Il y a des jours où les choses ne tournent pas comme on aimerait. La semaine précédant ce concert, Chris de DOLLHOUSE m'invite à revenir voir le groupe pour ce concert où le groupe assure la première partie. Je me faisais une immense joie de revoir ce super groupe de high energy rock and soul comme ils se plaisent à se présenter... Les embouteillages parisiens m'auront une fois de plus, j'entre dans un Trabendo bien rempli au moment où le set se termine, snif... Heureusement des Vseurs étaient là, voici leur avis.
Lolo60 :Je ne connaissais pas du tout ce groupe mais j'ai vite deviné leur style musical avec leur look très seventies et je ne me suis pas trompé puisqu'on ressent bien les influences Hendrix ou encore MC5. Les musiciens sont jeunes mais ils semblent déjà bien maîtriser la scène, la communication avec le public est bien orchestrée (le chanteur est même descendu au milieu du public en demandant à toute la salle de s'asseoir pour la présentation du groupe), le guitariste est impressionnant dans sa façon de bouger, une vrai pile électrique ! Bref un jeune groupe qui ne demande qu'à être connu.
Catfish : Excellent concert de DOLLHOUSE. 40 minutes mais une énergie débordante : et que je te fais des moulinets (malgré une belle veste en velours), et que je te saute du haut des... heu... deux amplis en écartant bien les guiboles et en scratchant un dernier coup ma Rickenbacker, et que je te descends dans la fosse en faisant gueuler le public au passage dans le micro (sauf un gazier qui a eu l'air de se demander ce que ce petit teigneux tout en noir lui voulait...). Wock n'woll à tous les étages, baby ! A part le bassiste qui reste désespérément dans son coin les yeux à moitié fermés - j'ai été tout étonné qu'il quitte la scène tout seul à la fin et qu'un roadie ne vienne pas l'emporter sous le bras comme un mannequin. Avec une petite dose d'humour en prime : "Voici une chanson chiante. C'est le moment d'aller vous prendre une bière. ça parle d'amour" (je cite grosso modo de mémoire), et pan !, un bon gros rock carabiné dans ta face. Avec aussi un petit hommage à Little Richard (qui s'appelle "Rip it up", ai-je cru comprendre) à cent à l'heure.
Du point de vue des influences, effectivement, c'est oldies but goodies, MC5 à fond la caisse et pied à travers le plancher, Hendrix, Who. Et je trouve même que le chanteur a, dans la voix, un petit quelque chose de Tenness... pardon, de Bon Scott (De keuoua ? De Bon Scott ! De kiça ? Laisse tomber...)
Bien sûr, ça sonne 60's-70's, bien sûr, ils ne sont pas pros jusqu'au bout des ongles comme les Quireboys, ni gaulés comme les quatre Barbara, mais ces petits jeunes ont du talent et, semble-t-il, la gnack qui fait la différence. Bref, ce fut le meilleur gig de la soirée pour ma pomme. Dès qu'ils repassent dans les parages, je fonce tête baissée ! (Note de Papy : c'est pour septembre-octobre)
Rock and soul fever !
La dernière fois que j'ai vu QUIREBOYS sur scène c'était au Monsters of Rock de l'hippodrome de Vincennes, en 1991 me semble-t-il. Inutile de dire que le Trabendo se prête bien mieux à la musqiue du groupe, du bon vieux rock à piano. Après une intro instrumentale (jouée par le groupe pas une bande, hien !), père Spike arrive sur scène une bière à la main, le sourire aux lèvres, « Don't Bite the hand » nous montre tout de suite que le garçon a toujours cette voix éraillée en diable. Il nous montre également qu'il est un grand spécialiste du lancer de pied de micro, excercice qu'il va pratiquer tout au long du set. Musicalement rien a changé et en fait ça fait rudement plaisir ! Spike nous présente un des nouveaux titres (a priori « Late night saturday call ») par « It's a song about drinking » (« C'est une chanson qui parle de boire »). Le groupe va jouer plusieurs titres de ces deux premiers albums pour notre plus grand plaisir mais sans oublier le nouvel album, « Homewreckers & Heartbrakers », bientôt distribué chez nous par Bad Reputation. Guy ("Eh oui il est toujours là", nous dira Spike ) joue de la slide sur « Hey You » tandis que Paul, l'autre guitariste, nous étalera ses connaissances en français pour nous demander « Quelle heure est-il ? », ben « 7 O'clock », le dernier titre du set, sur lequel Spike joue de l'harmonica mais fait aussi chanter le public. Malheureusement on aura pas de rappel (moi j'aurais bien aimé un « Sex party ») mais ce concert m'a fait rudement plaisir !
