THE FOUR HORSEMEN + SILLY TWATS - Scène Bastille - 01/03/2008

Une vidéo extraite du concert pour commencer : The Frayed Ends Of Sanity

Merci tout d'abord à VS et A-jeter-prod qui m'ont permis de mettre pour la première fois les pieds à la Scène Bastille. Avec tout ce qui a été dit concernant cette salle, c'est peu dire que j'y allais à reculons. Je voyais ça plus grand. Toujours est-il que le public a répondu présent, la salle est bien remplie (ce qui ne me semblait pas du tout évident à la base).


SILLY TWATS ouvre les hostilités. Un set déjà entamé depuis peu lorsque je pénètre dans la salle. Au final, un groupe pas très intéressant mais sur lequel je n'ai pas envie de m'acharner. Car ils se sont donnés à fond, ont eu l'air de se faire plaisir, ont bien chauffés la salle, bon son, avec notamment 2 reprises de Metallica, histoire de donner le ton de la soirée : The god that failed, plutôt inattendue, et Hits the light, seul titre qui m'aura fait remuer la tête (Hit the lights quoi !). Des versions moyennes (des reprises de Metallica à une seule guitare.... ). Sur leurs propres compos, une espèce de patchwork metal, pas transcendant, pas désagréable non plus avec un chanteur à bloc, très communicatif, mais dont je n'ai pas aimé le timbre de voix.

Puis THE FOUR HORSEMEN débarque sur l'intro The ecstasy of gold, comme les vrais !
Et c'est parti pour quasiment 2 heures de... bonheur. Et oui, moi-même plutôt réticent au départ, peu convaincu par l'idée d'aller voir un cover band, je me suis rapidement laisser gagner par le plaisir d'entendre tous ces classiques intemporels, interprétés souvent magistralement, avec un son nickel et dans une super ambiance. M'aura juste manqué une petite bière pour accompagner tout ça, mais non non et non, la Scène Bastille n'aura pas mon argent !

Blackened pour démarrer, idéal puisqu'il s'agit d'un de mes titres préférés. Suit un Jump in the fire, le genre de titres que je n'ai jamais pu voir jouer live par Metallica et que je ne verrai sans doute jamais. D'où l'autre intérêt de ce genre de prestations. Harvester of sorrow. Fade to Black : si j'avais trouvé les premiers solos de guitare un peu moyens, je ne peux que m'incliner devant celui-ci, superbe. Disposable heroes. No remorse : peut-être mon titre préféré de la soirée. On le connaît par coeur mais pour ne pas l'avoir entendu depuis un moment, j'avais oublié à quel point ce titre était bon. L'interprétation en sera jouissive.

Puis vient le moment quelque peu drôle du concert, l'interprétation d'un titre de Load : Wasting my hate. Saluons l'effort du groupe, malheureusement pas du tout récompensé. Entre une des deux grattes qui rend l'âme (c'est-à-dire que l'on n'entend plus, sans doute le seul problème technique de toute la soirée) et la moitié du public qui en profite pour aller fumer, pisser ou je ne sais quoi. Bref. J'avoue trouver moi-même ce titre sans intérêt, mais c'est un peu dommage tout de même.

Retour aux choses "sérieuses" avec For whom the bell tolls, avec un son de basse très bizarre sur l'intro, ils ont un peu trop forcer l'effet. Damage inc., Ride the lightning, Wherever I may roam, seul véritable extrait du black album. Frayed ends of sanity (même remarque que pour Jump in the fire).

Un petit solo de basse sur les thèmes de My friend of misery et Orion. Puis sur To live is to die avec les autres membres du groupe qui reviennent sur scène.

Master of puppets, inévitable. Grosse réaction du public, évidemment.
The four horsemen : bizarre (avec un nom de groupe pareil), j'ai trouvé que c'était le titre le moins bien joué du set, je le reconnaissais à peine durant les couplets. Leper messiah : gros moment sur le plan perso et un grand grand merci à eux. Définitivement un de mes titres préférés, que je n'osai même pas espérer ce soir. Génial. Pour terminer, deux autres indispensables (je n'ose pas dire classiques, ce sont tous des classiques !) : Creeping death et Seek and destroy.

Alors qu'il avait été annoncé que le groupe couvrait toutes les périodes. Mouais mouais : un seul titre du Black album, un seul de Load, aucun de Reload et aucun de St Anger. Donc 90 % du set consacré aux 4 premiers chefs d'oeuvre. Je suis partagé : d'un côté je suis fan de Metallica et de tous les albums, je n'en rejette aucun. Mais il me faut bien avouer que c'est avec les vieux titres que l'on prend le plus son pied, et c'est ces titres-là que le public attendait principalement.

Musicalement, un groupe qui maîtrise donc bien son sujet. Le guitariste aux cheveux courts est particulièrement brillant (l'autre ressortait d'ailleurs un peu moins dans le mix). Je n'ai pas pu bien voir le batteur car étant placé juste en face du chanteur-bassiste qui le masquait la plupart du temps. Mais rien à redire d'après ce que j'entendais. Enfin, le chant. Pas le plus évident, et dans l'ensemble, sur une durée de concert plutôt conséquente, le bonhomme assure (d'autant qu'il ne reste pas statique). Quelques tics de diction qui pourraient peut-être être légèrement gommés car parfois gênants (sur le refrain de Ride the lightning par exemple, ça lui faisait être en retard sur la musique). Mais ça ne se ressent que sur quelques passages. Et puis de toute façon, Hetfield en live, c'est rarement parfait (pour ne pas dire plus).

En tout cas, une soirée qui ne m'aura donné qu'une envie : me réécouter mes vieux Metallica !!