Teepee - CORROSIVE ELEMENTS - TRACK BY TRACK par VSGREG - 5251 lectures
A l'occasion de la sortie de son opus " Toxic Waste Blues ", VS vous propose de découvrir cet opus via une interview détaillée.
Titre de l’album :
Le morceau « Toxic Waste Blues » est l’un des plus anciens que nous ayons composé, il véhicule bien l’esprit de Corrosive Elements, et c’est un hommage à peine dissimulé au « Wolverine Blues » de qui vous savez ;)
Artwork :
La pochette de l’album est une œuvre originale de l’illustratrice Anne-Claire Planard (Como Muertos, The Prionner). Il s’agit d’une représentation de Cthulhu attaquant une ville, re-conquérant ainsi le monde en le débarassant de la vermine humaine.
C’est une illustration qui concerne particulièrement deux titres de l’album, « The Awakening » et « He dwells in the abyss », qui sont basés sur le mythe de Cthulhu de H.P Lovecraft. Nous avons discuté avec Anne-Claire du style visuel que nous voulions et cela l’a motivée à travailler sur le projet. Entre comics américains et un hommage discret à Akira de Katsuhiro Otomo, nous sommes bien entendu très fiers de son travail.
Production / Studio :
Toxic Waste Blues a été réalisé sur une longue période et en des lieux différents, nous avons enregistré la batterie chez Karl Dallara (Como Muertos, Pervert Asshole), nous avons ensuite enregistré la basse, les guitares et le chant dans nos home-studios respectifs . Nous avons tous mis la main à la pâte, avons construit le son ensemble, Lionel Gendre notre ancien bassiste (qui joue sur l’album) s’est chargé du mix, et enfin, nous avons eu l’honneur d’avoir un mastering par le grand Dan Swanö.
Ce fut une période très difficile pour le groupe car nous avons eu pas mal de changements de vies, des naissances, des changements de carrières, des événements qui sont loin d’être anodins et qui nous ont fait douter quant à la pérennité du groupe. Par chance nous avons su garder le cap et nous arrivons avec un projet abouti, du sang neuf et une cohésion plus forte que jamais au sein du groupe.
Musique, Cinema/DVD, livres, jeux ?
Nous avons composé et enregistré cet album sur une très longue période, mais nos influences collectives et personnelles sont restées les mêmes : le metal old school (80’s, 90’s), la science-fiction,les comics, les films d’horreur, les films de genre et les séries B.
Track by Track :
1. Burn the Preachers:
Un morceau direct et sans raccourcis, du Death/ Thrash rageur et un texte contre les prêcheurs qui n’ont d’autres buts que de régner par la discorde insufflant haine et obscurantisme pour arriver à leur fins. Un sujet bien d’actualité malheureusement. C’était évidemment le meilleur choix pour débuter l’album.
2. Destructive Cult :
Second morceau plus axé swedeath, une intro véloce, puis du d-beat bien crusty, ça montre un peu une facette plus punk du groupe.
Le texte parle des gourous et chefs de sectes qui sous couvert de religion ou de politique manipulent les esprits faibles pour s’enrichir et contrôler les autres.
3. Wrong Turn :
Un morceau plus moderne par rapport à notre style habituel, mais il est plein de groove, de breaks et de parties différentes, parfait pour le pit !
Le texte est plus traditionnel pour du death metal, ici c’est le point de vue du serial killer qui est mis en avant !
4. A Premium Carnage:
Cette fois-ci, les influences Thrash/Crossover sont mises à l’honneur, un titre bien pêchu avec des chœurs à l’ancienne et un break central axé groove / southern avant d’enchainer sur les parties solo ! Notre nouveau bassiste Thomas y fait un solo de guitare en tant que guest !
Le texte est une critique de notre société de consommation qui nous pousse à détruire notre environnement pour assouvir ses besoins sans cesse croissants. Tout est décrit sous un ton ironique, presque publicitaire.
5.The Awakening:
Premier interlude instrumental, il s’agit d’une incantation pour réveiller Cthulhu le grand ancient. Cet interlude est lié au morceau suivant.
6.He Dwells in the Abyss:
Le morceau mis en vedette par l’illustration de la pochette. Il s’agit tout bonnement d’un hommage à H.P. Lovecraft et son mythe de Cthulhu.
Musicalement, ce morceau est assez progressif dans sa construction, assez tribal et groovy, une section doom vient apporter une certaine lourdeur au milieu du titre.
Il s’agit d’une mise à jour de l’un de nos premiers morceaux composés dès les débuts du groupe.
7.Misanthropy:
On revient a du Thrash bien groovy et Rock n’roll, avec du d-beat et de la mélodie à gogo. La section Solo est un tribute à la NWOBHM.
