Il était une fois… Un royaume béni, un endroit magique et merveilleux où les meilleurs ménestrels, conteurs et pourvoyeurs de son se réunissent, un endroit où l'alcool coule à flots discontinus, où l'herbe sert autant de lit que de linceul psychotropique, un endroit où le soleil brille et où la douleur devient jouissive. Et paradoxalement ce paradis n'est autre que l'enfer : WELCOME TO HELLFEST !
En l'an de grâce (pet à son âme) 2009, la sympathique et si accueillante bourgade bretonne de Clisson nous fait l'honneur d'être l'hôte de la manifestation la moins populaire de France (si bien sûr on fait abstraction des concerts de Booba) et rien que pour cela je fais déjà chapeau bas. Clisson qui paraît tellement aisée à trouver sur une carte Michelin, mais qui devient un petit plus difficile d'atteindre quand on roule dans une R5 pied au plancher avec du PANTERA à fond et sans regarder les panneaux !
Bref après 100 bornes de plus que prévu, la Laynemobile arrive enfin à destination. Mecs bourrés au bord de la route, bites volantes dessinées sur le capot des voitures, flaques de vomi immaculées… Putain on est bien arrivés !!
C'est accompagné de Mlle Layne, Mr Bassiste et Mr Guitariste que nous passons notre première nuit magique dès le jeudi soir au majestueux camping 12 étoiles du fest. Et quelle belle nuit. Après un léger abus d'herbes de Provence hollandaises et quelques binouzes plus tard, je m'en vais me coucher avec ma dulcinée en laissant mes compagnons de route disparaître dans la nuit. Réapparition des enfants le lendemain, avec pour l'un la perte de son larfeuille et pour l'autre une nuit à même le sol, trop à l'ouest pour retrouver la tente…
VENDREDI 19 JUIN
Voilà, c'est muni de mon pass presse, d'un tee-shirt LYNYRD SKYNYRD et de ma flasque de whisky que je fais mon entrée sur le site. Site qui est resté à peu près le même que l'année dernière, mis à part le rajout d'une scène (Rock Hard Tent), et de quelques échoppes en plus. Petite nouveauté cette année, un écran géant a été placé juste entre les deux Main Stage : Bogoss !
Je profite du début de la journée plutôt calmos pour moi pour traînailler avec ma douce, boire quelques bières et serrer quelques paluches de gens de la haute. Cette journée n'est marquée que d'un seul nom pour moi : EYEHATEGOD. Des années que j'attends de voir ce groupe sur scène, et c'est les Louisianais qui vont ouvrir mon fest. Putain je n'en reviens toujours pas d'être sur le point de voir EYEHATEGOD (plus tard dans la soirée je n'en reviendrai pas de me finir avec Mike Williams et de le voir titiller ma gonzesse, mais ça c'est une autre histoire). Il est 15H, l'heure fatidique, mes sludgeux préférés montent sur la Main Stage 1 pour peaufiner leur balance. Un Jimmy Bower en super forme fait son apparition, fume sa clope, bise sa nana et fait sonner quelques accords de gratte dégueulasses. Williams, blanc comme le fion d'une petite Autrichienne, exhibe fièrement son corticoïde en inhalateur et pose sur scène pour une photo de famille. Ça y est c'est l'heure, EYEHATEGOD balance la sauce, et putain de nom de dieu QUEL SON !!! Jamais je n'ai entendu de son aussi lourd de toute l'histoire du Hellfest. Le combo bouffe littéralement la Main Stage (ma principale appréhension se trouvait là), Mike Williams l'air complètement anémié crache sa haine et son désespoir devant un ramassis de fans hypnotisés. Écrasant comme le soleil de plomb à ce moment-là, huileux et poisseux, EHG balance un set monstrueux soutenu sur le côté de la scène par les membres de nombreux bands. Et parmi les clampins on aperçoit très clairement un Phil Anselmo absolument déchaîné qui s'amuse à chambrer Bower avant de carrément lui faucher sa gratte pour enchaîner un titre devant un public tout acquis et Pepper Keenan pété de rire sur le côté. Un « Jack Ass in the Will of God » d'anthologie, un son pachydermique, un Bower sublimé (qui jouera même de la WhaWha virtuelle), un Mike Williams qui fait honneur à sa légende (s'enquille deux teilles de vin sur scène le sagouin), un Joey LaCaze qui emmerde les flics « ces gros porcs », un Brian Patton qui assure sa maman avec sa monoexpression traditionnelle et un Gary Mader qui est vachement Gary Mader. EHG enfonce tout le monde dans le sol breton et se casse de scène. Quel set mes enfants, quel génie, THE LIVE LEGENDAIRE. Après la séance de dédicaces quelques Die Hard iront même se faire encrer par les tatoueurs du fest les signatures du groupe.
Voilà EYEHATEGOD est passé, je peux maintenant relâcher la pression, vivre apaisé et profiter du festival… PUTAIN DE BORDEL DE MERDE DE CUL EN MOUSSE !!
