- TATTOO THE MIND FEST par LOUFI ET TONTON - 2960 lectures
les 30 et 31 octobre 2004 à Seichamps et Amnéville



Les manifestations musicales sont assez rares en Lorraine pour que l'on puisse jouer la fine bouche. Du coup, une affiche comportant plus d'une vingtaine de groupes sur deux jours constituait une véritable bénédiction pour le métalleux lorrain, plutôt sevré de bons concerts ces derniers temps.
C'est dans des conditions un peu particulières que s'est déroulé ce Tatoo the Mind 1ère édition car les deux journées se sont déroulées sur des sites différents, situés à plus de 80 kilomètres l'un de l'autre.

Seichamps est une ville de la banlieue de Nancy, pas facilement accessible pour le novice. L'Espace Culturel est une salle municipale comme il en existe tant, plutôt bien conçue, avec une scène assez vaste et haute pour offrir une bonne vision du spectacle à l'ensemble des spectateurs. Seul le hall qui abrite le bar et les stands s'est montré un peu exigu.

Amnéville se trouve à mi-chemin entre Metz et Thionville. L'after-club, salle bien plus petite que l'Espace Seichamps a déjà abrité il fût un temps quelques bons concerts dans la région. Malheureusement l'acoustique est bien moins intéressante et la scène bien plus basse. Les nabots en auront été pour leurs frais.



30 OCTOBRE 2004 – SEICHAMPS – Affluence 750 personnes environ


DESTINITY : Tonton : C'est donc à 11h30 que DESTINITY monte sur scène pour inaugurer une journée qui s'annonce comme étant longue. Pas grand chose à dire sur le set du groupe français qui a bien progressé depuis ses débuts. Un set de death/thrash de bonne facture avec un chanteur enthousiaste. Pas facile de le rester alors que la salle ne compte pas encore une centaine de spectateurs. Ils bénéficient d'un son correct et on leur pardonne leur massacre de « Raining blood ». Pas extraordinaire mais plutôt un excellent chauffe-plat.



ACT OF GODS : Tonton : La mise en bouche se corse avec l'arrivée d'ACT OF GODS pour une demi-heure de brutal death américanisée. D'entrée de jeu, le groupe écope d'un son absolument ignoble qui ne s'arrangera pas d'un pouce tout au long de leur set. Impossible de distinguer quoi que ce soit dans ces conditions. Le brutal death sans un son adéquat devient indigeste et même leur reprise de « Slaughter of the innoncent », histoire de rendre hommage à la tête d'affiche du jour, est méconnaissable. C'est bien dommage car le groupe mérite de meilleures conditions. Enfin ça sera sans doute mieux la prochaine fois…



GARWALL : Tonton : Lorsque vient le tour de GARWALL, il est surprenant de constater le contraste sonore par rapport au groupe précédent. A croire qu'ils ont fait une balance, le son est clair et donne un net avantage au groupe parisien. Si GARWALL est bien connu des franciliens, avec un passage remarqué lors du VS Fest, cela ne semble pas être le cas des Lorrains. GARWALL a une bonne demi-heure pour convaincre et s'y emploiera de la meilleure façon qu'il soit.
Balrog et sa bande assure un set plein de conviction avec des titres extraits de leur album fraîchement dans les bacs. Olivia, l'ex-bassiste de charme de NO RETURN, est toujours aussi à l'aise dans ses parties rythmiques. Dommage qu'on ne l'entende pas un peu plus.
Pendant ce temps, la salle continue de se remplir gentiment et c'est quelques 400 personnes qui assistent à la prestation plus qu'honorable du groupe. Pas de réelle surprise de la part de ce groupe prometteur…










TREPALIUM : Tonton : L'écurie Holy Records est venue en force puisque voilà les Poitevins de TREPALIUM, membres honorables de l'association KLONOSPHERE (coucou Guillaume !) qui n'en finissent pas de faire couler encre et salive depuis la sortie de leur album.
Si le groupe se montre quelque peu réservé sur scène, les conditions sonores sont optimales avec le meilleur son de la journée.
Aidé par une limpidité acoustique, TREPALIUM nous fait découvrir son mix subtil de death/thrash très lourd. Les musicos sont parfaitement en place, le chanteur qui affiche une dégaine ecclésiastique assure le show. Ils sont tout de même biens timides et l'intérêt de leur prestation s'en ressent quelque peu.
Je pense que TREPALIUM est capable de faire beaucoup mieux pour captiver l'auditoire, même si le public de Seichamps fait un accueil plus que favorable au groupe. A suivre de près…









MISANTHROPE : Loufi : Est-ce que ça vaut vraiment la peine de raconter un concert de Misanthrope ?