Le texte est un regard obscur sur la race humaine, à travers le point de vue d’un misanthrope. Le texte est une collaboration avec notre ami Dr. PERV / KILVARAS des groupes Folge Dem Wind & Pervert Asshole.
8. Libertas Mortiis:
Second et dernier interlude instrumental, il s’agit plus d’une ambiance industrielle, mécanique et froide pour installer l’atmosphère du morceau suivant.
9. Warpath:
Ce morceau est assez martial et puissant, du death metal old school avec des incursions mélodiques et un bon solo de basse par Lionel.
Cette fois, le texte du morceau prend pour décor une dystopie dans laquelle les libertés individuelles sont supprimées au profit du contrôle aveugle et impitoyable d’une élite fasciste, et le combat du peuple pour reconquérir ses droits. Un thème bien classique et qui va peut-être devenir une réalité…
10. Oppression:
Un morceau très proche de la scène Power/Groove/Southern Metal des 90’s avec ces rythmiques tantôt pachydermiques et tantôt saccadées, des soli harmonisés et mélodiques, nos influences Pantera & Crowbar ressortent pas mal…
Côté texte, nous critiquons les sociétés actuelles dites « modernes » où l’individu est poussé à se fondre dans la masse, rentrer dans le moule, opprimé jusqu’à l’extinction…
11. Toxic Waste Blues:
Pour le titre éponyme de l’album, nous proposons un death n’roll qui swing et groove entre du speed metal à l’ancienne et une partie centrale qui se métamorphose mesure après mesure.
Pour le texte, encore une fois nous utilisons une dystopie pour alerter sur l’avenir de la planète et signaler qu’à force de détruire notre environnement, nous allons (sur)vivre dans une décharge géante en guise de terre.
12. Warmongers :
Nous avons choisi de clore l’album avec un titre dans un style proche du morceau d’ouverture, à savoir du Death/Thrash rentre dedans et efficace avec des ingrédients qui ont fait leurs preuves : des riffs agressifs, du groove, un refrain fédérateur, des breaks pour faire respirer le tout, et pour finir un guest de choix, « Brutal » Chee Salis de Pervert Asshole, Kortex, Lethal Mind et 9 Fake reasons pour un solo de tueur !
Au niveau du texte, nous critiquons les marchands d’armes qui créent les conflits aux 4 coins du globe pour s’enrichir sur la misère des gens. Warmongers… Merchants of Death.
Titre de l’album :
Le morceau « Toxic Waste Blues » est l’un des plus anciens que nous ayons composé, il véhicule bien l’esprit de Corrosive Elements, et c’est un hommage à peine dissimulé au « Wolverine Blues » de qui vous savez ;)
Artwork :
La pochette de l’album est une œuvre originale de l’illustratrice Anne-Claire Planard (Como Muertos, The Prionner). Il s’agit d’une représentation de Cthulhu attaquant une ville, re-conquérant ainsi le monde en le débarassant de la vermine humaine.
C’est une illustration qui concerne particulièrement deux titres de l’album, « The Awakening » et « He dwells in the abyss », qui sont basés sur le mythe de Cthulhu de H.P Lovecraft. Nous avons discuté avec Anne-Claire du style visuel que nous voulions et cela l’a motivée à travailler sur le projet. Entre comics américains et un hommage discret à Akira de Katsuhiro Otomo, nous sommes bien entendu très fiers de son travail.
Production / Studio :
Toxic Waste Blues a été réalisé sur une longue période et en des lieux différents, nous avons enregistré la batterie chez Karl Dallara (Como Muertos, Pervert Asshole), nous avons ensuite enregistré la basse, les guitares et le chant dans nos home-studios respectifs . Nous avons tous mis la main à la pâte, avons construit le son ensemble, Lionel Gendre notre ancien bassiste (qui joue sur l’album) s’est chargé du mix, et enfin, nous avons eu l’honneur d’avoir un mastering par le grand Dan Swanö.
Ce fut une période très difficile pour le groupe car nous avons eu pas mal de changements de vies, des naissances, des changements de carrières, des événements qui sont loin d’être anodins et qui nous ont fait douter quant à la pérennité du groupe. Par chance nous avons su garder le cap et nous arrivons avec un projet abouti, du sang neuf et une cohésion plus forte que jamais au sein du groupe.
Musique, Cinema/DVD, livres, jeux ?
Nous avons composé et enregistré cet album sur une très longue période, mais nos influences collectives et personnelles sont restées les mêmes : le metal old school (80’s, 90’s), la science-fiction,les comics, les films d’horreur, les films de genre et les séries B.
