Maximilien - Olivier - LODGES par SEB ON FIRE - 4576 lectures
LODGES (Paris - Metal/core/rock) s'apprête a sortir son premier album en novembre. En exclusivité pour VS, ils nous livrent un premier extrait et nous disent quelques mots sur l'album à venir.
Salut. Vous pouvez vous présenter et faire un petit point sur le line-up du groupe qui a évolue récemment?. Maximilien. On est Lodges, on existe officiellement depuis 2013 où on a sorti un EP « Walking on Hands an Knees », et officieusement depuis 2008 puisqu'on jouait avec le même line up dans un groupe qui s'appelait Donkey Punch.
Tout récemment, on a intégré Antoine à la deuxième guitare afin de nous épauler pour la sortie de notre Album « SEE GOD ».
On a rencontré Antoine à l'époque où il jouait dans The Phantom Carriage et nous dans Donkey Punch et le courant était bien passé. Ça faisait un moment qu'on lui faisait du pied pour qu'il vienne jouer avec nous, et il à finit par sauter le pas malgré le fait qu'on soit tous basé à Paris et lui à Poitiers. Du coup, on fera surement beaucoup moins de date « One shot » sur la capitale qu'auparavant, mais on va en contrepartie de se concentrer sur les tournées et week-end tour.
Vous sortez votre premier album, vous pouvez nous en parler ? Au niveau de la composition, de l’enregistrement, de la sortie ? Maximilien. On travaille dessus depuis qu'on a terminé « Walking on hands and knees ». On commence à avoir pas mal de bouteille entre les démos et EP sortis que ça soit avec nos anciennes formation ou Lodges et on avait envie de sauter le pas de l'album. Etant donné notre rythme de composition assez lent, ça nous a forcé à nous mettre en danger, surtout qu'on s'est fixé un délai d'environ un an avant d'entrer en studio.
Pour l'enregistrement, on est allé au Swan Sound studio en Normandie avec Guillaume Doussaud. On a choisi de bosser avec Guillaume car on aime le travail qu'il a fait avec Amanda Woodward, Aussitôt Mort, et plus récemment Burning Bright. On reconnaît assez vite son approche, c'est à dire un son massif mais toujours aéré et clair, et on trouvait que c'était un bon contre-pied d'aller dans cette direction étant donné que la tendance depuis quelques années est plutôt au son cradingue et bien compressé. De toute façon on savait très bien dans quelle direction on allait avec nos morceaux, et on voulait bosser avec quelqu'un qui soit capable de le retranscrire.
C'est aussi la première fois qu'on s'octroyait 10 jours consécutif de prise, et presque autant de mixage. Pour les anciens enregistrements on avait toujours fractionnés et répartis les prises sur plusieurs week-ends, ce qui fait que tu perds un peu l'émulsion de l'enregistrement. Là t'es dans le jus tout le temps.
C’est un disque qui marque une évolution dans la musique du groupe, avec un gros brassage d‘influences et de style qui passe du rock au hardcore et tout ce qui se trouve entre les deux. Tant au niveau de la musique que de l'imagerie, on sent l'identité du groupe. Quelle est votre direction artistique en tant que groupe? Maximilien.: Je pense que notre évolution musicale découle en partie du format « album ». On ne va pas se mentir, le hardcore est une musique d'EP. Tenir l'auditeur aux aguets sur une durée de plus de 20 min relève de l'exploit. Personnellement la plupart des albums de hardcore que je peux écouter d'une traite on su intégrer une composante rock, voir pop.
On voulait tendre vers quelque chose de moins frénétique, mais plus simple et catchy, tout en gardant ce qui faisait notre personnalité. La variété et le rythme de l'album compte aussi beaucoup pour nous et on a essayé au maximum de le penser en amont de la composition.
Après en ce qui concerne l'imagerie, on a simplement développé ce qui avait été entamé sur « Walking on hands and knees », c'est à dire quelque chose de froid et martial. Comme à l'accoutumée, on s'occupe nous même de toute la partie graphique, vidéo, etc. ce qui nous permet de contrôler où on met les pieds.
Au niveau du chant, on trouve beaucoup de voix claires et de passages plus mélodiques. Comment s’est passé l’écriture et l'incorporation des lignes de chant clair? Olivier, tu as plus confiance en ta voix dorénavant ? Tu as des modèles au niveau du chant dont tu t'es inspiré? Olivier. L'écriture des lignes de chant en générale se fait de manière instinctive pour moi, je vais très peu revenir sur ce que j'aurai sorti en terme de flow si ça marche. J'aime bien l'idée de garder ce truc un peu urgent qui est sorti sans vraiment y réfléchir.
Pour ce qui est chant clair c'est assez proche, sauf que je vais répéter les lignes beaucoup plus de fois pour qu'elles soient les plus justes et carrés possible.
Pour l'utilisation du chant clair, on a repensé à tous ces groupes des 90's comme Vision of disorder, Only living witness ou Life of agony. Ces groupes arrivaient à être catchy, mélodique tout en étant très punchy et incisif. Du point de vue du chant j'ai essayé d'apporter ça sur l'album. Le fait que j'écoute énormément de pop à côté du groupe m'a dirigé naturellement vers cette direction. Depeche Mode, Warpaint, Agnes Obel, Bat for Lashes, des trucs qui me donnent envie de trouver le refrain parfait quoi. Le hook qui te fera te souvenir du titre et te donnera envie de l'écouter de nouveau.
Confiance en ma voix je sais pas trop surtout une grosse volonté de faire autre chose vocalement et éviter une routine, avoir plus de possibilités en terme de composition.
Mina Caputo, Dax Riggs, Dave Gahan seraient les noms qui me viendraient naturellement. Je suis très loin de me comparer à eux mais ce sont clairement des grosses influences pour moi.
Sur ce morceau, "Waiting Room", on trouve un featuring avec Julien de Cowards. Comment s’est passée la rencontre et la collaboration ? Olivier. J'ai connu Julien à l'époque du dernier Ep de Sickbag, je l'ai abordé en fan boy, et au fil du temps on est devenu vraiment pote. On se rejoint sur pas mal de trucs, c'est vraiment quelqu'un que j apprécie beaucoup. Et donc il a démarré Cowards, j'ai suivi de près le groupe, Max a joué avec Adrien, le guitariste de Cowards, dans Mad at the world sur plusieurs dates, bref y'a quelques liens entre nous. On cherchait une voix à part pour le feat, on enregistrait près de Caen d'où est originaire Julien, l'un dans l'autre Julien était l'homme de la situation. Et bon cet homme là sait festoyer comme personne, l'après session a été haut en couleur.
Comment vous voyez l’avenir du groupe, pour cette fin d’année ? La sortie du disque, des concerts,… ? Maximilien. L'album sort tout début novembre via notre label « Closed Doors Records » qu'on a monté pour l'occasion. On devrait prendre la route dès le 31 octobre pour une première tournée qui devrait passer par la Belgique, l'Allemagne, la Suisse, et bien évidemment la France. On a également une autre tournée prévu pour le printemps prochain.
Pour finir on va avoir un premier clip qui sera en ligne dans le courant du mois de Septembre.
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djabtrash Membre enregistré
Posté le: 03/09/2015 à 15h40 - (1772)
Très sympa cette interview, groupe très cool !
Curieux d'entendre l'album en entier, après un très bon 1er EP.