Trois excellents musiciens accompagnent un S.A.S grandiloquent comme à son habitude. On aimera ou on aimera pas le trip….
Malheureusement, le groupe a été desservi par un son plutôt moyen et les caractéristiques les plus intéressantes du groupe, en particulier le talent de leur bassiste J.F. Moréac, sont passés à la trappe.
Les amateurs ont toutefois apprécié. Je n'en fait pas partie. Tant pis.








RAGNAROK : Loufi : Vous voulez vraiment que je vous donne mon avis sur ce combo de black ? Si certains voient en Ragnarok un représentant fidèle de l'esprit du black-metal originel, d'autres y verront une accumulation de clichés limite grotesques. Heureusement que l'interprétation n'était pas dégueu, que le vocaliste a un bon brin de voix et que la sonorisation de l'ensemble a été plutôt à la hauteur. Moi je ne suis pas client et certains spectateurs auront remarqué mes crises de bâillements répétées.





INCANTATION : Loufi : La principal originalité du groupe américain est d'avoir dans ses rangs un batteur français, à savoir celui du combo alsacien BLOODY SIGN.
Le bougre s'est d'ailleurs particulièrement bien démerdé et le fait que INCANTATION ne soit qu'un trio n'a pas trop nuit à l'ensemble.
Mélangeant vieux morceaux et extraits du récent « Decimate Christendom », ils nous ont délivré un death lourd, old-school, un peu répétitif mais bien plus agréable que ce qu'ils peuvent nous présenter sur album. Ils m'auront laissé l'impression d'un groupe sympa, qui aime ce qu'il fait. C'est l'essentiel.





BEHEMOTH : Loufi : Les polonais était incontestablement le groupe le plus attendu de la journée.
L'accueil triomphal qui leur a été réservé en témoigne largement de la liesse collective que suscite BEHEMOTH.

Et ce n'est pas volé. Son surpuissant, groupe motivé, setlist imparable, interprétation sans faille, rien n'a manqué.
Des extraits de Demigod aux classiques « Decade of Oepion » ou « Antichristian phenomenon », le show a été ravageur, d'une puissance diabolique et Nergal est un leader charismatique, qui sait mettre le public dans sa poche.
Du tout bon.









KRISIUN : Loufi : Un concert de Krisiun, ça ressemble en général à un autre concert de Krisiun.
Avec ses points faibles : des morceaux pas toujours identifiables pour le gars qui connaît pas toute leur discographie, des musiciens complètement statiques et un vocaliste souvent très bavard entre les morceaux.
Et aussi ses points forts : une exécution terrible de puissance et de technique, un batteur qui régale tout le monde et des musicos vraiment sympas dévoués corps et âme au culte du métal. La setlist est du même acabit que d'habitude, reprenant toutes les périodes du groupe. Ne me demandez pas de détails, je ne connais pas assez la discographie des brésiliens pour donner des détails. Sinon, ils ont bénéficié d'un très bon son et la réponse du public a été particulièrement favorable. J'ai même trouvé ça moins chiant qu'à l'accoutumée, c'est tout dire….