Track by Track :
1. Burn the Preachers:
Un morceau direct et sans raccourcis, du Death/ Thrash rageur et un texte contre les prêcheurs qui n’ont d’autres buts que de régner par la discorde insufflant haine et obscurantisme pour arriver à leur fins. Un sujet bien d’actualité malheureusement. C’était évidemment le meilleur choix pour débuter l’album.
2. Destructive Cult :
Second morceau plus axé swedeath, une intro véloce, puis du d-beat bien crusty, ça montre un peu une facette plus punk du groupe.
Le texte parle des gourous et chefs de sectes qui sous couvert de religion ou de politique manipulent les esprits faibles pour s’enrichir et contrôler les autres.
3. Wrong Turn :
Un morceau plus moderne par rapport à notre style habituel, mais il est plein de groove, de breaks et de parties différentes, parfait pour le pit !
Le texte est plus traditionnel pour du death metal, ici c’est le point de vue du serial killer qui est mis en avant !
4. A Premium Carnage:
Cette fois-ci, les influences Thrash/Crossover sont mises à l’honneur, un titre bien pêchu avec des chœurs à l’ancienne et un break central axé groove / southern avant d’enchainer sur les parties solo ! Notre nouveau bassiste Thomas y fait un solo de guitare en tant que guest !
Le texte est une critique de notre société de consommation qui nous pousse à détruire notre environnement pour assouvir ses besoins sans cesse croissants. Tout est décrit sous un ton ironique, presque publicitaire.
5.The Awakening:
Premier interlude instrumental, il s’agit d’une incantation pour réveiller Cthulhu le grand ancient. Cet interlude est lié au morceau suivant.
6.He Dwells in the Abyss:
Le morceau mis en vedette par l’illustration de la pochette. Il s’agit tout bonnement d’un hommage à H.P. Lovecraft et son mythe de Cthulhu.
Musicalement, ce morceau est assez progressif dans sa construction, assez tribal et groovy, une section doom vient apporter une certaine lourdeur au milieu du titre.
Il s’agit d’une mise à jour de l’un de nos premiers morceaux composés dès les débuts du groupe.
7.Misanthropy:
On revient a du Thrash bien groovy et Rock n’roll, avec du d-beat et de la mélodie à gogo. La section Solo est un tribute à la NWOBHM.
Le texte est un regard obscur sur la race humaine, à travers le point de vue d’un misanthrope. Le texte est une collaboration avec notre ami Dr. PERV / KILVARAS des groupes Folge Dem Wind & Pervert Asshole.
8. Libertas Mortiis:
Second et dernier interlude instrumental, il s’agit plus d’une ambiance industrielle, mécanique et froide pour installer l’atmosphère du morceau suivant.
9. Warpath:
Ce morceau est assez martial et puissant, du death metal old school avec des incursions mélodiques et un bon solo de basse par Lionel.
Cette fois, le texte du morceau prend pour décor une dystopie dans laquelle les libertés individuelles sont supprimées au profit du contrôle aveugle et impitoyable d’une élite fasciste, et le combat du peuple pour reconquérir ses droits. Un thème bien classique et qui va peut-être devenir une réalité…
10. Oppression:
Un morceau très proche de la scène Power/Groove/Southern Metal des 90’s avec ces rythmiques tantôt pachydermiques et tantôt saccadées, des soli harmonisés et mélodiques, nos influences Pantera & Crowbar ressortent pas mal…
Côté texte, nous critiquons les sociétés actuelles dites « modernes » où l’individu est poussé à se fondre dans la masse, rentrer dans le moule, opprimé jusqu’à l’extinction…
11. Toxic Waste Blues:
Pour le titre éponyme de l’album, nous proposons un death n’roll qui swing et groove entre du speed metal à l’ancienne et une partie centrale qui se métamorphose mesure après mesure.
Pour le texte, encore une fois nous utilisons une dystopie pour alerter sur l’avenir de la planète et signaler qu’à force de détruire notre environnement, nous allons (sur)vivre dans une décharge géante en guise de terre.
12. Warmongers :
Nous avons choisi de clore l’album avec un titre dans un style proche du morceau d’ouverture, à savoir du Death/Thrash rentre dedans et efficace avec des ingrédients qui ont fait leurs preuves : des riffs agressifs, du groove, un refrain fédérateur, des breaks pour faire respirer le tout, et pour finir un guest de choix, « Brutal » Chee Salis de Pervert Asshole, Kortex, Lethal Mind et 9 Fake reasons pour un solo de tueur !
Au niveau du texte, nous critiquons les marchands d’armes qui créent les conflits aux 4 coins du globe pour s’enrichir sur la misère des gens. Warmongers… Merchants of Death.
PLus d'infos sur Facebook CORROSIVE ELEMENTS