Ahahahahah, maintenant que je suis euphorique et quelque peu alcoolisé (j'ai eu la main lourde sur la flasque pendant EHG) je vole au set de SOILENT GREEN sous la Terrorizer Tent. J'arrive avant le gratteux Brian Patton (qui jouait avec EYEHATEGOD), dans une tente pas trop garnie, NASHVILLE PUSSY attirant énormément de monde sur la main stage (à juste titre). SOILENT commence avec 5 min de retard et avec un petit incident sur l'ampli de Patton dès la première song qui sera admirablement couvert par le charisme et la puissance vocale de Ben Falgoust. Un frontman d'exception qui illuminera le set de sa présence et de son énoooooooooorme voix, alternant growl de dragon/partie chantée/éraillée, bref toute la panoplie du méga chanteur qui te défonce les baloches. Patton est d'une propreté sol Carlus, balançant un "Antioxidant" ultra patator et un ''Sewn Mouth Secrets'' qui décollera quelques tympans. Le set est envoyé tambour battant (sûrement pour compenser les petits incidents du début) devant des larrons actifs qui foutront un beau bordel dans le pit !! SG se montre ultra jouissif sur scène, grosse baffe !
Je ressors tout penaud de la Tent pour me diriger vers les légendaires PENTAGRAM qui seront légendairement ANNULES !!
Profitant d'un petit blanc (je n'ai pas violé un breton hein !) je filoche vers le bus internet de la zone VIP (qui est plutôt pas mal cette année la zonette) et j'y rencontre le stalker Shaka en train de charger les photos des petites culottes Daxon/Damart des GIRLSCHOOL. Du propre Monsieur !
Bref je profite d'une seconde d'inattention entre deux salaceries pour m'enfuir du bus pour aller zieuter les Floridiens de TORCHE. Les flambeurs envoient du lourd avec leur stoner progressif et feront mouche auprès du public. Set plaisant avec un son bien lourd qui manquera peut-être un peu d'intensité. A noter la guest sympa des deux batteurs de KYLESA qui balanceront des percus sur le dernier morceau (tam tam c'est le son de l'Afriiiique). A croire que ces deux mecs font tout ensemble.
Pour l'anecdote, on retrouvera les TORCHE en zone VIP en train de se palucher avec des monsieurs moustachus en combinaison TURBONEGRO. Des monsieurs qui titillaient un peu tout ce qui passait à portée de moustaches (Shaka y a échappé de peu). Un peu d'amour dans ce monde de brute !!
Je fais l'impasse sur VOIVOD (Greg ils t'ont dédicacé une chanson), pour aller me désaltérer avec un grand jus d'orange… Mhhhmm. Il me semblera même entendre de loin du PINK FLOYD sur la scène de VOIVOD (mais bon j'étais déjà un peu entamé) !!
Je rencontre le collègue Crown_Me alias rouflaquettes de feu, ainsi que le straight-edge de la cité Seb On Fire, qui est une sorte de Marc Tremonti version moules/frites. Ces gars n'ont pas le sens des convenances… m'ont même pas payé une bière, j'vous jure !
Je m'en vais voir KYLESA, qui comme d'habitude lors de ses passages en France sera amputé d'un membre, en l'occurrence le second gratteux. Set assez décevant malgré un son massif bien traité. Décevant car Laura Pleasants assure toutes les parties chants et grattes et que forcément à un moment, c'est un peu faiblard ou limite (notamment le placement de la voix). Les deux batteurs sont un peu moins impressionnants qu'à l'accoutumée, mais bon, dans l'ensemble ça envoie quand même du bois de chauffage.
Cobra… mon petit Cobra… où est-tu collègue… toi au moins tu boiras avec moi hein ?!!
Pas de Cobra à l'horizon, mais j'aperçois mon papa LG PETROV sur la Rock Hard Tent ! AHAHAHAH, c'est l'heure de ENTOMBED, et quand c'est l'heure de ENTOMBED c'est l'heure de Layne dans le pit qui fout le bordel !!
Groooooooooooooooooooos set bien bourrin et compact de la bande à Hellid, qui malgré un son ultra pourrave démonte la tent avec panache. LG a toujours sa prestance magique, un ours bourré sous acide qui vous pisse dessus avant de vous piquer vos bières et de se barrer. To Ride, Shoot Straight and Speak The Truth : ENTOMBED, ma petite friandise à moi !! Après m'être amusé comme un petit fou en sautillant tel un marsupilami diabolique, j'enfile quelques roteuses bien fraîches et m'en vais bouffer de la poussière sur DOWN.
Il est est 20h50, le soleil orangé caresse nos nuques de metalheads, la température retombe doucement, la poussière se lève et se mêle à la sueur pour nous envelopper dans une moiteur étouffante… putain le bayou en pleine Bretagne !!