Lolo60 : Là encore une découverte pour moi puisque j'avais juste été sur leur page myspace pour écouter un titre ou deux avant le concert. Le groupe n'est pas tout jeune apparemment d'après ce que le chanteur a évoqué pendant la soirée lors de la présentation des chansons. Je comprends donc que le groupe fait son grand retour sur la scène française après quelques années d'absence. Pour en revenir à la musique, je trouve ça sympa, pour moi ça me fait un peu penser à un mélange de rock sudiste avec du Guns n' Roses (c'est mon avis perso, je ne connais pas vraiment ce groupe et c'est pas trop mon style musicale, désolé si je suis un peu à côté de la plaque). Les QUIREBOYS maîtrisent parfaitement la scène et une fois de plus, la communication avec le public est au rendez vous. Les musiciens sont beaucoup plus statiques que la première partie mais le public semble plus réceptif, les premiers slams font leur apparition et on peut entendre des fans fredonner les refrains. Voilà je ne sais plus trop quoi dire sur leur prestation.
Setlist (incomplète et peut-être approximative) : « intro », « Don't Bite the hand », « Late night saturday call », « Tramps & Thieves », « There's she goes again », peut-être « Roses & Rings », « White Trash Blues », « Mona Lisa smiled », « I love this dirty Town », « Hey you », « 7 O'clock ».
Mes malheurs de la soirée continuent, mon bic me lâche juste après avoir noté « Killer on his knees » soit le premier titre de jolies Suédoise. Que dire, certes elles ont l'apparence de frêles jeunes filles mais le show dépote presque autant qu'un concert de MOTÖRHEAD ! Le show est très énergique mais le son est brouillon... la claque n'en sera plus forte ! Mia bouge assez peu mais comme elle assure et le chant et le solos de guitares, ça ne doit pas être évident. Les filles prennent tour à tour la parole et la bassiste, Ida, nous dira même quelques mots en français. Les filles ont l'air de vraiment être contente d'être là. Quand le moment du rappel arrive, Mia revient seule pour tout le début de « My heart is black » (dont une version acoustique est disponible sur leur dernier single) avant d'être rejointe par ses petites camarades de jeu. Ensuite elle nous annonce une reprise d'un groupe anglais, « the loudest band in the world » et c'est parti pour un « Killed by death » , un dernier titre et le set se termine. On a passé un bon gros moment de hard rock très pêchu, très motörheadien dans l'âme (à quelque titres près dont « Jennyfer », plus calme, qui reste tout de même un bon titre).
Lolo60 : nfin de retour ! J'attendais ce moment là depuis des années et je n'ai vraiment pas été déçu de leur prestation. Pour les avoir déjà vu à 2 reprises en 2005 je constate que le groupe à fait des progrès énormes au niveau technique de jeu. Le son est très bon, la voix de Mia est bien plus audible que par le passée et beaucoup plus varié, je suis agréablement surpris des progrès qu'elle a fait. Je remarque également que Nicki à une nouvelle batterie et Ida une nouvelle basse et cela se ressent au niveau du son. En plus des progrès techniques, le groupe à aussi pris de l'assurance sur scène, elles sont beaucoup moins stressées que par le passé. Bon, comme je vous ai dit au début, les live report étant pas mon point fort je ne sais pas trop quoi dire de plus que... vivement qu'elles reviennent !
Setlist :
Killer On His Knees
Play Me Hard
Sex Action
Creatures
Motorfurcker
In Distortion We Trust
Jennyfer
Pain & Pleasure
Going Down
Can't Handle Love
Blackened Bones
Losing The Game
R'n'R Bachelor
Rappel :
My Heart Is Black
Killed By Death
Feels Like Death
Je (papy Cyril) remercie vivement Lolo60 (pour son avis sur les shows et la setlist de CRUCIFIED BARBARA) et Catfish (pour son avis sur le set de DOLLHOUSE) et je ne remercie pas Tom-Tom, les embouteillages parisiens et Bic !