueront finalement pas. Dommage pour eux mais bon, au moins ils auront essayés huhu (Laurent Ruquier sort de ce corps !!)



Ce sont donc les parisiens d'ONESTA qui ouvrent les hostilités et comme tous les groupes parisiens qui jouent à domicile, l'assistance est composée d'amis et d'habitués bien décidés à faire honneur aux groupes locaux. ONESTA donc, les Madballs français viennent défendre l'excellent We Got Game sur les planches parisiennes. Le set à ,peine débuté que les coudes se frottent et les jambes se lèvent bien haut dans la fosse. Le groupe pioche dans ses deux albums sortis en 2008 en mettant néanmoins plus l'accent sur le dernier en date. C'est ainsi que les meilleur morceaux de We Got Game donneront le ton du set : « They Told You So », « Soiled Nature », « Keep Your Hands Off » et « We Got Game » s'avèrent sacrément efficace et groovy en live. Le groupe est porté par un Bogdan bavard et très en verve prenant la parole entre chaque morceaux. Dans le pit on assiste a un début de bousculade mais bien vite tout le monde calme, les choses rentrent dans l'ordre et le show continue dans la joie et la bonne humeur. Le groupe quitte la scène sur « What A Wonderful World » et sa portée politique. Bogdan en profite pour enfiler son t-shirt « Free Iraq » pour l'occasion. En définitive ONESTA aura livré un set efficace, carré, tout en groove et en puissance. Une bien belle manière d'ouvrir la soirée.



Comme la semaine dernière, on laisse passer un petit quart d'heure histoire de récupérer et voilà déjà Mike Hood et son gang qui envahit la scène. Pour qui n'à jamais vu Mike Hood, imaginez un hobbit avec un look de coreux…HOODS débourre d'entrée de jeu avec un Mike très bavard ne cessant de clamer son amour pour Paris. Deux morceau histoire de chauffer tout le monde et v'la t'y pas que l'ami Mike se mets à causer foot…un américain qui parle foot ça n'arrive pas tous les jours. HOODS est venu défendre son dernier album « Pit Beast » et en enchaine les titres dont le fameux « Punk's Dead – Emo Kids Next » qui fait son petit effet en live. Après il faut bien avouer qu'HOODS sera toujours un groupe de seconde division mais qu'a cela ne tienne, Mike balance la sauce comme si sa vie en dépendait et pour lui le Nouveau Casino ou Le Stade de France, c'est pareil. Il arpente la scène de long en large, micro au becn saute et se mets a genoux, ce qui, vu sa taille n'est pas la meilleure idée du monde. Perso HOODS m'en touche une sans faire bouger l'autre et ce n'est pas cette prestation qui va modifier mon avis sur ce sympathique combo. Les mecs sont honnêtes et adorent faire ce qu'ils font mais HOODS ne sera jamais un grand groupe de hardcore et finalement les quarante minutes de show seront vite oubliées…Mais bon Mike est tellement sympa.



Dans ce genre de soirée, habituellement dès qu'un groupe quitte la scène, on assiste à un exode de pit vers le bar. Mais pas cette fois, c'est même l'inverse qui se passe. Les assoiffées du bar décollent du zinc et se frayent un passage vers les premiers rangs. MADBALL ne sera jamais un groupe comme les autres et va une nouvelle fois le prouver. Après quelques derniers réglages niveau soundcheck, les zicos entrent sur scène emmener par un Hoya de plus en plus imposant. Bonne surprise, le nouveau batteur dont j'ai malheureusement oublié le nom, est originaire de la Belle Province et est visiblement très heureux d'être là. Le duo Mitts et Hoya occupe la scène et commence leur set tranquille.et font monter la chaleur ambiance d'une bonne dizaine de degrés mais ce n'est rien comparé à l'arrivée de Freddy qui débarque sur un « Set It Off » tonitruant. Et des lors, c'est parti pour une heure de prêche hardcore. On peut ne pas aimer MADBALL sur album (encore que j'ai du mal à comprendre mais bon…) par contre sur scène, les newyorkais mettent tout le monde à l'amende Freddy et son gang enchainent les hits à un rythme effréné et avec une pêche enviée par beaucoup. On pourra par contre déploré un son moyen bouffé par ma basse de Hoya qui amenuise un tout petit peu les grand hits du groupes. La playlist elle, est impeccable puisqu'on y retrouve les classiques hardcore que sont « Smell The Bacon », « Lockdown », « For My Ennemies », « Hold It Down », « Look My Way », « Heaven Hell », et « Demonstrating My Style » sur lequel Bogdan d'ONESTA vient prêter main forte au sieur Cricien.



Inutile de dire que la salle se transforme en fournaise et le pit en sauna très gay friendly avec tout ses torses dénudés et toute cette sueur. Une ambiance bien virile donc. Voila MADBALL en live ca reste toujours un grand moment tant Freddy semble né pour arpenter les scènes du monde entier. La groupe se barre mais se fait rappeler et termine par le trio « It's My Life », « Pride » et « Hardcore Pride » avant de quitter la scène sous les hourras de la foule. Les New Yorkais nous ont encore donner une belle leçon de hardcore. A titre personnel, MADBALL pourrait jouer les tous les jours que j'irais les voir à chaque fois. HARDCORE STILL LIVES !!



NB : Veuillez excuser la piètre qualité des photos mais vu que le Nouveau Casino n'a pas d'espace réservé pour les photographes, faire des photos nettes du pit avec un petit appareil numérique relève de l'exploit.


Auteur
Commentaire
Aucun commentaire

Ajouter un commentaire

Pseudo :
Enregistrement Connexion







Proposez News | VS Story | F.A.Q. | Contact | Signaler un Bug | VS Recrute | Mentions Légales | VS-webzine.com

eXTReMe Tracker