DOWN monte sur la main stage et écrase la plèbe à coups de riffs stoner/bluesyfiant. Quelle force, quelle puissance, Anselmo est la virilité personnifiée, Pepper est la classe personnifiée, Bower est la puissance incarnée, Rex détient la clé de la sagesse bassistique et tonton Windstein la barbe ultime ! Oui vous avez devant vous l'un des plus grands groupes de la planète, et le public du Hellfest l'a bien compris (DOWN était sûrement le groupe le plus représenté en tee-shirt le long de ces 3 jours). La bande de NOLA balance en vrac ''The Path'', un enauuurmissime ''The Seed'', un tout puissant ''Lifer'', ''Lysergic Funeral Procession'' et un enchaînement fatal ''New Orleans is a Dying Whore''/''Stone The Crow'' pour l'un des sets les plus intenses du festoche. Public déchaîné, ambiance de fooowlie, son plus massif que le cercueil de Michael Jackson et ce malgré une multitude de pains sur les rythmiques. Faut dire que le groupe jouait avec le volume sur 11, donc assez difficile de s'entendre correctement. Les côtés de scène sont envahis par du guest, et le groupe prend un plaisir visible à jouer vu la banane des zikos. Anselmo harangue la foule à plusieurs reprises (qui scandera son nom, nourrissant sa mégalomanie légendaire), allant jusqu'à faire gueuler le nom de BLACK SABBATH juste avant que HEAVEN & HELL ne montent sur scène. Phil est dans une telle forme (surtout par rapport à 2006) qu'il en est presque méconnaissable. Ce mec doit posséder une foutu DeLorean parce que je vous jure qu'il rajeunit à vue d'oeil ! DOWN est sûrement le groupe le plus soudé que j'aie vu sur les Main Stage (paradoxalement vu les égos de chacun), et cela se reflète dans la zik, libérant une ambiance très ''communion'' évidente sur ''Stone The Crow'' reprise en chœur par le parterre de fans. Contrat réussi au vu des mines radieuses des métalleux après le show. La phrase de Bower avant de lancer ''The Seed'' restera longtemps imprimée dans leur tête : POWER OF THE RIFF COMPELS ME !!
C'est lessivé et drogué de trop de bon son que je passe devant le set d'ANTHRAX, qui a l'air de grandement s'amuser. Bonne patate, le groupe envoie mais ne me convainc pas (grosse déception avec le nouveau chanteur). Un pas de côté pour voir HEAVEN & HELL, avec the legendary Tony Iommi and sir Geezer Butler (putain quel jeu de basse) accompagné du grand vocaliste Ronnie James Dio (incarnation vivante de Mr Burns des Simpsons). Les ayant déjà vus en Hollande je savais que malgré toutes les qualités et le standing du groupe cela devenait vite chiant sur scène. Et H&H me confirme ici que sur scène… putain c'est chiant. Je suis quand même déception.
Je préfère donc aller me restaurer de sauce aux frites (pas ma faute si j'ai la main lourde sur le bitonio) pour allez ensuite voir les non moins cultes et tout juste reformés SAINT VITUS.
Quoi ?! Comment ça ?! Cobra est murgé, étalé dans un fossé avec un verre de rhum à la main !! Sans moi ?!... putain deuxième déception !
ST VITUS qui sera pour moi une totale surprise (n'ayant pu les voir au Roadburn), adulant le groupe sur album je n'ai pas la moindre foutue idée de ce que ça peut donner sur scène. Je m'attends un peu à du papy sur le retour essayant de raviver le blason d'années dorées. OH PUTAIN L'ERREUR, ZE BAFFE. ST VITUS balance un set sombre et chargé de riffs plombés, de rythmiques heavy blues envoûtantes, et de solos shreddés de la mort qui tue. Scott Wino donne au mot charisme ses lettres de noblesse, et démontre ses talents de chanteur. Seule ombre au tableau, l'absence de Armando Acosta à la batterie, remercié après trente années dans le groupe (l'histoire reste floue entre lui et le gratteux Dave Chandler). La révélation du fest, après trente ans dans les pattes VITUS démonte toujours et continue d'accumuler et de convaincre de nouveaux fans… ULTRA RESPECT.
Pour moi ST VITUS sera la tête d'affiche et le point d'orgue de cette première journée, n'en ayant pas grand-chose à queuter de MÖTLEY CRÜE. La Tommy Lee family qui ravira les fans présents en masse avec ''Girls Girls Girls'' et autres tubes que je ne connais pas. Apparemment ça a beaucoup plu niveau spectacle (un peu moins niveau sonore me diront quelques Crue fans). Moi tout ce que j'ai entendu ce sont les hurlements nasillards de fillette de Vince Neil qui a dû bercer tous les canards de la région.
Oui, oui, je n'ai pas honte de n'en avoir rien eu à branler du set de MÖTLEY puisque j'étais avec sieur Mike Williams d'EHG en train de boire et tailler une bavette au coin du feu. Mike qui me dira entre deux conneries, la tête sur l'épaule de ma nana (espèce de coquin), qu'il était fan de MÖTLEY CRÜE dans sa jeunesse, en terminant par : ''Regarde ce que c'est devenu…'' avec un sourire espiègle. Le Williams qui tentera de se cacher (après avoir piqué une teille derrière le zinc du bar VIP) et me demandera de le couvrir pour ne pas qu'on le ramène à l'hôtel.
