Après un premier album quasi imparable, on était nombreux à attendre ce deuxième opus.
D’autant que la notoriété aidant, le groupe avait une exposition médiatique plus importante (notamment en Europe) et on pouvait commencer à lire des interviews du « leader psychotique » (comme on disait à l’époque) Johnatan Davis.
Le bonhomme était assez intriguant. En écoutant la musique, on pouvait avoir l’impression qu’il était complètement taré ou, en tout cas, très perturbé.
En lisant les interviews, on découvrait un gonze assez posé, disant des choses plutôt sensées et ouvrant les vannes sur une façon de voir la musique qui allait influencer tout le Néo Metal.
Le hurleur n’avait pas non plus sa langue dans sa poche lorsqu’il parlait de ses homologues métalleux en se foutant de la gueule de quasi tout le monde (surtout des plus grands).
Korn ne voulait rien avoir à faire avec le metal, critiquait les tenues en cuir, le côté macho et brutal des graisseux de tout poil.
« Nous sommes le plus alternatifs des groupes de metal » aimaient-ils à dire.
Rapidement, ils développèrent leur look de façon encore plus manifeste en portant beaucoup, beaucoup d’ADIDAS jusqu'à leur déclarer leur amour dans ce qui deviendra un incontournable de leur set list, le bien nommé « A.D.I.D.A.S ».
Davis, qui en plus d’assistant légiste avait travaillé dans un magasin de fringues, disait que l’acronyme (All Days I Dream About Sex) n’était pas de lui mais était très répandu dans le « milieu Hip Hop et chiffon ».
En tant que fan de Rap, on ne peut douter que Korn avait dû entendre la chanson de RUN DMC « My Adidas » qui avait permis aux MC’s de signer un contrat juteux avec la célèbre marque à trois bandes (1.000.000 pour le crew qui étaient ainsi les premiers hors sportifs à être sponsorisés par la marque).
A l’époque, les rappeurs avaient décrochés le contrat en demandant aux membres de leur public d’enlever leur « Superstars » en les tenant au-dessus d’eux. Des milliers de pompes à trois bandes furent alors visibles.
Un peu plus tard avec Korn, le public Néo metal était tout aussi client de produits Adidas. Un joli coup marketing du groupe et cela ne serait pas le dernier.
Le « metal fashion » pointait le bout de son nez dans Korn à grands renforts de survêtements fluorescents encore relativement « petit peuple » comparé au Calvin Klein qu’ils aborderont plus tard.
Un brin too much, le groupe déclarera « qu’aux Etats Unis cela n’avait rien de choquant d’être sponsorisés par une marque de vêtements » (au vu de la façon dont il feront avec PUMA, cela n’avait apparemment rien de choquant de faire jouer la concurrence aussi).
Cet album marquera en outre la dernière collaboration entre le groupe et le producteur Ross Robinson.
Les rapports entre lui et le groupe étaient à l’époque « privilégiés » puisque on voit dans la vidéo « Who then now » comment ils travaillaient ensemble.
Robinson motivait beaucoup Davis à aller puiser dans ses souvenirs pour avoir du « feeling in the words ».
Quelques années plus tard, Davis déclarera que le gonze était tout de même un peu taré parce qu’il n’hésitait pas à bousculer les artistes pour obtenir d’eux les meilleures performances possibles. Quoi qu’il en soit la prod’ de l’album restait « gros grain » abrasive, approximative et naturelle. Comme à la maison quoi.
Korn avait à cette époque une image encore sombre et torturée. Cela se vérifiait dès les premières mesures avec « Twist », une toute petite introduction très réussie et particulièrement originale. Le chant de Davis était incroyable, bien qu’il ne semblait pas y avoir de lyrics dans ce morceau. Barré et primitif, ce morceau vous marquait immédiatement et donnait très envie d’entendre la suite.
Est-ce que « Twist » démarrait trop fort ou « Chi » un peu mollement, mais une cassure se faisait sentir à peine quelques minutes après le début du disque.
