A l'occasion de la sortie du second opus du groupe DEATHAWAITS, VS-webzine vous propose de découvrir en détail 'The Abominable' via une interview Track by Track détaillée.


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Titre de l'album :

Nous avons appelé l’album « The Abominable » pour faire écho à la pochette (c’est le personnage qui traine la victime) et au morceau de l’album «I Am The Abominable », mais également au clip (où on retrouve l’ensemble de ces éléments).

On voulait un nom qui puisse reprendre un peu l’ensemble (clip, pochette…)


Artwork :

Sur la pochette tu pourras retrouver notre « héros » (rires), un personnage un peu louche traînant une fille à même le sol… On peut dire que c’est le début de l’histoire.

Une histoire que tu pourras continuer avec l’intro de l’album et « I Am The Abominable ».




Ensuite tu pourras même continuer avec le clip qui mettra en image tout ça.

On a vraiment voulu allier le visuel à la musique et raconter une histoire (simple au final) mais à partir de différent support (texte, photo et clip).

On voulait un package complet entre les paroles de ce titre, le clip et l’artwork.

Nous avons travaillé avec l’artiste Guzul (Xavier Bernard, le même artiste qui a fait notre première artwork sur l’album Out Of Adversity)

On a bien évidement travaillé ensemble, DeathAwaits a surtout présenté l’ensemble du projet et Guzul a fait le reste, et comme d’habe, il nous a fait un boulot monstrueux !

D’ailleurs je dirais même que pour la pochette, on a travaillé avec Guzul mais aussi avec le réalisateur du clip (Manuel Salazar). Vu qu’on voulait une cohérence visuelle sur l’ensemble, je pense que c’était important de les faire travailler ensemble, donc le jour du shooting de la pochette, le réalisateur était également présent pour capter l’ambiance du lieu, la prise de vue de la photo etc… Donc on peut dire que c’était un vrai travail d’équipe !!!


Production / Studio :

On a choisi Convulsound pour enregistrer et produire (mixer/masteriser) notre album, parce qu’on connaissait son travail et ses goûts musicaux. Après avoir un peu discuté avec lui, il a vite saisie nos attentes et lorsque ça été le moment de faire notre choix, on s’est naturellement tourné vers lui.

On ne voulait pas non plus faire comme pas mal de groupe, envoyé notre skeud à l’autre bout de la planète pour faire mixer et masteriser par un studio juste pour son nom, alors que près de chez toi, t’as des mecs qui font un boulot excellent…

Il a joué un rôle majeur dans l’aboutissement de cet album, c’est une personne à l’écoute, très pro et qui est moteur ! Il ne va pas hésiter à proposer des idées, s’impliquer dans les morceaux, travailler le son… Ce n’est pas un mec qui va se limiter à te faire ton enregistrement sans donner son avis, si ça sonne comme de la merde, il te le dira et franchement ça c’est top.

On est carrément satisfait de cette collaboration !

L’atmosphère en studio était bon enfant… sans prise de tête. Ce n’est pas le dernier pour la déconne mais très bosseur, ça a coulé tous seul, pas de prise de tête, pas de stress…



Musique, Cinéma/DVD, livres, jeux ?

Je ne sais pas pour les autres membres, mais pour ma part pendant l’enregistrement j’écoute peu de musique ou alors bien éloigné du métal, histoire d’ouvrir un peu l’esprit, mais le plus possible, j’essaie de rester concentré sur les titres à enregistrer.

Après nous avons suivie l’album pas à pas, les séances de mixage sont longues, tu prends du son toute la journée dans la tronche, quand ça s’arrête, t’as envie que d’une chose… du calme.

Après pour tout ce qui est cinéma, jeu… Je suis un peu un « geek » de tout ça, donc bien évidement j’ai rouillé sur ma console et j’ai regardé une tonne de film, série…


Track by Track :

1 Intro : Hell Comes…
C’est l’intro de l’album et du morceau « I am the abominable ». C’est un mélange entre un bande son qu’on a récupéré d’un film (à vous de deviner lequel) et d’une partie musicale composée par nos soins. Elle te met bien dans l’ambiance. Le nom de cette intro est aussi un jeu de mot avec « Welcome », oui nous sommes drôle chez DeathAwaits !

2. I Am the Abominable :
Alors c’est LE titre qui se rapporte à la pochette et au clip, au niveau du texte, on pourrait voir ça comme la confession du tueur.
Un titre plutôt rendre dedans, assez thrash !! Impeccable pour débuter l’album

3. All Confused:
Ce morceau est assez ancien, il est plutôt sombre au niveau du texte, le thème étant la dépendance et le rapport que les personnes peuvent avoir avec les substances. Ce côté « je me détruis, je le sais mais je ne peux pas faire autrement »…

4 Only god forgives :
C’est tout bêtement le fanatisme religieux, chose que je ne supporte pas… En gros les paroles ont été écrites comme si c’était le Kamikaze lui-même qui parlait.

5 Call of Lucifer :
Le thème de ce titre est la possession, j’ai écris le texte après avoir lu et vu des témoignages de personnes se disant possédées … J’ai trouvé l’un des récits vraiment intéressant et j’en ai écrit une histoire, reprenant quelques détails que la personne pouvait décrire sur sa « transformation ».

6 Smell of human flesh.
Ce titre met en scène un paranoïaque cannibale persuadé que la fin du monde approche ! Tout un programme. Ce titre a été composé y a un paquet d’année (avant le premier album), mais à l’époque on n’avait pas le niveau pour le jouer !! (Rires)

7 Life is too short for soft porn :
Oula, c’est le morceau que je dirais le plus infâme de l’album. Je crois que tout est dans le titre !! Ça ne raconte pas une histoire d’amour. Pour l’anecdote, on a tripé, avec Youssef (guitariste qui n’est plus dans le groupe mais qui a enregistré l’album) sur un tag d’un mur à Lyon, où il était écris LIFE IS TOO SHORT FOR SOFT PORN et à force de se marrer la dessus, j’ai écrit un texte sur le sujet.

8. Mass Muderer.
C’est Anders Behring Breivik, le tueur en série norvégien, qui m’a inspiré pour les paroles… Musicalement c’est du Thrash !!

9 Despised the coldness :
C’est l’histoire impossible entre 2 amants ! L’un est un homme passionné et l’autre… le cadavre d’une femme.

10 Forgot :
C’est un des derniers morceaux qu’on a composé pour cet album (avec Only god forgives), il traite de la colonisation par le changement de culture, de la pensée. On force les gens à penser différemment, à croire à des choses qui ne leurs appartiennent pas…

11 DeathAwaits :
J’ai écrit le texte par rapport à la vie du groupe, de ses membres et notamment sur les difficultés que nous avons rencontré pour avoir linup stable.