Petit aparté pour m'excuser auprès de Nico qui devait s'occuper du monsieur et qui a dû lui courir après, mais il m'a demandé expressément de dire que je ne l'avais pas vu !! Bref, autant vous dire qu'en voyant le mec blanc comme le foie de Richard Boringer se casser en titubant, le regard mi-clos avec un verre à la main, je me posais des questions quant à son état le lendemain pour le set de OUTLAW ORDER. Mais quand même, Mike Williams, quelle crème !
La nuit fut hard as a rock, à l'instar de celui qui me chatouillait les vertèbres sous mon tapis de sol.
SAMEDI 20 JUIN
Réveil en fanfare à 10h, avec notre super voisin de chambrée étalé dans l'herbe à côté de son vomi de la veille. Voisins de nationalités non identifiées et parlant une langue magmatique des plus troublantes (et putain je m'y connais en langue, uhuhuhu). J'en déduis la présence d'extra-terrestres au Hellfest… HELL YEAH !!
On commence fort avec TREPALIUM qui versera un métal chiadé et tout groovy. Trèèès plaisant avec la binouze du réveil. Juste à bosser la présence scénique (on peut comprendre que le groupe soit quelque peu impressionné sur une main stage) et on aura là un beau spécimen. Mention spéciale au chanteur qui devrait stopper les relances du public entre les chansons avec sa petite voix non assurée de gamin (tu vas me dire les damoiselles ont trouvé ça mignon). Mange de la viande mon bonhomme. La viande c'est la force ! (ce ne sont pas des paroles de MANOWAR).
J'enchaîne avec mes petits chouchous de OUTLAW ORDER. Avec l'appréhension de voir un Mike Williams défalqué sur scène. Que nenni, le bonhomme est en forme (si tant est qu'il en ait une). Sapé comme un guérillero avec treillis, casquette et bandana kaki sur la face, Williams balance sa hargne et son flot nihiliste pour inonder les festeurs d'un fluide chaotique. Un set visqueux comme la semence de Peter North, du sludge à l'état brut. Plus rapide et hardcore que EYEHATEGOD, dont il partage les membres, OO% (pour les intimes) balance dur. Le bassiste est impressionnant de vélocité et Brian Patton fera la performance du fest en assurant comme une bête avec trois groupes différents. Il n'y aura pas de démonstration violente du public (chose surtout dûe au fait qu'à 12h30 le mot ''cagnard'' prend tout son sens). Le fait est que OUTLAW ORDER ça déchire sa mère. Comme dira le bâtonneur de la mort Joey LaCaz : ''If You Don't Like… FUCK YOU !!''
Ma seule déception aura été qu'au même moment GRAND MAGUS jouait et que je n'aurai pas pu voir l'un de mes groupes préférés. Arfff z'auriez pas pu les foutre en même temps que cette daube de DAGOBA ! Parce que moi j'ai dû me les taper (j'ai vite fui vers BACKFIRE). DAGOBA et ce son néo/brutal tout pourri, trop fort, trop brouillon, trop d'arrogance mal placée, trop surfait. Trop pas pour moi quoi. Puis SVP arrêtez-moi ces batteries triggées à outrance et ces disto bouillie où l'on ne distingue absolument rien à part une purée mousseline.
En passant devant le Terro chapiteau j'entends BACKFIRE qui envoie un hardcore franc et droit comme une bite. Ça me plaît.
Je fais l'impasse sur VADER, vu maintes fois (et apparemment mon choix a été judicieux), pour mater les Punkabilly de MAD SIN. Du rock'n'roll tout frais avec un jeu de scène sympa. Cool comme d'hab.
Plus les minutes passent, et plus on approche du deuxième grand moment du week-end pour moi après EYEHATEGOD : la venue de CLUTCH !
Mais en attendant les zigs, je me tape de loin :
- KORITNI : c'est bien Hard Rock, me rappelle ROSE TATTOO l'année dernière. Cool.
- PAIN : Ouais dans le style Type O, un peu indus, ça passe quand t'as envie de lever une gothopouf.
- DEVILDRIVER : Gros son, bonne communication avec la foule de Dez Fafara. Ça pite bien. C'est gratuit et un bon défouloir bien foutu.
- HEAVEN SHALL BURN : Ahahahahahahha. M'intérresse pas.
- CRADLE OF FILTH : …Aha… Ahhahahha… AHAHA… AHAHHAHAHAHAH LE CON !! Passé ces 3 minutes d'agression sonore (plus la voix que la musique elle-même), ma dulcinée me priera de s'éloigner le plus possible, le temps que leur connerie finisse. Désolé pour le respect général dû à toute musique et aux fans, mais ce groupe n'a (objectivement) ABSOLUMENT aucun intérêt en live si ce n'est de stigmatiser encore plus un style de zik pourtant intéressant !! Puis euthanasiez-moi ce brailleur guignolesque par pitié !