Ce deuxième morceau (baptisé comme cela en l’honneur du bassiste des Deftones) restait tout de même groovy et sympathique avec notamment un pont alternant chant plaintifs et hurlements.
« Swallow » suivait dans la foulée et sautillait avec un groove original et de bonnes idées musicales. La fin du morceau était dans un pur esprit « Kornien » avec un Davis qui chantonnait comme un dérangé pendant que ses collègues jouaient une musique simpliste mais un brin inquiétante.
« Porno Creep » était un petit interlude musical très réussi.
Très californien et Hip Hop dans l’esprit, on aurait pu imaginer sans peine d’y entendre un MC y poser quelques lyrics à base de « Biatch » et de « cool Shit ».
Cette chanson avait d’ailleurs été pensée comme une BO pour film de boules.
Il fallait cependant reconnaître qu’avec les morceaux qui suivaient « Twist », on n’était pas non plus complètement transporté et que Korn semblait en pilotage automatique.
Cela s’arrangeait enfin avec « Good god » qui débutait avec un excellent riff et une très bonne ligne de chant de Davis.
Le refrain était très bon et il y avait une pure envolée à la fin du morceau où tout ce joyeux petit monde s’excitait à l’image d’un Davis braillant comme un épileptique (il fallait d’ailleurs se lever de bonne heure pour comprendre quelque chose à ce qu’il racontait).
« Mr Roger » suivait dans la foulée avec une dynamique très différente de la chanson précédente. Le groupe commençait à jouer ici avec les gimmicks en reprenant le côté « comptine barrée » de « Shoot ans Ladders » avec un Davis chuchotant dans l’intro pendant que le reste du groupe mettait des « pêches » particulièrement bien senties.
La chanson était lente mais très réussie et les cinq de Bakersfield ouvraient souvent avec cette chanson à l’époque de leur tournée « Life Is Peachy ».
Inquiétante, lourde et malsaine, « Mr Roger » permettait à Korn de maintenir son altitude.
« K@% » était assez classique malgré son début assez « funky » dans la guitare (le groupe a dû écrire le titre de cette façon à cause de la grossièreté du titre d’origine à savoir Kunt).
« No place to hide » était une chanson plutôt énergique (que Korn choisira de jouer en live lorsqu’ils viendront jouer à « NPA ») qui est à placer dans le haut du panier de cet album. « Wicked » était une reprise de Ice Cube où les boys avaient invités leur copain d’alors (qui ne le resterait plus très longtemps), Chino Morenooo des Deftones.
Ce dernier réalisait une bonne performance sur ce morceau en rappant d’une façon très convaincante pendant que Davis se chargeait du refrain en braillant comme il savait le faire.
« A.D.I.D.A.S » enchaînait sans break et permettait au groupe de pouvoir poser le « hit » définitif de l’album.
Malgré le côté « ras les pâquerettes » des lyrics « ADIDAS » était très réussie.
« Low rider » (reprise de War) était à oublier rapidement tant elle était courte et faite « à l’arrache ».
« Ass Itch » avec son très bon riff d’intro n’en était pas pour autant transcendante mais il restait la dernière chanson du groupe qui avec son titre « évocateur » « Kill You » laissait entrevoir de sombres horizons.
Evoquant les sévices que lui avait subir sa belle mère, la chanson était réussie même si elle ne procurait pas le même choc que « Daddy ».
Il était évident que ce deuxième album n’était pas aussi puissant que le premier.
Le groupe ne l’aime pas beaucoup d’ailleurs, estimant avoir manqué de temps pour pouvoir correctement le finaliser.
Cependant, il s’inscrivait dans la lignée du premier avec ce côté inquiétant et malsain… cela ne sera pas toujours le cas car les paillettes commençaient à pleuvoir et ne s’arrêteraient pas de si tôt.
On termine avec quelques petits lyrics extraits de « Kill you » :
« All I wanna do!
