Ce premier album de TRUST éponyme mais également connu sous les noms « L'élite » ou encore « Préfabriqués » (notamment la version limitée or récemment sortie) fait suite à un premier 45 tour contenant « Paris By Night » (une adaption de « Love at First Feel » d'AC/DC) et « Prends pas ton flingue », titres qui ne sont pas repris sur cet album. TRUST, à cette époque est composé, de Bernie au chant, de Nono à la guitare, de Jeannot à la batterie et de Ray à la basse.
L'album commence par un des classiques de TRUST à savoir « Préfabriqués » un titre bien rapide avec un refrain à scander en choeur avec Bernie. Suit « Palace » un morceau pour se foutre des branchouilles de l'époque, les amateurs de disco, paradoxalement on se retrouve face à un titre de fusion car il contient justement un break disco, le tout fait de façon assez ironique. « Le matteur » propose un moment bluesy, avec du sax, genre de titre que l'on retrouve fréquemment dans la discographie des Parisiens. Arrive un autre classique avec « Bosser huit heures » parlant des conflits sociaux, avec encore une fois un très bon refrain, il est suivi par un morceau groovy « Comme un damné ». « Dialogue de sourds » est presque un morceau de hard core, énergique, rapide et bref (1 min 54 s), pas devenu un classique mais c'est un titre accrocheur. Vous voulez encore des tubes de TRUST? Eh bien en voilà deux d'un seul coup avec « L'élite » et « Police-Milice » (dont les paroles pourraient reprendre une deuxième jeunesse). « H&D » explique l'utilisation faite des hôpitaux psychiatriques au temps du rideau de fer, le morceau est assez violent. Bernie et ses compères sont fans d'un groupe et de son chanteur, il s'agit de AC/DC et de Bon Scott, c'est donc tout naturellement qu'ils reprennent leur « Ride On » morceau bluesy encore une fois avec piano et choeurs féminins. L'album s'achève sur un bon morceau rock'n'roll avec une fois de plus du piano, il s'agit de « Toujours pas une thune ».
Même si mon album préféré de TRUST reste « Répression », celui-ci est presque son égal, les deux étant à mon avis indispensables à tout amateur de rock et de métal.
Rédigé par : Papy cyril | 1979 | Nb de lectures : 2019
Et si on faisait fi de l'actualité et de ce que le groupe est devenu?
Je n'ai découvert ce premier album que récemment et c'est une bonne surprise. Je n'imaginais pas qu'il puisse être du niveau de Répression et c'est pourtant le cas. Je rejoins Papy dans sa conclusion.
L'Elite a pour lui la fraicheur et le côté fun du rock n' roll que l'on ne retrouve pas sur un Répression plus maîtrisé et plus 'dur' sous bien des aspects.
Des classiques du (hard) rock qu'à défaut de posséder on se doit au moins de connaître.
forlorn Membre enregistré
Posté le: 23/09/2013 à 10h50 - (29887)
Ajout d'une vidéo live de 1982 pour le titre L'Elite, avec un certain Nicko McBrain à la batterie.
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Ce premier album de TRUST éponyme mais également connu sous les noms « L'élite » ou encore « Préfabriqués » (notamment la version limitée or récemment sortie) fait suite à un premier 45 tour contenant « Paris By Night » (une adaption de « Love at First Feel » d'AC/DC) et « Prends pas ton flingue », titres qui ne sont pas repris sur cet album. TRUST, à cette époque est composé, de Bernie au chant, de Nono à la guitare, de Jeannot à la batterie et de Ray à la basse.
L'album commence par un des classiques de TRUST à savoir « Préfabriqués » un titre bien rapide avec un refrain à scander en choeur avec Bernie. Suit « Palace » un morceau pour se foutre des branchouilles de l'époque, les amateurs de disco, paradoxalement on se retrouve face à un titre de fusion car il contient justement un break disco, le tout fait de façon assez ironique. « Le matteur » propose un moment bluesy, avec du sax, genre de titre que l'on retrouve fréquemment dans la discographie des Parisiens. Arrive un autre classique avec « Bosser huit heures » parlant des conflits sociaux, avec encore une fois un très bon refrain, il est suivi par un morceau groovy « Comme un damné ». « Dialogue de sourds » est presque un morceau de hard core, énergique, rapide et bref (1 min 54 s), pas devenu un classique mais c'est un titre accrocheur. Vous voulez encore des tubes de TRUST? Eh bien en voilà deux d'un seul coup avec « L'élite » et « Police-Milice » (dont les paroles pourraient reprendre une deuxième jeunesse). « H&D » explique l'utilisation faite des hôpitaux psychiatriques au temps du rideau de fer, le morceau est assez violent. Bernie et ses compères sont fans d'un groupe et de son chanteur, il s'agit de AC/DC et de Bon Scott, c'est donc tout naturellement qu'ils reprennent leur « Ride On » morceau bluesy encore une fois avec piano et choeurs féminins. L'album s'achève sur un bon morceau rock'n'roll avec une fois de plus du piano, il s'agit de « Toujours pas une thune ».
Même si mon album préféré de TRUST reste « Répression », celui-ci est presque son égal, les deux étant à mon avis indispensables à tout amateur de rock et de métal.
Rédigé par : Papy cyril | 1979 | Nb de lectures : 2019