Praying Mantis, voilà un nom qui devrait rappeler quelques souvenirs aux inconditionnels de la New Wave of British Heavy Metal (NWOBHM)… Parti sur la même ligne de départ qu’Iron Maiden en février 1980, avec une apparition sur la légendaire compilation Metal for Muthas, le groupe a rapidement calé après un premier album prometteur (Time Tells No Lies, 1981). La suite se résume à un parcours chaotique fait d’innombrables mouvements de line-up (à l’exception des indéboulonnables frères Troy), d’un changement de nom raté (Stratus, avec Clive Burr et Bernie Shaw, un album et puis s’en va …), d’une « reformation » au Japon en 1990 avec les ex-Maiden Paul Di’Anno et Dennis Stratton, j’en passe et des meilleures… Chez Praying Mantis, on n’a assurément pas la « win », mais on s’accroche envers et contre tout.
« Tant mieux », serait-on tenté de dire à l’écoute de cet album d’un autre temps, certes, mais qui fait encore honneur à la légende. Désormais emmenée par un nouveau chanteur, l’excellent John Cuijpers (le onzième dans l’histoire du groupe !), la formation britannique signe avec Legacy l’un de ses tous meilleurs opus. S’il est vrai que l’on n’attendait plus grand-chose de ces vieilles gloires de la NWOBHM en 2015, les frères Troy (Chris à la basse et Tino à la guitare) démontrent tout au long du disque qu’ils restent dépositaires d’un véritable savoir-faire en matière de hard rock mélodique. A ce titre, on retiendra en priorité des compositions comme « Tokyo », et ses superbes parties de twin-guitars, « The Runner » ou « The One », plus axé AOR.
Alors bien sûr, si la NWOBHM n’évoque rien pour vous et que vous ne jurez que par les productions modernes, vous pouvez passer votre chemin sans regrets. En revanche, pour les nostalgiques en tous genres, Legacy propose un voyage dans le temps fort réussi. Comme l’illustre cet artwork une nouvelle fois signé Rodney Matthews (Asia, Magnum, Diamond Head …), la mante religieuse n’a pas encore dit son dernier mot…
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
« Tant mieux », serait-on tenté de dire à l’écoute de cet album d’un autre temps, certes, mais qui fait encore honneur à la légende. Désormais emmenée par un nouveau chanteur, l’excellent John Cuijpers (le onzième dans l’histoire du groupe !), la formation britannique signe avec Legacy l’un de ses tous meilleurs opus. S’il est vrai que l’on n’attendait plus grand-chose de ces vieilles gloires de la NWOBHM en 2015, les frères Troy (Chris à la basse et Tino à la guitare) démontrent tout au long du disque qu’ils restent dépositaires d’un véritable savoir-faire en matière de hard rock mélodique. A ce titre, on retiendra en priorité des compositions comme « Tokyo », et ses superbes parties de twin-guitars, « The Runner » ou « The One », plus axé AOR.
Alors bien sûr, si la NWOBHM n’évoque rien pour vous et que vous ne jurez que par les productions modernes, vous pouvez passer votre chemin sans regrets. En revanche, pour les nostalgiques en tous genres, Legacy propose un voyage dans le temps fort réussi. Comme l’illustre cet artwork une nouvelle fois signé Rodney Matthews (Asia, Magnum, Diamond Head …), la mante religieuse n’a pas encore dit son dernier mot…
Rédigé par : up the irons | 15/20 | Nb de lectures : 6893