(You are not my real mother)
Is kill you
(Should I beat and stab and fuck her?) »
Rédigé par : pamalach 77 | 1996 | Nb de lectures : 2426
Très bon album mais moins touchant et mémorable que le premier, toutefois l'ambiance si spéciale du groupe est encore ici au rendez-vous. Mention bien.
Je n'ai pas connu le disque à sa sortie evidemment (faut dire, j'avais 6 ans quand celui-çi est sorti) et je n'ai pas eu la chance de connaître Korn à la bonne époque.
Blind Membre enregistré
Posté le: 01/02/2009 à 12h44 - (26451)
Mon deuxième préféré de KoRn après le premier, j'ai mis un peu plus de temps à accrocher à celui-ci par rapport à l'éponyme quand je l'ai découvert en 2000. Mais bon il contient tout de même son lot d'excellents titres et il y a encore cette ambiance noire et bien glauque.
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 01/02/2009 à 13h33 - (26452)
J'ai découvert Korn à la sortie du 1er. Vu la claque que je me suis pris, j'ai acheté celui-ci direct qui est un peu la face B du 1er tant ceux ci sont indissociables dans mon esprit, un peu comme "Load" et "Reload"...
Un très bon album mais un peu sous-estimé car bloqué entre le 1er et le 3e
guigui Membre enregistré
Posté le: 01/02/2009 à 14h45 - (26455)
pour moi, leur meilleur album.
canibool Invité
Posté le: 01/02/2009 à 15h22 - (26459)
mon préféré
Dr gonzo Invité
Posté le: 01/02/2009 à 15h27 - (26460)
C'est marrant, je l'ai justement réécouter hier soir avec un pote.je me souviens, c'est l'un des premiers albums que j'ai acheté (je devais avoir autour des 15 ans). Ce qui m'a le plus surpris en le réécoutant, c'est la production qui a un coté très cru (peut être plus que sur le premier d'ailleurs).
MetaliDeth Membre enregistré
Posté le: 01/02/2009 à 15h57 - (26461)
Pas aussi bon que Follow the Leader quand meme !
Dragounet Membre enregistré
Posté le: 01/02/2009 à 19h40 - (26463)
J'aime énormément cet album, brut de décoffrage...même peut-être un peu trop tant les titres inutiles cotoient les plus ultimes.
stanwd Membre enregistré
Posté le: 02/02/2009 à 09h20 - (26467)
Découvert avec le premier album, j'avais haussé un sourcil, j'avais dit "bof", c'est un peu naze ce chant. Puis j'ai vu leur set sur NPA. Ca m'a plutôt scotché et j'ai acheté "life is peachy". J'ai accroché à ce moment.
Ils ont redéfini "malheureusement" le terme de metal. Adieu les moules-burnes et les tignasses graisseuses, bonjour les tarlouzes hype...
gojikaizen Membre enregistré
Posté le: 02/02/2009 à 09h38 - (26468)
Album unique avec son ambiance si particulière.
Personnellement je le trouve même incomparable aux autres albums de Korn (attention je n'ai pas dit meilleur).
En tout cas que de bons souvenirs de soirées alcoolisées sur fond de Life Is Peachy à l'époque où tous mes potes écoutaient du Metal :).
Warhammer Membre enregistré
Posté le: 02/02/2009 à 09h41 - (26469)
album incomparable!!
une ambiance incroyable, un son plus sombre et destroy, l'un de mes albums préférés de KoRn, si ce n'est le préféré. GooD God est intemporelle, et en live elle est énorme!!!
ADIDAS un hit!!! Kill you magnifique!!!
vincesnake Invité
Posté le: 05/11/2010 à 10h05 - (27063)
Le meilleur de Korn sans aucuns doutes; mais cette intro et le morceau rap, beurk!
RBD Membre enregistré
Posté le: 17/02/2012 à 18h26 - (27183)
Ce disque correspond à la période où j'ai aimé Korn. Quand le suivant est sorti, c'était trop et puis moi aussi j'avais évolué. Je ne l'ai pas réécouté depuis des années mais j'en garde un bon souvenir : barré et suffisamment lourd pour que les moments plus hip-hop passent.