Panache des grands festivals, la mixité des styles et l'éclectisme de l'affiche. Après un groupe surfait avec froufrou et pur produit mercantile, voici venir la simplicité et la pureté de la musique à l'état le plus pur : le BLUES. VOICI CLUTCH !
Que vous dire. CLUTCH joue du rock. CLUTCH est le rock. Neil Fallon est le frontman absolu. Le prêcheur de toute une génération. La scène est équipée du strict minimum, un ampli avec caisson orange par gratteux, le kit de batterie ferait marrer un fan de NILE, sauf que le batteur Jean-Paul Gaster ferait pleurer le frappeur le plus averti. Une basse tellement virtuose qu'elle semble couler naturellement avec une facilité déconcertante le long des riffs groovy électrifiants. ''Burning Beard'' ou ''Mob Goes Wild'' déchaîneront les passions et une jam session avec Mr Scott Wino (ST VITUS, WINO, THE HIDDEN HAND…) concluront avec génie ce qui s'appelle être au ''summum de son art''. La musique dans sa pureté la plus cristalline. Du blues, du groove, du funk, du hardcore, du métal, tout est là. CLUTCH est sur une autre planète, loin au-dessus des autres. Quelle frustration de n'en bouffer que 45min.
Après le set, on pouvait entendre en tendant l'oreille : ''Ohh putain, je connaissais pas, ça claque'', ''Putain tu connaissais toi ?! C'est vachement bon'' !
Ahahaha et penchez-vous donc sur les paroles du père Fallon pour vous rendre compte à quel point ce groupe est PRÉCIEUX.
CLUTCH m'a plié en deux !! ZE BAND OF THE FEST.
Comment après ça voir SOULFLYOFSEPULTUROCONSPIRACY*, GOJIRA ou IMMOLATION.
*Pour l'avis se reporter au report de l'année dernière MOT POUR MOT.
GOJIRA, même si c'est bien exécuté, ça me les brise menu, l'impression d'entendre la même song à chaque fois. Donc je vais zieuter KICKBACK, pour un set Disneyland sans provoc, car le groupe a sûrement compris que ce n'est pas en traitant les gens de fils de pute qu'on va vendre du skeud ou des tee-shirt. Bande de lopettes sans respect (vous qui avez gâché pour tout le monde le concert Parisiens de UNEARTHLY TRANCE). Bon, ça claque quand même bien musicalement. Le son a la masse atomique d'une couille de Bronchiosaure et le chanteur suppure la haine. Le prob vient surtout des paroles pseudo nihilistes (du sous-sous EYEHATEGOD) qui prêche la haine de gamin et le chaos digne de Musclor. Tu sens bien le truc écrit par un fan du PSG qui a dans une main un livre d'Antonin Artaud qu'il ne comprendra jamais et dans l'autre le code showview pour enregistrer ''confessions intimes''.
KICKBACK c'est un peu comme le Parc des Princes un soir de match, c'est rempli de gros cons !
J'enchaîne avec les ancêtres grimés THE MISFITS et là, Bim BaM BOUM (doublage Batman), le trio envoie direct un set sans pause à 200 BPM (ahhh que j'aurais aimé voir Glenn Danzig quand même). A peine le nom de la chanson est balancé que le batteur part en fast tempo (sur 45 min de set, le mec doit jouer 42 min). IMPRESSIONANT est le mot. On y va pour tous les standards d'un groupe mythique et très influant. Mais bon honnêtement, au bout de la 25ème chanson, la magie s'essouffle. A mon avis le groupe aurait été parfait et nettement plus agréable à voir sous une des Tent. Il n'empêche qu'ils reviennent quand ils veulent, j'irai les voir (en me retapant un peu de leur discographie pour être à la page) !
Et là c'est le drame, juste au moment où je galoche tendrement mon amour éternel avec une tendre caresse sur le fion (je sais, je suis romantique), v'la t'y pas que le père Cobra fait son apparition. Et putain il tient debout l'arbuste (faut dire qu'il en faudrait pas mal pour le faire tomber le séquoia gerbouleux). Il me dit avec un petit reflet lumineux dans le regard (il était ému sûrement) qu'il a fortement aimé les MISFITS et le rhum. Cobra is strong !
Il est 22h50 et une masse considérable de chevelus se parque devant la Main Stage 01. MACHINE HEAD bénéficie d'un capital sympathie impressionnant et ceci est bien normal quand on connaît Rob Flynn qui s'est toujours donné à 100% pour ses fans. Ouverture du set avec la puissante "Imperium" qui fait toujours son petit effet. Un pit enragé, tout le monde headbangue, Rob Flynn se pose en frontman infaillible, bref c'est la grosse machine (qui aide aha...) bien huilée qui fait son office. Mais je ne sais pas ce qui se passe. Plus je vois MACHINE HEAD, mieux ça joue, plus c'est technique, plus c'est rodé, plus c'est carré, plus c'est gros et moins ça me plaît !
