- EAST-PACK RESISTANCE TOUR 2004 par LEGUMAN - 1493 lectures
Lundi 08 Nomvembre 2004
Elysée Montmartre
Paris




Le « Resistance Tour », sponsorisé par les sacs qui couvrent les fesses prohiminantes de nos collégienne complexées depuis plus de 15 ans maintenant, repasse par Paris comme chaque année.



Festival itinérant sensé représenter la scène HxC et ses dérives allemandes, le « Resistance Tour » nous propose cette année un plateau encore plus pauvre que les années précédentes en terme de notoriété. En effet, après le ravage Biohazard/Hatebreed en 2002, puis Suicidal Tendencies en 2003, ce Sick of it All/7 Seconds fait un peu pale figure. Du plus leurs guests WALLS OF JERICHO et UNEARTH sont très Métal et assez anonymes sur le sol français, que dire de THE BONES, complètement inconnu dans nos contrées et destiné à un public qui a depuis longtemps passé la main. Résultat, une salle à moitié vide, et qui l'était d'ailleurs complètement quand débuta le premier groupe de la soirée, Suicide Machine de Detroit.



Rien a voir avec l'œuvre de Chuck Shuldiner, SUICIDE MACHINE est un groupe de HardCore Punk avec des passages Ska voir Dub.
Quelques rares motivés se laissent aller à un pas de danse skanké et les gars de Detroit accompliront un bon boulot en chauffant ce petit bout de salle qui leur était acquis. Une bonne suprise en fait que ce groupe venu de nul part pour nous préparer de la plus « Posi » des façon au raz de marrée SICK OF IT ALL !



Vient ensuite WALLS OF JERICHO, après la forte impression faite au FuryFest, c'est au tour de Paris de passer à la casserole pour leur second passage (peut-être que certains ce souviennent du concert au Squatt de l'Alternation avec cette ambiance si particulière).
Devant un public amorphe et peu nombreux, la sauce aura beaucoup plus de mal à prendre qu'au FuryFest malgré l'envi du groupe de bien faire. Un set irréprochable de Metal HardCore de grande qualité où l'expérience grandissante de Candace Kucsulain, la chanteuse du groupe, fait mouche malgré l'effet « Grande-scène » qu'elle gère vraiment bien.
Un groupe certes pas très original mais qu'il faudra absolument suivre dés leur prochaine venue dans un environnement plus favorable.



L'écart entre public HardCore et Metal va se faire encore plus sentir avec UNEARTH, représentant typique de la NWOAHM dont vous trouverez la définition dans les Hard-Rock d'Octobre et Novembre. Plus qu'un leader de cette scène, UNEARTH en est presque une caricature. Entre poncifs poussifs et pose à la MANOWAR, le groupe joue sur le second degré mais comme ATREYU, l'effet retombe sous le poids de trop nombreux pains distribués par les deux guitaristes et le bassiste. UNEARTH fera peut-être meilleure figure, comme WOJ, dans un contexte plus favorable mais j'ai peur que le style ai du mal à prendre en France si on commence par nous envoyer les seconds couteaux, preuve en est la réaction mitigée du public.



Un public qui n'est pas au bout de ses mauvaises surprises puisque THE BONES pratique un style vraiment désuet en France, un look Rock Sudiste pour ces allemands à la musique festive qui tient beaucoup de MOTORHEAD. Quelques rares MetalHeads de quelques anciennes pluies dodelineront de la tête mais encore une fois l'ambiance en prend un sacré coup dans le pif.



7 SECONDS est un mythe du HardCore et ceux qui s'en souviennent vont s'en donner à cœur joie à force de sing-along et de pit furieux !
L'audience est prise au jeu pendant les 20 premières minutes mais l'ambiance retombera comme un soufflet une fois la vigueur des slammeurs et des moshers un peu atténuée. La musique très ciblée de 7 SECONDS aura beaucoup de mal à convaincre les nombreux spectateurs qui ne les connaissaient pas. Par contre les fans semblèrent comblés par une performance de haut de gamme.



L'ensemble du public paraissait un peu las au bout de 4 heures d'un show assez inégal et on voyait mal comment SICK OF IT ALL pourrait rétablir la barre devant une audience sur les rotules, un lundi soir dans une salle à moitié vide.
Et pourtant la magie SOIA va encore opérer… Dés le début du Set, c'est la folie. Tout le monde se presse vers l'avant de la salle et l'ambiance se soulève enfin. Avec un set rétrospectif comprenant seulement trois extraits du dernier album et un inédit (à priori tiré de la BO d'un film de merde qui n'est jamais sorti dixit le groupe), les foules vont se soulever et piter comme jamais ce soir. SOIA fait un grand show,
supérieur à celui du Trabendo, et égalant, dans un contexte aussi difficile, leur exploit du FuryFest 2003 où ils avaient réussi à retourner complètement toute l'ambiance du Festival. Ce groupe inspire vraiment le respect.



Une soirée bien longue pour en arriver au magnifique set de SOIA. Le concert aurait beaucoup gagné à se dérouler dans une salle plus petite (alors qu'à 800 mètres de là, les pauvres spectateurs de THERION se marchaient sur la gueule pour y voir quelque chose dans une Loco bien trop petite pour l'événement).


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