ARKHON INFAUSTUS : Loufi : Appelés au pied levé pour remplacer Dark Funeral, les parisiens ont plutôt fait les frais du succès retentissant de Behemoth. Je vais me faire vilipender, mais pour moi, ARKHON INFAUSTUS ont délivré la prestation la plus aboutie de la journée. Son d'une clarté exemplaire (les avis divergent pourtant suivant l'endroit où l'on été placé dans la salle), interprétation carrée et attitude presque sage et sobre, tous les échos négatifs que j'avais eu sur le groupe ont été balayés. Même si quelques provocations subsistent comme quelques majeurs dressés à l'intention du public et des glaviots émis par le gratteux visiblement dans un état second, j'ai particulièrement apprécié le côté malsain et la terrible haine qui émane de leur musique. Le public ne s'y est d'ailleurs pas trompé, un début de bagarre s'étant rapidement produit dans le pit, puis au bar. Le batteur, transfuge de Crystalium a assuré à mort et a facilement scotché quelques spécialistes présents dans la salle. Les excellents morceaux de « Perdition insanabilis » sont parfaitement intégrés dans le répertoire mais la foule, plutôt clairsemée à ce moment là est restée dans l'ensemble assez amorphe, malgré la gueulante de Deviant, qui ressemble vraiment trop à Albert Dupontel quand il s'énerve. Personnellement, j'ai adoré.



DESTRUCTION : Loufi : Même si je suis un vieux briscard du métal, j'ai attendu presque 20 ans pour enfin voir Destruction en live. Et je n'ai pas été déçu même s'ils ont pris un sacré coup de vieux. Les jeunes ont rigolé en voyant le look ultra-rétro des allemands. Ils ont vite changé d'avis en voyant l'énergie de Destruction sur une scène. Si je ne connais pas trop les derniers albums, j'ai été enchanté d'entendre les bons vieux classiques comme « mad butcher », « eternal ban », « invincible force », « curse the gods » ou « bestial invasion ». Le groupe a bénéficié d'un son très bon, de lights efficaces et l'ambiance était vraiment sympa et détendue. Le petit Mike (53 kilos !) est un pur gratteux de thrash alors que Schmier est toujours un frontman génial malgré la quarantaine qui approche à grands pas….Un superbe moment.



REPULSION : Tonton : Après le triomphe de DESTRUCTION, difficile de monter sur scène et plus particulièrement quand on est un groupe qui n'existe plus vraiment depuis 1991. On peut se demander si REPULSION méritait sa position en tête d'affiche de cette première journée car 90% du public devait ignorer jusqu'à leur existence avant ce festival. REPULSION est tout de même l'alter ego américain de NAPALM DEATH, l'un des premiers groupes de grind US et par la même, l'inspirateur de toute une génération de musiciens. REPULSION avait même été catalogué de groupe le plus speed du monde jusqu'à leur première séparation en 1986.
L'hémorragie de spectateurs, qui a commencée dès la fin de BEHEMOTH, continue de plus belle. C'est devant une salle à moitié vide que REPULSION entre en scène. Le groupe se produit avec une moitié de line-up. Suite à des empêchements de deux de ses membres, ce sont Matt (guitare) et Col (batterie) d'EXHUMED qui complètent la formation pour ce concert historique : le premier de leur carrière en Europe, avant leur retour en janvier prochain pour deux dates.
Terminée la rigolade place à « The stench of burning death » premier titre de l'album « Horrified » que le groupe interprètera dans son intégralité et dans l'ordre du disque. C'est une déferlante brutale qui s'abat sur nous. Ces titres ont été composés voilà plus de 18 ans et restent pourtant monstrueusement efficaces. Certes le style de REPULSION n'est plus vraiment d'actualité et représente une période révolue du grind, pourtant ça déchire toujours autant. Scott Carlson, le chanteur bassiste assure un set plein d'humour et de spontanéité. Il présente chacun des titres avec des tirades drôles pour peu qu'on comprenne l'anglais. Un titre sera dédié à monsieur John Peel qui nous a quitté quelques jours plus tôt. Quand vient le tour du colossal « Black breath » Scott ironise en annonçant une reprise d'ENTOMBED et en laissant entendre par la même que la cover des suédois est plus connue que son original. Cela fait près de 40 minutes que REPULSION nous agresse sur scène lorsque vient le moment du titre « Horrified ». Et lorsque les trois « FUCK… » de fin de l' ultime morceau sont prononcés, les lumières ne tardent pas à se rallumer. C'est alors que je constate que la quasi-totalitéé du public est partie. Il ne reste guère qu'une trentaine de personnes, des anciens pour la plupart. Comment blâmer tous ces gamins qui n'étaient même pas nés quand ces riffs ont été composés… Enfin, ça fait quand même mal. Les membres de REPULSION ne laissent rien paraître d'une quelconque déception, ils ont assuré leur set comme s'ils avaient joué dans un stade bondé ; avec le même enthousiasme, la même ferveur.
Un show historique s'est déroulé ce soir-là, mais bien peu en ont eu conscience. REPULSION méritait cette place en tête d'affiche, même si elle n'était que symbolique. Après tout ce qu'ils ont fait pour la musique extrême, on leur devait bien ça, non ?