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
D’autant que la notoriété aidant, le groupe avait une exposition médiatique plus importante (notamment en Europe) et on pouvait commencer à lire des interviews du « leader psychotique » (comme on disait à l’époque) Johnatan Davis.
Le bonhomme était assez intriguant. En écoutant la musique, on pouvait avoir l’impression qu’il était complètement taré ou, en tout cas, très perturbé.
En lisant les interviews, on découvrait un gonze assez posé, disant des choses plutôt sensées et ouvrant les vannes sur une façon de voir la musique qui allait influencer tout le Néo Metal.
Le hurleur n’avait pas non plus sa langue dans sa poche lorsqu’il parlait de ses homologues métalleux en se foutant de la gueule de quasi tout le monde (surtout des plus grands).
Korn ne voulait rien avoir à faire avec le metal, critiquait les tenues en cuir, le côté macho et brutal des graisseux de tout poil.
« Nous sommes le plus alternatifs des groupes de metal » aimaient-ils à dire.
Rapidement, ils développèrent leur look de façon encore plus manifeste en portant beaucoup, beaucoup d’ADIDAS jusqu'à leur déclarer leur amour dans ce qui deviendra un incontournable de leur set list, le bien nommé « A.D.I.D.A.S ».
Davis, qui en plus d’assistant légiste avait travaillé dans un magasin de fringues, disait que l’acronyme (All Days I Dream About Sex) n’était pas de lui mais était très répandu dans le « milieu Hip Hop et chiffon ».
En tant que fan de Rap, on ne peut douter que Korn avait dû entendre la chanson de RUN DMC « My Adidas » qui avait permis aux MC’s de signer un contrat juteux avec la célèbre marque à trois bandes (1.000.000 pour le crew qui étaient ainsi les premiers hors sportifs à être sponsorisés par la marque).
A l’époque, les rappeurs avaient décrochés le contrat en demandant aux membres de leur public d’enlever leur « Superstars » en les tenant au-dessus d’eux. Des milliers de pompes à trois bandes furent alors visibles.
Un peu plus tard avec Korn, le public Néo metal était tout aussi client de produits Adidas. Un joli coup marketing du groupe et cela ne serait pas le dernier.
Le « metal fashion » pointait le bout de son nez dans Korn à grands renforts de survêtements fluorescents encore relativement « petit peuple » comparé au Calvin Klein qu’ils aborderont plus tard.
Un brin too much, le groupe déclarera « qu’aux Etats Unis cela n’avait rien de choquant d’être sponsorisés par une marque de vêtements » (au vu de la façon dont il feront avec PUMA, cela n’avait apparemment rien de choquant de faire jouer la concurrence aussi).
Cet album marquera en outre la dernière collaboration entre le groupe et le producteur Ross Robinson.
Les rapports entre lui et le groupe étaient à l’époque « privilégiés » puisque on voit dans la vidéo « Who then now » comment ils travaillaient ensemble.
Robinson motivait beaucoup Davis à aller puiser dans ses souvenirs pour avoir du « feeling in the words ».
Quelques années plus tard, Davis déclarera que le gonze était tout de même un peu taré parce qu’il n’hésitait pas à bousculer les artistes pour obtenir d’eux les meilleures performances possibles. Quoi qu’il en soit la prod’ de l’album restait « gros grain » abrasive, approximative et naturelle. Comme à la maison quoi.
Korn avait à cette époque une image encore sombre et torturée. Cela se vérifiait dès les premières mesures avec « Twist », une toute petite introduction très réussie et particulièrement originale. Le chant de Davis était incroyable, bien qu’il ne semblait pas y avoir de lyrics dans ce morceau. Barré et primitif, ce morceau vous marquait immédiatement et donnait très envie d’entendre la suite.
Est-ce que « Twist » démarrait trop fort ou « Chi » un peu mollement, mais une cassure se faisait sentir à peine quelques minutes après le début du disque.