Tous les "Come on Motherfuckerz", "Jump Fuckerz", "I can hear you motherfuckerz", "Scream fuckerz" qui entrecoupent ses paroles finissent par être insupportables (en plus ça fait complètement sortir de la compo)... PUTAIN CHANTE ROB, JOUE, FERME TA GUEULE, les gens t'aiment déjà, arrête d'haranguer tout le monde et de nous insulter STP ! Bon MACHINE HEAD fait son boulot et contente tout le monde. A noter le son MEGA FORT qui a ruiné quelques oreilles (mais bon ça reste petit joueur à côté d'un certain groupe aux couilles d'acier).
Passé cet interlude "Motherfuckerz", je partasse pour boirade une rasade de quelque substance alcoolisée dont je suis très friand qui répond au doux nom de JD, et en passant devant la main stage 02 je tombe des nues devant le show de KILLING JOKE. Putain c'est vachement bon. Ma moitié étant fan du groupe, j'avais déjà un peu entendu sur CD, mais je ne m'attendais pas à autant de classe sur scène !! Le chanteur bien stylé et dans le ton avec son petit maquillage de joker. Cette ambiance étrange et envoûtante, ce petit côté DEPECHE MODE en plus glauque, un "Eighties" magique et un stage épuré (light show excellent) feront de la prestation de KILLING JOKE un grand moment de cette journée. Tout frais et inattendu pour moi (mlle Layne m'avait pourtant prévenu). CLASSE ! Je finirai le set dans le bus à côté de mes camarades Seb enflammé et Shaka, véritables aficionados du groupe, qui ignoraient même jusqu'à l'existence de la BLAGUE QUI TUE.
Voilà, c'est la fin de cette deuxième journée forte en émotions, tout s'est bien pass... hein ?? Quoi ? MARILYN MANSON ?! Oui, oui, je l'ai vu... Quoi ? Qu'est-ce que j'en ai pensé ?!... C'est donc la fin de cette deuxième journée forte en émotions, tout s'est bien passé... A PART LE MEGA BIDE DE MARILYN MANSON !!
DIMANCHE 21 JUIN
Il est 11h15, je suis réveillé au son de "Voodoo Chile" que BLACK STONE CHERRY reprend au loin sur la main stage. Leur set avait l'air pas mal. Après une petite douche sauvage, savonné par de douces mains féminine, j'enfile un café, mon beau tee-shirt SOILENT GREEN et je pars à l'assaut de cette dernière journée en mode "bonhomme/pitage de l'extrême", préparé à en découdre sur NAPALM DEATH, ORANGE GOBLIN, SUICIDAL TENDENCIES et HATEBREED!
Direction Main Stage 02 où les Danois tatoués de VOLBEAT délivrent un set solide. Leur métalabilly passe comme papa dans maman, même si il est clair que Mike Poulsen se fait bien chier sur cette scène comparé aux autres sets européens (le bonhomme semble avoir gardé une dent contre la France et en fait le minimum syndicale). Le second gratteux par contre a une pêche d'enfer et bondit partout en tapant des poses Power Rangers. "Guitar Gangsters And Cadillac Blood", la tripante "Sad Man's Tongue"(dédicacée à Johnny Cash), "Caroline Leaving" ou "I Only Wanna Be With You" seront servies sur un plateau avec une impeccable justesse vocale dans le style James Hetfield vintage. Le groupe finira son set en balancant l'intro de "Raining Blood" de SLAYER Je trouve le groupe un peu en dedans, bien que plaisant, mais le final me paraît étrange (bien que marrant), comme si VOLBEAT cherchait à prouver que sa place dans un festival de musique "extrême" n'est pas usurpé (à moins qu'ils voulaient juste se marrer) !
Cassos direct vers WOLVES IN THE THRONE ROOM qui déverse son sludge/black metal sous la Terrorizer Tent. Parfois planante, parfois viscérale la musique de WITTR me parle pas mal, dommage que le son soit si aigu. Bonne prestation du groupe qui aurait pu être mis plus en valeur s'il avait été programmé de nuit, à l'instar de UFOMAMMUT. Les Italiens de UFOMAMMUT qui me briseront littéralement les cervicales. Une incroyable chape de plomb s'abat sous le chapiteau, des riffs fuzzy d'outre-tombe, un set d'une looooouuuuuurdeuuuuuur terrifiante. L'album "Idolum" sera à l'honneur le long de ces 40 minutes éprouvantes pour la nuque. PUISSANT.
Il était dit que je squatterais la Terrorizer Tent aujourd'hui, car après déja pas mal d'émotions voici venir LE SET BANANE du Hellfest : L'édition 2008 avait DISFEAR, 2009 aura ORANGE GOBLIN ! (mangez au moins 5 fruits par jour). Les Rosbifs débloquent la case " Pit Stoner time" et avec le sourire s'il vous plaît. Le groupe défend son dernier album sur scène et le moins que l'ont puisse dire c'est que ça plaît ! Le public réservera un accueil démentiel pour un groupe si "underground" (mis en avant depuis peu par leur nouveau label), action dans la fosse à toutes les chansons, osmose totale avec le groupe, ORANGE GOBLIN fait SON live de l'été (au vu de leur réaction, ils n'ont pas l'air habitués à tant d'enthousiasme). Le frontman géant Ben Ward a une banane atomique et contagieuse, du grand stoner avec son chariot de riffs qui tuent et de solos qui font lever le mastard. Le groupe terminera avec un petit "Some you win, Some you lose" de derrière les fagots. Rock'n'Roll. Ovation. Le Hellfest en redemande. REVENEZ LES MECS !!