30 OCTOBRE 2004 – AMNEVILLE – Affluence 400 personnes environ

TEXTURES : Loufi : Quelle baffe !!! Alors que l'album « Polars » ne m'avait pas vraiment marqué, je me suis pris un bon coup de pied au cul avec la courte prestation des jeunes hollandais de Textures. Si ça ressemble bien évidemment à du Meshuggah, les parties mélodiques intelligemment insérées dans les morceaux donnent un charme particulier. On m'avait dit que le groupe exagérait sur la longueur des parties instrumentales. Ca n'a pas été le cas et le public plutôt timide au début a copieusement applaudi le groupe qui aura commis l'exploit d'avoir le meilleur son de la soirée. Et ce n'est pas peu dire car la suite a été catastrophique à ce niveau là.




ANTAEUS : Loufi : Ca fait trois fois que je vois Antaeus et trois fois que je me heurte à une bouillie sonore indescriptible. Je ne sais pas si le groupe fait exprès d'avoir un tel son de chiottes mais il était absolument impossible de distinguer quoi que ce soit. Sans être fan, je ne trouve pas mal du tout ce qu'ils font sur album mais ici, à part quelques parties mid-tempo, je n'ai pas réussi à distinguer quoi que ce soit. A oublier.



SETH : Loufi : Seth n'a pas non plus bénéficié d'un son très correct mais il était déjà largement meilleur que lors de leur dernier passage à Amnéville il y a deux ans je crois. Les nouveaux morceaux tirés de l'excellent album « Era Decay » sont passés comme une lettre à la poste même s'ils ne sont pas vraiment accessibles. Dommage toutefois que l'attitude un peu kitsch du groupe ne leur profite pas vraiment, le terme plutôt réducteur de « Misanthrope du black » ressortant souvent. Sinon, c'était pas dégueu, les musiciens sont bons, l'ambiance était sympa et le son un peu brouillon mais supportable.



ATROCITY : Loufi : Je suis vert. Complètement vert. Atrocity était le groupe que j'attendais le plus sur ces deux jours et ça a été une véritable catastrophe. Un son immonde, un batteur (avec batterie electronique) complètement à la ramasse, une setlist pitoyable, un Krull sympa mais qui hurlait dans le vide, rien ne nous a été épargné. S'ils nous ont gratifié de 4 morceaux de « Atlantis » (reich of phenomena, enigma, gods of nation et clash of the titans) on a eu droit à un seul morceau de « Todessensucht » (metropolis), un de « Blut » (le titre énonyme) et surtout à DEUX REPRISES !! Tout d'abord le « great commandement » de Camouflage qui ne vaut pas l'original, puis à «un « Shout » interminable qui a duré bien dix minutes. Quand on fait une setlist de huit morceaux, incorporer deux reprises est une véritable honte et heureusement que la présence de Liv Kristine aux backing vocals a rehaussé un peu le niveau de ce ratage complet. Quelle misère.