Ce deuxième morceau (baptisé comme cela en l’honneur du bassiste des Deftones) restait tout de même groovy et sympathique avec notamment un pont alternant chant plaintifs et hurlements.
« Swallow » suivait dans la foulée et sautillait avec un groove original et de bonnes idées musicales. La fin du morceau était dans un pur esprit « Kornien » avec un Davis qui chantonnait comme un dérangé pendant que ses collègues jouaient une musique simpliste mais un brin inquiétante.
« Porno Creep » était un petit interlude musical très réussi.
Très californien et Hip Hop dans l’esprit, on aurait pu imaginer sans peine d’y entendre un MC y poser quelques lyrics à base de « Biatch » et de « cool Shit ».
Cette chanson avait d’ailleurs été pensée comme une BO pour film de boules.
Il fallait cependant reconnaître qu’avec les morceaux qui suivaient « Twist », on n’était pas non plus complètement transporté et que Korn semblait en pilotage automatique.
Cela s’arrangeait enfin avec « Good god » qui débutait avec un excellent riff et une très bonne ligne de chant de Davis.
Le refrain était très bon et il y avait une pure envolée à la fin du morceau où tout ce joyeux petit monde s’excitait à l’image d’un Davis braillant comme un épileptique (il fallait d’ailleurs se lever de bonne heure pour comprendre quelque chose à ce qu’il racontait).
« Mr Roger » suivait dans la foulée avec une dynamique très différente de la chanson précédente. Le groupe commençait à jouer ici avec les gimmicks en reprenant le côté « comptine barrée » de « Shoot ans Ladders » avec un Davis chuchotant dans l’intro pendant que le reste du groupe mettait des « pêches » particulièrement bien senties.
La chanson était lente mais très réussie et les cinq de Bakersfield ouvraient souvent avec cette chanson à l’époque de leur tournée « Life Is Peachy ».
Inquiétante, lourde et malsaine, « Mr Roger » permettait à Korn de maintenir son altitude.
« K@% » était assez classique malgré son début assez « funky » dans la guitare (le groupe a dû écrire le titre de cette façon à cause de la grossièreté du titre d’origine à savoir Kunt).
« No place to hide » était une chanson plutôt énergique (que Korn choisira de jouer en live lorsqu’ils viendront jouer à « NPA ») qui est à placer dans le haut du panier de cet album. « Wicked » était une reprise de Ice Cube où les boys avaient invités leur copain d’alors (qui ne le resterait plus très longtemps), Chino Morenooo des Deftones.
Ce dernier réalisait une bonne performance sur ce morceau en rappant d’une façon très convaincante pendant que Davis se chargeait du refrain en braillant comme il savait le faire.
« A.D.I.D.A.S » enchaînait sans break et permettait au groupe de pouvoir poser le « hit » définitif de l’album.
Malgré le côté « ras les pâquerettes » des lyrics « ADIDAS » était très réussie.
« Low rider » (reprise de War) était à oublier rapidement tant elle était courte et faite « à l’arrache ».
« Ass Itch » avec son très bon riff d’intro n’en était pas pour autant transcendante mais il restait la dernière chanson du groupe qui avec son titre « évocateur » « Kill You » laissait entrevoir de sombres horizons.
Evoquant les sévices que lui avait subir sa belle mère, la chanson était réussie même si elle ne procurait pas le même choc que « Daddy ».
Il était évident que ce deuxième album n’était pas aussi puissant que le premier.
Le groupe ne l’aime pas beaucoup d’ailleurs, estimant avoir manqué de temps pour pouvoir correctement le finaliser.
Cependant, il s’inscrivait dans la lignée du premier avec ce côté inquiétant et malsain… cela ne sera pas toujours le cas car les paillettes commençaient à pleuvoir et ne s’arrêteraient pas de si tôt.
On termine avec quelques petits lyrics extraits de « Kill you » :
« All I wanna do!
(You are not my real mother)
Is kill you
(Should I beat and stab and fuck her?) »
Rédigé par : pamalach 77 | 1996 | Nb de lectures : 2426