And show must go on, on est partis pour l'alcoolique pas anonyme Barney et NAPALM DEATH. Et ça défouraille dans les prés, c'est à ce moment que les années de cardio font leurs oeuvres. Les deux concerts que j'aurai fait sous la RockHard Tent m'auront laissé des magnifiques marques d'amour et de passion que l'ont appelle suçons de Satan ou vulgairement HEMATOMES (spécial dédicace mon Boz'). NAPALM DEATH est à l'image de NAPALM DEATH : sans concession. Tu prends tout dans la gueule et tu ramasses tes ratiches. Shane et Mitch tiennent la baraque pendant que Barney éructe et que le pit se déchaîne, on verra même de bons barges se jeter du haut d'un pylône (environ 3 mètres) style Lucha Libre et éclater les pauvres gars en dessous. Une guest de choix se ramènera sur scène puisque nul autre que Lee Dorian poussera la chansonnette et prendra Barney dans le dos avec "You Suffer" : MYTHIQUE !
Et voilà le coup de gueule du Hellfest ! Messieurs de peu de matière grise qui ne pensez qu'à vous foutre sur la caboche (quelques fois c'est sympa), quand un groupe comme MASTODON monte sur scène et joue de la façon dont ils ont joué, on ferme sa gueule et on écoute ! Si le virage qu'a pris le groupe ne vous intéresse pas cassez-vous, au lieu de déblatérer des conneries comme "C'est pas assez violent !" ou "C'est devenu tarlouze !". MASTODON est gigantesque et je suis bien content d'être leur contemporain pour les voir sur scène. Nos pères ont eu PINK FLOYD, nous on a MASTODON. Long life !
Passé l'énervement et l'éblouissement post MASTODON, je m'enquille quelques bières et suis agréablement surpris par la performance d'EUROPE déverse son HARD FM que j'ingère sans broncher (je pense avoir découvert ici le groupe comme pas mal de monde). Petite pensée à la grande guitariste Michelle Meldrum décédée l'année dernière qui était l'épouse du gratteux John Norum.
On approche de la fin du fest avec un final grandiloquent SUICIDAL TENDENCIES, ELECTRIC WIZARD & MANOWAAAAAR.
SUICIDAL TENDENCIES monte sur la main stage 02 à 21h55 (attention heure historique) et livrera LA performance du Hellfest cru 2009. OK, c'est toujours la même chose, OK, le gratteux n'a pas la présence scénique de Rocky George et Steve Brunner n'est pas Robert Trujillo... mais putain le niveau est le même ! "You can't bring me down", "War Inside My Head", "Send Me Your Money", "Possessed To Skate", "I Saw Your Mommy" et une nouvelle song rien que pour notre plaisir. Honnêtement je n'ai pas vu le concert en tant que spectateur, mais en tant qu'acteur (oui, c'est moi le mec avec le bandana blanc sur la gueule qui creusait des tranchées dans le pit et qui dansait comme un Indien !). Le traditionnel final "Pledge Your Allegiance" sera respecté (méga performance pour un festival et une scène de cette ampleur), et votre obligé s'y est aussi précipité (je suis aussi le mec qui faisait de la merde avec la basse de Brunner avant qu'il me la retire des mains, apeuré). Un beau bordel, 100 mecs sur scène qui jumpent en braillant "Pledge Your Allegiance" et qui lanceront même des slams. SUICIDAL FOR LIFE !
Je pensais être complètement fait et j'avais peur de ne pouvoir profiter pleinement des cultissimes ELECTRIC WIZARD. Eh bien c'était sans compter sur le génie des Anglais. Un vortex s'est ouvert quand ELECTRIC WIZARD a commencé son set et s'est refermé à 23h55. 1 heure pour un voyage dans les sept enfers bercé par la plus malsaine des musiques. Il n'y a pas d'adjectif pour définir ELECTRIC WIZARD ce soir, il n'y a qu'eux tout simplement. L'une des plus belles performances sonores qu'il m'ait été donné d'entendre en live. Les gens qui dodelinaient de la tête comme complètement drogués, se la prenaient à deux mains à la fin du show, avec un regard hébété vers la scène, comme pour se dire si ce qu'ils venaient de voir s'était réellement produit. ELECTRIC WIZARD.