ANCIENT : Loufi : Non désolé je peux pas. C'est vraiment trop à chier. Dès que mes yeux se posaient sur la scène, j'éclatais de rire. C'est plus fort que moi. (note de Tonton : rions ensemble avec une jolie photo du chanteur...arf)



DISSECTION : Tonton : La fin de cette deuxième journée s'annonce mal. Alors que le set d'ANCIENT s'est terminé en queue de poisson sans raison apparente, le staff semble soudainement très affairé. Les membres de la technique échangent des regards nerveux jusqu'à ce que l'un d'entre eux prenne possession d'un micro. « La sono a rendu l'âme, la fin du concert devrait être annulée » des clameurs commencent à s'élever de l'assistance avant que le technicien ne poursuive « … mais DISSECTION a décidé de jouer tout de même, sans sono ». Nous voilà rassuré, nous allons voir DISSECTION et la salle sera uniquement sonorisée par les retours et les amplis présents sur la scène. Après une attente interminable les lumières s'éteignent et DISSECTION entre en scène. Tout le monde retient son souffle. Les faciès ne sont pas amicaux surtout celui du guitariste d'ABORYM, un parfait sosie de mini-moi qui doit sourire uniquement quand il se brûle. Pareil pour notre compatriote Brice Leclercq qui n'a pas une gueule de porte-bonheur ou même Jon dont la jovialité me rappelle un enterrement que j'ai beaucoup aimé. DISSECTION entretient, jusque là, le mythe à la perfection.
Le groupe attaque par un de ses hits entre tous. L'intro de « At the Fathomless depths » retentit dans la salle et mon système pileux (et ça en fait des poils) se hérisse sur mes bras. Le son est d'une limpidité incroyable (merci les retours…) mais on sent que le groupe n'est pas vraiment à son aise. Quelques sérieux pains ici et là confirment cette impression. Après tout, ce n'est que la seconde date de DISSECTION depuis l'incarcération de son leader en 1996. Au fil des titres (« Black horizons », « Frozen », « Night's blood », « Soulreaper ») la confiance s'installe et Jon et ses comparses prennent réellement possession de la scène. Ils nous interprètent un seul et unique titre du ep à venir « Maha kali » qui n'en finit pas de me laisser perplexe quant à la direction musicale future du groupe. La setlist continue de se dérouler avec un florilège de grands classiques (« Retribution-Storm of the Light's bane », « Soulreaper », « Where dead angels lie », « Unhalowed »). Jon dispose d'une prestance énorme sur scène et paraît presque amical lorsqu'il présente les morceaux. Il a du mal à dissimuler le plaisir qu'il a de jouer devant notre assistance et un léger sourire fait son apparition de temps à autre. « Thorns of crimson death », « In the cold winds of nowhere », « Heaven's damnation », « Elisabeth Bathory » ( je regrette que Jon ne précise jamais qu'il s'agit là d'une reprise et non d'un titre de DISSECTION…) les titres continuent de se succéder. Cela fait plus d'une bonne heure que le groupe est sur scène lorsque débute le grandiose « The Somberlain ». Les premiers rangs sont déchaînés. Le pit très houleux rend le slam dangereux pour ne pas dire inconscient. Pour terminer ce show en beauté, DISSECTION a décidé de nous quitter sur les riffs de « A land forlorn ». Après une heure et demie d'un set mémorable, Jon et sa clique tirent leur révérence. Pourtant l'animal a du mal à quitter les lieux sans saluer son public qui semble lui avoir tant manqué. Il signe un nombre incalculable d'autographes (bizarre pour un misanthrope !) se fait prendre en photo, échange des mots gentils pendant près d'une heure sous la vigilance d'un garde du corps tout en oreillette qui n'a pas quitté Jon des yeux pendant toute la soirée. Moi qui m'attendais à voir une vraie tête de con gonflée d'arrogance, j'ai vu un homme affable et sympathique. Y'a de quoi briser une légende… DISSECTION nous a tout de même régalé en nous proposant ses meilleurs titres. Certains avanceront que leur setlist n'a pas bougé d'un poil depuis 1996, que davantage de nouveaux morceaux auraient été judicieux . Il faut pourtant se rendre à l'évidence, personne, et moi le premier, n'était venu voir DISSECTION pour entendre de l'inédit. Nous étions là pour les vieux morceaux, ceux qui ont fait entrer le groupe dans l'histoire du métal extrême et en cela DISSECTION a bien rempli son contrat à Amnéville. Merci Jon…



TOP 3 DES CONCERTS :

Loufi :

01. ARKHON INFAUSTUS
02. DESTRUCTION
03. BEHEMOTH

Tonton :

01. REPULSION
02. DISSECTION
03. BEHEMOTH


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