C'est presque en titubant que j'arrive devant HATEBREED qui comme à son habitude fera un show massif et bourrin. On pourra apercevoir carrément trois circle pits en même temps et du pogo remontant bien derrière la scène jusqu'aux premières buvettes ! HATEBREED c'est un peu comme des potes qui jouent en festival comme dans ton salon. Ca envoie sec, Jamey Jasta est en grande forme, les nouveaux zikos s'en sortent pas mal, même si l'ancien gratteux avec son cou de buffle me manque (visuellement il était top). Un gros nuage de poussière s'élève du cœur du pit dans la nuit bretonne, grosse activité (pour beaucoup HATEBREED sera le dernier concert du fest), les Hellfesteurs jettent leur dernière forces sur "I Will Be Heard", "To The Treshold" (c'est bien Jamey t'as bossé ta voix), "Straight to Your Face" ou "As Die Hard As They Come". Set propre des Ricains, façon rouleaux-compresseurs.
Complètement lessivé, jambes mortes, mode acouphène activé, nuque brisée... je décide dans un élan de faiblesse de rentrer au campement pour me poser. Ayant vu BRUTAL TRUTH masse de fois (surtout ne pouvant profiter du pit vu mon état), et ne connaissant absolument pas MANOWAR, à part leur réputation foireuse, je ne me sens pas trop coupable. Mais le moins que l'ont puisse dire c'est que les MANOFANS ne rigolent pas, en passant devant la MANOSTAGE rutilante, on peut voir des vingtaines de drapeaux virevolter et des centaines de guerriers style "Conan en papier mâché" brailler le nom de leurs dieux. Bon malgré l'ambiance marrante mes jambes me disent de rentrer, mon fest est apparemment fini... ERREUR ! LE HELLFEST n'est pas terminé !! Car c'est MANOWAAAAAAAAAAAAAAAR qui décide de l'heure à laquelle finit un fest !
Je vais donc assister au concert le plus fun de ma vie depuis le campement !
De ma putain de tente à plus 2 bornes et dans les bras de ma douce j'entends MANOWAR comme s'ils étaient à 30 mètres (les mecs qui devaient être devant la scène ont sûrement dû voler en arrière). MAIS ILS JOUENT A QUEL VOLUME LES CONS !! Au début je me dis que ce groupe est le plus gros foutage de gueule de l'histoire puisque le chanteur ne fait que parler. Et attention le discours : "Toi qui portes ta coupe mulet, des tee-shirts noirs avec ta tête bizarre et ton look étrange, les gens se foutent de ta gueule, ta famille te renie, tes amis ont honte, ton patron t'emmerde... eh bien dis leur FUCK YOU. Car tu écoutes MANOWAR, tu es un HEAVY WARRIOR !!"
Et soudain, ils se sont mis à jouer... là j'ai compris, l'illumination. CE GROUPE EST ULTIME ! Soit ils ont tout compris et ce sont des génies, soit ils le font sérieusement et dans ce cas c'est la farce du siècle. Le chanteur Eric Adams part dans les étoiles en lâchant son vibrato surnaturel et les solos de gratte à douze doigts avec la batterie Caterpillar auront raison de mes abdos. Cerise sur le gâteau, un break magique, avec une poussée lyrique d'Eric Adams qui tiendra la note (genre vibrato retenu) pendant 50 secondes (qui me paraitront interminables) ! CULTE... et pour être honnête HILARANT ! Pris d'un fou rire fatal je rentre complètement dans le set à distance. Si j'avais eu une épée en mousse ou même un poireau sous la main je serais parti en guerre direct. Nom de diou, je veux devenir un HEAVY WARRIOR moi aussi. J'assisterai auditivement à la remise des "BALLS OF STEEL" à Ben Barbaud. Que j'aimerais qu'on me remette des "couilles d'acier", ça ferait tellement bien sur ma cheminée !
Un final de barge, l'apothéose, un feu d'artifice de 5 min, ça pète de partout, Adams pousse des cris, les guitares sifflent, un barouf d'enfer. Depuis le camping ça ressemble à la troisième guerre mondiale. Et à la fin du dernier pétard, après un silence de quelques secondes, j'entends la phrase ultime d'un festeur beurré. Phrase qui restera à jamais gravé dans ma mémoire : "OUAIS... ENCORE UNE FOIS PUTAIN !!". MANOWAR est grandiose, j'aime MANOWAR (et je déconne même pas). C'est le meilleur concert que j'aie jamais vu... et je ne l'ai même PAS VU !! MERCI HELLFEST.
Voila c'est fini ! Trois jours sans aucun gros problème visible. Orga qui tient enfin la route. Le HELLFEST devient une référence.
Je finirai avec les biiiiens et les paaaassss biiiiens.
Biiiiens : L'écran géant entre les Main stages, le choix de bière et de bouffe, les soundcheck impeccables (très peu de mauvais son), l'open bar JD, les gars de la sécu, le respect des festivaliers, le point de ramassage d'ordures avec échange de jetons buvette, avoir fait venir des groupes jamais passés en France (ou en Europe).
Pas biiiiens : Pas assez de chiottes, les chiottes, l'odeur des chiottes, le prix de la bouffe, pas de lances d'eau par de si grandes chaleurs, les connards qui disent « c'est pas assez violent comme groupe », LES CHIOTTES.
On se dit à l'année prochaine avec espérons le …..MANOWAR!!!
Rock'n'roll
Layne
Mr JB Christoffersson & Mike Williams !! & Mr LG Petrov